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Participation effective de Madagascar. La Grande île a été représentée par Marie Michelle Sahondrarimalala, ministre de l’Education nationale (MEN) au Sommet mondial de l’éducation. Cette rencontre internationale de haut niveau s’est tenue à Londres (Royaume-Uni), les 28 et 29 juillet derniers. Une occasion pour la ministre de tutelle de mettre en avant les réformes du système éducatif à Madagascar, en cours de mise en œuvre. « Multiples sont les défis du Gouvernement sur les reformes de l’enseignement dans le cycle secondaire et surtout, il s’agit de donner la chance à tous les enfants malagasy d’aller à l’école. On a mis des points sur des diverses planifications et nouvelles directives pédagogiques en mettant en place des écoles "Manarapenitra". On avance une collaboration étroite avec des Associations et ONG sur les projets concernant l’éducation non formelle, sur la révision des programmes scolaires, y compris l’intégration de nouvelles matières sur les faits socio-économiques, ou encore sur la rénovation des infrastructures », a souligné le numéro Un du MEN. Parmi les activités afférentes aux réformes figurent également la dotation de matériels didactiques, la redynamisation des cantines scolaires ainsi que la formation et le recrutement d’enseignants.
Par ailleurs, la première journée du Sommet a demandé aux pays d'accélérer les progrès et de proposer des repères pertinents et réalistes pour les principaux indicateurs. En tant que pays bénéficiaire des aides allouées à l'éducation, la représentante de Madagascar a pris part à la réunion. Ainsi, la ministre malagasy de l’Education a exposé l'importance que prend le ministère dans l'accomplissement de l'Objectif de développement durable (ODD 4), mais également le besoin crucial d'aide dans le domaine de l'éducation. Pour le cas spécifique de Madagascar, six cibles de résultats parmi les sept correspondent au MEN. Il s'agit surtout d'une éducation de qualité sur un même pied d'égalité d'ici 2030, notamment pour les filles et les garçons, jeunes et adultes, personnes normales ou handicapées, autochtones et enfants en situation vulnérable. Le but étant de faire en sorte que chacun acquiert les connaissances et compétences nécessaires pour promouvoir le développement durable.
Recueillis par Patricia R.


Rapatriement massif depuis 2020. Le Gouvernement malagasy a rapatrié 306 travailleuses migrantes en provenance de Koweït, du Liban et d’Arabie Saoudite. Outre les impacts de la Covid-19 sur la migration de travail, bon nombre d’entre elles vivaient dans des conditions désastreuses, entre autres les cas de maltraitance ou les papiers irréguliers. Elles ont ainsi lancé un appel à l’aide pour leur rapatriement. 90 % de ces travailleuses migrantes rapatriées (TMR) viennent de la Région de SAVA, dans la partie Nord-est de l’île, selon les informations recueillies. Quelques mois après, « plus de 90 % d’entre elles, soit 9 femmes sur 10, souhaitent repartir si les frontières rouvrent. Quelques-unes tentent de le faire malgré la fermeture des frontières. Certaines sont déjà dans la Capitale et se préparent à leur départ imminent », rapporte Estelle Antilahy, consultante au sein de l’Organisation internationale de la migration (OIM). C’était hier au palais d’Etat de Mahazoarivo, lors de la restitution du rapport d’évaluation rapide sur les impacts socio-économiques de la Covid-19 sur la dynamique de migration internationale de travail au Nord-est de Madagascar. Ainsi, un départ massif dans des pays à risque ou dans de nouvelles destinations est à craindre d’ici peu.

Des mesures de protection requises
La majorité des travailleuses migrantes qui souhaitent partir ou repartir seraient déjà victimes de maltraitance dans leurs communautés d’origine. « Bon nombre de femmes rapatriées sont sans épargne à leur arrivée. De plus, elles sont confrontées à une économie de rente en souffrance depuis ces deux dernières années », reconnait Oly Ratrimosoa, Secrétaire exécutive du Bureau national de lutte contre la traite des êtres humains (BNLTEH) auprès de la Primature. Pourtant, les TMR n'ont pas bénéficié des mesures de protection ni des filets de sécurité sociale alors qu'elles sont doublement victimes de choc à cause de la pandémie.
Face à cette situation, le rapport d’évaluation rapide recommande l’adoption de mesures de protection et d’assistance technique, dont l’identification des personnes suspectes d’exploitation. La mise en place des mesures de protection sociale s’avère également indispensable. Il faudrait pour ce faire répertorier les TMR dès leur arrivée aux frontières jusqu’à leurs localités d’origine. D’un autre côté, l’adoption des mesures de prévention et de protection des candidates travailleuses migrantes régulières fait partie des recommandations. La finalisation des accords bilatéraux de travail, élaborés en 2019, est ainsi souhaitée. « Les discussions y afférentes sont toujours en cours. Ces discussions s’avèrent compliquées car les accords ne concernent pas uniquement Madagascar mais aussi d’autres Etats. Il faut prendre le temps nécessaire pour les finaliser afin qu’ils soient effectifs, bien pensés et encadrent bien les situations qu’on peut rencontrer sur le terrain », s’exprime Daniel Silva y Poveda, chef de mission de l’OIM. D’un autre côté, il faudrait améliorer la gouvernance de la migration transnationale du travail, entre autres en élaborant un système d'alerte précoce et en réglementant les agences de placement.
Patricia Ramavonirina

La célébration de la Journée mondiale de lutte contre la traite des êtres humains a été célébrée hier, 30 juillet. Il s’agit d’un phénomène mondial, affectant des millions de personnes et touchant tous les Etats. Plus de 500 flux de traites sont identifiés en Afrique subsaharienne, selon les informations. Près de 80 % des victimes sont des femmes mais le nombre des hommes a doublé ces 10 dernières années. La prostitution et le mariage forcé ou encore le calvaire des travailleurs migrants sont les formes de traite les plus courantes à Madagascar. « La traite est un crime, elle n'a pas sa place dans la société. Dénonçons les cas... », a fait part le chef de mission de l’OIM dans le pays. Notons que le BNLTEH et l’OIM ont marqué la journée d’hier par la restitution d’une évaluation rapide des impacts socio-économiques cités en sus. La vulnérabilité à la traite des personnes et à la re-victimisation - à la lumière des évènements récents de rapatriement et de retour des travailleurs migrants malagasy - a également été mise à la loupe, hier à Mahazoarivo.

 Le président de l’Union africaine de judo (UAJ), Siteny Randrianasoloniaiko a été désigné par le comité d’organisation des Jeux olympiques pour remettre la première médaille d’or de la France, à la judokate Clarisse Agbegnenou chez les moins de 63 kg.  Le président du Comité olympique malagasy (COM) est la première personnalité malagasy à avoir remis une médaille au podium des Jeux olympiques depuis l’histoire du plus grand évènement sportif planétaire. Mais il est aussi le premier africain à qui la tâche a été confiée. Effectivement, cet honneur lui a été rendu en tant que président de l’instance africaine de judo.

 

Les résultats des examens du Brevet d'études du premier cycle (BEPC), ainsi que ceux du concours d'entrée en classe de seconde au niveau des lycées publics sont sortis mercredi en fin de soirée. Hier, très tôt dans la matinée, nombreux candidats et leurs parents se sont rués vers les centres d'examen où sont affichés ces résultats.

 

30. Tel est le dernier chiffre rapporté par le Centre de commandement opérationnel (CCO) - Covid-19 portant sur les nouvelles contaminations au coronavirus. Cela fait quelques temps que Madagascar n’a plus enregistré un tel nombre de cas positifs. Effectivement, par rapport au bilan épidémiologique publié ces dernières semaines, ce chiffre datant du 28 juillet demeure assez inquiétant.

Blague à part !

Publié le jeudi, 29 juillet 2021

La tentative d’assassinat à l’encontre de la personne du Chef de l’Etat Rajoelina Andry et dont le profil des présumés auteurs se précise au fil du jour nous obnubile tant. Du cinéma ! De la plaisanterie ! De la blague ! Et que sais-je encore ! Mythe ou réalité ? Les patentés de l’opposition et ceux ou celles qui gobent aveuglément à leurs litanies s’évertuent à « ridiculiser » ou à « banaliser » voire à « mythifier » l’odieux acte.

 

Dans le secteur économique mondial, les grandes enseignes rivalisent d’ingéniosité pour mieux appréhender le marché. Dans la Grande île, la société « Baolai » est tout aussi active dans ce challenge. Avec du neuf, elle gâte le public. En effet, ces nouveautés sont déjà disponibles, auprès de la société

 

Perte de revenus conséquente. C’est, en somme, la manière dont les entreprises ont défini l’impact de la Covid-19 d’après les vagues d’enquêtes menées par l’Institut national des statistiques (INSTAT) avec l’appui financier et technique de la Banque mondiale. Les résultats de ces enquêtes ont été présentés, hier, conjointement par ces deux institutions.

Tout projet d’attentat contre la personne du Président de la République va « à l’encontre des valeurs et des dispositions constitutionnelles malagasy ». Les propos sont ceux de Richard Ramanambintana, sénateur de Madagascar au cours d’une interview hier. A l’instar de nombreuses autres personnalités publiques du pays, le parlementaire a lui aussi réagi face au projet d’attentat déjoué visant le Chef de l’Etat malagasy.

Lourd de sens ! La rencontre entre le Président Andry Rajoelina et les représentants de la Conférence des évêques de Madagascar (CEM), sous l’égide du cardinal Désiré Tsarahazana hier au Palais d’Etat d’Iavoloha, a été hautement symbolique étant donné le contexte actuel lié à l’affaire de tentative d’élimination physique du Chef de l’Etat.

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Editorial

  • Uniquement, des résultats !
    Seuls les résultats qui comptent. Le reste, de la littérature, de belles paroles vides de sens et d’engagements creux ! Rien ne sert de faire de belles promesses volatiles. Uniquement, les résultats qui vaillent la peine d’être considérés et tenus pour être sérieux. Les gouverneurs de Région se sont retrouvés à Mahajanga les 26 et 27 août 2025 pour une conférence nationale. Dix-huit des vingt-trois gouverneurs que compte le pays s’étaient vus déplacer dans la Cité des fleurs. La rencontre marque le début d’un rassemblement stratégique visant à renforcer le rôle des représentants régionaux dans l’exécution de la Politique générale de l’Etat (PGE). Les gouverneurs sont appelés à devenir de véritables « militaires » du Chef de l’Etat, le commandant en chef de la bataille. Dire « militaires » suppose discipline, rigueur, fidélité, etc. Chaque gouverneur est soumis à une discipline stricte dans l’exécution des programmes présidentiels. La rigueur suppose…

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