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Le Gouvernement malagasy fait part de ses regrets face à la « démarche arbitraire du Gouvernement français » de faire de l’archipel des Glorieuses une réserve naturelle nationale. Le décret y afférent était paru dans le Journal officiel français le 10 juin dernier. Dans un communiqué publié hier, le ministère des Affaires étrangères de Madagascar déclare que cette démarche va à l’encontre de l’engagement des deux parties qui s’étaient engagées « à s’abstenir de tout acte unilatéral pendant la durée des négociations pour le règlement pacifique du différend relatif aux îles Glorieuses, Juan de Nova, Europa et Bassas da India ». Toujours dans son communiqué, le MAE soutient que « la démarche du Gouvernement Français ignore l’appel à la retenue lancé par le Gouvernement malagasy mais va également en désaccord du Communiqué conjoint issu de la première session de la Commission mixte du 18 novembre 2019, dans lequel les deux parties se sont convenues de poursuivre leur dialogue dans un esprit positif, constructive et de bonne foi.»
Le département dirigé par le Dr Tehindrazanarivelo Djacoba Liva rappelle son communiqué, datant du 18 mai 2020, dans lequel le Gouvernement de la République de Madagascar a déjà exprimé son opposition à ce projet de décret. A l’époque, l’ambassadeur de France à Antananarivo avait même été convoqué au ministère des Affaires étrangères malagasy pour s’expliquer sur ce projet considéré comme « un acte de défiance envers Madagascar ».
Pour rappel, en effet, une commission mixte consacrée aux îles Eparses avait été mise en place. Une première réunion s’était tenue en novembre 2019 qui s’est terminée sur un constat commun de désaccord. Le second rendez-vous devait avoir lieu à Paris mais a été reportée sine die pour cause de pandémie. « Aujourd’hui, la position de Madagascar demeure inchangée », soutient le département ministériel des Affaires étrangères, dans son communiqué d’hier. Aucun mot n’a toutefois été touché en ce qui concerne la suite ou non des discussions pour la rétrocession des îles Eparses.
En tout cas, dans cette missive, le MAE dit que Madagascar « s’attache à la préservation de l’environnement et la sauvegarde de l’exceptionnelle richesse de notre biodiversité à l’échelle mondiale et sur l’ensemble du territoire malagasy en particulier. Il s’agit d’ailleurs d’une cause nationale et une priorité de l’Etat malagasy ». Une manière pour le ministère sis à Anosy de signifier que Madagascar regrette la démarche des autorités françaises mais qu’elle ne s’oppose pas à la préservation des Iles Glorieuses.
La Rédaction


« Incompréhension ». C’est en ces termes que Michel Saint-Lot, représentant du Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) à Madagascar, a interprété la déclaration des autorités sanitaires européennes portant sur l’invalidation du vaccin Covishield sur leurs territoires. Au cours d’une rencontre avec la presse hier, il a confirmé que ce sont ces mêmes pays européens qui financent l’initiative Covax grâce à laquelle Madagascar a obtenu les 250 000 doses. Et qu’il n’y a pas de vaccins attribués pour les pays développés ou encore ceux destinés aux pays en voie de développement. « Je suis d’origine haïtienne, marié à une femme malagasy et j’ai la nationalité française. J’ai eu le choix entre Johnson & Johnson  et Covishield, mais j’ai finalement opté pour le Covishield. C’est le vaccin le plus administré dans le monde entier depuis le mois de décembre dernier. De plus, ce vaccin s’avère très efficace contre les variants et a même reçu l’approbation de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Nous savons très bien que bon nombre des vaccins n’ont pas été approuvés par cet Organisme onusien », a-t-il témoigné. Et d’ajouter que les doses doivent aussi être administrées pour la santé et non par rapport à d’autres pays. Il faut noter que l’Unicef s’est chargé de l’acheminement des vaccins anti-Covid-19 livrés à Madagascar ainsi que des achats supplémentaires.
Rappelons que l’ambassade de France à Madagascar a partagé récemment sur sa page Facebook que depuis la réouverture partielle des frontières, l’entrée sur le territoire de la France métropolitaine est de nouveau possible, quel que soit le motif de séjour et sans laissez-passer spécifique, et ce, sur présentation d’une preuve de vaccination complète au moyen de l’un des 4 vaccins reconnus par l’Union européenne, à savoir Moderna, Pfizer, Astra Zeneca ou Johnson & Johnson, et uniquement l’un de ceux-là.
Ansi, à ce stade, le vaccin Covidshield n'est pas reconnu par les autorités sanitaires européennes. Cette déclaration a étonné le Professeur Rakotovao Hanitrala Rakotovao, ministre de la santé Publique. Il a affirmé que le premier lot des 250 000 doses, approuvées par l’OMS, provient de l’initiative Covax. Et que des membres du corps diplomatique, dont Giovanni Di Girolamo, ambassadeur de la Délégation de l'Union européenne à Madagascar et en Union des Comores, ont même honoré de leur présence l’arrivée de ces doses. Pour se défendre, l'Union européenne a affirmé qu'avec une  telle pandémie à évolution rapide, aucun d’entre nous n’est en sécurité. Et afin de lutter efficacement contre la Covid-19, il est important que toutes les personnes aient la possibilité de se faire vacciner. C'est pourquoi l'Union européenne et ses Etats membres, agissant collectivement au titre de l'équipe Europe, comptent parmi les principaux contributeurs au mécanisme Covax qui s'efforce d'offrir un accès juste et équitable aux vaccins à tous les pays qui y participent.
Toutefois, leur Agence des médicaments (AEM) est un Organisme indépendant chargé de l'évaluation scientifique des produits pharmaceutiques. Ses évaluations servent de base à la Commission européenne pour accorder les autorisations de mise sur le marché dans tous les Etats membres de l'Union européenne.
Recueillis par K.R.



Une douzaine d’écoles ainsi qu’environ 500 élèves et Junior Ecoguards impliqués. L’ONG C3 Madagascar mène actuellement une activité de sensibilisation sur l’importance des espèces marines. Des peintures murales et diverses animations dans les établissements scolaires de ses zones d’intervention côtières, dans le Nord de Madagascar, sont mises en œuvre pour ce faire. L’objectif étant de rappeler constamment les richesses qui entourent les jeunes.
Concrètement, l’équipe de ladite ONG a récemment passé 2 jours dans différentes écoles des zones de biodiversité clé de Nosy Hara, Baie de Rigny et Ambodivahibe. Au premier jour, l’intérêt de la peinture dans les sensibilisations et la conservation de l’environnement marin a été mis en avant. C’était également une occasion de préparer le mur et les peintures avec les élèves. La peinture des diverses créatures issues de biodiversité des environs, entre autres les requins, les dauphins, les tortues, les dugongs, les poissons, les coraux et les invertébrés, sur fond marin, s’est ensuivie au 2ème jour. De plus, la séance de peinture a été animée par des questions relatives aux espèces et habitats marins. Certaines écoles ont choisi de peindre un mur de classe, tandis que d’autres ont préféré égayer un mur extérieur. Cette deuxième approche a l’avantage d’impacter les communautés.
« Cette initiative est un outil facile pour améliorer les connaissances et sensibiliser la population locale ainsi que les élèves. Ces derniers étaient d’ailleurs engagés, dynamiques et ravis d’y participer », avancent les responsables des Ecoles primaires publiques (EPP) d’Ampondrahazo et d’Ivovona. Pour leur part, les directeurs d’établissement de l’EPP et CEG Ramena félicitent l’initiateur de ce concept d’éducation des jeunes via des illustrations visuelles. Notons que C3 Madagascar a pu mener cette activité grâce au  partenariat avec le programme ECOFISH, financé et promu par l’Union européenne, et Tusk Trust.
Recueillis par Patricia R.


Le remède malagasy Covid-Organics continue son bonhomme de chemin pour conquérir l’industrie pharmaceutique. 339 patients atteints de forme légère modérée la Covid-19 ont été sujets à la 3ème phase d’un essai clinique destiné à tester l’efficacité du CVO plus sous forme de gélules. Les malades ont reçu des doses de 3 gélules de CVO plus curatif par jour sur une durée de 15 jours conformément aux bonnes pratiques cliniques. Chaque patient a fait l’objet d’un suivi strict pendant 28 jours.
Après évaluation des critères basées sur la guérison, les effets indésirables et les résultats biologiques, les scientifiques ont conclu que le CVO plus est efficace à 87,1% pour le traitement de la Covid-19 de forme légère à modérée après 28 jours de suivi. Telles sont les conclusions des scientifiques révélées au cours d’une conférence de presse, hier au siège de l’usine Pharmalagasy à Tanjombato. Selon toujours les mêmes conclusions, 70,45% des patients ont été guéris dès le 14ème jour. Aucun patient traité par le CVO plus curatif n’a évolué vers la forme grave et tous les patients ont gardé leurs fonctions hépatique, rénale et métabolique intactes. Cet essai clinique phase 3 a été mené de janvier à mai 2021 dont le protocole a été élaboré, supervisé avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et dûment approuvé par cette institution onusienne. Cette nouvelle étape a obtenu l’approbation du Comité d’éthique de recherche biomédical à Madagascar (CERBM) le 17 décembre 2020.
Attente du feu vert de l’AMM
D’après Pierre Raoelina Andriambololona, directeur général de l’usine Pharmalagasy, la diffusion de ces gélules curatives attend encore l’aval de l’Agence de Médicament de Madagascar (AMM). Cette version curative ne peut néanmoins être prise par les patients sans consultation d’un médecin. Les gélules CVO plus préventif, quant à elles, sont déjà disponibles au niveau des pharmacies depuis l’année dernière. D’ailleurs, ces médicaments ont été très prisés par les usagers au début de la 2ème vague de l’épidémie du coronavirus à Madagascar.
Pour rappel, un essai clinique, phase 2 pour évaluer l’efficacité de l’artésunate injectable seul ou associé à la vitamine C pour le traitement de la Covid-19 a été mené entre le mois de juillet et septembre 2020. Les résultats de cette étude ont montré une proportion plus élevée de succès thérapeutique quand l’artésunate était utilisé seul. Toutefois, les résultats devaient être confirmés par une étude à plus large échelle. Cette phase 2 a fait l’objet d’un partenariat international impliquant  le Professeur Dhanjay  Jhurry, président de l’Université de Maurice, Docteur Thomas Lodi de Thaïlande, et Docteur Nathan Goodyear, des Etats – Unis.
Au mois d’octobre 2020, l’usine Pharmalagasy a été inaugurée par le Président Andry Rajoelina, en présence du représentant de l’OMS. Ce fut aussi l’occasion de présentation officielle des gélules CVO plus dans leur formule préventive.
La Rédaction

Basketball - Kiady rejoint la Pro B française

Publié le jeudi, 01 juillet 2021

Du National masculin 1 à la Pro B, Kiady Razanamahenina se découvre un nouveau club du championnat national Pro B française. Le basketteur international malagasy vient de quitter le Golbey Epinal Thaon Vosges et rejoint le club des jeunes du Saint-Augustin Bordeaux Métropole. Ce dernier a annoncé l’arrivée de sa nouvelle recrue sur sa page tweeter, hier, qui évoluera pour l’année 2021 - 2022.

 

La crise sanitaire mondiale a entraîné des difficultés logistiques et économiques chez les libraires de Madagascar et ceux de la sous-région de l’océan Indien. Il est ainsi important de les soutenir et de les encourager dans leur activité. Dans ce cadre, l’Association des librairies de Madagascar (ALM) et l’Association internationale des libraires francophones (AILF) ont conçu un séminaire de formation qui dure deux jours pour les patrons de librairie.

« Ta voix compte ». Les jeunes de Madagascar rejoignent leurs pairs issus de 83 pays du monde entier avec ce cri de ralliement du programme U-report. Mis en œuvre par l’UNICEF, ce dernier encourage les jeunes âgés de 14 à 30 ans à s’exprimer et à faire entendre leurs voix, à travers des sondages disponibles sur la plateforme sociale. Diverses animations et sensibilisations ont marqué le lancement officiel de ce programme, le 24 juin dernier à Taolagnaro.

 

200 millions d'euros pour le propre compte de la Société financière internationale (IFC), membre du Groupe de la Banque mondiale. 156 millions d’euros de Proparco, filiale du groupe Agence française de développement (Groupe AFD), dédiés au secteur privé. 144 millions d'euros de l’Institution allemande de financement du développement  (DEG) et 100 millions d'euros de la Banque de développement américaine (DFC). Ainsi, une somme de 600 millions d’euros va servir dans le traitement du coronavirus ainsi que la production de vaccins contre cette pandémie sur le continent africain.

 

Au summum du dénigrement !

Publié le jeudi, 01 juillet 2021

On ne peut pas indéfiniment rester indifférent face à un dénigrement délibérément craché sur la face d'un peuple, d'une Nation. Personnellement, j'ai mis un peu du temps pour réagir afin d'avoir une large vision et ce pour mieux appréhender la dimension des dégâts.

 

Incompréhension. Des professionnels du transport de fret se sont plaints sur les réseaux sociaux à propos  de l’instauration de mesures de restriction sur l’importation de produits en provenance de Madagascar, en direction de la France. Ces derniers expliquent : « Pour des raisons indépendantes de notre volonté, liées aux réglementations de la douane, nous n’assurons pas, pour une période indéterminée, l’importation des produits pour les transits Tana-Paris comprenant les produits alimentaires sous toutes ses formes et même en conserves, des produits pharmaceutiques comme Homeopharma, Vaniala, Masy, Ratsimamanga... et tout ce qui a pour vocation de guérir, ou encore des cigarettes, boisson alcoolisée, et tous autres produits stupéfiants ainsi que tous les produits à composition métallique ».

 

Fil infos

  • Président Andry Rajoelina - Début d’une série d’inaugurations dans l’Anôsy
  • Actu-brèves
  • Course pour Tsimbazaza - Une vingtaine de députés renoncent à un nouveau mandat
  • ACTU-BREVES
  • Ministre des Affaires étrangères du Japon - En visite à Toamasina ce week-end
  • Législatives - L'Opposition peine à concrétiser ses grandes annonces
  • Mission du FMI à Madagascar - Deux appuis financiers importants sur la table des négociations
  • ACTU-BREVES
  • Actu-brèves
  • Enseignement supérieur - L'université de Fenoarivo -Atsinanana officiellement inaugurée 

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Editorial

  • D’utilité publique
     Est reconnu « Service d’utilité publique » (SUP) par l’Etat tout organisme (ONG), une entité qui se met au service des intérêts basiques quotidiens des gens. Exemples : le service de la voirie, les caisses de la Trésorerie publique, les banques, les Postes et Télécommunications (téléphonie mobile), les transports en commun, la compagnie nationale d’eau et d’électricité, etc. Leurs manquements répétés créent des désagréments notables voire fâcheux au bon déroulement du train-train de la vie des usagers, en particulier, de la population en général. L’Etat veille au bon fonctionnement des services reconnus d’utilité publique.Vingt inspecteurs et contrôleurs semenciers émargés au sein du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage (MinAE) ont prêté serment près du Tribunal de première instance (TPI) à Anosy le week-end dernier. Issus des sept Régions dont Alaotra-Mangoro, Analanjirofo, Atsimo-Andrefana, Vakinankaratra, Boeny, SAVA et DIANA, les nouveaux sortants œuvreront tout droit à l’amélioration de la production des semences…

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