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Les Iles Eparses dispersent les avis. Le Président Andry Rajoelina et son homologue français Emmanuel Macron ont annoncé la semaine passée qu’ils allaient reprendre les discussions sur ce dossier. Les deux dirigeants ont alors mis l’accent sur la mise en place d’une commission mixte afin d’aboutir à une solution consensuelle d’ici juin 2020, date du 60e anniversaire du retour de l’Indépendance de Madagascar. Des groupes composés essentiellement de personnalités politiques, universitaires et académiques aux relents nationalistes ont beaucoup gesticulé ces dernières années sur la restitution de ces îles à leur vrai propriétaire qu’est le peuple malagasy. Des activistes nationaux se sont aussi joints à eux pour grossir les rangs dans le même but. Le mutisme quasi-généralisé après que l’actuel Chef de l’Etat a entrepris de prendre la bête par les cornes est assourdissant. Profitant des possibilités offertes par les réseaux sociaux, des citoyens y publient des avis infiniment variés sur le sujet. Beaucoup s’engagent dans des débats stériles au lieu de cogiter ensemble pour redynamiser l’élan national autour de la même cause, objet d’une décision onusienne dans les années 1970.
Nouvelle loi
Il est opportun de retracer la voie empruntée par le rebondissement de l’affaire. L’association Malagasy Miaro ny Nosy Malagasy (MMNM) dirigée par le politicien Alain Ramaroson était parmi les déclencheurs du mouvement. Le 11 novembre 2015, sa troupe était allée rencontrer le bureau permanent de l’Assemblée nationale pour inviter les législateurs à adopter une nouvelle loi régissant les îles malagasy. Devant la presse, les représentants du MMNM ont exposé des renseignements qui faisaient saliver. D’une superficie totale de 43,2 km?, les Bassas da India, Europa, Glorieuses et Juan de Nova représentent une zone économique exclusive de 640 000 km?. S’y ajoutent un groupe d’atolls de 270 et nombreux autres petits ilots disposés sur le plateau continental de Madagascar.

La Confédération africaine de football (CAF) est entrée dans une zone de turbulence. Après les accusations portées par l'ex-Sg de l'instance du football africain et la finale de la ligue des champions à rejouer, voilà qu'une autre nouvelle ressentie comme une bombe dans le milieu du ballon rond fait désormais la une. Il s'agit de l'interpellation hier du président de la CAF, Ahmad, dans son hôtel à Paris où il séjournait dans le cadre du Congrès de la FIFA qui a réélu à sa tête l'Italien Gianni Infantino. Celui-ci qui a avancé à la fin de son élection a mis de l'eau dans le vin du football continental en déclarant que « A la CAF en ce moment, je sais aussi ce qu'il est en train de se passer, qu'il y a des turbulences. Je vous exhorte en ce moment difficile, à toujours garder le sang-froid, la solidarité, l'unité et le respect ».  A la suite de cette interpellation, le président de la CAF est entendu dans leurs locaux par les services de l'Office central de lutte contre les corruptions et les infractions financières et fiscales (OCLIFF). Pour l'instant, c'est le flou total quant aux motifs de cette audition de l'ancien président malagasy de football bien que le magazine  « Jeune Afrique », le premier à balancer l'information, avance la thèse d'un  « contrat rompu unilatéralement par la CAF avec l'équipementier allemand  PUMA ». Interrogé par la presse, le vice-président  de la CAF, le Congolais Constant Omari, confie qu'il « ignore pour quel dossier Ahmad a été interpellé ». Par contre, il affirme que le président Ahmad est entendu par les services de l'OCLIFF et il est assisté par son avocat.

Urgence prioritaire

Publié le jeudi, 06 juin 2019

Priorité absolue. Dans le code de la route, on cite des véhicules dits « prioritaires » tels que les ambulances en service, les trains ou encore le cortège officiel réservé aux chefs d'Institution (le Président de la République ou Premier ministre). En vertu de leur statut particulier, le code leur attribue le privilège de la priorité absolue. A travers le Velirano, Rajoelina Andry Nirina, le Chef de l'Etat, accorde une importance prioritaire à la lutte contre l'insécurité. Il s'agit selon lui d'une priorité absolue. Aucune autre activité ne pourra se faire sans un minimum de sécurité devant aboutir normalement vers un minimum de sérénité ou de paix sociale. Dans la campagne comme en ville, il est pratiquement impossible de se livrer à des activités productrices ou à d'autres activités professionnelles dans une ambiance de psychose aux attaques meurtrières des dahalo ou des bandits armés. Durant les cinq dernières années, le phénomène dahalo et celui voué au banditisme d'une atrocité barbare a pris une ampleur telle que les autorités civiles et militaires se sentent débordées. D'après certaines analyses d'observateurs avertis, cette situation malheureusement inédite découle de l'emprise sans précédent de la corruption au sein du système du pouvoir à l'époque du régime HVM.

 La qualité de l’air se dégrade de plus en plus. Aujourd’hui, ce phénomène est à l’origine de nombreuses maladies respiratoires. « Pour Madagascar, plus de 45 000 décès dus à la pollution ont été recensés en 2015, soit trois fois plus du taux de mortalité liée au VIH Sida. Et ces chiffres ne cessent d’augmenter chaque année. Ces décès résultent surtout des maladies respiratoires mais aussi cardiaques. Les mauvaises pratiques ne cessent de se multiplier au fil des années comme l’incinération à l’air libre des déchets ou encore l’utilisation des vieilles voitures, ce qui fait que la qualité de l’air laisse à désirer », déplore le représentant du PNUD (Programme des Nations unies pour le développement), hier, lors de la célébration de la Journée mondiale de l’environnement. Ces décès touchent particulièrement les enfants de moins de six mois étant donné que leur système immunitaire est plus fragile. « Auparavant, la principale cause des décès infantiles fut la diarrhée. Mais actuellement, ce sont les maladies respiratoires liées à l’air pollué », précise le directeur de cabinet du ministère de l’Environnement et du Développement durable (MEDD).

Scène déplorable mardi soir dans le quartier de Soanierana Ankadimbahoaka. Une femme d’âge mûr mais connue comme étant mentalement déséquilibrée, est morte des suites de ses blessures liées à son agression, notamment au visage et au crâne. Des témoins affirment avoir vu qu’un inconnu lui avait assené de violents coups avant qu’il n’ait pris la fuite, une fois que la victime s’écroulait à terre. De vifs échanges verbaux, à propos de futilités entre l’agresseur et sa victime, auraient poussé le premier à la rouer de coups jusqu’à ce que mort s’ensuive. Ces témoins racontent que la présumée malade mentale aurait alors insulté copieusement son interlocuteur qui a vu rouge et ne put donc finalement  s’empêcher de porter la main sur elle. Mais d’autres s’étaient abstenus d’intervenir, ne sachant exactement quoi faire. Mais l’irréparable s’est finalement produit.  Sa dépouille repose actuellement à la morgue de l’HJRA Ampefiloha, attendant que ses proches

Vulnérable. C’est ce qui résume en un mot la situation de la population dans la Région du Sud de Madagascar. En effet, madame Ursulla Mueller, sous-secrétaire générale en charge des affaires humanitaires et secours d’urgence et monsieur Donald Brown, vice-président adjoint du Fonds international pour le développement agricole (FIDA) sont dans nos murs durant  quatre jours. Lors de leur passage dans la Région du Sud, ils ont constaté l’impact du changement climatique sur la vie de la communauté locale. En effet, ce phénomène aggrave le niveau de vulnérabilité et de pauvreté de la population du Sud. « Pendant les trois jours que j’ai passé à Madagascar, j’ai été témoin de la réalité inacceptable du changement climatique sur les habitants les plus vulnérables. Les phénomènes météorologiques extrêmes  deviennent de plus en plus intenses et fréquents à Madagascar. Ils affectent la vie et les moyens de subsistance de la population.

Les listes Isika rehetra miaraka amin'ny prezida Andry Rajoelina (IRD) et celles d'indépendants d'obédience proche du pouvoir actuel ont remporté la bataille pour Tsimbazaza dans des circonscriptions qui n'ont pas voté pour l'actuel Président de la République lors du premier et du second tour de l'élection présidentielle. Tel est l'un des constats qui se dégagent des dernières tendances des résultats des élections législatives publiées par la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Les Districts de la Région Vakinankaratra tels qu'Antanifotsy ou d'Antsirabe II, de la Région Alaotra Mangoro, à l'instar d'Ambatondrazaka et d'Amparafaravola, considérés comme des fiefs du finaliste malheureux de la dernière élection présidentielle sont passées du côté Orange  durant ces législatives. Dans cette catégorie, l'on peut également citer des Districts de la Région d'Itasy. 

Lors de sa récente descente à Mahajanga, le Président Andry Rajoelina a été interpellé par l'un des membres (une dame) de l'épargne mutuelle OTIV( Ombona Tahiry Ifampisamborana Vola) du réseau Boeny. La dame en question a imploré le Président de la République de trouver la solution pour que les cotisants de cette mutuelle déclarée faillite en 2015 récupèrent leurs cotisations. A cette demande, le Président Rajoelina a promis aux membres de l'OTIV Boeny de se pencher sur ce dossier dès son retour de France. Chose promise, chose due.  Le locataire du Palais d'Ambohitsorohitra a convoqué mardi dans l'après-midi, les responsables du réseau de l'OTIV Boeny ainsi que des membres de la Commission de Supervision Bancaire et Financier (CSBF). Après avoir écouté l'explication de ses hôtes, le Président Rajoelina a émis  son souhait à ce que les dossiers avancent.

Bourré d'or !

Publié le mercredi, 05 juin 2019

Fracassante. A Paris, à l'occasion de la visite d'Etat, Rajoelina Andry Nirina, Président de la République de Madagasikara, fit une déclaration tonitruante sur l'existence exploitable de 100 tonnes d'or pas an dans les entrailles du sous-sol malagasy. Une révélation fracassante faisant l'effet d'une bombe !  En 1848, en Californie (USA), il s'était passé un évènement exceptionnel qui allait bouleverser la vie de la petite bourgade. Il s'agissait de la découverte d'or dans l'enceinte d'une scierie à Sutter'Mill le long de l'American River. En sept ans seulement, la population de la Californie passait de quelques milliers à des centaines d'âmes.  Le « rêve californien » fut une réalité et créa un boom  économique à travers l'Union. 

Belle performance pour les Barea de Madagascar. Lors de son premier match amical dans le cadre de la préparation de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), l’équipe nationale malagasy a été rattrapée sur le fil (3-3) par le Luxembourg, dimanche au stade Josy Barthel. Contrairement à ce que beaucoup s’attendaient, les Barea ont tenu tête aux Luxembourgeois, qui ont fait match nul avec l’équipe de France, championne du monde. Malgré le premier but de l’adversaire, les Barea ont dominé le jeu et mené 3 à 1 lors de cette rencontre, avant de se faire rattraper par les Luxembourgeois.

 

Fil infos

  • Visite d’Etat - Madagascar et la France scellent six accords
  • Commission mixte sur les îles Eparses - Un second rendez-vous le 30 juin prochain à Paris 
  • Ve Sommet de la COI - Mobilisation exceptionnelle des Forces de l’ordre
  • Actu-brèves
  • Décès du Pape François - Andry Rajoelina salue la mémoire d’un homme de paix
  • Intégration régionale - Andry Rajoelina plaide pour la libre circulation dans la COI
  • Visite d'Etat d'Emmanuel Macron à Madagascar - Des signatures d'accords en perspective
  • Trafic de tortues protégées - Un député et ses complices envoyés à Tsiafahy
  • Route des Hydrocarbures - Fin du chantier avant les fêtes de Pâques
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Editorial

  • Royalement !  
    Tapis rouge avec les honneurs à l’aéroport international Ravinala Airports à Ivato ! Tapis rouge avec le summum de la préséance protocolaire au Palais d’Etat d’Iavoloha. Le Chef de l’Etat français Emmanuel Macron et son épouse, en visite d’Etat sur le sol malagasy, ont été reçus royalement par le pas-tout entier. Le couple présidentiel français a été accueilli à l’aéroport par Premier ministre, chef de Gouvernement, Ntsay Christian. Immédiatement, le cortège présidentiel se dirige vers le Palais d’Etat d’Iavoloha où le Maître des céans Rajoelina Andry Nirina et son épouse l’attend.

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