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Prévenir c'est guérir. Dans la lutte contre le cancer du sein ou celui du col de l’utérus, le dépistage de la maladie est l’un des défis majeurs dans le traitement. En effet, plus celle-ci est décelée tôt, plus les chances de guérison sont élevées. A l'occasion de l'Octobre Rose de cette année, plus de 15.000 femmes ont fait le test sur le cancer du sein et celui du col de l'utérus. En tout, environ 20.000 personnes ont été touchées par l'événement. Cela a permis de connaître leur état de santé, mais également d'avoir une vue plus précise de la situation des cancers féminins à Madagascar.
Ainsi, Octobre Rose 2023 a été un véritable succès. Les résultats ont dépassé les prévisions initiales, en référence aux chiffres de 2022. Le dépistage a ainsi connu un engouement. « Cela s'explique d'une part par une campagne de sensibilisation réussie et d'autre part par l'élargissement des zones d'intervention », selon les explications.
Le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA Madagascar) a renouvelé son partenariat actif avec de la Fondation Akbaraly. Tout au long de la campagne Octobre Rose, cette organisation onusienne a offert des conseils et des services gratuits en matière de planification familiale.
Dépistage
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’opération vise à identifier les personnes dont les résultats du dépistage sont évocateurs d’un cancer ou d’un pré-cancer particulier avant que ceci ne développe des symptômes. « Lorsque des anomalies sont identifiées pendant le dépistage, des examens supplémentaires visant à établir (ou non) un diagnostic devront suivre, de même qu’une orientation vers un traitement si cela s’avère nécessaire ».
Les programmes de dépistage sont efficaces pour certains types de cancer, mais pas pour tous, et sont en général beaucoup plus complexes et gourmands en ressources que le diagnostic précoce, car ils nécessitent des équipements spéciaux et du personnel dédié.
La sélection des patients pour les programmes de dépistage est basée sur l’âge et les facteurs de risque afin d’éviter un taux de faux positifs trop important. Parmi les méthodes employées pour le dépistage du cancer du col de l’utérus figurent notamment les tests de dépistage du virus du papillome humain (PVH), le test cytologique PAP (Papanicolaou) ou frottis cervico-vaginal, l’inspection visuelle après une application d'acide acétique. Par ailleurs, on fait le dépistage du cancer du sein par mammographie dans des contextes où les systèmes de santé sont robustes ou relativement robustes.
Soutien psychologique
Il est à noter qu'en plus des tests, des accompagnements psychologiques et des recommandations de train de vie ont été aussi prodigués. Effectivement, les malades ont besoin du soutien moral de la part de leur entourage, en plus des soins dans les hôpitaux. « La famille est un atout dans le processus de guérison d'un malade. Les traitements lourds et les séances de thérapie sont douloureux et à long terme. Un soutien moral est un plus ». Dans le monde, environ 600.000 nouveaux cas de cancer de l’utérus et plus de 300.000 décès dus à cette maladie sont recensés chaque année. Il ne faut donc pas que Madagascar soit à la traine. Notre but consiste à éviter d’être parmi les pays les plus touchés par cette maladie.
Nikki Razaf

Service public exécrable !

Publié le mardi, 26 décembre 2023

Intolérable ! Indésirable ! Exécrable, à la limite ! Le service public rendu aux concitoyens, la population en général, les usagers en particulier, excelle en pratique rivalisant les manières cyniques ou sadiques des bourreaux.
La JIRAMA figure de proue, en tête de peloton de l’ensemble des éléments constituant ce qu’on appelle service public, fait souffrir. Elle se trouve en première ligne de ces bourreaux qui font tourmenter ses usagers. Non seulement ces pauvres s’acquittent de lourdes sommes, des factures salées, mais ils encaissent les sales coups dus au caprice indomptable de la société nationale. Délestages et coupures d’eau intempestifs font le lot quotidien de la population. Leurres, mensonges, arnaque, désinvolture et à ajouter une dose d’arrogance et puis quoi encore ! On en a assez ! Le ras-le-bol atteint son paroxysme. Il nous submerge jusqu’au plus profond de nous-mêmes. Sur le réseau interconnecté (RIA), l’axe Ampitatafika, Fenoarivo, etc.  le courant est coupé en fin d’après-midi, vers 17 heures, ce lundi 25 décembre, pour ne revenir que le mardi 26 au petit matin, à l’aube. Mais quelle sauvagerie ! Quelle effronterie de plonger les gens dans le noir absolu durant toute la nuit ! Serait-ce une complicité avec les voyous, les maîtres des ténèbres ? En tout cas, un service public exécrable, ni moins ni plus ! Les hauts dirigeants du pays qui, parait-il, ne subissent pas ce calvaire, sont-ils conscients de la souffrance du commun des mortels ?
Le transport urbain. Les taxis-be, l’autre souffre- douleur des usagers, trônent sur la vie quotidienne des Malagasy résidant dans le milieu urbain à l’image de la Capitale. Une des chaines du service public à laquelle Monsieur tout le monde ne peut pas ne pas s’en servir. Ecoliers, salariés et le monde du petit métier empruntent au quotidien le service des transports en commun communément appelé « taxi-be ». C’est du n’importe quoi ! Qualité archi- médiocre du service ! Saleté et vétusté des véhicules mis en service. En réalité, ce sont des engins pour bétail sinon des cercueils qui roulent à tombeau ouvert ! Le manque de respect des usagers choque les esprits. Et surtout, le laxisme des responsables. Et enfin, l’anarchie qui foule aux pieds le cahier des charges. L’utilisation du service des taxis-be reste toujours jusqu’ici un parcours du combattant.
Guichets automatiques de banque ! Oh là là, quel supplice ! Les GAB de presque toutes les banques primaires, sauf une que nous ne prenons pas le risque de citer nommément, brillent par leur service indésirable parfois même exécrable. Il vous arrive souvent de faire le tour de tous les GAB d’une banque de la Capitale  sans que l’on rencontre un guichet qui fonctionne. Des fois, il fallait aller au GAB du siège central pour enfin être servi. On s’en moque des besoins des petites gens. On ne daigne pas réparer ou même remplacer, s’il faut, les machines non opérationnelles. Les responsables de ces banques défaillantes s’excusent assez souvent par le problème de réseau.
Ce ne sont que des exemples parmi tant d’autres. On a sciemment passé sous silence le ramassage d’ordures qui s’entassent partout. L’atmosphère polluée empoisonne l’air de la respiration.
Tenant compte de l’animosité dont fait preuve notre service public, on se désole de le constater.
Ndrianaivo


Place à la fête. Une soirée du 31 décembre qui mettra les jeunes voix masculines du moment à l’honneur. Comme à l’accoutumée, la Capitale abritera plusieurs concerts durant la nuit de la Saint-Sylvestre. Le concert « Big Bounce », organisé par l’agence Dix Zéro Neuf, en collaboration avec Booster, fait partie des choix de programmes que les jeunes devront noter dans leur agenda. Avec des têtes d’affiche ahurissantes, cet évènement, placé sous le signe de la bonne humeur, s’annonce riche en ambiance et en couleur musicale afin de finir l’année 2023 en fête et d’accueillir 2024 en beauté. Ainsi, de nombreux jeunes fêtards seront attendus dans l’antre du Cask Pk0 ce dimanche 31 décembre à partir de 18h. De la musique urbaine sera jouée par les artistes les plus populaires pour chauffer le public.  On retrouvera sur scène le rappeur Agrad, Ceasar, Raouto, Ortegah, l’interprète du « Mode Voay » nommé Johan Blouts, le duo phénoménal Wada & Yoongs, ainsi que Tsanta - la seule voix féminine invitée pour animer cette soirée.
Selon les organisateurs, il y aura deux pistes et ambiances différentes, mais cela n’empêchera pas de réunir toutes les générations le temps d’une fête et d’un grand concert de musique. Ce sera une affiche ahurissante que les internautes qualifient comme du jamais-vu. Pour la première fois, ces artistes partageront la même scène et interpréteront leurs chansons les plus connues. Afin de mettre totalement l’assistance dans une ambiance explosive, les organisateurs prévoient plus de 8 heures de show non-stop, durant lequel petits et grands pourront communier avec leurs chanteurs urbains préférés.
L’agence Dix Zéro Neuf a employé les grands moyens pour faire de cet évènement un moment inédit et inoubliable. De ce fait, mises à part les prestations des chanteurs, les organisateurs ont fait appel à des DJ de renom. Sous les spots lights, Dj Gouty, Dj Mbintsjms, Dj Stitch et le Dj Cyemci vont tout mettre en œuvre pour faire monter la température et chauffer à bloc l’assistance qui viendra sûrement en masse pour danser et s’amuser à fond. Du haut de leurs pupitres, ils vont lancer des bombes les unes après les autres, incitant les jeunes à danser dans une ambiance ultra positive. Comme d’habitude, ces quatre ambianceurs auront la tâche d’offrir un DJ set unique en son genre pour accueillir dans la joie l’année 2024.
Si.R

Stimuler l'économie en faveur des femmes. Adesina Akinwumi, président de la Banque africaine de développement (BAD) a annoncé un engagement financier en faveur de Madagascar, soulignant la volonté de la BAD d'instaurer des changements dans le pays. Lors d'une récente rencontre bilatérale avec le président malagasy Andry Rajoelina, les deux dirigeants ont exploré divers axes de coopération visant à dynamiser le développement de la Grande île, mettant particulièrement l'accent sur l'autonomisation des femmes. Au cœur de cette  collaboration se trouve l'initiative "Affirmative Finance Action for Women in Africa", un projet d'envergure de la BAD visant à faciliter l'accès des femmes au financement en Afrique. Avec un fonds total de 5 milliards de dollars, cette initiative cherche à soutenir financièrement les entreprises dirigées par des femmes à Madagascar. Adesina Akinwumi a souligné " l’importance de cette démarche pour renforcer l'inclusion financière des femmes et stimuler l'économie locale". Par ailleurs, la BAD exprime sa détermination à accompagner la Grande île  dans plusieurs projets touchant des secteurs stratégiques tels que l'agriculture, l'énergie, la protection de l'environnement, ainsi que la promotion de la femme et de la jeunesse en tant que moteurs de croissance. Ces initiatives reflètent la vision holistique de la BAD pour le développement durable de la Grande île. La réunion a également abordé les projets d'envergure tels que Sahofika et Volobe, mettant en lumière le potentiel considérable du pays dans le domaine de l'énergie hydraulique, capable de produire jusqu'à 7 800 MW. Sur le projet Sahofika, le Président Rajoelina a exprimé son souhait d'une clarification rapide des modalités de réalisation dans les prochaines semaines, soulignant l'urgence d'une avancée significative. En termes d'énergie hydroélectrique, la possibilité de connecter Madagascar au Mozambique a également été évoquée, ouvrant la voie à une coopération régionale renforcée. La rencontre a pris une tournure prospective avec l'invitation du président de la BAD à Andry Rajoelina pour assister au prochain Africa Investment Forum (AIF). Cette plateforme offrira une opportunité d'échange approfondi sur les différentes voies de mise en œuvre des projets discutés, renforçant ainsi la collaboration entre la BAD et Madagascar. Cette dynamique de coopération économique entre la BAD et la Grande île  promet une ère de croissance soutenue, inscrivant le pays dans une trajectoire de développement économique inclusif.
Carinah Mamilalaina


Un parcours en dents de scie ! Elue sous la bannière du MAPAR comme députée d’Ambatofinandrahana, Christine Razanamahasoa a connu des tops mais également des flops durant son mandat parlementaire. Une de ses plus belles « prouesses » fut sans aucun doute son retour en tant que présidente de l’Assemblée nationale en 2019, qui plus est en tant que première femme politique ayant occupé cette fonction depuis l’indépendance du pays. Une grande première qui a fait de l’écho au-delà des frontières malagasy et qui a effacé la triste période de sa destitution au profit de Jean Max Rakotomamonjy en 2014. Sa réélection à la tête du perchoir de Tsimbazaza a fait l’unanimité tant chez les membres de la majorité parlementaire que chez les membres de l’Opposition. Par conséquent, elle a su se maintenir à son poste avec brio et réussi à fédérer tous les députés.
En revanche, l’ancienne ministre de la Justice a commis quelques impairs. Il y a eu, en effet, l’épisode de la procédure de destitution contre le Premier ministre, Christian Ntsay et son Gouvernement. Un épisode durant lequel Christine Razanamahasoa a été pointée du doigt et vivement critiquée. Cela a même conduit à des frictions avec l’Exécutif.
Revirement intrigant
Les événements, survenus avant le premier tour de la présidentielle du 16 novembre dernier, n'ont pas arrangé les choses. Le mouvement du collectif des candidats réclamant l’ajournement du scrutin et la mise en place d’une transition, en l’occurrence. Se rangeant littéralement dans le camp de l’Opposition, Christine Razanamahasoa s’est autoproclamée leader de la médiation. S’attirant la foudre de ses homologues du MAPAR, l’élue d'Ambatofinandrahana a été exclue de la formation politique. Ces différentes péripéties n’ont, pourtant pas, empêché la tenue de l’élection présidentielle débouchant sur la réélection d’Andry Rajoelina.
Vu que la fin du mandat parlementaire des députés est prévue à la moitié de l’année 2024, l'avenir politique de Christine Razanamahasoa interroge de nombreux observateurs, à juste titre. Va – t – elle opter pour une retraite politique ou briguer à nouveau un poste politique (parlementaire ou autre) ? Dans le deuxième cas, fera – t – elle cavalier seul ou va – t – elle se rallier à son ancienne famille politique ? En tout cas, sa présence à l’investiture du Président Andry Rajoelina au stade de Mahamasina le 16 décembre dernier est, sans aucun doute, lourde de signification politique.
La Rédaction


Son enterrement aurait dû clore le chapitre de la vie de ce jeune homme. Cependant contre toute attente, il est réapparu et jette une lumière nouvelle sur ce qui semblait être une tragédie terminée.
Il y a deux ans en effet, le corps du jeune homme, ou du moins ce que ses proches pensaient le sien, a été enterré par ses proches dans la pure tradition de sa localité d’origine. La dépouille venait d’être trouvée alors que le jeune homme était porté disparu dans les jours précédents. Le corps sans vie a été retrouvé dans un village éloigné de quelques kilomètres de là où il était issu et est immédiatement identifié étant comme le sien. L’adolescent avait quitté sa Commune pour partir travailler à Toliara.  Son nouvel employeur est ainsi accusé du pire par la famille, lorsqu’il disparaît.
Cependant, l’affaire prend une tournure inattendue. Deux ans après ces funérailles, le jeune homme réapparaît mystérieusement la semaine dernière. Il se serait présenté auprès de son employeur. Là même où ses proches l’avaient vu pour la dernière fois. Il n’aurait appris qu’à ce moment-là son « décès » avant d’être ramené à sa famille. A l’entendre, il n’était pas conscient des évènements le concernant dans son « ancienne » vie.  Notamment du tort qu’il causait à son employeur.
En tout cas, suite à ce retour inattendu, les proches du jeune homme, plongés dans le deuil depuis deux ans, oscillent entre choc, joie et incrédulité. Les autorités locales,  elles, se retrouvent face à un cas unique. L’affaire attire quant à elle l’attention des médias de tout le pays. Ce retour se transforme en un phénomène national. Sur les réseaux sociaux, les commentaires s’enchaînent. Le cas fascine en même temps qu’il interroge.
Des questions en suspens
On se demande par exemple, où était-il pendant sa disparition ? Du côté de Nosy Be, selon les dires du concerné. Pourquoi avoir quitté Toliara ? Dans une interview donnée à la presse, le jeune homme affirme avoir effectué des recherches autour de médicaments pour lutter contre la Covid-19. Un récit qui ne convainc pas tout le monde. Et ce, d’autant que des informations laissent notamment entendre qu’il serait accusé d’avoir perpétré des délits dans son lieu de travail à Toliara.
Il aurait ainsi pris ses jambes à son cou et serait retombé sur ses pattes du côté de Nosy Be au nord-ouest du pays, selon certaines spéculations. Le fait que le jeune homme n’ait averti personne semble corroborer cette thèse. Il a vraisemblablement évité de prendre contact avec sa famille, qui en l’absence d’informations, a ainsi dirigé un index accusateur en direction des employeurs de leur proche, commentent certains.
Pourquoi est-il réapparu aussi soudainement ? Aucune réponse à cette question n’a été donnée. Des sources pensent que le jeune homme aurait sans doute pensé que les affaires dans lesquelles il était mêlé se seraient tassées depuis. A qui appartient donc le corps identifié comme le sien et qui a été enterré par ses proches ? Des informations de notre source révèlent que la dépouille enterrée puis exhumée pourrait être celui d’un dahalo tué. L’état de la dépouille n’aurait pas permis de faire le travail d’identification dans les normes les plus strictes, trompant ainsi les proches du jeune homme. Des informations rapportées par des journalistes locaux laissent, par ailleurs, entendre qu’une famille se serait déjà rendue auprès du « ressuscité » pour identifier le corps.
En tout cas, alors que la vérité derrière cette résurrection demeure encore un peu floue, une chose est certaine : l’histoire de ce jeune homme enterré il y a deux ans est bien plus complexe et intrigante que ce qu’il ne semble y paraître.
La  Rédaction

La Une du 26/12/23

Publié le lundi, 25 décembre 2023

Bien triste et souvent dur à avaler, des personnalités du sport nous ont quittés cette année 2023. On se souvient de ces personnes qui ont changé et marqué le monde du sport malagasy. Vévé Prince, Big Man, Liva Viva, Gôly Be, Bomba et de nombreux autres sont décédés. Qu’ils aient joué pour l’équipe nationale dans des compétitions internationales, ou dirigé le sport avec beaucoup d’ambition, ces gens-là ne seront pas oubliés.

Vévé Prince : L’un des promoteurs et pilier du basketball, Arivelo Hajaniaina Gianno, très connu sous le sobriquet « Vévé Prince » est décédé, le 1er janvier, jour de son anniversaire. Il a été l’initiateur du projet « Jump », un tournoi de basket-ball inter-établissements scolaires dans les années 90. Ayant fait carrière dans le secteur du sport, il a travaillé pendant des années au sein de la Fédération malagasy de basketball. Puis, nommé coordinateur national du championnat national de rugby scolaire au ministère de la Jeunesse et des Sports. Mais ce grand homme n’a pas survécu face à une tumeur kystique du pancréas. Il a souffert au quotidien mais faisait preuve de combativité pendant des années. 

L'année finissante a été marquée sinon endeuillée par une violente série d'assassinats touchant des particuliers aussi bien dans la Capitale que dans les régions. Certains de ces faits n'ont pu être jamais élucidés.

A commencer par ceux qui étaient survenus récemment à Ampandrana.

D'un côté, on peut dire que les victimes ont emporté leurs secrets dans la tombe. De l'autre, il y avait des témoins. Mais ils n'osent pas s'exprimer. C'est ce qu'on puisse dire à propos de ce couple tué de la façon la plus violente vers mi-décembre dernier à Ampandrana Sainte-kely ! L'homme prénommé Fehizoro a poignardé Antsa sa compagne, qui a reçu trois coups fatals sur le corps avant qu'il ne se soit donné ensuite la mort en se plantant le coeur avec le même objet tranchant.

Contrairement aux années précédentes, Noël 2023 semblait être beaucoup plus calme, du moins au regard des statistiques provisoires de l'hôpital Ravoahangy Andrianavalona d'Ampefiloha(HJRA). On n'a enregistré qu'un décès, le jour de Noël. Il s'agit de cet inconnu qui se serait noyé dans l'Ikopa à la hauteur de l'intersection de voies à Ambohitrimanjaka. Le corps de la victime a été ramené sur la terre ferme par les sapeurs-pompiers de Tsaralalàna,en milieu de journée hier.

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Editorial

  • La lutte continue !
    « Orange Day ». La journée internationale de sensibilisation de la lutte contre les violences basées sur le genre se tenait ce lundi 25 novembre. Une mobilisation générale sous la houlette de la Première dame, Mialy Rajoelina, visant la conscientisation sur les méfaits de cet anachronique délit, a eu lieu dans tout Madagasikara, au Kianjan’ny hira gasy, Ampefiloha pour Antananarivo. Etant entendu qu’il s’agit une Journée mondiale, des mouvements de sensibilisation parfois même de contestation contre les violences basées sur le genre ont été constatées à travers les grandes villes du monde. Paris, New-York, Londres et bien d’autres ont vu des manifestations logées à la même enseigne. Les femmes, de toutes les couleurs, de race, de religion, ont battu les pavés des grandes capitales pour dénoncer ce qu’il convient d’appeler les féminicides. Une nouvelle terminologie pour immoler sur l’autel de la justice humaine cette honteuse et désuète pratique.A Madagasikara, l’inusable…

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