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Conspiration de vol

Publié le mardi, 09 mars 2021

Qui veut abattre le sportroi du continent noir ? La conspiration se précise et se profile nettement sur le ciel de l’Afrique. Un jeu dangereux à haute voltige auquel la Fédération internationale de football association (FIFA), du moins son tout puissant patron Gionni Infantino, en tire les ficelles.
Qui veut mettre à terre AhmadAhmad, le président de la Confédération africaine de football (CAF), l’ancien désormais, et par ricochet le football malagasy ? On a l’impression qu’on s’acharne quelque part sur quelqu’un qui n’a qu’un seul défaut, vouloir mettre sur orbite, à l’échelle mondiale, les laissés-pour-compte de la planète Terre, les adeptes du sportroi de l’Afrique.
Le 23 novembre 2020, le comité d’éthique de la FIFA suspendait pour cinq ans de toutes activités sportives le président de la CAF, le Malagasy Ahmad Ahmad. Une peine assujettie d’une amende d’un montant de 185 000 euros. Le motif de la sanction, apparemment sévère, repose sur une charge principale, à savoir desdétournements de fonds, à sous-entendre le délit d’abus de pouvoir et autres. Un coup de massue ! Il s’agit quand même d’une brutale décision. Evidemment, Ahmad ne comptait pas se laisser piétiner de la sorte, il interjetait en appel auprès du Tribunal arbitral du sport (TAS) àLausanne (Suisse).Un geste que Gionni Infantino n’apprécie guère. Pour une raison qui échappe au commun des mortels du monde du sport, notamment en Afrique, en particulier à Madagasikara, Son Excellence l’« empereur Infantino » a une dent contre le « petit » malagasy Ahmad.
Le 29 janvier 2021, le TAS réhabilite Ahmad en suspendant la peine. Du coup, il peut reprendre son poste. Bien qu’il s’agisse d’une décision provisoire en attendant l’arrêt final, Ahmad a pu relever la tête et l’honneur de sonpays sauvé. Et en principe, il pouvait désormais s’aligner sur le starting-block pour la course à la présidence de la CAF. Ce qui allait bien sûr déclencher davantage l’ire de l’« empereur » du football mondial. La suite des évènements corrobore la réaction « violente » de Gionni Infantino.
Comme il fallait s’y attendre, Zurich va précipiter les choses avant que le TAS rende le verdict final prévu ce lundi 8 mars. Le week-end dernier, Infantino a réussi à finaliser sinon boucler « le Pacte de Rabat » stipulant un « compromis »entre les quatre candidats retenus sous l’impulsion du président de la FIFA. Le milliardaire sud-africain Motsepe, le candidat favori de Zurich,soit le seul concurrent en lice et les trois autres se retirent. En  effet, l’Ivoirien Jacques Anouma, en dépit de sa forte réticence sur l’injonction de Gionni Infantino, le qualifiant d’ingérant et qui a voulu décliner l’offre pour un poste de vice-président au prix de sa défection volontaire, finit par se plier. Même scénario pour le Sénégalais Augustin Senghor et leMauritanien Ahmed Yahya, ils ont tous « marché » sur la sollicitation de Zurich. Bref, Motsepe est élu avant terme. Ahmad est écarté définitivement. A noter que le TAS a statué en définitif la réduction à deux ans la suspension de Ahmad et l’amende réduite à 45 000 euros. Soulignons que l’arrêt du TAS est irrévocable !
En tout cas, la combine de la conspiration de haut vol a bien « réussi » et les carottes sont cuites. Merci messieurs !
Ndrianaivo

« Donner, c’est implanter les racines du partage ». Les collaboratrices au sein de la STAR ont concrétisé cet esprit pour marquer la célébration du 8 mars. Ainsi, les femmes dudit groupe, représentées par un petit comité issu de différentes Directions, ont offert des kits de naissance Eau Vive pour les mères ainsi que les bébés de moins de six mois reçevant des soins au Centre hospitalier universitaire mère-enfant de Tsaralalàna (CHUMET). La remise officielle des dons s’est tenue lundi dernier en présence du directeur de l’établissement. D’après les donatrices, avoir un accès aux soins est un droit fondamental pour tous. De plus, toutes les mères ont le droit d’accoucher dans la dignité et de bénéficier des soins adéquats.
Outre les kits de naissance, la remise mensuelle des packs d’eau pour faciliter la prise en charge des jeunes patients a également été effectuée à l’occasion. Des cache-bouches et une solution hydroalcoolique ont aussi été mis à disposition du CHUMET pour soutenir la lutte contre le coronavirus, encore d’actualité. A travers cette action de solidarité de ses collaboratrices, la STAR réitère son engagement social à l’amélioration de la santé mère-enfant.
Recueillis par Patricia R.



Evoluant avec l’équipe réserve depuis deux semaines, l’international malagasy Lalaina Nomenjanahary alias Bôlida a fait son retour sur la pelouse après 5 mois de convalescence à l’issue de sa blessure en équipe nationale lors du match contre la Côte d’Ivoire à Abidjan. Il semble bien déterminer à rejoindre les siens après la convocation mais hier, une nouvelle est tombée comme un couperet pour les fans. Il ne sera pas disposé en équipe nationale durant la double confrontation.
Le club parisien Paris FC vient de décider de garder son joueur durant la fenêtre FIFA de ce mois de mars. Ce qui est tout à fait son droit selon les règles de la FIFA et restent encore valables jusqu’à la fin avril entre clubs et sélections. 
Mais l’attaquant de Paris FC a expliqué la raison du refus de son club, le Paris FC, par rapport à la convocation pour le regroupement des Barea. Il a signifié qu'il était blessé durant 5 mois, après le match opposant Madagascar à la formation ivoirienne. Normalement, sous la responsabilité de la fédération malagasy, il devait être soigné par cette dernière. Ce qui n'a pas été le cas. A peine remis de sa blessure, il est impensable pour le club de confier son joueur à la Fédération malagasy de football.
« Paris FC a pris soin de moi durant ma période de convalescence. Il est tout à fait normal que cette équipe refuse de m'exposer davantage à des risques de blessure », a-t-il expliqué.
Alors que les clubs sont d'ordinaire obligés de laisser leurs joueurs rejoindre leurs sélections lors des périodes internationales régies par la FIFA, ils pourront, tenir compte des mesures de quarantaine ou des restrictions de déplacement liées à la pandémie de coronavirus.
Les clubs pourront donc les conserver si une quarantaine d'au moins cinq jours est obligatoire à compter de l'arrivée sur le lieu  où est censé se disputer le match de l'équipe nationale  du joueur ou sur le lieu du club de celui-ci à son retour, selon l'instance mondiale du football.
 L’international malagasy ne reviendra au club après ce regroupement qu'en début du mois d'avril, alors que le 3 avril, Paris FC aura un match contre Sochaux. Match où il ne pourra pas participer car il sera encore en quarantaine, alors qu’il a déjà raté une quinzaine de matchs pourtant le club est sur la bonne position sur sa remontée en ligue 1.
La FIFA précise, toutefois, que cela ne s'appliquera que dans le cas où une exemption de ces mesures sanitaires n'aura pas été accordée pour les équipes nationales par les autorités locales.
Elias Fanomezantsoa

Pari gagné. Les citoyens malagasy ne se rappellent certainement pas de cette période du mois d’août 2019 durant laquelle une maquette où figurent des grands travaux dans la ville de Diego-Suarez a été présentée. 19 mois après, l’édifice a été inauguré en présence du Président de la République Andry Nirina Rajoelina et de son épouse, accompagnés de la ministre de la Communication et de la Culture (MCC), Lalatiana Andriatongarivo et son équipe.
« Une telle réalisation représente une grande avancée faite par le Gouvernement malagasy. Les journalistes ainsi que les acteurs culturels ne seront plus délaissés puisque leur développement et leur promotion figurent bel et bien dans la vision de développement du Président de la République Andry Rajoelina. Particulièrement à cette occasion, il s’est assuré du régie et de la sonorisation complète de la Maison de la culture et de la communication d’Antsiranana », a souligné le numéro un du MCC, lors de sa prise de parole en marge de la cérémonie d’inauguration, hier à Antsiranana. Et d’ajouter que ce bâtiment érigé comporte un auditorium destiné aux spectacles et à la diffusion cinématographique. Il s’agit de la plus grande salle pouvant accueillir jusqu’à 550 personnes. Une salle d’exposition y a été aussi ajoutée, sans oublier la pièce consacrée à la bibliothèque qui constitue une branche locale de la Bibliothèque nationale de Madagascar. Les journalistes, à travers l’Ordre des journalistes de Madagascar, disposent également d’un bureau et d’une salle de formation. A cela s’ajoute une salle d’informatique connectée pour que les visiteurs puissent s’aventurer dans le monde numérique. Deux autres espaces sont aussi disponibles pour les réunions et/ou les formations.
Comme il a été déjà annoncé au niveau du MCC, 5 Chefs-lieux de province vont être dotés d’une Maison de la Communication et de la Culture. La ville d’Antsiranana a été donc la première à en avoir profité. Tamatave et Majunga vont bientôt profiter chacune d’une nouvelle infrastructure. Les travaux de construction ayant débuté cette année à Antsirabe vont aussi bon train. Particulièrement, pour la Capitale, l’Académie nationale de la culture (ANAC) héberge toutes les structures y afférentes.
En termes de projets culturels, nombreuses étapes ont été déjà franchies par le ministère dont la reconstruction du Rova d’Antananarivo, de même que la mise en place d’une politique nationale de la culture, ce qui va mener vers la professionnalisation des artistes.
K.R.

Lors de sa visite à Antsiranana, le Président de la République Andry Rajoelina et son épouse ont inauguré hier le nouveau lycée de la ville, portant le nom de « Lycée manara-penitra Ambohimitsinjo ». Cet établissement est le premier lycée manara-penitra inauguré dans la Grande-île et le second lycée d’Antsiranana. Depuis 1960, Antsiranana n’avait en effet qu’un seul lycée public. La ville a donc attendu 61 ans et l’avènement du régime Rajoelina avant de voir un second lycée. 600 élèves pourront poursuivre leur cursus dans ce nouveau lycée. « Antsiranana ne disposait auparavant que d’un lycée, un Collège d’enseignement général et de dix-sept Ecoles primaires publiques. Faute de place dans les lycées, nombre d’élèves sortent du système scolaire. La construction de cette nouvelle infrastructure permettra de résoudre les difficultés de la population locale. Elle permettra de fournir une éducation de qualité », indique la ministre de l’Education nationale, Sahondrarimalala Marie Michelle. Les cours ont commencé au sein de ce lycée qui accueille aujourd’hui 592 élèves et 24 enseignants, précise-t-elle. Hormis l’inauguration, la nouvelle enceinte a accueilli la distribution de sandales pour les écoliers de l’EPP Scama. Il s’agit d’un engagement du Président de la République Andry Rajoelina lors d’un de ses précédents voyages dans le Nord du pays, il y a quelques mois. « Ceux qui haussent la voix ne sont pas forcément les plus forts ou ont forcément raison. Combien de personnes ont posé des pierres ici ? L’amour se montre avec le travail », a lancé le Chef de l’Etat Andry Rajoelina à l’occasion de son discours de circonstance.
La descente à Antsiranana a permis au Chef de l’Etat de constater de visu l’état d’avancement de ces engagements envers la population d’Antsiranana. Les promesses du Président sont réalisées ou en passe de l’être. Le gallodrome de Morafeno, situé non loin du stade manara-penitra local, a été inauguré par le Président Rajoelina hier. La réalisation de ce terrain spécial pour les combats de coq est également une promesse faite par le Chef de l’Etat lors de sa visite du chantier de la construction du stade cité supra. Menacés d’expulsion de cet endroit, les usagers du lieu ont demandé de l’aide au locataire d’Iavoloha. « Personne ne mérite d’être mis à l’écart » a commenté le Chef de l’Etat. Le stade manara-penitra dont nous touchions mot plus haut sera également inauguré incessamment. Actuellement 60% des travaux de réhabilitation de la route de Ramena sont bouclés. « Il n’y a pas de petits ou de grands travaux. Tout est priorité et personne ne sera laissée de côté », dit le Chef de l’Etat. Andry Rajoelina qui a par ailleurs également inauguré hier la Maison de la culture et de la communication « Banja » (voir article Page 5). La journée marathon du Président et son épouse s’est terminée au centre « Sœur du Cœur immaculé de Marie ». L’occasion a été choisie pour lancer officiellement la construction du « Centre de formation pour les personnes en situation de handicap et des personnes âgées dépendantes » dénommé « Centre Akany Fitiavana », dont la construction sera financée par la Présidence de la République. Le lancement officiel de la construction de l’école manara-penitra Ambohimitaratra, appartenant également aux religieuses, a également eu lieu au cours de cette visite présidentielle.
La rédaction


Les comptoirs de l’or contribuent grandement à la traçabilité dans la commercialisation et l’exportation de l’or. Il en existe 22 actuellement, répartis dans toute l’île. Ces comptoirs achètent l’or des permissionnaires-or et des collecteurs agréés. Ils organisent également la vente, l’exposition et l’importation de l’or en cas de nécessité justifiée par les autorités. Depuis la suspension de l’exportation en octobre dernier, ces comptoirs font partie des vingtaines d’opérateurs qui fournissent de l’or à la « Banky Foiben’i Madagasikara » (BFM). Selon les dernières informations reçues, près d’une demi-tonne d’or serait collecté en trois mois contre une prévision d’une tonne pour toute l’année. 
Grands exportateurs
La quantité d’or officiellement exportée n’a cessé de grimper depuis la mise en place du premier comptoir à Madagascar en 2015. L’exportation est de l’ordre de 584 kilos en 2016. Elle passe à 2 833 kilos en 2017 pour atteindre 3 051 kilos en 2018. En 2018, les plus grands exportateurs ont été Dragon Attack, Miexpor et Exmi, avec respectivement 1 636,54 kg, 423,33 kg et 347,40 kg d’or exporté en 2018. Concernant l’année dernière, le chiffre a légèrement baissé à cause de la pandémie. Le pays n’a exporté que 1 938 kilos dont 1 000 kilos ont été assurés par un comptoir. Les principales destinations sont Dubaï, Hong Kong et Singapour.
Manque de transparence
Malgré ces chiffres encourageant, le secteur aurifère fait face à la prédominance du secteur informel. La production déclarée ne correspond pas à la réalité. Les statistiques au niveau mondial affiche que l’exportation atteint 20 tonnes alors que celle déclarée tourne autour de 2 tonnes. Sur environ deux millions d’orpailleurs, seulement 500 000 d’entre eux sont enregistrés officiellement et possèdent une carte. Et ce, sans compter les nouveaux orpailleurs qui ont tiré leur revenu du secteur pendant la crise sanitaire. Les opérateurs s’attendent ainsi à ce que le nouveau Code minier, qui est actuellement en cours d’élaboration, va apporter une bouffée d’air frais dans le secteur aurifère.
La Rédaction



L’exportation illicite de 73,5 kilos d’or a poussé les autorités à renforcer les dispositions pour mieux assurer les contrôles au niveau des marchandises. Le processus a débuté en novembre 2020 à travers une réunion dédiée à la Gestion coordonnée des frontières (GCF), organisée par le Comité national de la facilitation des échanges (CNFE) dont la Direction générale de la Douane est la co-présidente.
Ce protocole prévoit notamment la fermeture des points d’accès au tarmac qui sont non conformes aux normes internationales. L’objectif consiste à endiguer les trafics illicites, avoir une maîtrise sur les mouvements au niveau de l’aéroport, et assurer un suivi plus pointu des procédures de contrôle. Dix-huit points d’accès sont à normaliser dont cinq  parmi eux sont dédiés à l’aviation générale. Selon l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), cinq accès dédiés à l’aviation générale, dont certains étant totalement privatifs, sont actuellement fermés. La fermeture de l’accès Air Madagascar Maintenance est prévue en ce mois de mars. Les douze points d’accès restants sont actuellement conformes aux règles de sûreté internationale, notamment en matière de contrôle des passagers ou de véhicules professionnels, à l’exception de trois autres qui restent à normaliser. Après Ivato, d’autres aéroports internationaux feront l’objet d’une amélioration.
Recueillis par Solange Heriniaina


Optima appliquée pour de bon. Le président du conseil d’administration de la JIRAMA, Solo Andriamanampisoa, a annoncé hier, que « la nouvelle grille tarifaire Optima sera officiellement appliquée à partir du 1er mai prochain ». Cette annonce vient ainsi rassurer la Banque mondiale. Cette dernière a en effet multiplié les tentatives pour convaincre la société d’eau et d’électricité de maintenir l’application de cette nouvelle grille tarifaire. Dans sa dernière correspondance, la directrice des opérations de l’Institution de Bretton Woods, Idah Z.Pswarayi-Riddihough, a même abordé comment la nouvelle tarification, si appliquée et mise en œuvre, va contribuer à redresser l’équilibre financier et opérationnel de la JIRAMA tout en améliorant la qualité de service de fourniture d’électricité. « Le tarif Optima est appliqué depuis le début de l’année. Toutefois, suite aux directives lors du Conseil des ministres du 20 janvier dernier, des révisions ont dû être opérées pour éviter de pénaliser les clients avec des factures exorbitantes. Optima a ainsi eu plusieurs versions. La première version est celle lancée au mois de janvier. Une deuxième a été élaborée en cours de route. Et la dernière vient d’être terminée au courant de la semaine. C’est celle-ci qui sera appliquée à partir du 1er mai. Elle permettra une amélioration de deux milliards d’ariary», explique ce responsable aux membres de la presse, durant une rencontre.
Cependant, cette dernière version sera encore présentée aux partenaires techniques et financiers de la JIRAMA, dont la Banque mondiale, avant d’être appliquée. « Nos partenaires craignent surtout que le report de l’application d’Optima nuise au redressement de la compagnie en favorisant l’augmentation des pertes de la JIRAMA. Mais nous allons leur expliquer lors de la présentation comment nous allons nous y prendre avec cette nouvelle version pour réduire petit à petit ces pertes et augmenter les gains de la compagnie», détaille Solo Andriamanampisoa. Dans tous les cas, les mesures ont été prises pour préserver les abonnés de la JIRAMA. «Un tarif intermédiaire a été élaboré pour les clients qui ne peuvent ni être dans la catégorie Confort ni dans la catégorie Super Confort. Par la suite, chacune de ces catégories tarifaires devrait enregistrer une baisse de facture à payer. Et plus la consommation augmente, plus la péréquation tarifaire sera palpable », rassure le PCA de la JIRAMA.
Outre l’électricité, les tarifs en eau seront également réajustés à partir du mois de juillet 2021. «La JIRAMA vend aujourd’hui le litre d’eau à seulement 0,45 ariary. Un somme minime empêchant à la société de faire des investissements dans les infrastructures. Mais avant d’opérer à un réajustement tarifaire, nous allons d’abord améliorer la qualité de service notamment avec le remplacement de canaux usagés mais aussi l’opérationnalisation de toutes les unités de traitement d’eau conteneurisées et de Mandroseza II. Et c’est après tout cela que nous lancerons Optim’eau» conclut-il.  En attendant, la JIRAMA présente déjà des bilans positifs, surtout suite aux renégociations de tous les contrats d’achat d’énergie. Cette amélioration se chiffre à 290 milliards d’ariary. Il reste à voir si Optima aura aussi le même impact.
La Rédaction

La une du 9 mars 2021

Publié le lundi, 08 mars 2021


Certes, certains quartiers de la Capitale sont plutôt réputés pour leur niveau d’insécurité alarmante à cause des bandits qui y opèrent. Mais celui d’Ampasamadinika ne l’est pas moins aussi. Au contraire, il y a péril en la demeure ! Et gare aux dames qui s’y aventurent car elles risquent d’être attaquées à tout moment de la journée.  La portion de rue entre l’Homeopharma et la Pharmacie de Tanà est ici la plus dangereuse. C’est le cas d’une mère de famille qui fut agressée alors que la montre indiquait à peine 11h du matin, samedi dernier.
L’inconnu qui est armé d’un couteau et qui l’avait agressée, a réussi à prendre la fuite avec une somme de 320 000 ariary, son téléphone portable ainsi que ses deux bagues plaquées or.
Selon la victime même, le mode opératoire de l’agresseur consiste à lui feindre de demander l’heure. “Avant même que je puisse dire quoi que ce soit, l’agresseur m’a menacée avec un couteau qu’il cache sous son vêtement.  Là, les autres passants ne soupçonnent rien d’anormal car à leurs yeux, nous étions en pleine conversation. De plus, le bandit m’a obligée de tourner face au mur pendant qu’il m’ordonne d’ouvrir mon sac à main pour qu’il vole son contenu plus facilement”, relate cette mère de famille.
Mais elle n’est pas la seule à y subir une agression. D’après notre investigation, plusieurs autres ont déjà connu le même sort. Le plus dangereux donc, c’est que l’acte de ces bandits se passe le plus souvent inaperçu à cause de cette ruse diabolique dont ils sont capables.  La situation est telle qu’un riverain plaisante qu’il faut désormais redoubler de vigilance et avoir du flair pour réaliser ce qui peut se cacher derrière la conversation des gens.
F.R

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Editorial

  • Ambition légitime !
    Encore et toujours dans le cadre global des deux évènements de haute importance et d’intérêt supérieur pour Madagasikara, à savoir la visite d’Etat et le Sommet de la COI, le pays vise à devenir le grenier de l’océan Indien. Une ambition légitime que les dirigeants de la Grande île n’ont pas cachée aux membres de la délégation à travers les réunions préparatoires et durant les cérémonies officielles. En réalité, le pays compte fermement redevenir le « Grenier de l’océan Indien ». En fait, la Grande île le fut déjà durant la Première République. L’autosuffisance alimentaire fut une réalité vécue au quotidien. On exportait, à part les produits de rente tels la vanille, le cacao ou autres, du riz (le fameux « riz rouge » ou le riz de luxe, le Madrigal) en Europe jusqu’aux Etats-Unis d’Amérique, sans parler des îles voisines. Epoque où la Grande île portait fièrement l’étiquette l’« …

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