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Une perte occasionnée par l’application des mesures sanitaires et l’augmentation du nombre de cas contacts du Covid-19 à Antananarivo. Tels sont les arguments avancés par les transporteurs réunis au sein de l’Union des coopératives de transport urbain (UCTU) et l’Union des coopératives de transport suburbain (UCTS) pour justifier leur décision d’arrêterleurs activités à compter de ce jour. A l’issue d’une réunion qu’ils ont effectuée depuis la semaine dernière, ces transporteurs ont décidé de suspendre leurs services jusqu’à la prise d’une nouvelle décision les concernant, c’est-à-dire de nouvelles mesures sanitaires qui correspondent à leur exigence. D’après le porte-parole des transporteurs, Razafiniarino Mihaja, ils ont travaillé à perte durant ces 15 derniers jours.
Après que le Gouvernement a déclaré l’état d’urgence sanitaire dans le pays, tous les restaurantsainsi que les salles de fête et de cérémonie ont été fermés. Il a également été décidé la suspension du transport en commun. Cependant, ces transporteurs ont réclamé la reprise de leurs activités tout en acceptant les mesures de barrières sanitaires. De plus, d’autres soutiens leur sont attribués comme la gratuité de la délivrance des licences et de la réalisation des visites techniques. Malgré tout cela, ils ne sont pas toujours satisfaits. Ils prennent en otage tous les passagers pour faire pression sur les autorités dans le but de satisfaire leursrevendications. Récemment, l’UCTU et l’UCTS ont réclamé la dotation d’équipements de protection et de produits de désinfection afin qu’ils ne se déplacent plus dans les endroits collectifs pour désinfecter leurs véhicules. En cette période de crise, les propriétaires de « taxis-be » ne font aucune preuve de patriotisme. Ils ne cherchent que leurs propres intérêts.
Pour les transporteurs dans les zones régionales et nationales, ils réclament la réouverture des axes routiers dans tout Madagascar, y compris donc ceux dans les trois Régions affectées par la propagation du coronavirus, à savoir Analamanga, Haute-Matsiatra et Atsinanana. Concernant la distribution des équipements de protection pour les transporteurs comme le gel hydroalccolique et les masques, ainsi que la désinfection des véhicules, l’Association Fitia a indiqué que ces opérations prendront fin ce jour. Celles-ci ont ainsi duré deux semaines.
Madagascar est actuellement en état d’urgence sanitaire. Sur ce, tous les services publics doivent être réquisitionnés, y compris le transport en commun. C’est le souhait de tous face à cet égoïsme qui ne dit pas son nom des « taxi-be ».
Anatra R.


la une du 5 mai 2020

Publié le lundi, 04 mai 2020

Le feuilleton Ludovic Ajorque continue. Le meilleur joueur du Racing Club de Strasbourg aurait dit oui aux Barea. Le sélectionneur Nicolas Dupuis avait annoncé que le joueur devait donner sa réponse définitive à la fin de la saison 2020/2021. Une fin de saison qui semble être décalée de deux  mois, à cause de la crise du coronavirus qui frappe le monde entier de plein fouet, en ce moment.

Le récent kidnapping d'Anil Karim, pharmacien de son état et dont on n'a toujours aucune nouvelle, serait en quelque sorte l'effet catalyseur. Car depuis la semaine dernière, la Gendarmerie procède à une série d'arrestations de toutes les personnes soupçonnées d'avoir un lien direct ou non avec le tristement célèbre Norbert Ramandiamanana, alias Lamà, ce bandit recherché pour de nombreux enlèvements depuis l'année 2004 dans la Capitale. 

Jusqu’à ce jour, aucun médicament, encore moins un vaccin n’a été trouvé pour traiter et prévenir du Covid-19. Face à l’urgence sanitaire, le Professeur Vololontiana Marie Hanta Danielle, porte-parole du Centre de commandement opérationnel Covid-19 (CCO) sis à Ivato, a souligné hier lors du rapport récapitulatif que Madagascar ne peut pas attendre les médicaments conventionnels. D’autant plus que les expérimentations pour trouver le vaccin n’aboutiront qu’au plus tôt au début de l’année prochaine. En attendant, le taux de positivé pourrait s’aggraver. 

Des marchands interceptés à Toamasina. Tel est le constat fait par les autorités au niveau de la Direction générale de l’environnement et du développement durable de la Région Atsinanana (DREDD), suite à une descente auprès de marchands illicites de bois précieux et ordinaires. « Samedi dernier, nous avons reçu des renseignements de la part de citoyens responsables concernant une vente illicite de bois, dans le marché d’Ankirihiry à Toamasina. Nous avons alors mené notre enquête. A l’issue de cela, nous avons demandé une autorisation pour une perquisition au procureur.

Service minimum, réduction des effectifs, baisse des chiffres d’affaires. La pandémie a touché de plein fouet l’économie de Madagascar. Le ministère du Travail, de l’Emploi, de la Fonction Publique et des Lois sociales (MTEFPLS) a mené une enquête concernant l’impact du coronavirus sur les entreprises privées. Sur les 208 entreprises enquêtées employant près de 69 100 travailleurs, 196 ont déclaré en difficulté. Ces impacts sont notamment dus aux problèmes de trésorerie, à l’annulation de commande par les clients à l’étranger  ainsi qu’à la pénurie des matières premières. 90% ont déclaré durement d’être affectées par la crise du Covid- 19.

La journée mondiale de la liberté de presse a été célébrée hier. Le ministre de la Communication et de la Culture, Lalatiana Andriatongarivo a affirmé que des avancées majeures sont constatées dans le pays.

44 jours après l'annonce des premiers cas de coronavirus à Madagascar, le président Andry Rajoelina a fait le point avec quelques journalistes au cours d'une émission spéciale sur la chaîne nationale. D'un événement, le Président s'est réjoui qu'il n'y avait pas encore eu de mort dans le pays. Notons que le dernier bilan officiel communiqué par le Centre de commandement opérationnel (CCO) fait état de 149 cas confirmés dont 98 guéris et 51 en traitement. Il tempère néanmoins que nous ne pouvons pas encore crier victoire car tout dépend de l'autodiscipline de chacun. Samedi dernier, une décision de prolongation de l'état d'urgence sanitaire a été prix à l'issue du Conseil des ministres. «On ne peut pas jouer avec la vie et la santé du peuple malgache», argumente le Chef de l'Etat. 

 

Noua avions fait état dans l’une de nos précédentes éditions d’une vaste campagne médiatique de dénigrement du Covid-Organics (CVO), le remède mis au point par l’Institut malagasy de recherches appliquées (IMRA) en guise de réponse au nouveau coronavirus. En effet, il est évident que cette solution « made in Madagasikara » ne fait absolument pas l’affaire de ce qu’il convient de désigner par « mafia pharmaceutique internationale», un conglomérat  qui fait de la santé publique mondiale un véritable « pharmacobusiness »  et qui comprend, outre bien évidemment les multinationales de l’industrie pharmaceutique, des autorités sanitaires de certaines grandes puissances ainsi que, last but not least, certains grands noms de la presse internationale agissant pour le compte des précédents. Ces derniers, en première ligne actuellement dans cette mission  d’élimination de la course du CVO, ne s’embarrassent plus de scrupule et vont jusqu’à faire preuve de mauvaise foi manifeste dans le traitement des informations relatives à ce remède.

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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