Jour-J, tout est prêt pour le « Road to BAL ». Le Club omnisport de la police nationale (CosPN), l’équipe malagasy en lice dans cette campagne africaine des clubs champions, est déterminé à aller plus loin dans la compétition. Trois jours de compétition sont au programme à partir de ce vendredi 6 octobre au dimanche 8 octobre. Un match par jour se tiendra au Palais des Sports de Mahamasina à 17h. C’est l’équipe seychelloise de Beau Vallon Heat et la formation comorienne d’Ushindzi qui ouvriront la confrontation ce jour. Un match décisif car le malheureux vaincu de ce choc sera déjà dans une impasse pour la suite de la compétition. L’équipe malagasy sera en lice demain samedi à 17h face à l’équipe comorienne. Un club à ne pas amoindrir car les Comoriens ne sont pas venus au pays pour passer des vacances mais ont pour mission de s’arracher l’unique ticket pour l’Elite « Sixteen ».
Un dévouement, une passion. « Sans les enseignantes et les enseignants, l'éducation ne remplirait pas le rôle qui lui est assigné, car enseigner ne signifie pas uniquement apprendre à l'élève une série de faits et nombres. C'est inspirer, libérer le potentiel de l'enfant, lui offrir de nouvelles perspectives. Enseigner, c'est aider les enfants à concrétiser leurs rêves d'un monde meilleur ». La Journée mondiale des enseignants est célébrée tous les 5 octobre.
« Les enseignants dont nous avons besoin pour l'éducation que nous voulons », tel est le thème de cette année. Il s'agit de reconnaître le rôle important que jouent les enseignants dans l'éducation et le développement des individus et des sociétés.
L’opération de soins gratuits pour les riverains du quartier d’Isotry a été un franc succès. En effet, le bataillon médical du ministère de la Défense nationale a mis la main à la pâte en offrant des soins gratuits et en distribuant des médicaments pour les personnes défavorisées de ce quartier. Cette action civilo-militaire entre dans la politique « Santé pour tous ».
Au jour de lancement de l’opération, environ 600 personnes sont venues pour se faire ausculter à l’EKAR Anatihazo-Isotry. Et au final, ce chiffre a dépassé le millier lors de la dernière journée. Lors des consultations, il a été relevé que ce sont les maladies pulmonaires qui sont les plus fréquentes. « En cette période d’intersaison, grippe, toux et autres maladies respiratoires apparaissent. Les patients ont ainsi reçu les médicaments s’y référant selon le stock disponible. Ce genre d’action va continuer dans d’autres quartiers.
Qui dialogue avec qui ? Sur quelle base le dialogue devrait-il avoir lieu ? A quel sujet devrait-on s’en tenir ? Et vers quelle issue le dialogue espérait-on aboutir ?
Suite aux échauffourées de lundi entre Forces de l’ordre et le Collectif des candidats et leurs sympathisants, des appels au dialogue et l’apaisement se multiplient. Des cris apparemment lancés dans le désert !
En principe, un dialogue se justifie par l’existence de deux forces en présence. De deux blocs contradictoires dont les positions se radicalisent au fur et à mesure où le contexte évolue vers le point de non- retour. Chaque camp croit dur comme fer le bien- fondé de sa démarche. Mais, un dialogue montre sa nécessité dans le sens où il y a un vrai problème à dénouer ensemble.
Les perspectives économiques de l'Afrique subsaharienne restent sombres, avec une reprise économique qui tarde à se concrétiser. Selon le dernier rapport "Africa's Pulse" de la Banque mondiale, l'instabilité croissante, la croissance faible des principales économies de la région, et l'incertitude mondiale continuent de peser sur la croissance économique régionale. La croissance économique en Afrique subsaharienne devrait ralentir à 2,5 % en 2023, en baisse par rapport aux 3,6 % enregistrés en 2022. L'Afrique du Sud ne prévoit qu'une croissance de 0,5 % en 2023, en raison de problèmes dans les secteurs de l'énergie et des transports. Le Nigeria et l'Angola connaîtront une croissance de 2,9 % et 1,3 % respectivement, principalement en raison de la chute des prix des matières premières et des pressions sur les devises.
Suite à la lettre d’information déposée par les six députés du parti «Tiako i Madagasikara », mercredi dernier, faisant office de demande d’autorisation, le Préfet d’Antananarivo a donné sa réponse hier. Souci de maintien de l’ordre, préservation de la circulation des citoyens et protection des activités commerciales dans le centre – ville, tels sont les motifs évoqués par le préfet de Police d’Antananarivo, Angelo Ravelonarivo dans sa lettre adressée aux six députés. Il justifie ainsi le refus de la Préfecture d’autoriser le rassemblement au 13 mai par l’objectif de prendre en considération l’intérêt public.
Des millions de Malgaches vont se rendre aux urnes pour élire leur nouveau Président de la République pour les cinq prochaines années, le 9 novembre prochain. Le Président sortant, candidat à sa propre succession est le grand favori de ce scrutin. Alors que la campagne électorale s’ouvrira dans 4 jours, la désinformation et les fake news pullulent sur les réseaux sociaux. Dernièrement, des vidéos et des photos montrant des gendarmes ont été largement partagées sur Facebook.
Récemment, la Police a fait circuler un avis de recherche pour retrouver la trace de Joella Marjorie Ranaivo Raoul Philippe, pour affaire urgente.
En réalité, cette jeune femme de 20 ans et domiciliée à Alasora, est soupçonnée de vol. "Nous ne sommes pas en mesure de divulguer la nature de l'infraction. Mais une chose est sûre : il ne s'agirait pas de somme d'argent. Et que la victime est un particulier", précise une source auprès de la Police.
La jeune femme suspecte, qui serait célibataire, a commencé à ne pas donner signe de vie à l'éclatement de l'affaire, il y a deux semaines de cela.
En plein essoufflement ! La manifestation du collectif des 11 candidats à la présidentielle n’a pas reçu l’adhésion des citoyens depuis son début lundi. Malgré tout, les leaders du mouvement persistent dans leur démarche et n’hésitent pas à s’engager dans des actions qui frôlent le ridicule. Dans l’après – midi d’hier, par exemple, 6 députés élus sous la bannière du « Tiako i Madagasikara » à Antananarivo ont déposé une lettre informant la Préfecture d’Antananarivo de leur projet de « faire un compte rendu à l’attention de la population de la Capitale », samedi prochain, sur la place du 13 mai à Analakely. Ils évoquent l’article 207 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale. D’après leurs propos dans la même lettre, ce sera l’occasion pour eux de « recueillir les desiderata du peuple ». Selon toujours leurs arguments, ce rassemblement serait en préparation de la session ordinaire du Parlement qui démarrera le 17 octobre prochain.
Il est pourtant clair que ce « compte rendu » n’est qu’un prétexte pour rameuter des partisans sur la place du 13 mai. Une dernière tentative de perturber le processus électoral avant le coup d’envoi de la campagne électorale, lundi prochain. Une fois de plus, l’Opposition verse dans le ridicule et tente en vain de réanimer un mouvement déjà à l’agonie.
Des déclarations absurdes
Pour sa part, le député Roland Ratsiraka pousse le délire un peu plus loin au cours d’une conférence de presse, hier, où il a fait brandir des choux – fleurs à ses collaborateurs. Il a également annoncé qu’ils allaient distribuer ces légumes. Une initiative qui a été la risée des internautes sur les réseaux sociaux et prouve, une fois de plus, l’absurdité de la démarche du collectif des 11 candidats. Ce candidat à la Présidentielle avait également avancé que des « mercenaires étrangers » aurait intégré les rangs des Forces de l’ordre dans le but de cibler les 11 candidats. La Gendarmerie n’a pas tardé à s’exprimer en démentant formellement l’existence hypothétique d’éléments étrangers dans ses rangs.
Hier également, l’ancien Président Marc Ravalomanana s’est exprimé à la sortie d’une réunion à l’hôtel « Le Hintsy » Ambohimanambola. Il a été le premier à sortir de la réunion pour aller à une autre réunion selon lui. Sa déclaration est des plus étonnantes puisque l’ex – Chef d’Etat a affirmé à haute voix qu’ « il est tout à fait possible de faire venir des casques bleus dans le pays ». A l’entendre, le mouvement du collectif reprendra ce jour. En revanche, il a esquivé la question concernant la campagne électorale dont le coup d’envoi est prévu le lundi 9 octobre prochain.
La Rédaction
Et le pays continue de ramer vers nulle part. Sans but précis ni objectif bien défini, on se dirige vers l’inconnu, vers l’impasse. Et on tourne en rond plus exactement. On recule pour aller rejoindre éternellement le … point de départ. En soixante ans, depuis 1972, la Grande île vadrouille tel un c… errant. Rien ne devait nous étonner si le pays chute dans les abîmes de la pauvreté, de la détresse. La misère nous colle à la peau !
Au fait, quel est le problème ? Une question déjà mille fois posée sans que l’on parvienne à répondre clairement. Chacun y voit son « problème » ! Et chacun tente de le résoudre à sa manière.
Les acteurs politiques du pouvoir et de l’Opposition se « chamaillent ». L’image d’un couple en situation tendue, en position imminente de divorce et tiraillé par de grave altercation, tire chacun de son côté le drap. Et personne n’en veut rien céder. Chacun campe sur sa position. Parfois, l’entrée en scène des Forces de défense et de sécurité s’avère nécessaire.
Les instances censées jouer le rôle d’intermédiaire donc dans la neutralité, s’interposent de manière tendancieuse. Les unes au lieu de calmer le « jeu » jette de l’huile au feu. Et la situation se complique à tel point que le pays frôle le chaos. Le FFKM, les « Raimamendreny ara-panahy », pêche ouvertement ou tacitement par une prise de position en faveur d’une partie en conflit.
D’autres, en provenance de l’extérieur, dépêchées par des organisations internationales pour s’enquérir des nouvelles sur place, font du surplace. Elles savent pertinemment les positions figées sinon radicalisées et « s’amusent » à des jeux de rôle frisant la comédie. N’étant pas dotées du pouvoir coercitif, elles ne peuvent rien autrement que d’écouter. Ce qui nous amène d’ailleurs à se demander à quoi rime ces va-et-vient de ces missionnaires ?
Au risque d’enquiquiner les esprits sensibles, nous revenons à la charge en bétonnant qu’à Madagasikara il n’existe pas de problème ni de crise justifiant les gesticulations ici et là.
Si problème ou crise il y a, ce serait sur la question d’interprétation de la loi précisément sur l’angle de vue où l’on se place par rapport à certains Articles de la Loi fondamentale.
A notre humble avis, nous étions allés trop loin dans notre souci de démocratiser le pays. Est-ce que nous ne nous sommes pas égarés dans le « démocratisme » ? Dans les pays dits de démocratie comme les Etats-Unis, les Européens ou autres, on n’applique pas ce principe de démission du titulaire en exercice avant le scrutin.
Un autre problème, un sujet à débat !
Ndrianaivo