Cette semaine, le pays a marqué une pause politique avec l'absence de tout Conseil des ministres. La dernière réunion de ce genre remonte à la semaine précédente, le premier et donc le seul Conseil des ministres sous le second mandat débutant du Président réélu Andry Rajoelina.
En tout cas, qui dit pas de Conseil des ministres dit également pas de nominations aux hauts emplois de l'Etat. Faut-il en effet rappeler que les décrets nominations des hauts fonctionnaires de l'État sont pris durant ce genre de rencontre entre le Président de la République et les membres du Gouvernement.
Ainsi la non-tenue du Conseil des ministres cette semaine veut dire que toutes les nominations majeures attendront le début de la nouvelle année. Parmi les nominations cruciales qui attendent leur annonce officielle figurent celle du Premier ministre, des membres du Gouvernement, ainsi que des membres clés du personnel présidentiel.
Le nombre de constructions illicites dans la Capitale augmente de jour en jour. Il s’agit d’infrastructures qui ne suivent pas les normes de construction ou sont érigées dans les zones interdites. Cette mauvaise pratique favorise l'effondrement des maisons à Antananarivo ou encore l'inondation qui mine la Capitale dès les premières goutte de pluie. Les canaux d'évacuation d'eau ne supportent pas les pressions créées par ces infrastructures.
Face à cette situation, la Commune urbaine d'Antananarivo (CUA), à travers la Direction de l'urbanisme, a renforcé le contrôle au niveau de chaque Fokontany, notamment dans les zones inconstructibles comme le long de la rocade située à Andohatapenaka.
D'après le directeur de l'urbanisme au niveau de la CUA, Sandrina Randriamananjara, beaucoup de travaux ont été suspendus ces derniers temps dans la ville. Certains parmi les propriétaires de ces habitations ne possèdent pas d'autorisation, tandis que d'autres en disposent mais n'ont pas suivi le plan présenté dans leur dossier. « D’une part, le fait d’acquérir un permis de construire ne suffit pas pour pouvoir terminer les travaux, mais il faut également suivre à la lettre le plan présenté dans le dossier. En effet, des études devraient être effectuées sur le terrain avant d'acquérir une autorisation, suivies de contrôles tout au long des travaux », soutient-elle. Parfois, les propriétaires présentent dans leur plan une maison à deux étages. Mais lors d’une visite effectuée sur place, à leur grande surprise, les techniciens découvrent cinq étages. Ils sont ainsi obligés de faire suspendre les travaux jusqu'à ce que le propriétaire obtienne une nouvelle autorisation. Cela nécessitera encore une nouvelle descente plus tard.
De l'autre côté, il y a ceux qui ne disposent même pas d'autorisation, mais seulement une reconnaissance auprès du Fokontany. Et le pire, c'est qu'ils ont construit dans une zone inconstructible comme celle longeant le long de la rocade reliant Antohomadinika et Andohatapenaka. D'ailleurs, l'ancien dirigeant de la Commune urbaine d'Antananarivo et l'aménagement du territoire aurait déjà considéré ces localités comme une zone agricole.
Chaque chef de Fokontany a une grande part de responsabilité dans la multiplication des constructions illicites dans la Capitale. Au lieu de dénoncer les différents cas, il s'empare seulement des droits et signe la demande sans demander une autre pièce justificative, à savoir le permis de construire. « Nous avons déjà effectué une demande auprès du bureau du Fokontany et avons acquitté tous les droits. Ils ont accepté mais ne nous a pas demandé d'autres papiers », soutient l'un des propriétaires de maison concernés par cette suspension des travaux.
De plus, les responsables au niveau de chaque Fokontany sont les plus proches de la population et connaissent tous les faits dans leurs champs d'intervention. Toutes ces situations devraient être maîtrisées s’ils ont sensibilisé la population afin de dénoncer des cas de construction illicite au niveau de la Municipalité de la ville.
Anatra R.
Enfin, la voix de la raison l’emporte. Quels bons augures pour l’année nouvelle qui ne tarde pas à atterrir !
Les ténors de la politique notamment ceux évoluant dans la sphère de l’Opposition, en particulier les membres du Collectif des candidats, ont, parait-il, obéi à la voix de la conscience, de la raison. De Ravalomanana Marc en passant à Hajo Andrianainarivelo sans omettre Roland Ratsiraka ou Tahiana Razafinjoelina, on a la bonne impression qu’ils émettent chacun d’une manière ou d’une autre un message d’apaisement. Certains ont même fait allusion au concept du pardon. Il semble que la hache de guerre ait été enterrée. Croyons que la naissance du Sauveur que l’on venait de célébrer y soit pour beaucoup ! D’ailleurs, il est dit dans l’Evangile de Luc chap. 2 verset 14 (b) : « Que la paix soit sur terre ! » Et cela au moment où les Saintes Ecritures ont annoncé la venue de l’enfant Jésus sur terre.
Quoi qu’il en soit, les faits sont là, les grandes figures de l’Opposition optent pour l’avenir. A rappeler que d’autres échéances, les parlementaires et les communales, vont avoir lieu normalement en 2024. Des scrutins qu’il ne faut surtout pas sous-estimer ni ignorer. Le véritable pouvoir se trouve entre les mains des représentants du Peuple.
Les élus de l’Assemblée nationale ont le sacré devoir de contrôler les actions du Gouvernement. Pour ceux ou celles, des député(e)s ou des sénateurs (trices), qui prennent vraiment au sérieux l’importance de la mission, il s’agit d’une attribution de premier plan dans le fonctionnement normal de la République et aussi dans le processus positif de la démocratie. Un authentique parti politique qui milite pour la maitrise du pouvoir n’a aucun intérêt à minimiser l’importance des législatives.
Les municipales et les communales, bref les élections générales, constituent toujours le baromètre d’indication de l’état de santé du régime. Certes, le Chef de l’Etat, Rajoelina Andry Nirina, vient de réaliser une victoire sans précédent en signant au tableau un score sans appel de 58 %, seulement il va falloir transformer en essai réussi avec les résultats des élections de proximité, touchant directement la vie du peuple, à savoir les communales. Faudrait-on le préciser que les maires, en leur qualité de premier magistrat de la ville sinon des localités rurales, sont les premiers responsables de la vie des concitoyens à la base. Un triomphe à l’élection présidentielle confirmée par le razzia aux législatives et aux communales consolide l’onction populaire du numéro un du pays et parallèlement conforte l’assise du régime auprès de la Nation qu’il dirige.
Une Opposition solidement représentée au Parlement et s’adjugeant un certain nombre de sièges aux communales, pas forcément majoritaire, ravive le mécanisme de la démocratie dans un pays comme Madagasikara qui lutte contre la pauvreté et toutes sortes de malversations.
La trêve politique permet à la population d’y voir clair sur la conduite des affaires nationales. Les éternelles hostilités entre les acteurs politiques de la vie nationale créent des confusions jusqu’au point où l’on se trouve dans l’impossibilité de vivre avec un minimum de sérénité.
La situation critique dans laquelle le pays traverse nécessite la prise de conscience des hommes et femmes politiques d’écouter la voix de la raison afin d’assurer la paix sociale.
Ndrianaivo
250 kg de vêtements et d’uniformes ont été envoyés par la direction de la police municipale de la Grande-Motte à celle de la Commune d’Alasora. Et ce faisant suite à la demande du maire d’Alasora lors de sa dernière visite en France où, selon la presse française Midi Libre, il a fait part de « ses difficultés de doter les agents de sa police municipale en équipements et uniformes. « Cette remarque a tout de suite interpellé Jean-Michel Weiss, directeur de la police municipale de la Grande- Motte, qui a contacté l’Association des retraités et des œuvres sociales de la police municipale (AROS-PM). Cette dernière a collecté en peu de temps, auprès de plusieurs villes de la région, des tenues d’uniformes non utilisées. Grâce à cette réactivité des polices municipales de la région et d’un partenaire privé, ce sont 250 kg de vêtements et uniformes qui ont été envoyés à la police municipale d’Alasora », narre notre confrère de Midi Libre.
Second mandat, les premiers vœux du Président de la République sur les ondes ce 31 décembre à 20 heures. Andry Rajoelina va s’adresser au peuple malgache dimanche soir sur la TVM et la RNM ainsi que sur la page Facebook de la Présidence. Sur la page Facebook du Président, on peut lire le message “Je donne rendez-vous à la population malgache, mes amis”. Elu pour un nouveau quinquennat, ce sera l’occasion pour lui de dresser le bilan de l’année 2023, mais également les grandes réalisations « projets prioritaires » à venir, et plus particulièrement ceux de 2024. Parmi les projets, on citera par exemple la réaffirmation de la priorisation des actions sociales, le développement industriel et la création d’emplois et finalement la mise en place de la bonne gouvernance. En outre, les objectifs des 100 premiers jours au pouvoir sont toujours d’actualité. Cela concerne entre autres la lutte contre l’insécurité, la poursuite du projet « titre vert », la poursuite de la digitalisation au niveau des Fokontany ou encore la gratuité de la contraception et du planning familial. Comme toujours, le discours de fin d’année et de vœux pour le Nouvel An par l’homme fort d’Iavoloha est très attendu par la population.
Présentation sous drapeau des nouveaux élèves de l’Ecole nationale d’administration pénitentiaire d’Antetezambaro- Toamasina mercredi. La cérémonie militaire s’est déroulée mercredi dernier en guise de reconnaissance et pour présenter sous drapeau les 250 étudiants qui ont passé avec brio toutes les épreuves durant 45 jours et la formation de base sur le monde militaire et le monde de l’administration pénitentiaire en général. Cette promotion porte le nom de MIARO pour Maturité, Intégrité, Authenticité, Responsabilité et Obéissance. Leur parrain, l’Inspecteur principal de l’administration pénitentiaire Etienne Begara, directeur de l’inspection pénitentiaire, leur a donné sa bénédiction pour la suite de leur formation. La cérémonie s’est déroulée sous la conduite de l’inspecteur principal de l’administration pénitentiaire Razafintsalama Désiré, directeur général de l’ENAP. De nombreux dignitaires sont venus honorer la cérémonie.
Un atelier de consultation pour la révision annuelle de la liste électorale se tient à la salle de la Région d’Atsinanana. C’était également une occasion de rappeler que la révision annuelle de la liste électorale est déjà en cours depuis ce mois de décembre. Dama Arsène Andrianarisedo, président de la Commission électorale nationale indépendante est sur place. Et lui de souligner ainsi les quelques imperfections durant la dernière élection présidentielle que la CENI s’efforcera de rétablir afin de ne pas les reproduire pour les futures échéances électorales prévues cette année. Il n’a pas manqué d’adresser ses remerciements pour les membres de la CENI dans les 7 Districts composant la Région d’Atsinanana car le nombre de personnes inscrites sur les listes électorales a augmenté par rapport à 2018. Les autorités locales dirigées par le préfet de Toamasina, Ambinintsoa Jean José sont venues le rencontrer.
Un acte de mauvaise foi flagrante. L'ancien Président de la République de Madagascar, Hery Rajaonarimampianina, a récemment dirigé la mission d'observation électorale de l’Union africaine en République démocratique du Congo (RDC). Mission d'observation qui a publié une déclaration préliminaire la semaine dernière et dans laquelle elle déclare que les élections générales du 20 décembre en RDC se sont déroulées dans une atmosphère relativement calme avec des défis logistiques majeurs. Par ailleurs, la mission félicite le peuple congolais pour son engagement et sa détermination à exprimer son devoir civique.
En gros, la mission dirigée par l’ex- numéro Un de Madagascar exprime un satisfecit devant le déroulé de ces élections. Une déclaration qui contraste vivement avec les critiques antérieures de Rajaonarimampianina du processus électoral dans son propre pays, Madagascar, où l'élection présidentielle du 16 novembre a vu la victoire du Président sortant Andry Rajoelina avec seulement 56% des suffrages exprimés. Il est difficile de ne pas voir l'hypocrisie manifeste dans les déclarations de l'ex- Chef de l'Etat. Alors qu'il loue la transparence et la légitimité du scrutin en RDC, ses commentaires passés sur les élections malgaches mettent en lumière un double standard frappant.
Candidat à l’élection présidentielle à Madagascar et membre du collectif des candidats de l’Opposition, il avait précédemment critiqué le processus électoral dans son propre pays, remettant en question la validité du scrutin et des résultats, malgré une victoire de Rajoelina avec 56% des votes et l'absence de critiques remarquables de la part de ses pairs membres des missions d'observation électorale dans la Grande île. Ce deux poids, deux mesures, soulève des questions quant à la crédibilité de l'ancien Président en tant qu'observateur impartial des processus électoraux.
Comment peut-il justifier son soutien sans réserve à l'élection congolaise, qui a vu une victoire écrasante du Président sortant avec un score oscillant autour des 80%, tout en remettant en cause le processus malgache où la victoire du Président sortant était nettement moins marquée, moins critiquée et critiquable, autrement que par une haine envers le candidat déclaré vainqueur à Madagascar ?
Par ailleurs, il est utile de souligner que la responsabilité d'une mission d'observation électorale est de garantir la transparence et l'équité, quel que soit le résultat final. Lorsqu'un ancien Chef d'Etat semble appliquer des critères différents en fonction de la situation politique, cela mine la confiance envers ces missions et expose une partialité qui ne devrait pas avoir de place dans le processus démocratique.
La Rédaction
La pêche aux poulpes, activité vitale pour de nombreuses communautés côtières, est actuellement soumise à une fermeture stratégique, visant à assurer la pérennité des stocks et la préservation des écosystèmes marins. En effet, conformément à l’arrêté n° 12792-2016 du 15 juin 2016, la période de fermeture s'étendra du 15 décembre 2023 au 31 janvier 2024. Cette décision, prise en accord avec l’arrêté 16376-2005 du 21 octobre 2005 « portant réglementation de la pêche aux poulpes », vise à offrir un répit biologique aux poulpes adultes pendant leur période de reproduction, ainsi qu'aux spécimens juvéniles. Dans la Région d'Atsimo- Andrefana, cette initiative n'est pas inédite, car chaque année, de juillet à septembre, les réserves de poulpe sont également temporairement fermées par les communautés locales. Cette démarche concertée, supervisée par le Comité de gestion de la pêche aux poulpes (CGP), a pour objectif premier de favoriser le développement optimal des poulpes à des moments cruciaux de leur cycle de vie. « Sur les étendues côtières de Mahafaly, au sud de Toliara, les pêcheurs ont traditionnellement recours à deux méthodes distinctes pour capturer ces céphalopodes : la pêche à pied, pratiquée dans les crevasses et les abris naturels où se réfugient les poulpes, et la pêche en apnée, utilisant des harpons ou le redoutable Voloso », explique un responsable de la conservation du WWF dans cette Région.
Gestion durable
Cependant, cette fermeture saisonnière de la pêche ne se limite pas à une simple restriction. Elle s'inscrit dans une démarche plus vaste, impliquant activement les communautés dans la gestion durable de cette ressource précieuse. Pas moins de onze Aires marines gérées localement (LMMA) sur le littoral de Mahafaly collaborent étroitement pour garantir la durabilité de la pêche aux poulpes. Cette approche participative, concertée avec les membres des LMMA, contribue de manière significative à la résilience des écosystèmes marins, préservant ainsi la biodiversité et assurant la régénération des populations de poulpe. En parallèle à cette fermeture nationale, une campagne de sensibilisation a été déployée du 5 au 14 décembre. Cette initiative, fruit d'une collaboration entre le Centre de surveillance des pêches (CSP), la Direction régionale de la pêche et de l’économie bleue (DRPEB) Atsimo- Andrefana, la Fédération Milanoriake (Fédération des LMMA) et l'équipe du WWF, a été menée auprès de douze villages de pêcheurs dans le sud de Toliara. A travers des réunions communautaires, des animations interactives et des affichages informatifs, cette campagne a visé à conscientiser les acteurs locaux sur l'importance cruciale de la gestion durable de la pêche aux poulpes. « Cette démarche intégrée, alliant réglementation, participation communautaire et sensibilisation, s'avère être un pilier essentiel pour garantir la préservation à long terme des poulpes, préserver les écosystèmes marins et soutenir les communautés dépendantes de cette ressource maritime vitale », conclut notre responsable de la conservation.
Hary Rakoto
Vendredi 29 décembre
Wawa
Wawa, de son vrai nom Andrihamahazo Joël Issoubaly, la super star venant de la Région de Diana, a célébré cette année la dixième édition du fameux festival « Soamaroho ». Ce week-end, il fait son retour dans la Capitale. En cette période festive, avec Wawa à l’animation, ce sera une ambiance survoltée. D’ailleurs, son titre « Ambila zah mafana », extrait de son riche répertoire, est bien là pour le prouver d’ores-et-déjà. Il ne reste plus que la grande venue des fêtards pour l’apprécier à nouveau, en dansant et en s’amusant à fond en cette veille de fin d’année. Le rendez-vous est fixé ce soir à partir de 21h au CEMES Antanimora.
Samedi 30 décembre
Nael
Depuis deux ans, à chaque période de fin d’année, ce chanteur part en tournée à l’Hexagone. Par contre, cette année, Nael a choisi de faire la fête au pays. Demain, il donnera rendez-vous à ses fans du côté de Talatamaty. Le jeune chanteur enflammera la scène du Food Court Aérovillage. En effet, ce sera son dernier concert dans la Capitale. Une prestation qui tombe au bon moment et au bon endroit puisque ce concert entre dans la célébration des fêtes de Noël et de fin d’année. Et pour le grand plaisir des spectateurs, l’entrée est gratuite. Ainsi, l’interprète de « Jarina » Nael assurera l’ambiance en jouant de la musique urbaine. Le show débutera à 13h.
Dimanche 31 décembre
Une fin d’année enchantée dans la Capitale et ses alentours. Plusieurs artistes et agences événementiels ont concocté des programmes pour faire de cette nuit de la Saint-Sylvestre un temps de partage et de féerie. Et il y en aura pour tous les goûts !
« Live Rock »
La grande messe des fans du genre de musique « heavy metal ». Cet événement va ravir et décoiffer les férus de « hard rock ». Les fans du rythme tropical, funk, jazz ainsi que de la musique urbaine auront déjà leur part de concert en cette dernière journée de l’année 2023. Il était aussi temps pour les groupes de rock d’effectuer un grand concert de rassemblement pour satisfaire les métalleux. Ce spectacle entre dans le cadre de l’ouverture officielle du nouveau centre commercial « Oriental International », situé dans le quartier d’Ankazomanga. Le show se tiendra ce dimanche à partir de 14h. Au programme, quelques heures de métal tumultueux, à coups de guitares rugissantes, de rythmiques puissantes et de voix survoltées avec des chanteurs comme Roova, Nini du groupe Kiaka, Jacquot - le chanteur de Green et Abass du fameux groupe Apost. D’autres artistes « surprises » seront également de la partie pour donner plus d’ambiance au spectacle.
« Prestigious time »
Un réveillon exceptionnel pour bien terminer l’année 2023. Au pays, le réveillon du 31 décembre est toujours un moment passé en famille. C’est l’occasion de bien s’habiller, de manger des mets fins et de souhaiter une bonne année à ses proches. Comme tous les ans, le Carlton Anosy se met en mode « live » pour le réveillon et annonce ses couleurs pour cette fin d’année. A cet effet, Carlton et Louvto Company invitent le public à assister un concert géant qui aura lieu ce dimanche à partir de 20h à l’hôtel Carlton, Anosy. Ce concert baptisé « The prestigious time » sera l’occasion de fêter la nuit de la Saint-Sylvestre, animée par le couple Shyn et Denise, l’orchestre N Animation et le Dj de renom Yoann Loïc DJ. Un grand rendez-vous que le public attend avec beaucoup d’enthousiasme.
Stéphanie
Une fête de fin d’année féerique avec une grande artiste. Une soirée baptisée « Réveillon 2023 ». A chaque nuit de la Saint-Sylvestre, la belle Stéphanie ne chôme pas. Cette fois-ci, elle sera à l’hôtel-restaurant Les Cygnes, Mandrosoa-Ivato à partir de 21 h pour enivrer les noctambules et les fêtards avec une forte dose musicale, dont elle a le grand secret. Ne tardez pas pour faire des réservations car les places sont très limitées ! Encore une fois, avec sa jolie frimousse et bien sûr son talent, Stéphanie fera danser et chanter tous ceux qui décideront de passer le réveillon en sa compagnie.
Concert « Big Bounce »
Une soirée qui mettra les jeunes voix masculines du moment à l’honneur. Ce show est conçu pour les jeunes fêtards. Comme à l’accoutumée, la Capitale abritera plusieurs spectacles durant la nuit de la Saint-Sylvestre. Le concert « Big Bounce » organisé par l’agence Dix Zéro Neuf, en collaboration avec Booster, fait partie des évènements culturels que les jeunes devront noter dans leur agenda. Avec des têtes d’affiches ahurissantes, ce show sera placé sous le signe de la bonne humeur afin de finir l’année 2023 en fête et d’accueillir 2024 en toute beauté. Ce spectacle s’annonce riche en ambiance et en couleurs musicales. De nombreux jeunes fêtards seront ainsi attendus dans l’antre du Cask PK0, ce dimanche 31 décembre à partir de 18h. Le public retrouvera sur scène le rappeur Agrad, Ceasar, Raouto, Ortegah, Johan Blouts, Wada &Yoongs ainsi que Tsanta, la seule voix féminine de la soirée. Mises à part les prestations des chanteurs, les organisateurs ont fait appel à des DJ de renom. Sous les « spot lights », on retrouvera Dj Gouty, Dj Mbintsjms, Dj Stitch et le Dj Cyemci.
Tselatra
Eric, le leader du groupe « Tselatra » compte célébrer la nuit de la Saint-Sylvestre et accueillir le Nouvel an au pays. Après trois prestations couronnées de succès, ce groupe de rock va pour son quatrième rendez-vous de l’année. Bien qu’il réside à en France, Eric annonce une autre retrouvaille pour terminer l’année 2023 en beauté et en musique avec un concert de rock qui se tiendra à l’espace By Nah, By Pass, Ambohimangakely, ce dimanche à partir de 15h. Lui et ses camarades de scène vont encore donner corps et âme pour ses fans qui, sans aucun doute, se déplaceront en masse pour assister au show. Pour une nouvelle fois, Eric et ses musiciens vont démontrer qu’ils n’ont rien perdu de leur énergie et de leur talent malgré ces plusieurs années qui se sont succédé.
Si.R
Le 26 décembre dernier, le service de la cybercriminalité à Anosy a interpellé deux femmes suspectes de 38 et 49 ans pour escroquerie aux 67ha. D'après une source auprès de ce département de la Police, les concernées prétendaient avoir la possibilité d'envoyer des travailleuses malagasy au Canada. Pour l'information, ces femmes escrocs ont déjà empoché 6 millions d'ariary. De leur côté, leurs victimes, qui sont rendues à la fois dupes et confiantes en leurs interlocutrices, mordaient à l'hameçon. Elles s'empressaient de constituer les dossiers nécessaires à leurs départs. Bien entendu, un réseau de complicité travaille avec ces femmes suspectes. En attendant, quatre femmes se faisaient ainsi arnaquer à hauteur de 1,4 million d’ariary par personne. Quant au mode opératoire, il est désormais connu du service de Police. Car une fois que les présumées arnaqueuses aient perçu la somme exigée de la victime, elles feignent de lui envoyer une lettre de convocation pour son présumé entretien d'embauche. Et ce n'est que quelques moments plus tard, et bien après une observation de plus près de ladite convocation que la victime s'aperçoit finalement de la supercherie. En effet, la lettre n'était qu'une copie scannée. Après constat du faux, la victime réagit en allant déposer une plainte auprès du service de la cybercriminalité à Anosy. Sitôt informée, la Police a pris ses responsabilités et a recherché les deux femmes suspectes. Ses investigations l'ont amené sur les traces des concernées aux 67ha. Lors de leur interrogatoire, ces dernières ont reconnu que les documents de départ fournis à leurs victimes étaient bel et bien faux. L'enquête menée par les Forces de l'ordre a permis de savoir également que plusieurs autres personnes auraient été aussi arnaquées de cette façon. L'enquête suit son cours.
Franck R.
Le calendrier est sur le point de passer à 2024, ce qui signifie qu'il est temps de revenir sur les faits marquants de cette année qui touche à sa fin. Dans la discipline individuelle, les femmes étaient exceptionnelles. En effet, deux athlètes malagasy ont marqué le sport de la Grande île concernant l’année 2023. Il s’agit de la judokate Laura Rasoanaivo et l’haltérophile Rosina Randafiarison. Cette dernière est la première athlète leveuse de fonte malagasy qui a décroché la première médaille mondiale de sa discipline en 2023.
L’haltérophile de 45 kg et de 49kg s’est classée deuxième aux Championnats du monde en Arabie Saoudite au mois de septembre, et a décroché trois médailles d’argent. Une grande première dans l’arène mondiale de la discipline. On peut dire que 2023 est une année de réussite pour Rosina Randafiarison.
Laura Rasoanaivo est la première femme sportive originaire de la Grande île à avoir réussi à se placer sur la place du numéro Un mondial de sa catégorie au classement junior de judo. C’est la première fois qu’une Malagasy occupe ce classement mondial. La judokate malagasy des moins de 70kg a fait une belle moisson de médailles cette année.
Faut-t-il rappeler que la judokate du club Collège Saint-Michel Amparibe a récolté dix médailles d'or sur 18 compétitions au cours de cette année.
Le plus exceptionnel était la médaille d’or qu’elle a offerte à son pays lors des Jeux de la Francophonie de Kinshasa. Elle s’est offert six médailles d’or aux championnats d’Afrique dont cinq chez les juniors et une chez les seniors. Une performance rarissime pour une athlète de 18ans. On peut dire qu’elle est l’avenir de la discipline à Madagascar. Laura Rasoanaivo a également été médaillée d’or des Jeux des îles lors de cette rencontre indianocéanique. Notons qu’elle était le porte-drapeau malagasy.
Elias Fanomezantsoa