Nos archives web

« Les agents de santé ont besoin de matériels modernes et fiables pour fournir des soins de qualité aux patients ». Tel est le propos du directeur général de l'Agence des Etats-Unis pour le dévelopement international (USAID), John Dunlop. Ainsi, le Gouvernement américain, à travers cette agence et en partenariat avec l’ONG américaine Project Curea, a fait don de 336 lits d'hôpital, de matelas, de matériels d'accouchement et de chirurgie à 190 centres de santé de base et hôpitaux de district dans la Région d’Atsimo-Andrefana.

Tout simplement beau !

Publié le dimanche, 27 juin 2021

Féerique ! Fantastique ! Inespéré ! Grandiose ! Sublime ! Et puis quoi encore ! La célébration des 60 + 1 années du retour à l'indépendance de Madagasikara émerveilla le peuple, faly ny vahoaka ! La population s'était réjouie dans un cadre irréel mais vrai. La pandémie qui demeure présente et sévit malgré tout n'a pas pu empêcher le citoyen lambda à fêter dans l'allégresse, dans la liesse et avec une fierté légitime.

 

Le Président de la République malagasy, Andry Rajoelina, va accorder la grâce présidentielle à 10 840 prisonniers. C’est ce qu’a annoncé un communiqué de la Présidence de la République, publié vendredi dernier. Une réduction de peine qui intervient à l’occasion du 61è anniversaire du retour de l’indépendance.

Les quinze prochains jours seront décisifs pour déterminer le moment idoine pour la réouverture des frontières. C'est ce qu'a fait savoir le Premier ministre Ntsay Christian lors de l'émission spéciale, hier soir sur les chaînes publiques. Il affirme que l'Exécutif est en train de regarder l'évolution de l'épidémie de la Covid-19 à l'international et dans le pays. Cette réouverture est attendue avec impatience par les professionnels du tourisme local mais suscite en revanche une certaine appréhension d'une partie de l'opinion publique.

 

LA UNE DU 28 JUIN 2021

Publié le dimanche, 27 juin 2021

La une du 25 juin 2021

Publié le jeudi, 24 juin 2021

La fête !

Publié le jeudi, 24 juin 2021

A la veille de la Fête nationale, laissons de côté nos préoccupations d’ordre politique en particulier, train-train quotidien accaparant en général, et essayons de nous concentrer sur l’essentiel du moment, à savoir le 61 ème anniversaire de l’indépendance de notre cher pays. Avec le retrait ou l’oubli, c’est selon, de la Fête de la République, le 14 octobre, il nous reste à honorer la date à laquelle l’ancienne voulait bien se retirer du moins en apparence de la scène politique nationale. A noter que durant la Première République, le pays célébrait deux Fêtes nationales : le 26 juin 1960 et 14 octobre 1958. Cette dernière s’efface au profit de la première.
Les célébrations de la Fête de l’indépendance auront cette année 2021 un éclat particulier. Normalement, tout devait se passer le jour du 60 ème anniversaire mais la pandémie de la Covid-19 avait eu le dessus. Un programme grandiose à la hauteur de l’évènement a été prévu mais le sort en avait décidé autrement.  On ne pouvait que se contenter du minimum. Un défilé militaire dans une ambiance … d’obsèques. Une retrouvaille familiale dans la discrétion sous une lourde ambiance. Le confinement dictait sa loi !
Ainsi cette année, pour le 61 ème anniversaire de l’indépendance, le régime Orange prévoit des festivités nobles et dignes de la souveraineté nationale et aussi dans une fierté légitime. Evidemment, bien que le confinement soit allégé, le respect des consignes sanitaires tient toujours entre autres le port de masque, les gestes barrières et la distanciation de un mètre. Le respect des restrictions explique pourquoi les feux d’artifice tant prisés par la population ont été purement et simplement annulés. Un gros risque que les organisateurs ne puissent pas prendre. Soulignons que la pandémie, en dépit d’une certaine éclaircie, continue de sévir. A la date du 22 juin, on enregistre deux décès et 24 nouveaux cas. Donc, la vigilance est toujours de rigueur !
Le grand stade Barea abritera la cérémonie officielle de la célébration du 61 ème anniversaire du retour à l’indépendance de Madagasikara. La cérémonie coïncide avec le 6I ème anniversaire de l’Armée malagasy. Le Chef de l’Etat Rajoelina Andry, chef suprême des Armées présidera le grand défilé traditionnel des Forces armées (l’Armée, la Gendarmerie nationale et la Police nationale) qui aura lieu au stade Barea flambant neuf ce jour du 26 juin. Vingt mille personnes seront attendues sur place pour la circonstance. Le comité d’organisation dépêchera un important dispositif de sécurité. Tous les détails ne seront pas laissés au hasard.
Mais la particularité de l’évènement au stade Barea réside sur l’horaire du défilé. Pour la première fois dans les annales des cérémonies du 26 juin, le défilé se tiendra dans l’après-midi à partir de 15 h 30. Une grande première durant les 61 ans de l’indépendance. Le nouveau stade de Mahamasina va faire ainsi une grande démonstration de jeux de lumière. Eh oui, le stade Barea va briller de mille feux !
Quoi qu’on dise, ce sera la grande fierté du régime présidé par Rajoelina Andry Nirina. C’est une réalisation sinon une prouesse mise uniquement sur le compte du régime Orange. Une félicitation juste et honnête à l’endroit du jeune Président de même en direction de ses collaborateurs. 
Que la fête commence !
Ndrianaivo


La fermeture de plusieurs routes dans le centre-ville est inévitable dans le cadre de la célébration de la fête de l’indépendance. D’ailleurs, la plupart des gens sont déjà habitués à cette organisation et ont déjà pris leur disposition. Jusqu’au samedi 26 juin, quelques arrêts- bus menant vers le centre-ville jusqu’à Anosy et Mahamasina sont supprimés temporairement. Il s’agit des arrêts-bus longeant la rue Rajoelina, la rue d’Andriba, celle de Mahatma Ghandi et de Ramanankirahina. Par ailleurs, le parking situé à Antanimbarinandriana, un autre situé près du Palais des sports et celui d’Amparibe - à côté du gymnase couvert de Mahamasina - sont fermés.  La situation reviendra à la normale dès le lendemain de la Fête nationale, c’est-à-dire le 27 juin prochain.
 Les « taxis-be » sont aussi priés de changer leurs itinéraires. Pour les lignes 109, 138 et 186, 126 et 157, 150 et 150 B, 153, 165, 186, 199 venant d’Antanimena, elles doivent emprunter la « Petite vitesse », puis Salhimar et devant SICAM comme terminus. Concernant les lignes 113, 137, 142, 199, 151, 159 passant par Ankadimbahoaka et Andrefan’Ambohijanahary, elles doivent rejoindre la rue Rasalimo devant l’HJRA à Ampefiloha, puis LMA avant de reprendre leurs itinéraires habituels.  Pour les lignes 119, 146 et 147, 162, 182, 191 et 193, leur terminus se situe à Ambohijatovo, devant le marché des livres. Leur parcours s’arrête devant la CNAPS Ampefiloha si elles viennent d’Andavamamba.  Pour la ligne 105 reliant Ambohimanarina, le terminus des bus se situe à l’arrêt « Vatobe » 67 Ha. Concernant la ligne 143 venant d’Anosibe, les bus s’arrêtent à côté du rond-point situé près du Sénat à Anosy. Pour la ligne 135 venant de Mandrososa, les bus doivent emprunter la rue Rabezavana à Ambodifilao et la « Petite vitessse ». Les « taxis-be » de la ligne 138 venant de Tsaralalàna, quant à eux, doivent emprunter la rue Ranaivo Jules située à Ambalavao Isotry, avant de reprendre leurs itinéraires habituels. Enfin, pour les lignes 015, 017, 158, 127, 128, 153 et 184 venant de Tsarafaritra, leur terminus se situe temporairement devant la Mairie de Tsimbazaza.
Recueillis par Anatra R.


Une victoire historique. Grâce à un doublé de Aina Kely, l’homme du match, l'équipe de maître Rôrô de son vrai nom Romuald Felix Rakotondrabe s'est imposée face à l’AJESAIA . Ainsi, l’AS ADEMA termine avec un cumul de 12 points. Une belle victoire qui a permis à l’équipe de l’aéroport d’Ivato de football de remporter officiellement le premier titre de champion de Madagascar 2021 sous l’appellation de l’Orange Pro League.  Le troisième titre national pour l’AS ADEMA après 2002, 2006 et 2012, depuis la fondation du club en 1955.
Un grand premier sacre officiel dans cette compétition de la première édition qui n’a pas pu toucher le bout à cause de la Covid-19 en 2020. Aucune équipe n’a été désignée vainqueur par l’organisateur.
Le club d'Ivato s'est imposé devant l’AJESAIA (2-0), grâce à la pépite du club, un sortant du CEFEFIA, le centre de formation de l’AS ADEMA et ancien capitaine de Jet Mada à la 41e et 78e ce jeudi après-midi au By-Pass, durant la troisième et dernière journée des play-offs retour. Dans l'autre match, le COSFA a tout donné face à Five FC. Les militaires ont écrasé la formation du Vème Arrondissement (4-1). Ils échouent à un point du titre.
Une victoire ou un nul dans cette avant-dernière journée, le lundi dernier, et l’AS ADEMA aurait été sacrée championne. Mais le COSFA n’était pourtant pas de cet avis et barre la route aux verts en l’emportant 1-0 face à l’équipe d’Ivato, les militaires poussent le sacre jusqu’à l’ultime journée. La défaite de l’ADEMA dans le match précédent permettait à l’AJESAIA mais aussi à Five FC d’espérer encore quelque chose dans les play-offs, si tant est qu’ils obtiennent une victoire dans cette rencontre. Mais ce n’était pas le cas car, si l’AJESAIA a perdu le titre, Five FC aussi était corrigé sur une lourde défaite de 4 buts à 1 devant le COSFA. Pourtant, une victoire aurait propulsé l’AJESAIA et Five sur le titre.
Elias Fanomezantsoa
Le classement final:
AS ADEMA: 12 pts
COSFA: 11 pts
AJESAIA: 8 pts
Five FC: 3 pts



Un manque à gagner considérable pour la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA). L’impôt foncier sur les propriétés bâties rapporte aujourd’hui entre huit à neuf milliards d’ariary par an à la Commune. « Toutefois, cette somme est loin d’être suffisante sachant que seules 55% des propriétés bâties sont recensées dans la Capitale. Quant aux infrastructures, seule la moitié paie des impôts fonciers actuellement. Beaucoup de propriétaires arrivent encore à passer outre les services de triage, et évitent au final de payer » explique Guy Razafindralambo, directeur de cabinet de la CUA, hier, à l’Hôtel de ville, à Analakely, lors d’un atelier sur le sujet. En effet, le dernier recensement des terrains et des propriétés bâties de la grande ville remonte à plus de 24 ans, en 1997. Pourtant, depuis ce dernier recensement, un bon nombre de constructions ont connu des extensions et des milliers de nouvelles constructions ont été implantées dans les différents quartiers.
Pour remédier à cette situation, la CUA avec l’appui du Projet de développement urbain intégré et de résilience du grand Antananarivo (PRODUIR) réalisera à partir du mois prochain, la deuxième phase de recensement des terrains et des propriétés bâties (RPB 2) dans les cinq Arrondissements restants. « Une première phase a déjà été effectuée l’année dernière dans le 5ème Arrondissement avec le Projet de développement communal intégré et de décentralisation de la GIZ. Elle a permis de valider une méthodologie de recensement en y intégrant l’adressage après avoir redéfini les limites des Fokontany », détaille le responsable.
A l’issue de ce recensement, la Commune disposera de nouvelles données à jour qui serviront dans le renforcement de l’autonomie financière de la Commune, d’entretenir les infrastructures existantes et d’investir dans des nouvelles. « Avec le RPB, les potentialités en termes de propriétés bâties et la valeur exacte de l’impôt recouvrable pourront être déterminées. Ce travail est donc incontournable si nous souhaitons développer la ville. Rien qu’en termes d’assainissement, une partie de l’impôt foncier sur les propriétés bâties est reversée à ce secteur. Et nous pouvons constater nous-mêmes, en voyant nos canaux d’évacuation, que l’assainissement est loin d’être suffisant. Mais cette situation peut encore être inversée », soutient le directeur de cabinet de la CUA.
Une fois le recensement terminé, chaque propriété sera catégorisée selon les matériaux utilisés, la localisation mais aussi la structure de la propriété. Et chaque propriétaire pourra ensuite calculer lui-même l’impôt qu’il doit payer.

Rova Randria

Fil infos

  • JIRAMA - Le manager de redressement bientôt dans le ring
  • Lutte contre la corruption à Madagascar - Le CSI pointe du doigt les blocages institutionnels
  • Conseil des ministres décentralisé - Focus sur Toamasina
  • Législatives - 470 prétendants à l’assaut des 163 sièges au Parlement
  • Akamasoa - Le Père Pedro songe à son remplacement
  • Formation sur les métiers du BTP - Des jeunes femmes se démarquent !
  • Exécutif - Premier Conseil des ministres décentralisé à Toamasina
  • Actu-brèves
  • Non homologation du stade Barea - Madagascar lourdement sanctionné par la CAF
  • Baccalauréat 2024 - Les candidats libres au cœur d’une controverse

Recherche par date

« April 2024 »
Mon Tue Wed Thu Fri Sat Sun
1 2 3 4 5 6 7
8 9 10 11 12 13 14
15 16 17 18 19 20 21
22 23 24 25 26 27 28
29 30          
Pub droite 1

Editorial

  • Rêve brisé ! 
    Rajaonarimampianina Hery, l’ancien Chef d’Etat, risque de voir partir en fumée son rêve de devenir président de la Commission de l’Union africaine. Un poste prestigieux ayant rang de Chef de Gouvernement voire Chef d’Etat selon les circonstances et les cas de figure. Cette Commission est l’organe exécutif de l’Union africaine. Elle est chargée de la mise en œuvre de la politique générale de l’UA arrêtée au niveau de l’assemblée générale, l’instance suprême de l’Union africaine. Le président de la Commission dirige et coordonne les actions des commissaires de l’UA. Il est responsable devant l’assemblée générale présidée de façon tournante par le Chef d’Etat ou du Gouvernement d’un pays membre. La présidence de la Commission est assurée de façon tournante également mais au niveau de chaque sous-région. Le prochain mandat de président de Commission à partir du début de 2025 revient à l’Afrique de l’Est. Et Madagasikara figure en pole position…

A bout portant

AutoDiff