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Depuis le mois de juin 2020, le cours du pétrole sur le marché international ne cesse d’augmenter. Au vu de l’évolution du marché, les consommateurs devraient alors s’attendre à une hausse éventuelle des prix à la pompe. Toutefois, jusque-là, rien n’est encore fixé. Les parties prenantes, à savoir l’Etat, l’Office malgache des hydrocarbures (OMH) mais aussi les compagnies pétrolières sont encore aujourd’hui en pleine réflexion.

Première dame et icône mode. Mialy Rajoelina ne passe jamais inaperçue à chacune de ses apparitions en public. Que ce soit au cours d'une cérémonie officielle, religieuse ou d'un simple déplacement sur le terrain, l'épouse du Président de la République enchaîne les sans - fautes en matière de goût. D'ailleurs, les adeptes de mode le confirmeront.

« La vérité ne se mesure pas par l’envergure ». Ce sont les termes d’introduction du directeur par intérim de la Télévision nationale malagasy (TVM), Nampoina Ranarivelo, dans le communiqué qu’il a diffusé hier en riposte à celui divulgué par des correspondants de la presse internationale avant-hier.

LA UNE DU 30 JUIN 2021

Publié le mardi, 29 juin 2021


Alors que Madagascar a déjà franchi le pic de la 2ème vague de la Covid-19, une nouvelle menace est déjà en train de rôder autour de l’île. Il s’agit de la 3ème vague de la pandémie qui frappe déjà plusieurs pays d’Afrique et de la région océan Indien qui s’accompagne de la présence du variant Delta, apparu pour la première fois en Inde et continue de se propager de manière très rapide. D’après l’Organisation mondiale de la santé, le variant Delta est déjà officiellement présent dans 14 pays africains dont la République Démocratique du Congo et l’Ouganda où respectivement 77% et 97% des cas diagnostiqués sont liés à ce variant. A cela s’ajoutent d’autres pays comme le Kenya où le variant a été détecté depuis le mois de mai dernier.
 En Afrique du Sud, le variant Delta serait à l'origine de la hausse importante des contaminations au coronavirus selon les scientifiques. D’après les statistiques officielles publiées dimanche dernier, le pays de Nelson Mandela a enregistré 15.036 nouvelles contaminations, un record pour l'année 2021. Au total, 1,9 million de personnes y ont été atteintes par la Covid, avec 59.900 décès, pour une population de 58 millions d'habitants. Le président sud-africain Cyril Ramaphosa parle d’ailleurs d’une « vague dévastatrice » et a annoncé de nouvelles restrictions dans le pays, le plus touché sur le continent noir, pour faire face à cette forte hausse des contaminations.
Des cas confirmés à La Réunion et aux Seychelles
Il n’en reste pas moins pour nos voisins de l’océan Indien qui font face à ce variant Delta. Sur l’île de La Réunion, au moins cinq cas de variant Delta ont été détectés selon les autorités sanitaires réunionnaises. Les Seychelles, quant à eux, confirment la présence de trois variants : le variant Alpha (sud-africain), du Bêta (britannique) et Delta (indien). Pour le moment, seuls les Comores, l’île Maurice et Madagascar en sont épargnés. Toutefois, la prudence est de mise. Selon les experts en microbiologie, l’un des principaux caractères qui rend le variant Delta redoutable c’est qu’il est très contagieux. Il se transmet donc facilement mais présente aussi un risque plus important d'hospitalisation pour les personnes infectées.
Lors de sa dernière intervention sur la chaîne nationale, dimanche, le Premier ministre Christian Ntsay a réitéré que les frontières extérieures de Madagascar restent fermées pour les 15 prochains jours. Une mesure judicieuse étant donné le contexte sanitaire actuel. En effet, bien que le nombre de contamination à la Covid soit en forte baisse ces dernières semaines, la menace demeure réelle. D’autant plus que la saison froide, propice à la propagation du virus, n’est qu’à son début.
Sandra R.

La messe est dite !

Publié le lundi, 28 juin 2021

Les sénateurs ont voté, à l’unanimité, le projet de « loi Idealson » tout en apportant certains amendements. Avec ce vote de l’Institution d’Anosikely, le projet de loi portant n° 0162020 PL  soumis par le député Idealson d’Ampanihy-Ouest est en principe adopté définitivement. Le Projet revient à Tsimbazaza afin que les députés réétudient les « retouches » apportées par les sénateurs. En tout cas, une question de formalité ! Le principe étant déjà acquis, la messe est dite !
A titre de rappel. Le 2 juillet 2020, l’Assemblée nationale vota un projet de loi n°01-2020 PL présenté par le député indépendant d’Ampanihy-Ouest Idealson portant modification de la loi n° 2016-021 du 22 août 2016 portant création et fonctionnement du Pôle Anti-Corruption (PAC). Un vote qui a suscité des réactions virulentes de la part des activistes de la Société civile et surtout de l’ensemble du Système Anti-Corruption (SAC) avec en tête le Comité pour la Sauvegarde de l’Intégrité (CSI). Ils mettent en garde les autorités étatiques sur le risque de dépouiller du PAC de ses éléments fondamentaux dans la lutte contre la corruption. Sahondra Rabenarivo et consorts rappellent à l’Exécutif ses engagements pris devant les bailleurs de fonds traditionnels concernant la lutte contre la corruption à travers le PAC qu’il ne faut pas toucher ni retoucher. Conscients de cet engagement ferme de l’Etat notamment vis-à-vis des Institutions de Bretton Woods (FMI et Banque mondiale), les sénateurs ont eu de gros soucis face à ce projet de loi initié par le député Idealson. Néanmoins, par respect à l’esprit de solidarité avec leurs pairs de Tsimbazaza, pour ménager certaines susceptibilités et calmer les tensions entre Tsimbazaza et Anosikely, les sénateurs ont adopté le fameux projet de « loi Idealson » en apportant tout de même quelques modifications.
Dans tous les cas de figure, les députés et les sénateurs ont usé de leur droit en leur qualité de parlementaires détenteurs du pouvoir Législatif que la Constitution leur garantit et les compétences qui en découlent. Personne ni aucune autre Institution ne peuvent pas se prévaloir le droit de s’y opposer. La République fonctionne ainsi ! Et honneur à l’Etat de droit !
Toutefois, si on ne peut pas s’opposer, la même Constitution garantit et défend le droit à chacun d’émettre son jugement, à la rigueur, son appréciation face à la « chose adoptée ». La liberté d’expression s’applique à tout du moment qu’elle ne se livre pas à un acte de dénigrement. La Société civile et les simples citoyens sensibles à la lutte contre la corruption ne manqueront pas de réagir copieusement et s’impatienteront. Comment en réalité va se concrétiser et s’activer la nouvelle loi ? Le fond de la crainte repose sur le risque, selon eux, que le PAC soit déplumé de ses principales forces d’attaques. Et donc, la menace sur le combat contre ce fléau se dessinerait à l’horizon.
De toutes les manières, avant qu’un projet de loi adopté par les deux Chambres parlementaires n’entre en vigueur, il doit nécessairement passer par deux « écrans » : la validation auprès de la Haute Cour constitutionnelle et la promulgation du Chef de l’Etat. Deux passages obligés qui sont loin d’être acquis au préalable comme une « lettre à la poste ».
Ndrianaivo

La une du 29 juin 2021

Publié le lundi, 28 juin 2021

Covid-19 - Zéro cas positif en 24 heures

Publié le lundi, 28 juin 2021


Pour la première fois au cours de cette deuxième vague du coronavirus, le Centre de commandement opérationnel (CCO) - Covid-19 n’a rapporté  aucun nouveau cas. En espace de 24 heures, aucune nouvelle contamination n’a été enregistrée sur l’ensemble du pays. Le bilan en date du 27 juin 2020 a rapporté zéro nouveau cas positif sur 7 tests PCRs et/ou GeneXpert réalisés. Notons que le 26 juin dernier, le CCO a encore annoncé la découverte de  10 nouveaux cas dont deux à Analamanga sur 122 tests effectués, ainsi que zéro décès. Etant donné que le nombre de cas suspects diminue, c’est-à-dire les individus présentant des symptômes ou encore les cas contacts, le nombre de personnes soumises aux analyses baisse également. Malheureusement, en cet intervalle de temps, trois personnes testées positives à la Covid-19 ont succombé à la maladie. Ces victimes ont suivi le traitement dans les Régions d’Analamanga, Vakinankaratra et Haute-Matsiatra. Depuis le mois de mars 2020 jusqu’avant-hier, la Grande île a recensé 912 morts suite au coronavirus. Toutefois, avec les différents protocoles de traitement, 10 contaminés ont recouvré la santé. Aux dernières nouvelles, le pays comptabilise 40 malades développant des formes symptomatiques graves.
197 000 personnes immunisées
Par ailleurs, lors de son intervention à la TVM dimanche soir, le Premier ministre Ntsay Christian a précisé que 197 000 personnes ont reçu la première dose du vaccin Covishield à Madagascar. C’est-à-dire qu’il existait environ 50 000 doses détruites après la date de péremption, le 17 juin dernier. Concernant la deuxième dose, elle devrait être disponible d'ici le mois d'août prochain, a précisé le chef du Gouvernement. Dans ses propos, il a aussi souligné que le Gouvernement malagasy prévoit d’administrer 800 000 doses de vaccin anti-Covid-19 d'ici 2023. Rappelons que quatre vaccins ont été retenus et autorisés à être administrés à Madagascar. Il s’agit du Covishield, la version indienne d’Astra Zeneca, le Pfizer, issu d’une collaboration entre le laboratoire américain Pfizer et l’allemand BioNtech, le Sinopharm, un vaccin chinois ainsi que le Johnson & Johnson du géant pharmaceutique américain.
Recueillis par K.R.


Une affaire dont le « Conseil pour le fampihavanana malagasy » se serait bien passée. Un de ses membres, le dénommé Rabe Landry a été convoqué par le service des affaires criminelles et spéciales au niveau de la Gendarmerie au Toby Ratsimandrava, Andrefan’Ambohijanahary. Il devait être entendu dans le cadre d’une affaire n’ayant aucun lien avec son appartenance au CFM, assure une source au sein de cette entité réconciliatrice. L’homme a été convoqué pour une enquête pour diffamation sur les réseaux sociaux, d’atteinte à la sûreté de l’Etat et de tentative de coup d’Etat, précise toujours notre source. Cette personnalité, qui fait partie des 11 personnalités nommées sur le quota du Président de la République de l’époque Hery Rajaonarimampianina, croit-on également savoir, devait être entendu en qualité de personne soupçonnée. Affaire à suivre !






Garantie et fonds propre sont les premiers facteurs bloquant pour la majeure partie des Malagasy désireux de commencer une aventure entrepreneuriale. Les financements sont essentiels au démarrage d'une start-up. Cependant, ils ne sont pas faciles à trouver dans la mesure où le taux d'échec d'une jeune pousse est très élevé. Néanmoins, des aides et des soutiens se multiplient pour appuyer les entrepreneurs à innover et promouvoir de l'emploi. En fonction des secteurs d'activité, des fonds sont proposés afin de soutenir le lancement d'une start-up. Il suffit de se rendre auprès des organismes financiers ou autres institutions privées.

Face à ce contexte, le fond de garantie Solidis vient d’initier un programme d’appui en ce sens. L’idée étant de soutenir un projet entrepreneurial sous forme de prêt pouvant aller jusqu’à 500 millions d’ariary pour les petites et moyennes entreprises qui ont un besoin primordial de recourir à un crédit bancaire. « Malgré des évolutions positives au niveau des systèmes de financement traditionnels, des problèmes structurels d’accès aux sources externes de financement subsistent, en particulier pour les start-up, les micro-entreprises et les entités innovantes à haut risque ne présentant pas de modèle économique éprouvé. Ces entreprises sont souvent dépourvues d’actifs facilement utilisables comme sûreté et ont du mal à trouver des financements externes. Cette alternative du fond de garantie arrive à point nommé car c’est surtout cet accès au financement qui représente le premier facteur de blocage pour le développement d’un projet à Madagascar », s’enthousiasme un jeune chef d’entreprise ayant débuté depuis peu dans le domaine de l’agroalimentaire.

En effet, une entreprise, même avec le meilleur business plan du siècle, dépend de plusieurs facteurs sur lesquels elle n'a pas forcément le contrôle. Pour les jeunes start-up donc, il semble que l'environnement économique n'est pas vraiment favorable à l'éclosion de nouveaux projets. D'ailleurs, du côté des sociétés déjà en place, nombreux se plaignent du climat d’investissement qui représente beaucoup trop de risque pour une entreprise émergente. Cependant, outre le recours aux fonds de garantie et aux autres prêts bancaires, il existe aussi d’autres alternatives, à l’image du crowdfunding qui est un mode de financement participatif très sollicité dans le lancement de certaines start-up. Celui-ci se présente généralement sous forme de don ou de contribution. Par ailleurs, le crowdfunding permet de faire connaître la jeune pousse au large public en un temps record, une manière de faire le « buzz » tout en récoltant des fonds pour le démarrage.

Par contre, pour espérer obtenir des fonds de démarrage conséquents, il est primordial de présenter un business plan bien établi aux investisseurs, tout en établissant un « networking » ou réseautage en béton car plus une start-up a un carnet de contacts élargis, plus elle a une chance de se développer et plus les financements peuvent affluer. D’ailleurs, certains bailleurs observent de près le réseau des jeunes pousses avant de décider d'injecter des fonds dans la société.

Hary Rakoto

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Editorial

  • Une Opposition éreintée !
    L’Opposition politique que le pays a l’honneur ou le malheur de disposer aurait-elle les reins solides ? Apparemment non !En un quart de siècle d’existence, le « Tiako i Madagasikara » (TIM) montre déjà des signes d’usure, de faiblesse. Des rides avant l’heure trahissent le visage de ce parti fondé et présidé, d’une main de fer, par l’ex- magnat du lait, l’ancien Chef d’Etat Marc Ravalomanana dont l’empire économique s’effrite au fil des ans. Visiblement, le poids de l’âge pèse trop sur les épaules de « Ramose ». A soixante-quatorze ans, Ravalomanana peine à suivre le rythme mais il persiste à tenir la barre du parti. Ses lieutenants s’irritent de son entêtement. Mais on n’y peut rien ! Dada est intraitable. Et le déclin semble irréversible.Ibidem pour le « Rodoben’ny mpanohitra ho an’ny demokrasia eto Madagasikara » (RMDM), une plate-forme de l’Opposition concoctée par le pasteur Tsarahame et acolytes et…

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