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Les réseaux sociaux représentent une nouvelle source de revenus. Depuis la crise sanitaire liée à la Covid-19, beaucoup de gens ont perdu leur travail, tandis que d’autres emplois ont vu le jour, comme le taxi-moto, les street-foods et dernièrement les activités en ligne. Ainsi, la hausse du coût de la vie est incontournable avec la crise sanitaire mondiale. Et ces derniers temps, bon nombre de Malagasy sont tombés dans une extrême pauvreté. La majeure partie des ménages vivent avec moins de deux dollars par jour, selon la Banque mondiale. Avec cette situation, bon nombre de jeunes ont quitté les bancs de l'école. Ils sont contraints de travailler pour à la fois subvenir aux besoins de leur famille et financer leurs études. 

Nécessité publique

Publié le mardi, 11 juin 2024

Le service public est une chose, la nécessité publique une autre ! Si le service public met en œuvre tous les moyens pour satisfaire les besoins fondamentaux et quotidiens de la population, la nécessite publique s’occupe de tout le processus pour sauvegarder les intérêts vitaux de la population.

Font partie des éléments du service public, les voiries, les transports en commun et le fret, les caisses publiques, les banques (GAB), les Postes, les douanes, les services des ports, les infrastructures routières, etc.

La célébration de la Journée mondiale de l'artisanat, qui s'est tenue à l'aéroport d'Ivato, a revêtu une importance particulière pour le secteur. Lors de cet événement, le ministre du Tourisme et de l'Artisanat, Joël Randriamandranto, a mis en lumière le rôle crucial des artisans dans la préservation du patrimoine culturel et le développement économique du pays. Selon le ministre, les métiers de l'artisanat sont bien plus que de simples occupations. Les visiteurs internationaux, en transit par l'aéroport, sont souvent émerveillés par la richesse et la diversité des produits artisanaux qu'ils découvrent. Les objets qu'ils emportent chez eux deviennent des ambassadeurs silencieux de la culture malagasy, suscitant curiosité et admiration au-delà des frontières du pays.

La richesse culturelle de la Grande île vient une nouvelle fois d’être mise en valeur sur la scène internationale. C’était lors de la dixième édition du Marché des musiques de l’océan Indien - IOMMa (« Indian Ocean Music Market ») qui s’est déroulée du 4 au 6 juin à l’île de La Réunion. Deux groupes ayant représenté Madagascar durant ce festival ont fait vibrer le sol réunionnais. 

Le premier groupe malagasy s’appelle Lovana. Ce groupe est constitué d’un quatuor qui réunit Golly, Bema - une chanteuse et percussionniste originaire de Madagascar, et Aurèle - producteur et batteur nantais. Ils ont été accompagnés par Jérôme Ettinger qui a joué une musique hybride entre polyphonies de voix frissonnantes, beats afro-electro et percussions tribales qui appellent à la transe durant la soirée de représentation. La chanteuse du groupe a été absolument époustouflante et a laissé une empreinte indélébile dans la mémoire des festivaliers. 

Jour J pour le forum des dirigeants mondiaux dans le cadre du 60ème anniversaire de la CNUCED (ONU Commerce et développement) ce jour et ce jusqu’à jeudi au Palais des Nations à Genève, en Suisse. Arrivés en territoire suisse depuis hier, le Président Andry Rajoelina et son épouse ont été accueillis par la Secrétaire générale de la CNUCED, Rebeca Grynspan à l’aéroport de Genève. Pendant un bref échange avec la SG, le Président a mis en avant l’importance de la participation de la délégation malgache ainsi que l’ambition de Madagascar en vue d’un « équilibre économique ». D’après les statistiques publiées par la CNUCED sur Madagascar, la balance commerciale de Madagascar demeure déficitaire puisque la valeur des exportations de marchandises est de 3,7 milliards de dollars contre 5,6 pour les importations en 2022.  

L'Opposition avait crié haut et fort sur tous les toits son objectif ambitieux : rafler la majorité aux élections législatives du 29 mai dernier, qu'elle espérait transformer en une revanche électorale après avoir boudé la présidentielle. Le scénario rêvé ? Nommer le Premier ministre et faire trembler le pouvoir en place. La réalité ? Un atterrissage brutal et douloureux.

Dès le départ, les prétentions de l'Opposition étaient minées par un manque flagrant de préparation. Avec une maigre soixantaine de candidats alignés dans toute la Grande île, prétendre à une majorité écrasante relevait plus du fantasme que de la stratégie politique. Une leçon de mathématiques élémentaire semblait manquer à certains stratèges : on ne peut pas gagner avec si peu de candidats.

ACTU-BREVES

Publié le mardi, 11 juin 2024

Spécial legislatives

Un taux de participation en hausse comparé à la dernière élection législative. 48,03%, c’est le taux de participation global durant l’élection des futurs membres de l’Assemblée nationale du 29 mai dernier. Ainsi, en comparaison aux législatives de 2019 avec ses 43,08 %, une hausse de 4,95% est notée, selon la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Le District d’Ambovombe- Androy enregistre le plus fort taux de participation (89,05%) tandis que le District de Mahajanga I enregistre le plus faible taux de participation (24,92%). En plus, 67 Districts sur les 120 à travers le pays ont enregistré un taux de participation de moins de 50%. Cela s’explique par les nouveaux matériels mis à la disposition de la CENI en matière de sensibilisation, mais également des efforts des partenaires techniques et financiers qui ont soutenu ce scrutin tout au long du processus électoral.



Un renouveau au sein du parti Tanora malaGasy Vonona (TGV) semble être nécessaire. C'est l'avis exprimé par Hery Rasoamaromaka, le secrétaire national du parti pour Antananarivo. Et ce, lors de son apparition sur une chaîne de télévision privée de la Capitale le week-end dernier. Cette déclaration intervient quelques semaines après les élections législatives dont les résultats provisoires sont attendus aujourd'hui.
Durant de cette émission spéciale, celui qui porte également la casquette de gouverneur de la Région Analamanga a fait le point sur les tendances actuelles des élections. Interrogé sur sa satisfaction par rapport aux tendances publiées par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), qui indiquent une victoire majoritaire pour la coalition présidentielle "Isika rehetra miaraka amin'i Andry Rajoelina" (IRMAR), dont fait partie le TGV, le numéro un du gouvernorat d'Analamanga a déclaré qu'il était difficile de se dire pleinement satisfait.
Il a souligné que chaque élection offre des leçons à apprendre, notamment pour les dirigeants. Bien qu'il ne doute pas que la coalition obtiendra la majorité absolue à l'Assemblée nationale, notamment grâce au soutien de plusieurs candidats indépendants, il a reconnu que dans un monde idéal, 100% des candidats présentés par le TGV auraient dû être élus. La défaite de certains candidats souligne, selon lui, des failles dans le processus de sélection des candidats qui méritent d'être corrigées. Et lui de rappeler en effet que la responsabilité dans la désignation des candidats de l'IRMAR incombait aux décideurs au sein des partis formant la coalition dont le TGV.
Hery Rasoamaromaka a également annoncé la tenue prochaine d'un congrès du TGV. Ce congrès permettra aux membres de discuter d'un éventuel renouvellement de la direction du parti. Il a admis être en poste depuis longtemps et a affirmé qu'un changement de leadership serait bénéfique. Cette nécessité de renouveau est accentuée par le fait que, hormis Rasoamaromaka à Antananarivo, tous les autres secrétaires nationaux du TGV ont été candidats aux législatives du 29 mai dernier et, bien que presque tous aient été élus, ils n'ont pas réussi à arriver en tête dans leurs circonscriptions. 
Les résultats provisoires de la CENI montrent aussi que de nombreux candidats de la coalition pour la majorité présidentielle ont souvent terminé en deuxième position dans plusieurs circonscriptions clés, y compris à Antananarivo et dans d'autres chefs-lieux de province. Ces résultats mettent en évidence la nécessité pour le TGV de se renouveler et de se réorganiser pour maintenir et renforcer sa position politique dans le pays.

La Rédaction

La une du 11 juin 2024

Publié le lundi, 10 juin 2024

Pour de bon !

Publié le lundi, 10 juin 2024


Cette fois-ci, ce sera la bonne. Du moins, espérons-le ! La Commission électorale nationale indépendante (CENI) procède ce jour, 11 juin, à la publication des résultats provisoires des législatives du 29 mai. On saura les 163 députés provisoirement sinon ceni-quement élus des 473 candidats qui se sont présentés au vote. Après quoi, l’équipe d’Alarobia sous la houlette de Dama Andrianarisedo Retaf transmettra  les dossiers à Ambohidahy pour étude finale auprès de la Haute Cour constitutionnelle (HCC) qui tranchera. En effet, l’équipe de Florent Rakotoarisoa aura 16 jours au plus pour statuer définitivement sur les noms de 163 députés membres de la Chambre basse de la République Malagasy. L’Arrêt de la HCC n’est susceptible d’aucun recours.
Initialement prévue pour le 8 juin, la publication des résultats provisoires aura lieu ce jour. Soit un recul de trois jours ! Et les observateurs et l’opinion publique nationale de se demander « pourquoi une telle reculade ? ». Si les commissaires nationaux ont bien voulu annoncer la date du 8 juin, c’est qu’ils ont bien étudié, bien réfléchi et bien pesé la faisabilité de la chose.
Historiquement parlant, la mise en place d’une unité spéciale et indépendante chargée de gérer les élections a vu le jour à l’issue de la 16ème Conférence des Chefs d’Etat africains (francophones) sous l’égide du Chef d’Etat français du 19 au 21 juin en 1990 à la Baule-Escoublac (Loire – Atlantique), sur la côte bretonne au cours de laquelle le président français François Mitterrand prononçait le 20 juin un historique discours, le fameux « Discours de la Baule » où Mitterrand, en second mandat, devait annoncer ou plutôt devait … dicter la nouvelle vision de la gouvernance en Afrique (francophone). Les africains devraient « changer » leur système de gestion basé sur le parti unique en la pratique fondée sur le multipartisme et aussi et surtout sur la mise en œuvre d’un système politique respectant la démocratie. Une nouvelle vision de gouvernance qui conditionnera l’ouverture ou non du robinet des aides en provenance de la Mère-Patrie. Evidemment, ce fut un coup de massue sur la tête des potentats présents à ladite Conférence qui restaient inamovibles au pouvoir sans partage en Afrique. De cette seizième Conférence était née l’idée ou la « proposition » française de mettre en place une Commission nationale indépendante chargée de gérer les élections dans chaque Etat. La « proposition » emballait l’enthousiasme des leaders politiques de l’opposition. Désormais, on va avoir une élection libre et digne de la démocratie à l’issue de laquelle le meilleur gagnera ! Au fil des années, des dirigeants voulant s’accrocher parviennent à contourner ce système gênant.
Ndrianaivo

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Editorial

  • Risque imminent
    « Jamais deux sans trois ! » Cet adage traditionnel et populaire du XIII ème siècle français semble se vérifier malgré l’évolution du mode de pensée notamment en milieu urbain suite aux progrès de la science et de la technologie. Le 24 février 2022, une guerre qui ne dit pas son nom s’éclate entre l’Ukraine et la Russie. Et cela pour cause, l’incursion des soldats russes sur le sol ukrainien. L’Ukraine, ancienne République socialiste et fédérative de Russie du temps de l’Union des Républiques socialistes soviétiques (URSS), une des 16 républiques qui forment l’empire soviétique, devenue « indépendante » après la chute du mur de Berlin la nuit du 9 au 10 novembre 1989, rejette catégoriquement l’entrée illégale de l’armée russe dans le territoire ukrainien et entre en guerre contre la Russie. Une guerre qui bouleversera le schéma géostratégique en Europe centrale, en particulier, et en Europe occidentale jusqu’au-delà de…

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