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L’affaire, se rapportant sur le drame ayant frappé un petit bateau baptisé “La coque”, une vedette rapide de 60 chevaux, et qui a transporté 20 passagers qui ont tenté de regagner clandestinement Mayotte le 23 octobre dernier, a été déférée au Parquet de Nosy Be, hier. 12 personnes, toutes des clandestins, ont eu donc à répondre de leurs actes devant le juge d’instruction. A l’issue de leur audition, 10 d’entre elles ont été placées sous mandat de dépôt à la prison de Nosy Be. Contre toute attente, le skipper est lui aussi incarcéré. Et pourtant, l’information le concernant hésite sur son sort, tout en ignorant s’il est en vie ou non, depuis le drame. Tout simplement parce que des sources ont avancé sa fuite supposée. “Nous ignorons comment ce skipper a donc réapparu ainsi sur le devant de la scène. C’est auprès de la Justice de savoir ce qu’il aurait fait pendant sa disparition présumée”, déclare une autre source. Seuls deux enfants ont été relâchés. “Leurs mamans à ces derniers figurent sur la liste des personnes jetées en prison”, déclare sans ambages notre interlocuteur au sein d’un service de la Gendarmerie de la capitale d’Ilang-ilang. Enfin cinq autres passagers de la “coque” seraient actuellement sous contrôle médical.

Mais revenons à l’origine de l’affaire. La « coque » a subi une panne de moteur en pleine mer, au large d’Ambanja. Commençait alors le calvaire pour les clandestins, qui ont dû affronter pendant plusieurs jours toutes les privations, faute de ravitaillement. Mais les équipages de cargos et de tankers, qui ont sillonné l’endroit, ont repéré la « coque » et ont donné l’alerte aux autorités maritimes malagasy. Du coup, les bâtiments AKIO du détachement marin national et le TSIRIKA de la douane malagasy y furent dépêchés en vue d’une opération de sauvetage. A bord de la « coque », il ne restait que des pauvres hères complètement épuisés sur ses 20 passagers. C’était dans ces circonstances justement que des sources affirment que le skipper a pris la fuite, et on ne savait s’il est en vie ou non. L’on note aussi la présence d’un ressortissant étranger. Un drame puisque trois personnes ont perdu la vie dont deux sont des enfants dont leurs corps ont été jetés dans l'eau. Concernant les rescapés, il y eut 8 femmes, 5 hommes et 3 enfants. Parmi le fret embarqué dans la vedette, 16 bidons de carburant et les effets personnels des passagers et un moteur de 15cc de réserve. Sitôt arrivés au quai du CNRO Nosy Be le matin du 2 novembre dernier, les passagers sont évacués à l'hôpital pour examiner leur état santé. La police de l’air et des frontières et l'EPJ sont saisies de l'affaire. 
Franck R.

Bilan positif

Publié le mardi, 09 novembre 2021

Du succès ! Tel est le bilan du déplacement présidentiel à Glasgow.  De retour au pays dans la journée du dimanche, le Président Rajoelina a été accueilli à sa descente d’avion sans tambour ni tam-tam. Tel le « retour d’un guerrier » qui a combattu, corps et âme, pour les intérêts de son peuple et de celui de tout le continent africain, Rajoelina Andry rentre au pays la tête haute.
Accueilli à Ivato par Tinoka Roberto ministre des Transports et Randriamandranto Joël ministre du Tourisme, le chef de la délégation malagasy à la 26 ème édition de la Conférence des Parties, COP26, à Glasgow, en Ecosse, au Royaume-Uni, n’a fait aucune déclaration. La rencontre mondiale, qualifiée par beaucoup de « dernière chance », organisée par les Nations unies et axée essentiellement sur un thème brûlant tel le « changement climatique », promet.
A la connaissance de tous, le thème général de la COP26 réside sur le « changement climatique ». Les 200 délégués à Glasgow ont tablé ensemble sur le comportement à adopter face au dérèglement du climat de la planète terre à cause des agissements irresponsables des hommes sinon des dirigeants politiques, économiques et sociaux des pays industrialisés.
La menace du réchauffement climatique plane de façon sérieuse, imminente et dangereuse sur nos têtes, nous, les habitants de la terre. Il faut agir d’urgence maintenant. Ce mot d’ordre « maintenant » a été déjà annoncé depuis le début des Conférences des Parties organisées par l’ONU. Un changement d’attitude et de comportement s’impose ! Et l’urgence devient de plus en plus pressante.
Madagasikara, un pays fragile et vulnérable aux impacts dévastateurs du réchauffement climatique au même titre que ses pairs africains, monte au créneau et bouscule la conscience des grands pays industrialisés, grands pollueurs, à reconsidérer leurs responsabilités.
Le Président Rajoelina, à travers ce rendez-vous planétaire, se donne un triple objectif.
D’abord, faire connaitre Madagasikara dans le concert des Nations. Nombre de dirigeants des pays du monde ignorent ou du moins font semblant d’ignorer qu’une Grande île existe dans l’océan Indien. Certaine grande presse « sous-estime » son importance ou plutôt s’amuse à balancer des désinformations à son endroit. La plupart des participants à Glasgow ont été surpris par l’intervention du représentant de ce pays ignoré, la Grande île.
Ensuite, Rajoelina attire particulièrement l’attention des participants à la COP26 sur le cas des 1 300 000 de Malagasy dans le Sud, chiffre avancé par l’UNICEF, victimes des effets directs du réchauffement climatique.
Enfin, sur sa lancée, le jeune Président malagasy plaide pour la cause des pauvres, en particulier d’Afrique, sur le danger réel de ce phénomène climatique dévastateur. Il est temps de mobiliser la réactivation de la somme de 100 milliards de dollars, promise à Paris (COP21) en vue de l’accompagnement des pays vulnérables au changement climatique.
L’intervention musclée et percutante du Chef de l’Etat malagasy, Rajoelina Andry, aura le mérite d’éveiller l’attention du monde, notamment les grands pays industrialisés, principaux pollueurs, sur le problème vécu dans le quotidien des pays les moins avancés. Il tente de mettre en valeur la solidarité mondiale entre humains au profit des peuples en difficultés. Dans la ligne droite de la COP21, le Président malagasy souligne et insiste sur l’urgence des actes. Apparemment, il a été entendu !
Ndrianaivo


Jean Eric Rakotoarisoa est sorti de son silence devant les fausses informations diffusées principalement par des obédiences politiques qui ne partagent pas les points de vue du pouvoir en place, dans le dessein de fomenter des troubles dans le pays. Dans une publication sur ses réseaux sociaux, l’ancien président de la Haute Cour constitutionnelle a tenu à mettre les points sur les « i », face aux propos qui lui sont prêtés.
Réagissant principalement face à une « déclaration faussant complètement ses propos », Jean Eric Rakotoarisoa confirme s’être entretenu avec des journalistes sur les décisions prises après les évènements dans le pays le 21 avril 2018. Cependant, il regrette que ses propos aient été « sciemment coupés et déformés pour parler des résultats des élections présidentielles de 2018 ».
« Je le répète et je le réaffirme, les décisions de la Haute Cour constitutionnelle relatives à la publication des résultats des élections présidentielles de 2018 reflètent le choix de la majorité et sont conformes aux réalités durant la période de cette élection », affirme ainsi Jean Eric Rakotoarisoa. Les partenaires techniques et financiers de Madagascar, en particulier les observateurs électoraux locaux ou étrangers, ont été d’accord avec la décision de la HCC et ont salué le déroulement de l’élection et accepté les résultats des urnes, réitère également le professeur en droit constitutionnel.
Et lui de marteler que « ces résultats ont permis au pays d’avancer dans l’apaisement et de ne pas entrer dans une nouvelle crise politique ». Il souligne également que les décisions de la Haute Cour constitutionnelle sont motivées et ne sont susceptibles d’aucun recours. Ainsi, l’ex-numéro Un de la haute juridiction d’Ambohidahy appelle à cesser toute velléité de déformer et de fausser des propos tels que celui-ci, et qui s’apparente à de la désinformation ou de déstabilisation du pays.
« Il faut faire attention aux rumeurs qui peuvent vous amener à détester des innocents et à aimer des hypocrites. Prenez le temps de vérifier les informations », conseille-t-il. Et de conclure : « Certaines personnes essaient de salir et de diffamer, de créer des rumeurs pour vous calomnier. Cela ne saurait suffire à effacer toutes les bonnes actions que vous avez faites ».
La rédaction



Des boucheries fermées, les prix de la viande de bœuf flambent. Tels sont les principaux impacts sur le marché, depuis le week-end dernier. Cette situation s’explique notamment par le manque de signatures dans les fiches individuelles de bovidés, une condition requise pour l’envoi de zébus dans les abattoirs. Par conséquent, moins de zébus sont abattus et écoulés sur le marché. La viande de zébu se fait ainsi rare et ce depuis les grossistes, lesquels ont révisé à la hausse le prix face aux fortes demandes. Les grossistes, les employés d’abattoir, les bouchers mais surtout les consommateurs et restaurateurs souffrent de cette situation, selon les témoignages. « Nous n’avons plus les moyens d’acheter la quantité de viande d’auparavant puisque le prix a augmenté de 2 000 à 5 000 ariary par kilo. Au lieu d’un demi-kilo pour 8 personnes, nous avons dû réduire la quantité à 250g. Cela s’acquiert actuellement à 4 500 ariary, contre 3 000 ariary la semaine dernière », nous confie Hanitra Oliva, mère de famille résidant à Tsimbazaza. Le kilo de la viande de bœuf s’y vend entre 16 000 et 18 000 ariary, tandis que celui de la viande de porc s’achète entre 13 000 et 15 000 ariary. Quant aux poulets de chair, le prix du kilo s’élève à 15 000 ariary, contre 10 000 à 12 000 ariary il y a quelques jours.
Les restaurateurs en difficulté
Révision à la hausse du prix des plats pour certains, diminution de la tranche de viande pour d’autres. Les restaurateurs usent de tous les moyens pour survivre face à la rareté et la flambée des prix de la viande. « Notre plat se vend actuellement entre 4 000 et 5 000 ariary, contre 3 000 à 4 000 ariary la semaine dernière. Nous ne pouvons pas nous permettre d’encaisser les pertes occasionnées par la hausse du prix du kilo de la viande. Heureusement que nos clients comprennent notre décision », nous confie le gérant d’un mini-resto à Ankadifotsy. Pour d’autres restaurateurs, la situation actuelle les oblige à diminuer la quantité ou la tranche de viande. « Au lieu de 4 grandes tranches pour du « hen’omby ritra », nous avons dû réduire à 3, de tranches moyennes, pour maintenir le prix de 3 500 ariary le plat. C’est le seul moyen d’éviter à la fois la hausse, au détriment de nos clients, et notre perte », ajoute la propriétaire d’un « hotely gasy » à Ankorondrano. Dans tous les cas, les restaurateurs craignent que cette situation s’empire dans les prochains jours. Comme les bouchers et les consommateurs, ils sollicitent les autorités compétentes à prendre leurs responsabilités. Affaire à suivre !
Recueillis par Patricia Ramavonirina


L’événement littéraire de l’année. La foire du livre ou « Tsenaben’ny boky » a débuté hier dans l’enceinte de la Bibliothèque nationale, située à Anosy. La ministre de la Communication et de la Culture, Lalatiana Andriatongarivo et l’ambassadeur de l’Inde à Madagascar ont ouvert la cérémonie. Dès l’ouverture des portes, les allées ont été prises d’assaut par les visiteurs de tous âges qui se sont empressés pour chercher les bouquins qui leur conviennent. D’ailleurs, les responsables au sein de la Bibliothèque nationale ont noté cette année plus d’engouement du public à la lecture. « La rénovation de la Bibliothèque nationale de Madagascar a beaucoup contribué à la promotion de la lecture et l’engouement des visiteurs, selon les statistiques réalisées. Alors qu’il y avait environ 80 à 100 personnes par jour qui visitaient les lieux avant l’année 2020, ces chiffres sont passés à environ 750 à 1 000 visiteurs. Et à l’heure actuelle, la Bibliothèque nationale d’Anosy reçoivent près de 1 000 personnes chaque jour », ont-il mentionné. Autrement, cette manifestation a également comme objectif principal de créer un carrefour pour les éditeurs, les auteurs, les libraires et les lecteurs. Sans oublier le rapprochement du livre avec le lecteur. L’autre but de cette foire du livre est de motiver le public mais surtout les jeunes à aimer la lecture, mais aussi de transmettre le goût de la lecture et de la littérature.

Soutien
Une multitude de livres seront présentés sur les étals des librairies qui participent à cet événement (Librairie Mille Feuilles, Md Paoly, FMBM, MSE,…), entre autres des livres pour la jeunesse, romans, BD, livres pour enfants, ce soient en malagasy ou en français, tout cela à moindre coût. Quant à la foire proprement dite, au programme figurent cinq jours de bain littéraire à travers des conférences, des expositions et d’autres animations autour de la littérature. Sans oublier la présence de plusieurs écrivains très célèbres qui viendront partager leurs expériences avec l’écriture envers les amoureux du livre. Afin de promouvoir le domaine de la littérature à Madagascar, le ministère, avec ses partenaires projettent également d’organiser un concours d’écriture de livres ou « Prix littéraire » pour les passionnés du livre et les jeunes auteurs. Le MCC est également au soutien des écrivains de notre temps pour qu’ils rayonnent non seulement à Madagascar, mais également sur le plan international. A noter que cet évènement littéraire « Tsenaben’ny Boky » ouvre ses portes pendant cinq jours.
Sitraka Rakotobe

ASIEF - MJS et Primature les plus titrés

Publié le lundi, 08 novembre 2021

Rideau sur le championnat national des fonctionnaires édition 2021, organisé par l’Association sportive interministérielle pour l’entretien des fonctionnaires (ASIEF), qui s’est tenu à Mahajanga du 29 octobre au 7 novembre. Il a été annoncé officiellement, à la cérémonie de clôture, par le président de ladite Association, Jean Aimé Randrianarison, plus connu sous le sobriquet de John Love, que la prochaine ASIEF 2022 aura lieu à Morondava.  La passation de fanion a été effectuée par le président régional de l’ASIEF Mahajanga et celui de Menabe.

 

Le soir du 6 juin dernier, deux jeunes hommes ont été sauvagement agressés près de la BANI Ivato. L’un d’eux, le prénommé Valimbavaka (15 ans) a, par la suite, succombé des suites de ses graves blessures. Depuis, le soupçon pèse sur trois militaires de cette base aéronavale. Or, les jours et les mois passent sans que les choses ne bougent d’un iota. En cause, les bruits circulent que l’affaire aurait été classée !

Taxis-brousse - Hausse exorbitante des frais !

Publié le lundi, 08 novembre 2021

40 à 80 %, équivalents de 10 000 à 20 000 ariary. A partir du 22 novembre prochain, toutes les coopératives opérant dans les zones nationales et régionales appliqueront de nouveaux tarifs. Les frais de transport des lignes desservant les routes nationales vont augmenter de 40 à 80 %.

 

Radié

Publié le lundi, 08 novembre 2021

Coup de balai à Faravohitra ! Le vent du changement souffle au ministère de la Justice. Le ministre, nouvellement nommé, Imbiky Herilaza, n'entend pas uniquement tenir le rôle de comédien pour amuser la galerie. Dès sa prise de fonction, tout juste après les procédures d'usage de passion de service, il a donné le ton de la mission qu'il compte assumer en sa qualité de ministre de la Justice.

Un diagnostic sur l'économie informelle à Madagascar effectué par l'Office national de l'emploi et de la formation (ONEF), avec l'appui de l'Organisation internationale du travail (OIT) et le financement du projet « Swedish International Development Cooperation Agency », a été rendu public la semaine dernière, coïncidant à la célébration de la semaine internationale de l'entrepreneuriat qui se déroule présentement.

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Editorial

  • Poreux !
    On ne cesse de dénoncer. A l’allure où vont les choses, ce ne sera pas demain la veille où l’on s’arrêtera d’interpeler. Le Chef de l’Etat, Rajoelina Andry Nirina, patron des patrons du régime Orange, plus d’une fois, tape sur la table devant certains faits qu’il juge inadmissibles compromettant l’avenir du pays. Homme ou femme politique proche du régime ou à l’opposé du pouvoir monte au créneau et tire la sonnette d’alarme sur la persistance de certains cas troublants qui frisent la gabegie dans le pays. Société civile, simples citoyens et certains prélats d’église n’ont de cesse d’attirer l’attention de tous en particulier les dirigeants du pays sur le risque d’une dégénérescence incontrôlée. La majorité silencieuse, comme son nom l’indique observe dans le silence. En réalité, préoccupée par les actes quotidiens de survie, la grande majorité de la population n’a pas le temps de voir autour d’elle.

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