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Quid de la détention d’arme

Publié le dimanche, 24 juillet 2022

Le cœur fendu ! L’esprit brisé ! L’âme en détresse ! Tel est le constat impuissant de l’opinion, face au quadruple meurtre ayant décimé une famille entière à Ivato. Le père, la mère et les deux enfants en bas âge trouvèrent la mort, dans le sang, en un seul instant et dans une circonstance nébuleuse. En effet, Soja Tanteliniaina Edmond Patrick, gendarme principal hors-classe (GPH) du GSIS, abat de sang- froid son épouse, ses deux fils et se tue et ce, sous les balles de son propre arme de poing de service.

Le drame familial d’Ivato remet sur le tapis le débat sur la problématique de la détention d’arme des éléments de la Force de défense et de sécurité en dehors de service. Par les temps qui courent, ces dix dernières années, le terrible drame de ce genre a tendance malheureusement à se reproduire. Il y a à peine six mois de cela à Ranohira, un militaire tirait à bout portant son épouse en plein allaitement de leur bébé. Le sang coulait partout et le nourrisson en fut éclaboussé.

Aux Etats-Unis, face à la recrudescence des crimes de sang, le débat sur la question de la liberté de détention d’arme fait rage. En vertu du deuxième amendement de la Constitution, chaque citoyen des Etats-Unis d’Amérique a le droit de porter des armes. Un tout puissant lobbying entretient la vente et défend farouchement, bec et ongles, le port d’armes. Même le locataire de la Maison Blanche, du haut de son aura et son pouvoir, n’y peut rien ! Barak Obama a dû abandonner la bataille.

A Madagasikara, le quid de la détention d’arme au sein des éléments de la FDS commence à faire du bruit et à inquiéter sérieusement l’opinion publique. Les meurtres à armes à feu commis par les militaires ou les policiers, souvent en état d’ébriété, contre les membres de leurs propres familles ou des voisins se multiplient. 

Que faudra-t-il faire ? Le mal s’installe ! A une certaine époque, le port d’armes à l’extérieur du camp ou de la caserne ne posait aucun problème. Sur le plan général, agent ou élément de la FDS n’avait pas le droit d’utiliser l’arme dont il est responsable en dehors de la nécessité de service. Cependant, depuis les crises politiques chroniques, le règlement au sein des camps se desserre. Des hommes en treillis osent passer outre le principe sacro-saint la discipline militaire. La mutinerie s’éclate à tout bout de champ ! Il y a péril en la demeure ! 

L’évènement tragique d’Ivato pourrait-il servir de sonnette d’alarme à tout le monde du pouvoir notamment les hauts commandements de l’Armée, de la Gendarmerie et de la Police nationale. Le cap de la ligne rouge est franchi. L’heure n’est plus à la tergiversation. Il va falloir prendre la « bête » par les cornes et sans tarder. Allons-nous attendre des meurtres une fois de plus où des victimes souvent innocentes paient de leurs vies. 

Le temps, où l’on assimile la caserne ou le camp pour un cadre de discipline rigoureuse « obéir d’abord… » est révolu. L’anarchie qui règne dans la vie civile, en ces temps-ci, semble réussir à s’infiltrer à l’intérieur des camps sinon de la caserne. 

L’heure est grave !  Ressaisissez-vous !  

Ndrianaivo

Filière riz - De grandes ambitions pour 2023

Publié le dimanche, 24 juillet 2022

Un million de tonnes de plus que d’habitude. C’est l’objectif que se fixe le Projet d’appui à l’amélioration de la productivité et à l’industrialisation de la filière riz (PAPRIZ) pour l’année prochaine, selon une déclaration effectuée la semaine dernière par les principaux dirigeants du projet. Pour la campagne 2021-2023, 4,4 millions de tonnes ont été produites. 6 millions de tonnes, c’est l’objectif de la prochaine campagne, avec la diffusion de la formation pour la technique agricole.

De la petite balle jaune aux touches noires et blanches. Un virage à 180° réussi pour Ilo Rakoto, ex-joueur de tennis malagasy de renom de la catégorie « jeunes » qui a choisi d'emprunter la voie musicale. Il a délaissé les coups droits foudroyants et les revers travaillés pour caresser par ses dix doigts les touches du piano. « Qualifié pour les demi-finales d’un championnat de Madagascar de sa catégorie et en même temps admis à la finale d'un concours national de piano, il nous a annoncé son choix d'abandonner le tennis.

Musique urbaine - Kemyrah annonce son retour au pays

Publié le dimanche, 24 juillet 2022

Installé depuis quelques années en Europe, Tahiana Andrianiaina, de son nom de scène Kemyrah, revient au pays, pour deux concerts, notamment à Antananarivo et Antsirabe. Pour ce retour au bercail, le jeune rappeur engagé livre des confidences sur sa vie et sa carrière, ses projets et ce retour à Madagascar. 

Un ressortissant français de 56 ans a trouvé la mort au cours d’un accident grave de la circulation survenu vers 19h40, samedi dernier, à Antanimbarinandriana. De source policière, la victime aurait succombé sur le coup dans des circonstances plutôt tragiques. Cependant,   les secours, dans les premiers moments ayant succédé aux terribles chocs, ont cru avoir encore une chance pour sauver le quinquagénaire, et l’ont transporté d’urgence à l’HJRA, selon une source à ce niveau. “Malheureusement, les médecins n’ont pu vraiment rien faire pour le Français”, affirme une source hospitalière.

L’émotion était au rendez – vous hier durant le 3ème et le dernier jour de visite du Président Andry Rajoelina dans la Région de Boeny. Le Chef de l’Etat a inauguré la nouvelle cité dénommée « Cité Meva », qui abrite les « Trano Mora », à Amborovy Mahajanga. Ce fut l’occasion, pour le Président de remettre officiellement la première vague (une trentaine) de « Trano Mora » à leurs heureux propriétaires. La dotation s’est faite à travers un tirage au sort. 29 personnes ont été tirées au sort parmi les 384 qui se sont inscrites ayant rempli les conditions requises. Les bénéficiaires n’ont pas caché leur joie lors de la remise des clés par le Président en personne. Ils pourront déjà occuper la cité tout en payant des loyers jusqu’à la fin de l’échéance par le contrat avec l’Etat.

LA UNE DU 25 JUILLET 2022

Publié le dimanche, 24 juillet 2022



Tension devant le centre Lycée moderne d’Ampefiloha (LMA). Les parents des candidats à l’examen du baccalauréat ont haussé le ton devant les enseignants, surveillants et jury qui se sont manifestés, hier en fin d’après-midi. « Pourquoi ne pas attendre la fin de la session pour faire la grève et réclamer vos dus, au lieu de prendre en otage les élèves », ont-ils crié face aux grévistes. Ces derniers ont porté des affiches revendiquant le règlement de leurs arriérés de vacations en 2021-2022. « Nous n’allons pas nous assurer de la surveillance de l’épreuve de sciences de la vie et de la terre (SVT) pour cet après-midi, sans une réponse claire du ministère de tutelle quant au paiement de nos vacations », ont-ils insisté. Après quelques minutes de manifestation des enseignants et de grogne des parents, des négociations ont eu lieu, aboutissant à la reprise des activités. Quoi qu’il en soit, le trouble n’a eu aucun impact sur le bon déroulement du 4ème jour de la session. Le calme a régné dans l’enceinte du centre, d’autant plus que la manifestation s’est tenue à l’extérieur, durant les heures de pause, d’après le directeur des examens nationaux auprès du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESUPRES).
Régularisation en cours des vacations
A la traine. Le problème de non-paiement des vacations pour les jurys et surveillants au baccalauréat de 2021 viendrait de l’université d’Antananarivo, à en croire le MESUPRES. Le virement du montant accordé pour leur paiement a eu lieu en novembre 2021, avec celui destiné pour le fonctionnement du Bacc. Le tableau d’engagement y afférent en témoigne, selon les informations recueillies auprès du ministère de tutelle. Les universités de Toamasina, Fianarantsoa, Toliara et Mahajanga ont déjà pu régler les arriérés. L’université d’Antsiranana les a réglés à 80 % puisque l’ancien président aurait utilisé à d’autres fins le montant. Quant à l’université d’Antananarivo, aucune régularisation des arriérés de vacations n’a eu lieu jusqu’à maintenant. Pourtant, le montant accordé pour ce faire s’élève à plus de 1,143 milliard d’ariary pour Antananarivo. Notre source auprès de l’université d’Ambohitsaina a avancé que les procédures pour la régularisation des vacations sont en cours. Affaire à suivre !
Recueillis par Patricia Ramavonirina


Résultats dans 3 semaines

Dernier jour de session pour les candidats de l’enseignement général. Ceux de la série OSE s’attaqueront à l’épreuve de « Sciences économiques et sociales » ce jour. Il s’agit de la matière de base pour cette nouvelle série du baccalauréat. Les candidats qui ont choisi l’épreuve théorique de l’éducation physique et sportive le feront également aujourd’hui. Pour leur part, les candidats de l’enseignement technique vont entamer la deuxième partie de leur premier examen universitaire, la semaine prochaine. En parallèle, la correction pour les matières déjà achevées débutera lundi prochain, selon les informations recueillies. Les résultats de la session du Bacc 2022 sont attendus d’ici 20 jours pour Antananarivo.
P.R.









Chose promise, chose due. Comme convenu durant la réunion qui s’est tenue la semaine dernière entre le Président de la République, Andry Rajoelina et les transporteurs exerçant dans la zone urbaine, l’Etat versera la moitié du prix d’achat de nouveaux bus, de type 50 places, pour les transporteurs souhaitant les acquérir. Cette décision a été annoncée officiellement durant le Conseil des ministres qui a eu lieu mercredi dernier. Ledit projet est réalisable grâce au financement de 100 millions de dollars alloué par le Gouvernement indien et la banque indienne Exim Bank, dont 10 millions de dollars non remboursables.

Pour ce faire, le Chef de l’Etat, à travers ce communiqué, a insisté sur la nécessité de finaliser dans le plus bref délai toutes les procédures pour que les transporteurs puissent bénéficier rapidement de cette offre. Outre l’amélioration de la qualité de service au niveau du transport en commun, c’est un compromis entre les deux parties de maintenir le tarif des taxis-be à 600 ariary. Par ailleurs, les matériels et équipements pour ces véhicules seront détaxés.

Frais maintenus à 600 ariary

Après une situation tendue entre les transporteurs et les passagers, les dirigeants au niveau de  l’association « Fitaterana mirindra ho an’Antananarivo » (FMA) ont finalement cédé. Si mercredi dernier, ils ont annoncé un tarif à 700 ariary, désormais ceci est maintenu à 600 ariary depuis hier. D’après l’association FMA, cette décision a été prise afin d’éviter les conflits dans les véhicules de transport en commun. En effet, plusieurs passagers ne veulent pas payer plus de 600 ariary, même si un autre tarif est inscrit dans le bus. Ainsi, avant de monter dans un taxi-be, certains usagers demandent d’abord le prix du ticket.

Dans la journée d’hier, certaines coopératives regroupées au sein de cette association, œuvrant notamment dans la ligne 194, 192, 193 et 163 ont décidé de ne pas travailler, en attente d’une autre prise de décision concernant le tarif. « Nous en avons marre de s'engueuler avec les passagers, alors que notre patron ne veut rien savoir », s’explique un chauffeur de la ligne 192 reliant Ilafy et Mandroseza.

Recueillis par Anatra R.


Dernière ligne droite. 72 équipes issues des 28 Communes incluses dans le District d’Atsimondrano ont disputé les phases éliminatoires de la Ligue des champions Atsimondrano. Les quatre rescapés, finalistes de chaque zone dont deux clubs de la Zone A et deux autres de la zone B, disputeront le Super champion Habibo Group à partir de ce dimanche 24 juillet prochain sur le terrain d’Antsahamasina Andranonahoatra.
 Il s’agit de l’AS Sainte-Anne Bongatsara, vainqueur et Tanjombato Centre pour la zone A et ZHA Fenoarivo et le finaliste Internazional Andranonahoatra pour la zone B. Après des semaines de repos bien méritées, les quatre formations disputeront le Super champion. Selon le règlement, le premier de la zone A aura au menu le finaliste de la zone B et l’inverse pour la deuxième demi-finale. Autrement dit, ZHA Fenoarivo se croisera, en premier match contre Tanjombato Centre et à la deuxième demi-finale, Sainte-Anne Bongatsara croisera le fer contre l’Internazional Andranonahoatra.
Malgré le système « poule des As » imposé par le règlement de la compétition de la Ligue des champions Atsimondrano, cette fois il n’y aura pas de match circulaire mais une confrontation directe. Les deux équipes victorieuses se donneront rendez-vous pour la finale qui aura lieu le 7 août sur le terrain d’Ankazondandy Bongatsara.
Cette finale était prévue se tenir au stade Barea le 31 juillet mais pour des raisons du match retour de la CHAN qui y aura lieu le 30 juillet, l’Atsimondrano Action Sport dirigé par le député Andry Ratsivahiny se trouvait dans l’obligation de délocaliser le match dans un terrain neutre.
« Sur les 10 millions d’ariary de prime, 5 millions ont été déjà départagés durant les championnats par zone et les 5 restants seront offerts à l’équipe vainqueur et finaliste. Quatre millions seront promis au meilleur et un million pour le malheureux finaliste. « Nous avons choisi ces deux terrains pour tirer la sonnette d’alarme car malgré nos efforts dans l’organisation de compétition d’envergure, nous n’avons pas de terrain digne de cet évènement. Deux terrains ont été promis à Atsimondrano, Antanikatsaka et Andoharanofotsy, pourtant rien n’a encore commencé. Atsimondrano est le District le plus peuplé à Madagascar et qui habite le plus de jeunes. Mais jusqu’ici, nous n’avons pas d’infrastructure digne», annonce le député d’Atsimondrano.
« C’est la première fois qu’il y a une telle organisation à Madagascar. Même une organisation fédérale ne se mesure pas à la Ligue des champions Atsimondrano alors que c’est une organisation privée. Nous souhaitons que cela s’élargisse dans d’autre Région », rajoute le président de la ligue Analamanga Henintsoa Rakotoharimanana. Ce dernier a disposé des arbitres internationaux qui évoluent dans sa ligue pour officier les demi-finales et la finale du Super champion.
Elias Fanomezantsoa

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Editorial

  • Education complète !
    Un sujet délicat ! Une initiative pilote mise sur les rails par le département de l’Education nationale (MEN) en partenariat avec le Mouvement malagasy pour le planning familial (MMPF) dans le cadre du Programme d’appui aux droits et la santé sexuelle et reproductive (PADSSR) dont le lancement officiel s’est tenu ce lundi 5 mai à Antaninarenina – Antananarivo. L’initiative vise à étoffer les jeunes y compris les adolescents (élèves) sur les risques qu’ils encourent dans les aventures précoces aux rapports sexuels. En effet, le projet pilote a pour but de réduire les grossesses prématurées, la propagation des infections sexuellement transmissibles (IST) qui ont malheureusement tendance à s’intensifier surtout dans les milieux populaires et de promouvoir l’autonomie des jeunes en matière de santé reproductive. Louable initiative !

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