L’affaire retentissante des Boeing 777 immatriculés provisoirement à Madagascar livre doucement mais sûrement ses révélations. Hier soir, Elysée Rasoahanta, chef du ministère public près la Juridiction de second degré du Pôle anti-corruption (PAC) d’Antananarivo, a ainsi confirmé que l’un des accusés – un ressortissant indien parmi les cinq poursuivis – a reconnu son implication et détaillé les faits, lors de l’instruction.

Au total, 33 personnes sont mises en cause, mais seules 22 ont comparu devant le Parquet du PAC hier. Et parmi lesquelles six sociétés, six hauts responsables de l’Aviation civile de Madagascar (ACM), ainsi que plusieurs entrepreneurs associés à des étrangers. Les chefs d’accusation sont lourds. Corruption, abus de fonction, association de malfaiteurs, blanchiment, usurpation de titres, concussion et même atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat ont été cités par la procureure générale.  

Et elle de rappeler, par ailleurs, que l’enquête a démarré après la découverte de faux documents d’immatriculation et de navigabilité. Initialement valables du 17 janvier au 17 avril 2025, les certificats avaient été falsifiés pour prolonger leur validité jusqu’au 12 juillet. Signatures, cachets et mentions manuscrites avaient été grossièrement modifiés. Cinq avions Boeing 777-212 avaient ainsi pu transiter du Cambodge vers l’Iran, pays sous sanctions internationales, avec des papiers falsifiés portant le sceau malgache.

Touchant un mot des rumeurs d’implication de personnalités politiques, la procureure a tenu à préciser que « jusqu’ici, aucun dirigeant n’a été mentionné dans le dossier ». Une manière pour elle de dégager toute responsabilité des membres de l’Exécutif cités sur les réseaux. Elle a en outre rappelé que l’article 133 de la Constitution stipule que tout membre du Gouvernement poursuivi doit comparaître devant la Haute Cour de justice. Dans le cas présent, le ministre des Transports, révoqué dans la foulée du scandale, a été auditionné par les officiers de police judiciaire, mais ne peut être poursuivi que devant la HCJ. 

Cette affaire d’envergure internationale a même nécessité la coopération du FBI, qui a travaillé aux côtés des enquêteurs malgaches lors de la phase préliminaire, comme le confirme Elysée Rasoahanta. Enfin, la procureure a rappelé qu’au PAC, les poursuites ne concernent pas uniquement les représentants légaux. Ainsi, les sociétés elles-mêmes, en tant que personnes morales, sont pénalement responsables et peuvent être condamnées.

Avec les premiers aveux enregistrés et l’implication confirmée d’un des ressortissants indiens, le dossier prend une nouvelle tournure. Le procès, qui s’annonce tentaculaire, pourrait faire tomber d’autres révélations dans les prochains jours. Notons qu’à l’heure où nous mettons sous presse, le sort des personnes déférées n’est toujours pas livré.

 

Recueillis par L.A. 

 

Publié dans Politique
vendredi, 22 août 2025

La une du 23 août 2025

Publié dans La Une
vendredi, 22 août 2025

Céline s’en est allée !*

Céline Ratsiraka, épouse Céline Marthe Velonjara, de son vrai nom et Céline pour les intimes, Première dame de la Deuxième République est partie pour un voyage définitif, rejoindre son défunt époux Didier Ignace Ratsiraka, ancien Président de la République Démocratique de Madagasikara (RDM), 1975 – 1991 et 1997 – 2002, décédé en 2021.

Troisième d’une fratrie de cinq enfants de feu Pascal Velonjara, parlementaire de l’époque coloniale, parmi les fondateurs du Parti des Déshérités de Madagascar (Padesm) et  de feue Berthe Kolohasina, Céline Velonjara épousa Didier Ratsiraka dans la chapelle de la cathédrale catholique de Diégo-Suarez par le père répondant   au nom de Gaétan Armand Razafindratandra, futur et très influent cardinal de Madagasikara. A l’issue de cette union, le couple Ratsiraka a eu quatre enfants dont trois filles Olga, Sophie, Annick et un garçon Xavier.

En tandem avec sa grande sœur Hortense, épouse de Raveloson Mahasampo, directeur général de la  toute puissante DGID, Services de renseignement et de documentation de la II ème République, Céline régnait en maître absolu de la sphère politique du régime AREMA. Une personnalité influente durant les seize ans de règne sans partage de son époux Didier Ratsiraka, Céline Ratsiraka l’assistait de très près dans la gestion des affaires du parti au pouvoir AREMA. Céline incarnait la ligne dure du parti au sein du clan « Ambohitsorohitra » en contrepoids avec le clan dit « Isoraka » dirigé par le binôme Razakaboana – Rakotomavo. Ces deux clans se disputent âprement d’influence auprès de la base surtout à Antananarivo et périphéries. 

En dehors de ses devoirs d’épouse et ses responsabilités de mère, Céline Ratsiraka a marqué de ses empreintes au moins deux domaines distincts. En premier lieu, Céline tient avec poigne le mouvement des « Vehivavy Arema ». Représentée dans tout Madagasikara par des sections dynamiques et actives, l’Association  « Vehivavy Arema » domine dans des actions sociales telles les Akanin-jaza Arema et la Coopérative Arema. Céline Ratsiraka sillonne tout le pays pour dynamiser le mouvement. Dans toutes les élections de la base au sommet, jusqu’au Fivondronana et au parlement, les Vehivavy Arema ont leur mot à dire. Tout candidat de mauvaise réputation notamment vis-à-vis des Vehivavay Arema n’a pas la chance de passer. En second volet, Céline veille au grain sur le respect du minimum des droits de l’épouse. Grâce à ses actions soutenues par les Vehivavy Arema, le principe de partage « Fahatelo tànana » entre époux a été respecté. Et gare aux militaires, surtout les officiers, de mauvaise traitance envers leurs épouses, ils verront leur avancement en grade en … danger en particulier à ceux qui aspirent franchir le garde de Général. Il suffit que les épouses maltraitées parviennent à se plaindre auprès de la Première Dame, épouse d’un Officier aussi, et si le cas est avéré, pour que les sanctions tombent. Psychose pour les époux officiers volages !

Céline Ratsiraka, épouse Marthe Velonjara, a eu le record de longévité de Première dame, 16 ans plus 5 ans, décède dans la nuit d’hier. Avec elle disparaitra la stature de femme politique malagasy engagée pendant 21 ans. Le journal présente les profondes condoléances aux familles éplorées en particulier à ses enfants et petits-enfants.

Ndrianaivo

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Le Syndicat national des Administrateurs civils (SYNAD) s’est offert un nouveau souffle hier, lors de son assemblée générale élective organisée à l’Espace Rose By-pass. A l’issue d’un scrutin marqué par une participation modérée mais néanmoins engagée (45,7%), Rakotondramanana Solofotahiana a remporté une victoire sans équivoque face au président sortant Raholinarivo Paolo Emilio. Porté par sa liste aux accents trumpistes, "Make SYNAD Great Again !", le nouveau président, un administrateur civil en chef de classe exceptionnelle, a recueilli 222 voix contre 101 pour son adversaire.

Le verdict des urnes est clair. Près de sept électeurs sur dix ont donc choisi la voie du renouveau, un plébiscite qui ne laisse place à aucune contestation. Sur les 714 inscrits, 326 votants se sont exprimés, dont 324 suffrages valides. Le score de 68,5% traduit une adhésion massive au programme de Solofotahiana et confirme que les administrateurs civils attendent un syndicat plus dynamique, plus audible et surtout plus offensif dans la défense de leurs intérêts.

La campagne victorieuse s’est distinguée par son discours rassembleur et des engagements précis. Transparence, modernisation des outils syndicaux et un dialogue renforcé avec les membres sont autant de promesses qui ont séduit une majorité d’adhérents. A cela s’ajoute une volonté affichée de tenir tête aux réformes gouvernementales jugées défavorables, ce qui donne au SYNAD une posture d’acteur incontournable dans la fonction publique.

« Cette victoire est celle des administrateurs qui croient en un SYNAD dynamique et audible. Nous œuvrerons pour restaurer notre influence », a déclaré Solofotahiana, préfet en poste à Maintirano, à l’issue du scrutin. Son adversaire Paolo Emilio, pour sa part, a reconnu sa défaite avec fair-play, promettant de rester engagé au service du syndicat.

Les observateurs estiment que ce changement de leadership pourrait profondément reconfigurer les équilibres internes et donner une nouvelle impulsion aux administrateurs civils dans leur rôle stratégique au sein de l’appareil d’Etat. Pour l’heure, le message envoyé est limpide, les membres du SYNAD ont choisi de tourner une page et d’inscrire leur syndicat dans une dynamique de renouveau.

 

Recueillis par Lalaina A. 

 

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Des enfants et des citoyens innocents ont été blessés lors de la grève menée par les étudiants de l’université de Barikadimy, Toamasina, suite à une panne de courant. Ces personnes reçoivent actuellement des soins hospitaliers. Face à cette situation, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESUPRES) sort du silence. A l’issue d’un communiqué, il lance un avertissement et condamne toutes formes de violences, les excès et les destructions de biens. 

 

« Blesser des citoyens innocents, en particulier des enfants, est un acte ignoble, contraire aux valeurs d'un étudiant, d'un être humain et d'un Malagasy. Le recours à la violence comme moyen d'expression est inacceptable, quelle qu'en soit la raison », indique-t-on. Le ministère appelle donc à un retour à la sagesse, au dialogue et au respect de la société. 

 

Face aux dommages causés par cette manifestation estudiantine, les responsables ont pris en charge les blessés. Ainsi, le MESUPRES condamne l'instrumentalisation des étudiants à des fins politiques et s'efforce constamment de trouver une solution, en tant que ministère responsable.

 

Marche pacifique 

 

Entre-temps, les six étudiants arrêtés lors de cette manifestation ont été déférés au Parquet jeudi dernier. Leur procès est prévu pour le mardi 26 août. En attendant, ils sont détenus à titre provisoire dans la prison d’Ambalatavoahangy. De leur côté, certains étudiants de l’université de Barikadimy ont poursuivi la manifestation. Ils ont effectué une marche pacifique pour réclamer la libération de leurs camarades. Cependant, ils n’ont pas quitté le campus. Ils appellent aussi à une rencontre privée avec des hauts responsables au sein de l'université et du ministère de tutelle.

 

Pour rappel, une mère de famille et son enfant ont été blessées par les étudiants grévistes de l’université de Barikadimy, Toamasina, en début de cette semaine, sans parler des destructions des biens. Il a fallu l’intervention des policiers pour rétablir l’ordre. Ils ont lancé des bombes lacrymogènes pour repousser les grévistes vers l'enceinte du campus et ont procédé à l'arrestation de 6 étudiants.

 

Anatra R.

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Madagascar a obtenu les meilleurs résultats parmi les pays participants au projet international « Ecole pour tous », connu localement sous l'appellation « Tafita JICA » - Agence japonaise de coopération internationale. L'expérience malagasy affiche une maîtrise de gestion du coût de seulement 0,15 USD par élève, par an. Le cas de Madagascar a été présenté lors de la Conférence internationale de la TICAD-9 qui se déroule actuellement au Japon.

L'implication des communautés locales a été parmi les points forts de cette réussite grâce à leur participation active à l'évaluation du niveau de compétence des élèves, à l'identification des difficultés rencontrées et à la recherche de solutions adaptées. A cela s'ajoute l'approche pédagogique TARL (« Teaching at the Right Level ») qui a été utilisée pour combler les lacunes et renforcer les acquis. 13 Régions sont concernées par ce projet. Dans 11 d'entre elles, une progression de 23 % a été constatée en mathématiques et 28 % en lecture. Ce succès a inspiré plusieurs délégations étrangères, lesquelles ont exprimé leur volonté de coopérer avec Madagascar.

L'engagement des autorités malagasy et la collaboration des communautés locales ont été essentiels pour atteindre ces résultats remarquables. Le projet « Tafita JICA » a permis non seulement d'améliorer les compétences des élèves, mais aussi de renforcer les liens entre les écoles et les communautés, favorisant ainsi un développement durable et inclusif dans le secteur de l'éducation à Madagascar.

Nikki Razaf

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Thierry de Bailleul, directeur général de Madagascar Airlines, a annoncé sur le réseau social professionnel en ligne  LinkedIn qu’il prolonge son mandat à la tête de la compagnie. Dans ce message posté il y a une semaine, il explique que sa décision vise à assurer la continuité et la stabilité dans une période encore fragile.« C’est dans cet esprit que j’ai accepté de prolonger ma mission à la tête de Madagascar Airlines, avec comme objectifs d’assurer la continuité et de maintenir le cap dans un environnement encore fragile », a-t-il écrit.

Depuis son arrivée à la tête de cette compagnie aérienne, Thierry de Bailleul conduit le plan Phénix, un programme de redressement appelé Phoenix 2030. Ce plan vise à rendre la compagnie rentable et fiable. Les progrès commencent à apparaître. «  La flotte est passée d’un seul avion opérationnel à cinq, ce qui a permis d’atteindre un taux de ponctualité de 85 % », a-t-il ajouté dans une autre source. Le réseau intérieur a aussi été renforcé, avec 12 destinations désormais desservies. Antananarivo est devenu un centre de correspondance, grâce à des horaires mieux adaptés et des partenariats avec Emirates et Air France. De nouvelles liaisons directes entre les Provinces, comme vers Nosy Be, Toliara ou Sainte-Marie, facilitent les déplacements et soutiennent le tourisme.

Amélioration

Sur le plan financier, Madagascar Airlines a réduit sa dette de 40 à moins de 20 millions de dollars. Avec l’appui du Gouvernement et de la Banque mondiale, la compagnie prépare une ouverture aux investisseurs privés, prévue pour l’année 2026. Cependant, les défis restent importants. En 2023, seulement 400.000 passagers ont voyagé avec Madagascar Airlines, alors que le marché potentiel est estimé à 1,5 million. Pour le DG, il est essentiel de continuer à regagner la confiance des voyageurs à travers la régularité et la fiabilité des vols. A rappeler que le Conseil d’administration avait annoncé que le mandat de Thierry de Bailleul avait pris fin le 31 juillet dernier. En décidant d’y rester, le dirigeant confirme sa volonté de poursuivre le redressement de la compagnie et de consolider les résultats obtenus.

Carinah Mamilalaina

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Une occasion exceptionnelle se présente pour la musique malagasy. Le 20 septembre prochain, deux artistes représentatifs de l’île s’envoleront vers la Russie afin de représenter Madagascar lors de l’Intervision 2025, un concours international encore peu médiatisé mais d’une grande importance.

Avec la participation de 16 Nations, entre autres le Vietnam, l’Egypte, les Etats-Unis et la Colombie, cet événement pourrait ouvrir de nouvelles perspectives pour la création musicale « made in Madagascar. Au-delà des 300.000 euros offerts à l’heureux gagnant, il s'agit d'une véritable opportunité pour Denise et D-Lain. Le duo a été sélectionné grâce à son titre « Tiako hanjeky ». Ces deux artistes chevronnés portent également une identité forte, symbolisant la richesse ainsi que la diversité culturelle de la Grande île. Leur sélection repose sur leur parcours, leur vécu et leur capacité à représenter leur patrie avec sincérité.

Denise, qui a été mise en lumière en 2014 grâce au concours « Africa Talent », a construit une notoriété grâce à sa voix intense et émotive. Son style, qui allie modernité et profond ancrage dans la tradition malagasy, lui a permis d’obtenir une reconnaissance au niveau national. D-Lain, de son côté, a vu sa carrière décoller dès 2012 avec « Castel Live », où il s’est distingué comme un auteur-compositeur talentueux.

Bien que les parcours de ces deux artistes soient différents, ils partagent une passion commune pour la musique et l’aspiration à promouvoir la voix de Madagascar sur la scène internationale. Ce voyage représente plus qu'une simple aventure artistique ; il s'agit aussi d'une initiative culturelle. Dans un paysage médiatique souvent dominé par des figures déjà établies, leur participation marque un véritable renouveau pour la scène locale. Cela rappelle que Madagascar foisonne de talents dignes d’être découverts au-delà de ses frontières. En exprimant leur identité à travers la musique, Denise et D-Lain deviennent les porte-paroles d’un riche héritage musical, mélangeant traditions et innovations.

Notons que le légendaire chanteur Mamy Gotso sera invité en tant que membre de jury professionnel lors de ce concours. Considéré comme l’un des maîtres du genre « tsapiky », Mamy Gotso, de son vrai nom Mamy Ravelonandro, s’impose depuis plusieurs décennies comme ambassadeur de la culture musicale du sud de l’île. Artiste complet, auteur-compositeur et performeur au charisme reconnu, il apportera son expertise au sein d’un jury prestigieux. La scène russe pourrait servir d’un tremplin pour ces artistes.

Si.R

Publié dans Culture

Outsider. Les Barea éliminent les Harambe Stars  et filent de nouveau en demi-finale. Madagascar a réalisé un nouvel exploit en se qualifiant pour les demi-finales du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) 2025. Opposés au pays hôte, le Kenya, les Barea ont tenu tête à leurs adversaires avant de s’imposer lors de la séance de tirs au but (1-1, 4-3 tab), ce vendredi 22 août au Safaricom Stadium Kasarani de Nairobi.

Dans un stade acquis à la cause des Harambee Stars, les Malagasy ont une fois encore prouvé leur force mentale. Dominateurs en première période, les Kényans ont ouvert le score au retour des vestiaires grâce à Alphonce Omija, auteur d’une reprise de la tête sur un coup franc de Boniface Muchiri (48e). Trois minutes plus tard, Ryan Ogam pensait doubler la mise, mais son but fut annulé pour une faute préalable (51e).

Malgré la pression, les hommes de Rôrô Rakotondrabe n’ont pas abdiqué. A la 69e minute, Fenohasina a remis Madagascar dans le match en transformant un penalty, relançant totalement les débats. Le score en resta là après 120 minutes d’un duel intense et indécis.

Une séance de tirs au but fatale

C’est finalement lors de la première séance de tirs au but de ce CHAN que tout s’est joué. Le gardien malagasy Michel « Toldo » Ramandimbisoa, héros de la rencontre, a stoppé la tentative de Mike Kibwage, avant de voir Omija, buteur plus tôt, expédier son tir hors du cadre. Madagascar s’impose 4-3 et décroche son billet pour les demi-finales, comme lors de l’édition précédente en Algérie où les Barea avaient terminé troisième.

Ce succès illustre le chemin impressionnant des Barea dans ce tournoi. Après un début difficile marqué par un nul face à la Mauritanie (0-0) et une défaite contre la Tanzanie (1-2), Madagascar a su réagir en battant le Burkina Faso (2-1) lors du dernier match de groupes, arrachant la qualification pour les quarts.

Avec cette nouvelle performance, la Grande île confirme que sa troisième place en 2022 n’était pas un simple coup d’éclat. Les Barea, menés par Rôrô Rakotondrabe, s’affirment désormais comme une nation montante du football africain.

Madagascar se hisse pour la deuxième fois consécutive dans le dernier carré du CHAN et peut rêver d’un nouveau podium continental, voire mieux. Plus que jamais, les Barea prouvent que le football malagasy a trouvé sa place parmi les grands d’Afrique.

Elias Fanomezantsoa 

 

Publié dans Sport

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  • Affaire des Boeing 777 - L’un des inculpés avoue
  • Présidence du Syndicat des administrateurs civils - Rakotondramanana Solofotahiana plébiscité par ses pairs
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  • Céline s’en est allée !*
    Céline Ratsiraka, épouse Céline Marthe Velonjara, de son vrai nom et Céline pour les intimes, Première dame de la Deuxième République est partie pour un voyage définitif, rejoindre son défunt époux Didier Ignace Ratsiraka, ancien Président de la République Démocratique de Madagasikara (RDM), 1975 – 1991 et 1997 – 2002, décédé en 2021. Troisième d’une fratrie de cinq enfants de feu Pascal Velonjara, parlementaire de l’époque coloniale, parmi les fondateurs du Parti des Déshérités de Madagascar (Padesm) et de feue Berthe Kolohasina, Céline Velonjara épousa Didier Ratsiraka dans la chapelle de la cathédrale catholique de Diégo-Suarez par le père répondant au nom de Gaétan Armand Razafindratandra, futur et très influent cardinal de Madagasikara. A l’issue de cette union, le couple Ratsiraka a eu quatre enfants dont trois filles Olga, Sophie, Annick et un garçon Xavier. En tandem avec sa grande sœur Hortense, épouse de Raveloson Mahasampo, directeur général de la…

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