La jeune immigrante malagasy Armélia Florent (19 ans) a été assassinée à Mayotte, le soir du 2 août dernier. Son corps a été ensuite abandonné puis retrouvé sur la plage de Mliha Chanfi. Mais récemment, l'affaire a encore provoqué des remous. C'est que l'argent collecté et envoyé, via le système « Ria Money Transfer » par la diaspora malagasy de Mayotte, et qui était prévu pour aider la mère de la victime résidant à Ambilobe, aurait été détourné à sa réception dans une banque de cette ville du nord. Aussi, la mère de famille éplorée a eu l'amère surprise lorsqu'à la banque, on l'informait que quelqu'un aurait déjà retiré les 20,2 millions d'ariary envoyés par la diaspora.
Le tremblement de terre est un phénomène courant dans la Capitale. Chaque jour, l’Institut et observatoire de géophysique d’Antananarivo (IOGA) enregistre 4 séismes de magnitude généralement faible à modérée. Cependant, seules quelques secousses sont ressenties par l’humain, selon le Bureau national de gestion des risques et de catastrophes (BNGRC). Cela s’explique par leur profondeur. « On ressent des secousses même si les séismes sont très superficiels, localisés à seulement 3 à 4 km de profondeur », indique-t-on.
Nasolo Razafindramaso représentera Madagascar en tant que finaliste international du concours « Ma thèse en 180 secondes » (MT 180). Doctorante en agro-management à l’université d’Antananarivo, elle est la lauréate nationale 2025 de ce concours. La jeune femme défendra son projet, le 2 octobre 2025 à Bucarest, en Roumanie. Son projet de thèse s’intitule « L’agro-industrie, passage obligé pour le développement local ». Ce dernier porte sur la valorisation de la patate douce et vise à renforcer la souveraineté alimentaire du pays.
Un Malagasy préside les destinées de la Communauté de la région australe de l’Afrique. Rajoelina Andry Nirina, Chef de l’Etat malagasy, a reçu des mains d’Emmerson Dambudzo Mnangagwa, le digne successeur du charismatique et légendaire leader zimbabwéen, l’ancien président Robert Mugabe, le flambeau de la présidence tournante de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC, version anglaise). Une organisation sous régionale d’au moins 350 millions d’habitants et dont la raison d’être vise à promouvoir le développement économique ainsi que veiller à l’instauration de l’union sacrée et à la stabilité politique des 16 Etats membres. Il ne s’agit aucunement donc d’un pouvoir régalien colonial ou impérial rappelant les périodes sombres de l’histoire d’occupations étrangères en Afrique. Il est plutôt question d’une Communauté d’Etats souverains partageant une même région.
Elles cousent pour l’Europe et pour les Etats-Unis, mais s’habillent en friperie ou en vêtements « made in China » achetés à Behoririka. A Madagascar, les ouvrières du textile fabriquent des habits qu’elles ne porteront jamais. Les usines tournent à plein régime pour l’exportation, tandis que le marché local est saturé de produits asiatiques à bas coût et de fripes occidentales débarquées en ballots. C’est un paradoxe brutal : celles qui font vivre l’industrie textile malgache peinent à survivre, et la manne économique générée par le secteur ne se traduit pas en mieux-être pour ses premiers acteurs.
Lors du congrès biannuel de l’association Faribolana Sandratra, un cercle de poètes et d’écrivains malagasy, l’écrivain Ranoë a présenté une réflexion approfondie et passionnée sur la situation actuelle de la langue et de la culture malagasy face aux défis imposés par la mondialisation. Cette rencontre, tenue dans la ville d’Ambatondrazaka, en hommage à l'éminent Elie Rajaonarison, a été l'occasion pour l’auteur de souligner l'importance cruciale de préserver l’identité linguistique et culturelle du peuple malagasy. Avec conviction, Ranoë a affirmé que « plus de 50 millions de personnes s'expriment en malagasy à travers le monde. Cette langue maternelle, empreinte de richesse historique et de subtilité, fait partie des treize langues africaines les plus stables ».
L’accélération des grands projets d’infrastructures était au centre d’une rencontre stratégique ce jour au ministère des Travaux publics. Le ministre, Richard Théodore Rafidison, entouré de son équipe technique, a accueilli une délégation du Fonds d’Abou Dhabi pour le Développement (ADFD) afin de faire le point sur les financements en cours et à venir. Le dossier prioritaire de cette visite de courtoisie concernait la poursuite des travaux de l’autoroute reliant la Capitale au Grand port de Toamasina.
Les yeux et les oreilles des fidèles de la FJKM seront rivés et tournés vers Taolagnaro, dans la région d’Anosy en ce jour. En effet, le 20e Grand synode de cette église entre dans sa phase la plus attendue. Depuis le 13 août dernier, près d’un demi-millier de participants, représentants des paroisses et responsables de l’église réformée de Madagascar, sont réunis pour discuter de l’avenir de l’institution jusqu’en 2029. Les six commissions du Grand synode doivent, selon les échos de Taolagnaro, finaliser leurs travaux sur la mission première de l’église et sur les grands axes le règlement, les finances, l’éducation, le développement, la vie nationale. Néanmoins, le moment phare de ce Grand synode se profile avec l’élection du nouveau président de la FJKM.