La série noire continue ! Les bilans des victimes humaines, d’inestimables dégâts matériels s’alourdissent sur les routes nationales ! Pour la énième fois, nous tirons la sonnette d’alarme. L’avalanche d’accidents de routes mortels et destructifs sévit.
On est en pleine période de vacances scolaires. La densité des flux des véhicules, transports en commun et particuliers, sur les routes nationales atteint son niveau le plus élevé et donc dangereux. A la gare routière Aranta- Mahajanga aussi bien à Ambodivona / Andohatapenaka – Maki Antananarivo, les départs et arrivées des taxi-brousse avoisinent le millier de voyageurs par jour. Certains cas franchissent le seuil de 1500 durant la haute saison, pendant le week-end prolongé. Un exemple suffisant pour attester l’importance des mouvements des hommes en cette période de vacances. Les départs et retours vers l’Est (Toamasina – Foule-Pointe et autres), sur la RN 2, vers le Grand Sud sur la RN 1 (Antsirabe – Fianarantsoa – Toliary), vers l’Ouest (Morondava – Miandrivazo) affichent aussi une grande affluence.
En début d’année et vers Avril – mai, nous avions déjà attiré l’attention de tous les responsables, de près ou de loin, chargés de la gestion de nos routes nationales et des circuits des voyageurs, de veiller déjà et à assurer un minimum d’assurance aux passagers sur nos grands axes nationaux. Les départements des Travaux Publics, des Transports et de la Sécurité nationale (Gendarmerie, Police nationale) concernés directs par la sécurité et la sécurisation des circuits doivent veiller ensemble des mois auparavant de sorte que les voyages souvent en familles, avec des enfants et des personnes âgées, ne soient pas endeuillés ou gravement blessés. Ce n’est pas trop demandé si les responsables publics prennent soin de la vie des concitoyens. De toute manière, les dits responsables à tous les niveaux sont là pour ça !
Il n’y a pas uniquement que le sort des passagers qu’il faille sauvegarder, on doit également veiller qu’il n’y ait pas trop de dommages matériels. Un accident survenu sur une route nationale bloquant la voie risque fort d’endommager des produits périssables tels les produits de première nécessité (PPN) transportés par des camions bloqués. On a vécu les dégâts collatéraux causés par de tels aliments avariés. Ces derniers temps, le pays paie trop fort le prix des intoxications alimentaires. Quand des véhicules de transport en commun telles des marques Sprinter, le taxi-brousse accidenté ne sont que des ferrailles à jeter. Le grand nombre des propriétaires se recrutent parmi les opérateurs de taille moyenne. Ils ne sont pas forcément de grands transporteurs, le fait de perdre leur véhicule, souvent tout neuf, constitue une ruine difficile à combler pour la famille. Les Assurances sont là mais tout le monde ne peut pas se payer le luxe d’un « Tout risque ». Les Assureurs, eux aussi, scrutent jusqu’au petit détail pour enfin débloquer le moindre Ariary.
Des mesures essentielles sont à prendre en considération. D’abord, il faut veiller à la praticabilité des routes. Pas forcément des routes soigneusement bitumées mais des voies de communication routières sur lesquelles tous les véhicules peuvent circuler en toute saison du moins durant les périodes de vacances scolaires. Les propriétaires ont le devoir de s’assurer la maitrise de conduite de leurs chauffeurs. Les responsables sécuritaires doivent assumer pleinement leur mission.
Trop de morts, s’il vous plait !
Plusieurs présidents des Assemblées de la SADC en visite au Rovan'i Madagasikara. Ce dimanche, une prestigieuse délégation, comprenant les présidents des Assemblées nationales de plusieurs pays membres de la Communauté de Développement de l'Afrique australe (SADC), a été accueillie sur les hauteurs de la Capitale pour une immersion au sein du patrimoine national. Ce fut une journée mémorable où l'histoire a servi de pont entre les nations. La délégation était composée de hautes personnalités, notamment Saara Kuugongelwa-Amadhila, présidente de l'Assemblée nationale de Namibie, Carolina Cerqueira, présidente de l'Assemblée nationale de l'Angola, Nelly Butete Kashumba Mutti, présidente de l'Assemblée nationale de Zambie, et Jacob Francis Nzwidamlimo, président de l'Assemblée nationale du Zimbabwe. Accompagnés de leurs collaborateurs et de députés du groupe du Forum Parlementaire de la SADC (FP-SADC), les hôtes de marque ont découvert un lieu emblématique, symbole de la souveraineté et la richesse culturelle de la Grande île. Au-delà de la simple visite touristique, cet événement revêt une importance politique et symbolique forte. Il souligne la volonté de Madagascar de partager son patrimoine, non seulement comme un trésor national, mais aussi comme une contribution à la mémoire collective africaine. La connaissance et la préservation de l'histoire, incarnées par des sites comme le "Rovan'i Madagasikara", sont essentielles pour forger une identité continentale solide, fière de ses racines et tournée vers l'avenir.
Site de confinement de boues, la qualité de l'eau à Iarinarivo optimale. Dans la gestion des déchets et l'assainissement urbain du Grand Antananarivo, le site de confinement des boues de curage, situé à Iarinarivo est pleinement opérationnel. Cette infrastructure cruciale accueille déjà les premières boues draguées du canal C3. Le Projet de développement urbain intégré et de résilience pour le grand Antananarivo (PRODUIR), initiateur de ce chantier, a tenu à rassurer la population locale sur les implications environnementales du site. Selon les responsables de PRODUIR, l'opérationnalisation de cette nouvelle installation n'a en aucun cas altéré la qualité de l'eau à Iarinarivo. Les analyses menées confirment que l'eau reste propre à la consommation humaine et à d'autres usages essentiels, tels que l'agriculture ou la culture, garantissant ainsi la pérennité des activités locales. Le Centre de recherche et d'études en génie de l’eau et de l’environnement (CREGZB), une entité rattachée à la faculté des Sciences de l'Université d'Antananarivo, a conduit des analyses approfondies sur les boues d'épuration provenant du Canal C3. Plus précisément, les analyses du CREGZB ont révélé une réduction notable du carbone organique total (COT) et des concentrations en éléments traces métalliques (ETM). Un point crucial a été souligné par les experts à savoir, les concentrations d'ETM relevées demeurent très largement inférieures aux seuils réglementaires exigés pour l'épandage agricole.
Le téléphérique arrêté à mi-chemin hier. Après avoir fonctionné sans incident durant toute la matinée du lundi 18 août, le service du téléphérique a connu une perturbation inattendue dans l'après-midi. En effet, le tronçon reliant les stations de Soarano et d'Ivandry n'a pas pu être activé comme prévu. La cause de cette interruption est due au malaise soudain d'un des conducteurs responsables de l'opération du système dans l'une des gares. L'employé a été rapidement pris en charge et se trouve actuellement sous traitement médical. Face à cet imprévu et conscient de la gêne occasionnée aux usagers, le secrétariat d'Etat en charge des Nouvelles villes et de l'Habitat (SENVH), en collaboration avec les responsables de la société POMA, a tenu à présenter ses plus sincères excuses. Afin de minimiser l'impact de cette perturbation, une mesure compensatoire a été mise en place : la ligne Anosy - Soarano a vu son service exceptionnellement prolongé jusqu'à 19h pour les passagers en phase de familiarisation. Les autorités assurent que la situation est désormais maîtrisée. Le service du téléphérique reprend son fonctionnement normal dès aujourd'hui, aux horaires habituels. Les usagers pourront donc à nouveau emprunter les cabines le matin de 7h à 9h, et en fin de journée de 16h à 18h, garantissant un retour à la normale pour les déplacements quotidiens.
Le 18 aout 2025 restera une date historique pour Madagascar. Le président de la République, Andry Rajoelina, a procédé à l’inauguration du premier tronçon de la toute première autoroute du pays, l’AR1, reliant Antananarivo à Toamasina. Long de huit kilomètres, ce premier tracé Ambodifasina–Ambohimanga Rova marque le début concret d’un projet qui, pendant longtemps, n’a été qu’un rêve.
Plus encore, l’on sait que le financement de l’ensemble du chantier est assuré, selon les annonces du chef de l’État. En effet le numéro Un du pays a annoncé que le Fonds de développement d’Abu Dhabi participera à hauteur de 60 millions de dollars à la réalisation de cette infrastructure.
« Je tiens à remercier le General Manager du Fonds de développement d’Abu Dhabi qui a annoncé son soutien et son financement pour la continuité de l’autoroute », a déclaré le président. Cette contribution vient compléter le schéma financier déjà annoncé en février dernier. A l’époque il a en effet affirmé que 250 et 350 millions de dollars attendus de la Banque arabe pour le développement de l’Afrique, qui doit financer la deuxième tranche de l’autoroute.
De son côté, Madagascar finance déjà la première tranche de 80 kilomètres sur fonds propres. Avec les fonds d’Abu Dhabi, prévu donc pour la troisième et dernière tranche, l’ensemble des financements semble désormais bouclé pour mener à bien ce projet titanesque.
Une promesse de transformation
L’autoroute AR1 s’étendra sur 260 kilomètres, réduisant de 100 kilomètres le trajet actuel par la RN2, construite en 1901. Le temps de voyage entre la capitale et Toamasina, principal port du pays, passera de 10 à 12 heures actuellement à 2h30 seulement.
« Cette autoroute, c’est une promesse pour notre peuple, pour notre économie et pour l’avenir », a affirmé Andry Rajoelina dans son discours en français. Le président a rappelé que l’objectif est de transformer le quotidien des Malgaches, faciliter la circulation des personnes, accélérer les échanges commerciaux, dynamiser les villes traversées et renforcer l’ouverture du pays au commerce international.
La cérémonie a également revêtu une dimension diplomatique. Depuis avant-hier, Madagascar assure la présidence tournante de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC). L’inauguration de l’autoroute s’est ainsi déroulée en présence de plusieurs chefs d’État et de gouvernement africains. Andry Rajoelina a en eRajoelinaentouré de plusieurs personnalités de marque, dont le Roi Mswati III de l’Eswatini, le président zimbabwéen Emmerson Mnangagwa, le Premier ministre du Lesotho Ntsokoane Samuel Matekane ainsi que le secrétaire exécutif de la SADC Elias Magosi. Une présence qui témoigne de la solidarité régionale. « Votre présence m’honore et honore notre nation. Elle témoigne de la fraternité africaine », a insisté Andry Rajoelina, visiblement ému.
Le chef de l’État a tenu à rassurer que le projet ne connaîtra pas d’interruption. « Ce qui est commencé doit être achevé. L’autoroute sera construite jusqu’au bout », a-t-il martelé. L’entreprise égyptienne Samcrete, en charge des travaux, a d’ailleurs été saluée pour sa rapidité et son professionnalisme dans l’achèvement de ce premier tronçon.
À travers cette réalisation, Madagascar tourne une page de son histoire routière et ouvre une ère nouvelle où les infrastructures structurantes deviennent un moteur de développement. « Les Malgaches méritent le développement qu’ils attendent depuis des générations. Nous avons choisi d’y répondre avec détermination et audace », a conclu le président.
L.A.
Rués vers l’achat des fournitures scolaires. A quelques semaines avant la rentrée scolaire, les magasins et grossistes de fournitures scolaires sont truffés de monde. Comme chaque année, les prix ont subi une légère hausse, mais ce qui les différencie, les parents ont plus de choix. Ainsi, beaucoup proposent un pack pour chaque classe. Le pack pour les préscolaires avoisine le 100 000 à 250.000 ariary selon la qualité et l’exigence des établissements. Cela inclut les livres, petits matériels de bricolage, cahier, cartable, tandis que de 60 000 à 150.000 ariary pour les primaires et 90.000 ariary à 200.000 ariary pour les collèges et lycées.
Selon un gérant de magasin de vente de manuels scolaires à Tsaralalana, la scolarisation des enfants a changé depuis quelques années, face à la hausse du coût de la vie. “ Les parents autant que les établissements n’exigent plus les marques et la qualité, mais seulement ce qui est abordable”, dixit -il. Pour les cahiers de 100 et de 200 pages, le paquet a subi une hausse de 1000 à 7000 ariary. Le paquet varie entre 9 000 à 25 000 ariary.
Concernant les frais de scolarité, beaucoup d’entre les établissements scolaires privés ont augmenté les droits d’inscription et de réinscription
jusqu' à 50%. En plus de cela, la date de clôture a été avancée. Des parents vont jusqu'à s'endetter pour envoyer leurs enfants à l'école.. “ Nous n’avons trois semaines après la fin de l'année scolaire pour tous s’acquitter. Sur ce, nous avons dû faire un prêt à la banque”, explique une mère de famille.
Selon le calendrier du ministère de l’Education nationale (MEN), la nouvelle rentrée scolaire est fixée au 8 septembre 2025. L’année scolaire 2025- 2026 est subdivisée en cinq bimestres intercalés par quatre vacances scolaires. La première période s'étale du 8 au 24 octobre 2025, la seconde du 3 novembre au 19 décembre 2025, la troisième période commence le 5 janvier 2026 et se termine le 20 février 2026. La quatrième période débute le 23 février pour s’achèver le 27 mars 2026 et la cinquième période entre le 9 avril 2026 et le 25 avril 2026.
Anatra R.
Madagascar abrite une faune nocturne exceptionnelle. Parmi les espèces remarquables, l’Aye-Aye se distingue comme l’un des lémuriens les plus étranges de l’île. Ses grandes oreilles et ses longs doigts lui permettent d’extraire les insectes et les larves situés sur l’écorce des arbres, tandis que ses yeux lumineux favorisent son adaptation à la nuit. Le « Fosa », plus grand prédateur endémique, combine des traits de chat et de mangouste. Il chasse surtout la nuit, mais peut aussi être actif en journée. Son menu comprend les lémuriens, les oiseaux et les petits mammifères. D’autres animaux nocturnes incluent les microcèbes et les lépilémurs, qui se nourrissent d’insectes, de fruits et de fleurs. Les chirogales, les tenrecs, les geckos à queue en feuilles et les papillons de nuit complètent cette richesse animale.
Accompagnement
Pour découvrir cette faune, Madagascar National Parks (MNP) propose des circuits nocturnes dans cinq parcs : Ranomafana, Analamazaotra-Mantadia, Nosy Mangabe, Ankarafantsika et Lokobe. « Les visiteurs peuvent observer les animaux à la tombée de la nuit et écouter leurs chants mystérieux. L’accompagnement par un guide local expérimenté est recommandé. L’usage d’un éclairage écologique à faible luminosité et la photographie sans flash sont vivement conseillés », selon le communiqué du MNP. Patience, silence et respect de la flore et de la faune sont essentiels. L’accès nocturne reste limité aux cinq parcs concernés, les autres sites ne proposant pas de circuits de nuit. « Cette ouverture offre une occasion unique de découvrir la richesse de la faune malagasy, tout en sensibilisant les visiteurs à la protection de l’environnement », a ajouté le communiqué.
C.M
Airtel Africa vient de franchir une étape décisive en scellant un partenariat stratégique de plusieurs millions de dollars avec Xtelify, la branche digitale de Bharti Airtel en Inde. Ce contrat, présenté comme pluriannuel, a pour but d’accélérer la transformation numérique du groupe dans ses 14 marchés africains. Avec l’intégration de solutions comme Xtelify Data Engine, Work et IQ, l’opérateur compte offrir une nouvelle dimension à son réseau.
Ces plateformes vont équiper les 150.000 agents sur terrain d’Airtel Africa avec des données ciblées pour affiner les stratégies commerciales et améliorer la relation client. La priorité sera aussi donnée à des enjeux sensibles, tels que la lutte contre les spams et la fraude, afin d’assurer une meilleure sécurité pour les utilisateurs. Le directeur des systèmes d’information du groupe, Jacques Barkhuizen, salue un tournant majeur : « Ce partenariat marque une avancée capitale dans notre ambition de construire l’avenir numérique de l’Afrique. En tirant parti des plateformes d’IA d’Airtel, déjà éprouvées en Inde, nous simplifions nos opérations, tout en accélérant la personnalisation des expériences pour nos clients ». Pour beaucoup, ce rapprochement entre deux continents illustre une volonté de dépasser les limites actuelles du marché africain, en s’inspirant des succès déjà validés ailleurs. L’ambition est claire : rendre le réseau plus efficace, plus intuitif et surtout plus proche des attentes réelles des consommateurs.
Cloud souverain
Mais Airtel ne s’arrête pas là. Xtelify a profité de cette annonce pour lancer « Airtel Cloud », un cloud souverain conçu pour le secteur télécom, capable de gérer jusqu’à 14 milliards de transactions par minute. Initialement utilisé en Inde, ce système se déploie désormais à l’international et pourrait transformer la manière dont les entreprises africaines gèrent leurs données. Hébergé dans des centres de données nouvelle génération, respectueux de l’environnement, et doté d’une intelligence artificielle générative pour automatiser la gestion, ce cloud offre des services variés (IaaS, PaaS, connectivité avancée), tout en réduisant les coûts et en garantissant une migration sécurisée. Binod Srivastava, directeur commercial Global Business chez Bharti Airtel, insiste sur les enjeux : « En combinant notre plateforme Xtelify innovante avec la vision d’Airtel Africa, nous allons relever les défis majeurs du secteur, comme la lutte contre les spams et la fraude, et assurer la meilleure protection possible aux clients ».
Selon certains analystes, ce virage reflète une véritable ambition de positionner l’Afrique dans la course mondiale à l’innovation numérique. Bien que des critiques pointent déjà les risques liés aux investissements massifs et à la dépendance vis-à-vis des technologies importées, l’enthousiasme domine. Ce partenariat ouvre une nouvelle ère où le digital n’est plus un luxe mais une nécessité, un levier de croissance et de modernisation pour l’ensemble du continent.
Depuis plusieurs semaines, la compagnie française « Le Désert En Ville » se présente à Madagascar avec subtilité, intégrant les traditions ancestrales et les inspirations modernes dans un voyage artistique riche en émotions. Actuellement en résidence dans les Hautes terres, puis dans les Régions d’Androy et de Toliara, la troupe s’imprègne pleinement de la diversité culturelle malagasy pour alimenter un projet qui se veut profondément humain. Au fil de cette immersion, la compagnie découvre entre autres le « famadihana », une cérémonie de retournement des morts qui incarne la puissante connexion entre les vivants et leurs ancêtres. Elle s’intéresse également au chant traditionnel « Beko », souvent associé aux rites funéraires, ainsi qu’au « Sarandra », un chant choral funéraire.
Ces rencontres témoignent d’une immersion profonde dans les expressions symboliques liées au cycle de vie et à la mort. L’initiative dépasse une simple démarche documentaire et devient une expérience humaine authentique, marquée par une rencontre avec la mémoire collective et la spiritualité de l’île. « Le Désert En Ville » cherche à capturer ces traditions pour les réinterpréter en proposant un dialogue harmonieux entre le passé et le présent, fondé sur le respect et le partage des cultures.
Le 22 août prochain, à l’Institut français de Madagascar (IFM), un moment privilégié d’échange et de réflexion avec le public malagasy est prévu. Cette étape s’inscrit dans le cadre de la préparation du spectacle « L’Enveillée », une création théâtrale et musicale, où poésie et émotion se conjuguent autour du thème universel de la mort. L’œuvre ambitionne d’entrelacer rites anciens et expression contemporaine pour créer une expérience artistique poignante destinée à toucher profondément les spectateurs. La première de « L’Enveillée » est annoncée pour mars 2026 en France, dans un contexte où les questions de mémoire, de perte et de rituels funéraires trouvent une résonance universelle.
La tournée malagasy devient bien plus qu’un simple voyage artistique car celle-ci s’affirme comme un pont entre de nombreuses cultures, offrant une réflexion intime où le patrimoine devient une source de dialogue et d’émotion. En fusionnant les traditions malagasy avec une approche contemporaine, « Le Désert En Ville » propose une expérience artistique unique, invitant à méditer sur notre rapport à la mort, à la mémoire et à la transmission. Ce projet empreint de sens et d’humanité promet une œuvre intense et singulière, véritable ode à la richesse des rites ancestraux.
Si.R
Le Kenya assume son statut en gardant la couronne pour sa qualification en battant la Zambie.
Co-organisateur du tournoi, le Kenya a parfaitement tenu son rang. Sérieux et solides, les Harambee Stars ont validé leur place en quart de finale, grâce à un succès décisif face à la Zambie (1-0).
Sous la houlette de Benni McCarthy, figure emblématique du football africain, le Kenya affiche ambition et maturité. « Jouer devant notre public est une responsabilité, mais aussi une force. Nous voulons aller loin », a souligné le technicien sud-africain.
Dos au mur après deux premiers matches décevants, Madagascar a su renverser la vapeur dans le groupe B. Les Barea ont décroché leur billet pour les quarts en s’imposant face au Burkina Faso (2-1), samedi 16 août à Zanzibar.
« Nous avons montré que nous avons du caractère », confie l’entraîneur Roro Rakotondrabe. Et de rajouter : « Ce groupe apprend vite et veut écrire sa propre histoire. »
Portés par leur solidarité et l’éclosion de jeunes talents, les Malagasy ont rallié Nairobi, ce lundi, déterminés à poursuivre leur aventure.
Un duel de styles attendu
Ce quart de finale entre le Kenya et Madagascar s’annonce électrique. D’un côté, les Barea misent sur leur fougue offensive et leur créativité retrouvée. « Les garçons affichent une forme physique, ils ont bien appliqué les consignes sur le tactique. Reste à corriger le manque de concentration et les petites erreurs individuelles, dans le sport de haut l’erreur se paie toujours cash», précise Romuald Rakotondraibe, coach des Barea.
De l’autre, les Harambee Stars comptent sur une organisation rigoureuse et une défense compacte.
A Nairobi, l’ambiance promet d’être survoltée. Les supporters kenyans pousseront leurs joueurs, mais les Malagasy, galvanisés par leur qualification in extremis, rêvent de faire vaciller le pays hôte.
Le vainqueur poursuivra son rêve continental et rejoindra le dernier carré d’un tournoi déjà riche en surprises.
E.F.