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La décision qui a du mal à passer côté collaborateurs d’Air Madagascar. Aujourd’hui, ils s’opposent catégoriquement à la décision du Conseil d’administration de la compagnie aérienne malgache d’opérer à un chômage technique. Et ils le font savoir que « Ce n’est pas de notre faute si les stratégies mises en place au cours des dernières années n’ont pas eu l’effet escompté mais celle des autorités et de l’État. Alors pourquoi c’est nous qui devons payer les frais d’une mauvaise décision des autres. » Une argumentation qui a plus ou moins du sens. Le mariage avec le soi-disant « partenaire stratégique » Air Austral, par exemple, aurait dû contribuer au redressement d’Air Madagascar. Pourtant, trois ans plus tard, la situation de la compagnie reste la même : aucune amélioration ni des revenus ni de la flotte aérienne, alors que ces points étaient inscrits dans le fameux plan de redressement « Alefa 2027 ».
Or, d’après les experts et les observateurs, le chômage technique est un recours complètement logique étant donné la situation. Ces dernières années, Air Madagascar était déjà en grande difficulté. Et la crise sanitaire, générée par la pandémie de coronavirus, n’a fait qu’accentuer cette difficulté vu que cela fait plus d’un an de tous les appareils de la compagnie sont cloués au sol. Les  vols de rapatriement, dont les derniers datent du mois de décembre et de janvier dernier, sont loin de suffire pour subvenir à tous les besoins de la compagnie. Aujourd’hui, les dirigeants prennent conscience qu’avec cette absence de revenus constants, Air Madagascar n’a plus les moyens de prendre en charge tous ses employés actuels.
Dans tous les cas, une rencontre entre le Conseil d’administration et le syndicat des employés d’Air Madagascar a été organisée, hier, pour trouver une issue à tout cela. Une décision finale devrait alors être annoncée très prochainement. Jusque-là, le doute plane : Est-ce que le Conseil d’administration a décidé de maintenir sa décision de délester ses employés ? Ou il a rebroussé chemin et fera des concessions dans d’autres domaines. 
La Rédaction

Effective pour certains établissements scolaires privés. Ces derniers ont opté, avec l’aval des parents, pour la clôture de l’année scolaire 2020- 2021 depuis ce mois de mai. « Nous avons pris la décision de finir l’année scolaire en cours puisque la reprise des cours présentiels reste incertaine. De plus, Madagascar va prochainement entrer en saison hivernale favorisant la propagation des maladies, notamment celles contagieuses et respiratoires. Ainsi, les grandes vacances ont été avancées pour les élèves en classes intermédiaires, notamment ceux du niveau primaire. Pour les classes intermédiaires du secondaire, ils vont devoir retourner en classe pendant 2 à 4 semaines, le temps de corriger les exercices, donner plus d’explications sur les leçons ou encore pour les derniers consignes, avant les vacances », informe Z.R., directrice d’un Collège privé sis à Mahamasina. Les directeurs d’établissements ayant opté d’avancer les grandes vacances proposent les mêmes arguments, lesquels ont pu convaincre les parents.
« Il vaut mieux avancer les grandes vacances et faire des rattrapages pour la prochaine rentrée que poursuivre les cours à distance. Bon nombre de parents n’ont pas la capacité d’enseigner leurs enfants à la maison, faute de technique », avance Niry Violette, mère de 2 enfants dans le primaire. Effectivement, ces établissements vont procéder à la rentrée de 2021- 2022 au mois de septembre. « Avancer les grandes vacances nous évite de payer des écolages en entier pour des devoirs à la maison à récupérer. Le plus malheureux c’est que des enseignants touchent un demi-salaire depuis la suspension des cours alors que les directeurs refusent les écolages incomplets », ajoute Faniry A., ferronnier et père de 3 enfants inscrits dans un Collège privé à Itaosy. « Les frais de scolarité ne sont pas destinés uniquement à payer les salaires des enseignants. Le règlement des charges fixes comme le loyer et les diverses factures ainsi que l’achat des fournitures pour le fonctionnement en dépendent aussi », précise Jacqueline Razanoelisoa, directrice du Collège moderne d’Ambodifasina. Pour cet établissement, 40% des parents d’élèves n’ont pas encore payé les écolages du mois d’avril alors que le taux de présence pour la récupération des leçons et devoirs à la maison s’élève jusqu’à 90%.
Questionné à ce sujet, un responsable auprès de l’Office national de l’enseignement privé (ONEP) informe sur le texte en vigueur. « Normalement, tous les établissements scolaires qui ne suivent pas le calendrier scolaire officiel, c’est-à-dire celui sorti par le ministère de l’Education nationale (MEN), devrait faire une demande. Celle-ci informe et sollicite le ministère de tutelle, via l’ONEP, à valider la rentrée ou la fin d’année scolaire avancée ou reportée. Mais seuls quelques-uns le font régulièrement, notamment ceux qui débutent l’année scolaire un mois avant la date officielle. Pour les vacances avancées, aucune demande ne nous est parvenue jusqu’ici », souligne notre source. Quoi qu’il en soit, cette situation exceptionnelle liée à la Covid-19 ne facilite pas les tâches ni pour le MEN ni pour les directeurs d’établissement, et non moins pour les parents qui doivent se charger de l’enseignement de leurs enfants avant tout, chez eux…
Recueillis par Patricia Ramavonirina


Du 15 septembre 2020 au 31 mai 2021. La campagne d’exportation au titre de l’année 2020-2021 s’achève dans quatre jours. Le ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (MICA) Lantosoa Rakotomalala, a alors rapporté un bilan, hier à Anosy. Les chiffres ne cessent d’évoluer. Les statistiques reçues dimanche dernier font état de 2050 tonnes de vanille exportée. D’après le numéro un du département, les opérateurs possèdent encore en ce moment près de 300 tonnes de stock. Suite à la demande du Groupement des exportateurs de vanille à Madagascar (GEVM), l’échéance sera reportée en fin juin. « Les demandes de vanille haussent grâce à la réouverture du marché européen et celui américain notamment dans le domaine de la restauration. Même si les opérateurs enregistrent un stock de 300 tonnes, ils continuent de recevoir des commandes. La quantité s’élève entre 150 à 175 tonnes. Suite à ce constat, le Conseil du Gouvernement a adopté le prolongement de la fin de la campagne au 30 juin au lieu de la fin de ce mois de mai. On espère que le stock final sera réduit à environ 150 tonnes au maximum », annonce Lantosoa Rakotomalala. Comme le prix de référence l’indique, la tonne se négocie à 250 dollars.
Les gousses de vanille restent les plus prisées. Elles sont exportées à 90% par les opérateurs dans la catégorie ‘‘industrielle’’. « Nous avons exigé comme critère d’obtention d’agrément d’exportation l’expérience dans le métier. On peut citer entre autres la possession d’infrastructure aux normes, connaissance du marché. C’est une étape primordiale dans la pérennisation de la filière et l’amélioration de la qualité des produits », poursuit la ministre.
Etant donné que la campagne de collecte de la vanille verte a commencé la semaine dernière, le prix de référence est maintenu à 75 000 ariary. Le prix des vanilles préparées durant la campagne 2021-2022 sera bientôt porté à la connaissance du grand public. Le ministère s’attaque actuellement à la réorganisation du Conseil national de la vanille (CNV). Dorénavant, les gouverneurs, les sénateurs et les députés intègrent cette association d’utilité publique.
Solange Heriniaina


0.20%. Universellement, aucun vaccin n'est totalement dénué de risque et d’effets indésirables qui sont appelés Manifestation postvaccinale indésirable (MAPI). Madagascar, qui a lancé la campagne vaccinale anti-Covid-19 le 10 mai dernier, n’en est pas épargné. Une source a affirmé qu’à la date du 25 mai dernier, 19206 personnes ont reçu leur première dose de vaccin Covishield, la version indienne d’AstraZeneca dans l’ensemble du pays dont 39 individus ont présenté une MAPI. Suivant les catégories des effets indésirables, deux d’entre eux ont développé des symptômes graves. Le premier a été le médecin de 45 ans, travaillant au CHU-Tambohobe Fianarantsoa et en même temps un enseignant-chercheur de la Faculté de Médecine à l’université de Fianarantsoa, décédé le 20 mai dernier, 24 heures après l’administration du vaccin. Même si cette victime a développé un état de santé épileptique  avec un antécédent de chirurgie cérébrale, son corps a fait l’objet d’une autopsie approfondie pour déterminer la véritable cause du décès. « L’initiative Covax exige une étude médicale si un cas de décès survient après le vaccin. Entre-temps, étant donné que tout événement médical fâcheux qui se produit à la suite de l'administration d'un vaccin n'est pas nécessairement de lien causal avec la vaccination, une investigation est menée par les autorités sanitaires à Antananarivo et à Fianarantsoa », a confirmé une source.  Le deuxième cas de MAPI assez inquiétante s’est produit à Antananarivo. Il s’agit d’une personne vaccinée au Toby Ratsimandrava ayant a présenté une allergie qui s’est manifestée par un gonflement des paupières. Les 37 autres signes ont enregistré des symptômes mineurs. Les Régions Analamanga avec 3783 immunisés et Diana comprenant 159 vaccinés ont compté respectivement une dizaine de cas de MAPI.
A titre d’information, les MAPI sont considérées comme graves, si elles entraînent la mort de la personne vaccinée. Il existe également les réactions sévères qui comprennent les convulsions et réactions allergiques provoquées par la réaction de l'organisme à un composant particulier dans un vaccin. Elles sont par contre mineures si les manifestations surviennent quelques heures après l'injection et disparaissent peu de temps après. En effet, celles-ci se caractérisent par des douleurs, gonflements ou rougeurs au site d'injection. La fièvre, malaise, douleur musculaire, maux de tête ou perte d'appétit constituent aussi des effets indésirables.
KR.



Le Président Andry Rajoelina sera bientôt à la moitié de son quinquennat à la tête du pays qui a débuté au mois de janvier 2019. Un mi – mandat qui est plutôt riche en matière de réalisations et qui s’inscrivent dans la concrétisation des 13 « Velirano » du Président. Il n’est plus à rappeler que ces derniers temps, le Chef de l’Etat n’a cessé d’enchaîner les inaugurations d’infrastructures. A la tête de ses engagements, l’homme fort du pays a promis de faire une priorité le rétablissement de la paix et la sécurité dans l’ensemble du pays. Un pari qu’il est visiblement en train de tenir étant donné la mise en place de plusieurs directions régionales de la Police nationale, et dernièrement l’inauguration de la Base opérationnelle avancée de l’Armée (BOA)  à Iakora. D’ailleurs, c’était l’occasion pour le numéro un de l’Exécutif de révéler qu’une baisse de 50% du phénomène d’insécurité est constatée dans le pays depuis ces deux dernières années.
Parmi les principaux « Velirano » du Président figurent également l’énergie et l’eau pour tous, l’éducation et la culture pour tous, l’autosuffisance alimentaire, modernisation de Madagascar, entre autres. Le Président s’est aussi engagé à faire du sport une fierté nationale. A preuve, le stade Barea sis à Mahamasina qui est déjà sur pied et pourra être opérationnel pour l’accueil de matchs internationaux d’ici peu. A cela s’ajoutent les autres stades « Manara – penitra » qui sont déjà construits ou en construction dans toute l’île. D’autres infrastructures en cours attendent aussi leur réception très bientôt comme les logements à Ivato, les établissements et hôpitaux « Manara – penitra », la fameuse RN44 conduisant vers Ambatondrazaka, et tant d’autres.
Des heureux et des malheureux
Ces nombreuses réalisations ne manqueront pas de réjouir le peuple malagasy qui a déjà attendu le développement depuis de nombreuses années, mais aussi quelques malheureux du côté de l’Opposition. Parmi eux, l’ancien Président Marc Ravalomanana qui a, visiblement, beaucoup de mal à digérer les nombreux changements qui s’opèrent actuellement dans le pays. Ce qui explique ses sorties médiatiques, ces derniers jours, visant une fois de plus à déstabiliser le régime en place sans grand succès. L’ancien exilé d’Afrique du Sud va même pousser sa manœuvre plus loin en lançant un message aux allures d’appel à la rébellion pour contester les dirigeants.
Il faut dire qu’au même moment durant son premier quinquennat, l’ancien Président n’avait pas enregistré le même bilan. Dès son accession au pouvoir en 2002, le PDG de l’empire « TIKO » s’est hâté de régler des comptes avec ses adversaires politiques et d’emprisonner ces derniers. Cette chasse aux sorcières a continué pendant presque deux ans. Il a fallu attendre le second mandat de Marc Ravalomanana pour que ce dernier mette sur pied un programme de développement en passant du DSRP de l’ex – Président Didier Ratsiraka au MAP ou « Madagascar Action Plan ». L’ancien Chef d’Etat tente ainsi d’assombrir le tableau du Président Andry Rajoelina en vue des prochaines échéances présidentielles de 2023. Ce sera pourtant à la population de juger !
La Rédaction


A l’image du Titanic, considéré comme le porte-étendard insubmersible de la marine marchande de l’époque, le secteur industriel, qui devrait être le leader du développement économique de la Grande île, se retrouve progressivement en déclin. Un constat exposé par une récente étude sur l’importance du secteur secondaire et des entreprises industrielles dans l’économie post-covid effectué par les acteurs de ce secteur. L’objectif de l’enquête étant d’établir un tableau de bord dans le cadre de la proposition de mesures en faveur du développement industriel en vue d’une relance et consolidation du secteur à travers une réindustrialisation inclusive et durable. L’industrie est reconnue comme un levier visant à éliminer la pauvreté dans le monde, notamment dans les pays à faible revenu comme Madagascar. Dans l’agenda des Nations Unies pour 2030, l’importance de l’industrie est soulignée à maintes reprises dans les objectifs de développement durable (ODD N°9,11 et 12).
Pourtant, selon les dernières études, le secteur secondaire génère environ 15% de valeur ajoutée sur le PIB national. Alors que les objectifs chiffrés des industriels tablaient sur une contribution de 25% dans l’économie nationale, il y a de cela deux ans. A présent, ces industriels estiment que l’impact causé par la Covid-19 pour l’année 2020 entraîne une baisse de plus de 25% de leurs revenus, bénéfices par rapport à l’année précédente. Pour illustration, durant l’année précédant la Covid, il y a eu près de cinq mille emplois créés de plus pour les hommes que pour les femmes dans l’économie formelle pour un peu moins de quatre cent emplois créés de plus pour les hommes que pour les femmes dans le secteur secondaire en particulier. Malgré cette situation peu reluisante, les industriels, espèrent positivement reprendre leur rythme habituel d’activité entre une période de trois mois minimum à douze mois maximum après une, potentielle, situation de déconfinement total.
Inquiétudes
La majorité des industriels ayant participé à cette étude ont clairement souligné que les effets des mesures générales prises pour face à la COVID 19 comme le confinement total sur l’aspect « finances, liquidité » et l’aspect « opérations commerciales, chaînes d’approvisionnement » ont fortement menacé leur survie. Les acteurs de ce secteur sont préoccupés par le manque de liquidité à leur niveau pour faire face aux effets provoqués par la COVID 19 dans leurs affaires. Mais leurs préoccupations se concentrent aussi sur la manière de pouvoir identifier des nouveaux scénarios permettant d’avoir des prévisions financières positivement réalisables. Enfin, elles s’inquiètent sur le changement brusque du comportement de leur clientèle qui risque d’entraîner une baisse des revenus et des problématiques financières dans la génération de dividendes pour les associés et les actionnaires.
Selon les acteurs de ce secteur, L’Etat, avec ses partenaires techniques et financiers, le secteur privé et la société civile doivent s’accorder rapidement et consensuellement sur la réalisation des politiques stratégiques à suivre et des grands projets opérationnels à réaliser pour les prochaines années afin de supporter les entreprises industrielles tout en créant un environnement favorable à la concurrence saine dans lequel les entreprises industrielles traditionnelles et les nouvelles générations d’entreprises industrielles pourront cohabiter et se mettre en compétition sur un marché de plus en plus développé. « Le contexte de la pandémie du Covid-19 devrait être une occasion pour le secteur secondaire de rattraper le retard économique déjà accusé plusieurs années auparavant. Il faut à tout prix éviter de tomber de nouveau vers un état de récession industrielle. » Conclu un des industriels ayant participé à l’étude.

 Hary Rakoto


 


Avec qui ?

Publié le mercredi, 26 mai 2021

Le régime Orange de Rajoelina Andry Nirina entamera incessamment, d’ici deux mois, le second mi-mandat. Une période décisive qui déterminera l’avenir politique du jeune Président.
Selon la déclaration de Rajoelina, en personne, à Ihosy, capitale de la Région Ihorombe, la deuxième partie de son mandat de cinq ans sera placée sous le signe du travail laborieux et à une vitesse accélérée, à la hauteur du TGV. En effet, dans le cadre de ses tournées régionales pour inaugurer les réalisations, des « zava-bita », le Chef de l’Etat rassure le peuple qu’on va enclencher la vitesse supérieure. Il en faut bien pour rattraper les retards dus, entre autres, à la pandémie de Covid-19. Au terme de son mandat, le Président Rajoelina  s’engage à concrétiser le « Velirano » (de I à XIII).
Le premier mi-mandat débuta le 19 janvier 2019, date de l’investiture solennelle à Mahamasina. Le démarrage aura été poussif. Comme dans tout nouveau régime, la première année servira toujours à jeter les bases de la nouvelle orientation. Une période souvent difficile et délicate dans la mesure où elle exige aux nouveaux dirigeants la maîtrise sinon la compétence de chacun, dès le départ, dans le domaine qu’on lui a confié. Maintenant, on arrive au terme du premier mi-mandat, forcément la donne change ou à changer.
Cependant, « avec qui ? » C’est la question maîtresse voire la plus importante qui revient mille fois à l’esprit. Les observateurs affûtés et même les simples citoyens s’interrogent « Avec quelle équipe le Président compte-t-il composer pour finir en … beauté son mandat ? » Le pays a besoin d’un nouveau souffle. Et des questions subsidiaires s’imposent. « Va-t-il maintenir la même configuration tant à la Présidence qu’au Gouvernement ? » « Qui seront les écartés et les heureux élus pour continuer la route ? » Gardera-t-il le même tandem « Rajoelina-Ntsay » ? Etc. En tout cas, le Président aura du pain sur la planche. Mais, en tant que Chef d’Etat, il doit trancher,  sur le vif s’il en faudra. Et le plus tôt sera le mieux.
Pour réussir la manœuvre, le Président Rajoelina se doit de déjouer le piège tendu par la problématique due à la question « remaniement total ou partiel ». Une dialectique qu’il va falloir démêler avec tact et subtilité. 
Une bonne partie de l’opinion se penche ou aspire à une nouvelle équipe à 100%, fraîche et dynamique, apte à suivre le rythme accéléré mais non précipité imposé par le Chef. Nombre des membres du Gouvernement actuel montrent, sans le vouloir, les traits d’essoufflement. Seulement, le Président ne peut ou ne doit pas se permettre de balayer tous et confier toutes les tâches si délicates et difficiles à des novices. C’est une maladresse de la part d’un commandant de troupe responsable d’envoyer au front des soldats ne maîtrisant pas le minimum des techniques de combat ou le maniement d’armes. La période si courte du second mi-mandat n’offre aucune marge de manœuvre aux « stagiaires ». De toute manière, le pays regorge d’élites ou de « olo-manga ».
« A qui, donc ? » C’est la question ! Sans vouloir bousculer le Président, il faut tout de même se démener. Le facteur temps ne joue point en sa faveur.
Ndrianaivo


 

Un jeune sur quatre âgé entre 15 et 24 ans scolarisé. La Région d'Amoron'i Mania enregistre à la fois un faible taux de scolarisation et un taux d'abandon scolaire élevé. Selon les statistiques, 11,30 % des élèves abandonnent l'école au niveau secondaire. La pauvreté des ménages constitue la cause principale de cette situation.

Un moment d’apaisement. Les personnels de santé connaissent depuis quelques jours un moment de répit. Le nombre de patients présentant le syndrome de détresse respiratoire aiguë, hospitalisés au niveau des grands Centres hospitaliers universitaires (CHU) d’Antananarivo, est en baisse. « Il y a un mois de cela, nous avons enregistré une centaine de patients infectés par la Covid-19 en une seule journée.

Trois camions transportant des vivres ont quitté Taolagnaro, Toliara et Antananarivo, samedi dernier. Ils vont rejoindre le Sud de Madagascar pour secourir les populations victimes du Kere. L’appel aux dons du Conseil régional de l’océan Indien (CROI) a permis de réunir 500 sacs de riz, 7 000 bouteilles d’eau, 5 tonnes de maïs, 5 tonnes de manioc, 5 tonnes de légumineuses, ainsi que d’autres produits comme des savons, des bonbons et des biscuits. Ainsi, une somme d’environ 260 millions d’ariary a pu être collectée pour financer des actions humanitaires dans le Sud.

 

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Editorial

  • Flamme éternelle !
    « Feux de l’amour », une série américaine créée par les Bell (William Joseph et Lee Phillip) dont la première diffusion du premier épisode datait du 26 mars 1973, doit fêter avant-hier son cinquantième plus un anniversaire. Du 26 mars 1973 jusqu’à ce jour, les « Feux de l’amour » continue d’accrocher des milliers sinon des centaines de férus à travers le monde. « FA » avec ses 12 500 épisodes jouit d’un record de longévité que rares sont les feuilletons capables de le défier. « Dallas », un autre feuilleton américain le talonne de près. Créé par Larry Hagman et consorts, Dallas dont la diffusion du premier épisode datait de 2 avril 1978 pour se terminer le 3 mai 1991 continue aussi de fasciner jusqu’à aujourd’hui.

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