Une Opposition désaxée. Le pays, mis à part des problèmes récurrents liés à la misère et l’insécurité, souffre des causes de l’errance des acteurs politiques notamment ceux de l’Opposition. La démocratie qui est le moteur de la relance dans tous ces états de la vie nationale claudique. L’absence d’une contrebalance crédible vis-à-vis du pouvoir en place affaiblit la démocratie. La dynamique pour relancer le pays nécessite la présence d’une Opposition équilibrée et responsable.
« La gouvernance et la lutte contre la corruption : impact sur les activités des entreprises » ont été au cœur des discussions entre le Groupement des entreprises de Madagascar (GEM) et le Fonds monétaire international (FMI), la semaine dernière. Cette rencontre se concentre sur la transparence et les améliorations économiques. Francis Rabarijohn, président du GEM, souligne que « cette réunion permet de discuter des problématiques économiques majeures pour le secteur privé ».
Une avancée majeure dans la sécurisation foncière des terres agricoles a été enregistrée hier dans la Commune rurale d’Ambohitromby, District d’Ankazobe. Sous le haut patronage du ministre de la Décentralisation et de l’Aménagement du territoire, Naina Andriantsitohaina, 25 668 certificats fonciers ont été remis aux bénéficiaires locaux dans le cadre du projet TAFITA.
La Télévision nationale malagasy (TVM) s’apprête à franchir un nouveau cap avec le lancement imminent d’une deuxième chaîne axée principalement sur l'information continue.
Après 58 ans d’existence, la TVM ne cesse de se moderniser et de s’adapter aux nouvelles exigences du paysage médiatique. Cette initiative ambitieuse a été annoncée par la ministre Volamiranty Donna lors d’une cérémonie de remise de distinction honorifique pour les employés de l’ORTM (Office de la radio et de la télévision publique de Madagascar), tenue à Anosy hier.
Après une période de retrait volontaire de la scène politique, Lalatiana Rakotondrazafy revient sous les projecteurs. L’ancienne ministre de la Communication et de la Culture, également ex-porte-parole du Gouvernement, vient d’être nommée sénatrice par décret du Président de la République. Elle occupe ainsi un poste resté vacant, après la nomination de feu Richard Ramanambitana à la tête de la délégation spéciale de la Commune urbaine d’Antananarivo, au mois de mars de l’an dernier.
Adieu l’Amérique aux poches ouvertes ! Adieu l’Amérique au grand cœur ! Bonjour à l’Amérique aux américains ! Salut à l’ « America first » !
L’USAID ferme ses portes. Le 47 ème Président des Etats-Unis d’Amérique, Donald Trump, s’apprête à signer, sitôt après la cérémonie officielle d’investiture, le décret portant sur la mise en arrêt définitif de l’ « United States Agency for the International Development » (USAID), Agence des Etats-Unis pour le Développement International. Donald Trump mit à exécution l’une de ses promesses électorales phares. Le milliardaire croit dur comme fer que les Etats-Unis n’ont plus vocation à soutenir les « autres ». Il faut désormais se concentrer sur des actes, en interne ou en externe, propres à produire des intérêts aux américains. Fini les œuvres de philanthropie !
L’USAID, créé le 3 novembre 1961 sous l’impulsion du président démocrate John Fitzgerald Kennedy dont le siège social se trouvait à Washington (USA), visait à accompagner les Etats aux situations vulnérables pour atteindre le développement. Son budget annuel s’élevait à 50 milliards de dollars. Le nombre général du personnel était de l’ordre de 10. 235 (2016), une grosse boîte. L’USAID se trouvait sous tutelle de Département d’Etat. Des pays du Tiers-Monde, en voie de développement, ont pu bénéficier de l’assistance sous plusieurs formes des Etats-Unis. Magadasikara en faisait partie et ce depuis 33 ans.
Les Etats, ex-bénéficiaires du programme de l’USAID, sont pris en tenaille entre l’angoisse et le sentiment des « laissés-pour-compte ». Ils voient leur avenir quelque peu menacé. Tellement le choc est si brutal, pris au dépourvu, qu’ils se trouvent dans l’obligation de se prendre en compte sinon en main de leur avenir. Mais selon certains observateurs, quelque chose de malheur est bon pour celui ou celle qui se décide à se relever sans l’assistance d’un tiers. En effet, la politique basée sur l’assistanat n’a jamais profité au pays assisté. Elle n’a été guère utile à personne ! La preuve, l’exemple de l’accompagnement, pas à pas, des Institutions de Bretton-Woods à Madagasikara et à d’autres n’a jamais fait avancer les choses dans le pays en cinquante ans. Au contraire, le pays recule ! Les aides, en général, nous entretiennent un sentiment d’être servis sur le plateau sans faire ni dépenser aucun effort. Tout au moins, les aides devront nous aider à se débarrasser des aides. En tout cas, un beau principe beau ! Quant à la mise en pratique, c’est autre chose. Un certain Didier Ratsiraka l’avait déjà annoncé dans son « Livre Rouge » (Boky Mena) dans le cadre de la Révolution socialiste. Les résultats n’avaient rien donné autre que désolation.
Toutefois, il faut soulever les inquiétudes des responsables publics sur les impacts négatifs du gel des aides américaines à travers l’USAID dans le domaine de la santé publique. Incapable de subvenir à lui seul de ses besoins en matière de santé, Madagasikara ne cache point la panique.
On ne sait pas encore exactement également du sort réservé à l’AGOA ( African Growth for the Opportunity Act). Un autre souci de taille des pays comme Madagasikara. Cette opportunité offerte par les USA pour la croissance économique de certains pays africains dont notre pays.
Adieu veau, vache, cochon ! A chacun de se débrouiller.
Ndrianaivo
Raffermissement des relations bilatérales entre la Suisse et Madagascar. La Suisse et Madagascar entretiennent des relations diplomatiques depuis plusieurs décennies, marquées par un engagement mutuel en faveur du développement et de la coopération. Cette dynamique a été renforcée avec la nomination de M. Stefano Toscano en tant que nouvel ambassadeur de Suisse à Madagascar. Ce dernier à l'honneur de présenter sa lettre de nomination au Président de la République, Andry Rajoelina. Cette rencontre a été l'occasion de discuter des priorités de coopération entre les deux nations. La Suisse, reconnue pour son expertise en matière de développement, est prête à soutenir Madagascar dans divers domaines cruciaux. Lors de cette réunion, plusieurs axes de coopération ont été identifiés. La Suisse souhaite collaborer avec Madagascar pour renforcer la sécurité, un enjeu fondamental pour le développement durable du pays. La préservation des ressources naturelles et la biodiversité de Madagascar font aussi partie des priorités. Et propose ainsi des initiatives visant à protéger l'environnement, en tenant compte des spécificités locales. Dans cette lancée, face aux défis globaux du changement climatique, la coopération entre les deux pays se concentrera sur des projets visant à atténuer ses impacts, en particulier dans les zones vulnérables de Madagascar.
Mette Sunnergren, nouvelle ambassadrice de Suède à Madagascar. Le Président de la République, Andry Rajoelina, a reçu hier la lettre nommant la nouvelle ambassadrice de Suède à Madagascar, Mette Sunnergren. Diplomate de carrière, elle a occupé plusieurs postes stratégiques au sein du ministère suédois des Affaires étrangères. Avant sa nomination à Madagascar, elle a été ambassadrice en République Démocratique du Congo, au Soudan, en République Centrafricaine, et au Mozambique. Les deux pays sont ouverts au renforcement de la coopération dans de nombreux domaines tels que la promotion de l'informatique, la production d'énergie et l'évolution des méthodes agricoles. La nouvelle ambassadrice est prête à présenter les priorités de Madagascar aux groupes et secteurs privés suédois qui souhaitent travailler avec le pays malagasy. Les relations diplomatiques entre les deux pays datent de 1962. La Suède a été un partenaire clé pour Madagascar, notamment à travers l’Aide publique au développement (APD). Cette aide se manifeste par le financement de plusieurs initiatives visant à promouvoir le développement durable, l’éducation, la santé, la bonne gouvernance et la gestion des ressources naturelles. Des organisations non gouvernementales telles que Save the Children, Oxfam, et Plan International bénéficient également de ce soutien, contribuant ainsi à des projets significatifs sur le terrain.
Comme annoncé à l’issue de la réunion extraordinaire des membres de la Troïka le 31 janvier dernier, à Harare au Zimbabwe, Madagascar a décidé l’envoi d’une équipe de médecins militaires vers la République Démocratique du Congo dans le cadre du processus de maintien de la paix mené par la SADC dans cette région. L’annonce a été faite par le Président Andry Rajoelina, en sa qualité de futur numéro un de cette organisation régionale dont l’une des valeurs porte sur la solidarité entre les pays membres. Contre toute attente, cette décision prise au nom du Gouvernement de Madagascar a été validée par le Conseil des ministres qui s’est tenu hier au Palais d’Iavoloha au titre du ministère des Forces armées.
Pour mener cette mission qui sera strictement humanitaire, cette équipe médicale sera composée d’une vingtaine de médecins militaires et de 30 aides-soignants. Leurs interventions a pour principal objectif d’assurer la prise en charge des blessés et de répondre aux besoins des populations déplacées en matière de soins. D’après des sources bien informées, ces médecins militaires n’iront pas sur les lignes de front mais assureront leurs missions dans des zones sécurisées.
Interventions dans les zones sécurisées
Les interventions porteront soit sur la consultation de masse et l’assistance aux populations vulnérables (en particulier les réfugiés et les déplacés internes), soit sur des assistances en termes de chirurgie et de prise en charge des blessés de guerre. D’après toujours les précisions apportées au cours du Conseil des ministres, cette initiative ne vise nullement à encourager la guerre mais tout simplement apporter de l’aide. Le transport de l’équipe médicale sera assuré par un vol militaire dont le départ se fera, notamment, en fonction de l’évolution de la situation sur le terrain ainsi que de l’obtention des autorisations de déploiement nécessaires. Une coopération avec les partenaires internationaux est prévue dans ce sens en vue de préparer de déplacement en terre congolaise.
A noter que Madagascar a déjà bénéficié de cette solidarité des pays membres de la SADC pendant les moments forts de la saison cyclonique en 2022. En effet, la Grande île a bénéficié d’un don de 5 millions de dollars du gouvernement angolais à cette époque suite au passage de violents cyclones, Batsirai et Emnati en l’occurrence, ayant fait de nombreux sinistrés dans le Sud-Est.
S.R.