22,1 millions de dollars. Tel est le financement accordé par l’Agence américaine pour le développement international (USAID) pour financer deux nouveaux projets d’une durée de 5 ans, axés sur la résilience et la sécurité alimentaire. 88.000 ménages dans le Sud et le Sud-est de Madagascar en seront les bénéficiaires. Le premier projet, baptisé « Vikina », mis en œuvre par un consortium d'organisations locales et internationales et dirigé par « Cultivating New Frontiers in Agriculture » (CNFA), travaillera dans la Région d'Atsimo-Atsinanana, couvrant Farafangana et Vangaindrano. Le projet « Harea » couvrira, quant à lui, les Régions d'Amboasary-Sud, Ambovombe, Antanimora-Atsimo, Tsihombe et Beloha, et sera mis en œuvre par un consortium dirigé par Catholic Relief Services (CRS).
« Depuis 1984, le Gouvernement américain, par l'intermédiaire de l'USAID, a été au premier rang des efforts de développement et d'assistance en cas de catastrophe à Madagascar. Soyez assurés que le peuple américain reste engagé à soutenir la population malagasy », a déclaré Maria Price Detherage, assistante adjointe de l'administrateur de l'USAID en charge du Bureau Afrique. L'assistance de l'USAID à Madagascar s'est élevée à plus de 787 millions de dollars au cours des cinq dernières années, dont plus de 253 millions de dollars pour le secteur de la santé, où les Etats-Unis sont le plus grand donateur à l'échelle nationale.
Madagascar est confronté à une variété de chocs climatiques importants. Des sécheresses récurrentes ont touché le sud de l’île au cours de la dernière décennie, tandis que la Région du Sud-est est sujette aux inondations et aux cyclones. Ces chocs ont un impact considérable sur la sécurité alimentaire des communautés de ces Régions, et leurs effets s'accélèrent en raison du changement climatique. On estime qu'environ 1,375 million de personnes souffriront d'insécurité alimentaire dans les deux Régions pendant la période de soudure de 2025. D'ici 2029, lorsque ces nouveaux projets prendront fin, les 88.000 ménages bénéficiaires seront plus résistants aux chocs et stress futurs, auront un meilleur accès à des moyens de subsistance durables et un accès de meilleure qualité aux services financiers.
La Rédaction
Tout a commencé par ce drame au sein d'un couple, le soir du 15 octobre dernier à Toliara. Une jeune femme répondant au nom de Sandra Hortencia Raharinirina, cette ex-résidente de la Commune de Mitsinjo, à Toliara II, a été assassinée avec un acharnement diabolique du tueur pour l'achever au couteau. Sitôt après son sale coup, le suspect, un policier stagiaire en service au Commissariat de Betania, et qui n'est autre que le compagnon de la victime, a pris rapidement la fuite.
Pendant plus d'un mois, ce fugitif répondant au nom de Loiola Ferdinand Ravelison, avait été traqué par la Brigade criminelle (BC) jusqu'à ce que cette unité de la Police ait pu mettre finalement la main sur lui. La cavale du présumé assassin de Sandra, a ainsi pris brutalement fin, vendredi soir dernier, non dans le Sud où la terrible scène s'est produite, mais plutôt dans la... Capitale ! Cependant, la B.C., observant un silence radio total, n'a pas encore fourni de plus amples détails sur les circonstances de l'arrestation de la brebis galeuse de la Police.
Mais une chose est donc sûre : le sort du fugitif est sur le point d'être fixé. Car sitôt la période de sa garde à vue actuelle expirée, il sera bientôt déféré au Parquet d'Anosy. Et il devra aussi s'attendre à toute une panoplie de sanctions et autres mesures disciplinaires qui régissent le corps de la Police en cas de fautes graves, dont justement les homicides.
Faisons une brève rétrospective du drame. Le soir du 15 octobre, précisément vers 21h 30, la Police fut informée sur le fait que son élément stagiaire venait d'assassiner son amie. Mais avant que les choses ne tournent très mal ainsi, du moins pour la victime, les voisins de quartier du couple, ont affirmé l'avoir entendu se disputer violemment, du moins dans des vifs échanges verbaux. Puis, les riverains s'étonnaient du silence suspect en provenance de la maison des protagonistes. Et là, stupeur chez certains riverains en constatant une fenêtre de la maison laissée ouverte alors que la porte principale, elle, est restée verrouillée depuis l'intérieur, selon une source. Ce qui laisse supposer que le suspect, se serait échappé à travers cette fenêtre. Enfin, les proches de la victime ont porté plainte contre le policier stagiaire pour homicide volontaire.
Franck R.
Ambitieux. L’annonce d’un projet de filière bovine durable soutenu par le programme européen INTERREG VI a été effectuée, samedi dernier à Ambohibao dans les locaux du groupe Inviso. Il s’agit de la coopération agroalimentaire entre Madagascar et Mayotte, centrée sur l’approvisionnement en viande bovine de qualité et qui vise à répondre aux besoins croissants de Mayotte tout en dynamisant l’économie malagasy. BOVIMA, acteur clé de cette initiative, s’érige en modèle de modernisation de la chaîne de production.
Historiquement, Mayotte dépend de l’importation de viande en provenance du Brésil et de la Pologne. Cela représente non seulement un coût économique élevé, mais aussi un défi écologique important. Situé à moins d’une heure de vol, Madagascar, se positionne comme une alternative stratégique. BOVIMA, déjà certifiée selon les normes ISO 9001, ISO 22000, HALAL et HACCP, est prête à fournir une viande conforme aux exigences européennes.
Pour Yanish Ismaël, de BOVIMA, cette collaboration est l’aboutissement d’un long processus. "Cela fait depuis 2018 que nous travaillons sur cette coopération", explique-t-il. La volonté de replacer Madagascar sur la carte mondiale de l’exportation de viande est claire. Le premier responsable de BOVIMA insiste sur le potentiel de cette initiative à générer des revenus importants pour le pays, tout en réduisant l’empreinte écologique des importations lointaines de viande vers Mayotte.
Développement local
Par ailleurs, le projet ne se limite pas à la simple exportation. Il vise également à moderniser l’industrie de l’élevage à Madagascar. Des efforts sont déjà déployés pour améliorer la qualité et la traçabilité du cheptel local. A cet effet, des infrastructures sont en développement dans les Régions d’Anôsy et d’Androy, créant des milliers d’emplois pour les populations. "C’est de l’emploi garanti pour des dizaines de milliers de personnes", souligne le responsable de BOVIMA, tout en rappelant l’importance du respect des normes vétérinaires et sanitaires internationales.
Le Conseil départemental de Mayotte, quant à lui, voit dans cette coopération une solution à ses besoins croissants en viande bovine, tout en renforçant ses liens commerciaux avec Madagascar. "Notre objectif est de pouvoir importer les premières productions de viande dans trois ans", affirme son président. Mayotte, étant partie intégrante de l’Union européenne, impose des standards stricts de qualité et de traçabilité, que BOVIMA s’engage à respecter.
BOVIMA, déjà présente sur le marché malagasy, souhaite élargir sa présence tout en garantissant une viande de qualité. Toutefois, Yanish Ismaël souligne un défi majeur : "Nous faisons face à un problème de prix sur le marché local", en raison des normes strictes de traçabilité suivies par l’entreprise. En somme, ce projet ambitieux se veut un catalyseur de développement pour Madagascar et Mayotte, tout en offrant des perspectives de croissance durables pour la filière bovine régionale.
Hary Rakoto
Madagascar disputera ce soir son dernier match des qualifications pour la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025, qui se tiendra au Maroc. Cette rencontre face aux Comores est programmée à 22h (heure locale) et à 20h (heure marocaine).
Après la démission officielle de l’entraîneur Romuald Rakotondrabe, approuvée par le Comité exécutif (CE) de la Fédération malgache de football (FMF), l’équipe nationale sera dirigée par Gilles Hugon. Ce technicien de 50 ans, titulaire d’une licence A UEFA, prend temporairement les rênes des Barea pour ce dernier affrontement des qualifications.
Le président de la FMF et les membres du comité, actuellement en déplacement à Pretoria, ont confirmé la nomination de Gilles Hugon comme entraîneur intérimaire.
Madagascar débouté par la CAF
La Confédération africaine de football (CAF) a rejeté la requête de Madagascar concernant l’annulation du résultat du match aller contre la Gambie. Dans une lettre datée du 15 novembre, la CAF a validé la décision initiale des arbitres, estimant que le but inscrit par Madagascar à la 8e minute du temps additionnel, lors du match du 12 octobre, était entaché d’une faute de main préalable.
Selon l’analyse des images et des rapports, la Commission a constaté une main intentionnelle du joueur malgache portant le numéro 11 avant que son coéquipier, numéro 10, ne marque. Cela a conduit à l’annulation du but et à l’attribution d’un coup franc en faveur de la Gambie.
Confusion et mesures disciplinaires. Malgré une gestion jugée hésitante de l’incident par l’équipe arbitrale, la CAF a affirmé que la décision finale restait conforme aux règles. La Commission a néanmoins annoncé qu’elle prendra des mesures disciplinaires à l’encontre des arbitres impliqués, en raison des insuffisances relevées dans leur gestion de la situation.
Un dernier match pour l’honneur. Face aux Cœlacanthes, les Barea espèrent conclure cette campagne de qualification sur une note positive, malgré une série de revers et une élimination précoce de la course à la CAN 2025.
Elias Fanomezantsoa
Dans un monde où les jeunes talents émergent et la diversité culturelle est célébrée, Filamatra Matokia Randriamampionona, la jeune fille âgée seulement de 11 ans, a récemment conquis le cœur du public en remportant le Prix du public lors de la finale du concours international de chansons d’auteurs pour enfants, « Our Generation ». La compétition a eu lieu à Kazan, en Russie. C’est sa mère, la chanteuse Nanah, qui a partagé cette merveilleuse nouvelle sur les réseaux sociaux, témoignant de la fierté et de l’émotion ressenties par la famille et le peuple malagasy.
Née d’une famille d’artistes, Filamatra est la fille de Stan et Nanah, célèbres pour leur participation au télé-crochet « Pazzapa ». Avec une telle lignée, il n’est pas surprenant que Filamatra ait su captiver son auditoire. Sa performance n'était pas seulement une simple interprétation, mais une véritable déclaration artistique. Elle a choisi de chanter « Iray », un morceau qu’elle a coécrit avec ses parents. Cette chanson, riche en significations, évoque la solidarité au sein de la diversité, un message profondément pertinent dans le contexte mondial actuel.
Epaulée par un public fervent, Filamatra a bénéficié d’un soutien indéfectible de la part des Malagasy qui se sont mobilisés pour voter en sa faveur. Leur engagement témoigne d’une communauté unie autour du talent de cette jeune fille, prête à faire entendre sa voix au-delà des frontières nationales. La compétition « Our Generation », réunissant de jeunes chanteurs venant de 15 pays, a également permis à ces enfants et adolescents âgés de 9 à 16 ans de participer à des masterclasses, des rencontres créatives et divers événements culturels, favorisant ainsi des échanges musicaux riches et variés. Ce moment de succès pour Filamatra et pour Madagascar ne s’arrête pas là. Cette candidate incarne l’avenir de la musique et de l’engagement artistique malagasy sur la scène internationale. Son message de solidarité résonne non seulement avec son public, mais rappelle également l'importance de la diversité et de l’unité dans un monde en constante évolution. Les rêves de cette jeune artiste ne font que commencer et son parcours promet d'inspirer d'autres jeunes talents à suivre leurs passions. La victoire de Filamatra Matokia est une belle illustration de ce que la créativité et le soutien collectif peuvent générer.
Si.R
La CENI réagit. L’institution d’Alarobia tire la sonnette d’alarme. Elle rappelle à l’ordre et met en avant la règle du jeu sinon la loi relative à la précampagne, le moment précis avant la campagne électorale proprement dite. Mais d’emblée, une question pertinente se pose « quelle loi ? »
Le décret d’application n° 2018 – 640 de la Loi organique n° 2018 – 008 du 11 mai 2018 relative au régime général des élections et référendum et le Code électoral, en particulier, ne fait pas état de manière précise sur les tenants de la précampagne notamment par rapport à la campagne électorale. La délimitation nette entre la précampagne et la campagne manque de visibilité. Le flou et le vague qui prédominent dans le cadre légal donné offrent, de fait, une occasion à certains candidats, apparemment malins, de jouer entre les mailles.
Face au laxisme qui prévaut sur terrain de la précampagne frisant l’anarchie, la Commission électorale nationale indépendante semble remettre les pendules à l’heure. Certains candidats voire tous se livrent à des propagandes avant l’heure. Les ruelles des quartiers et même les rues de la Capitale sont visiblement animées. Certes, ils se gardent d’inviter la foule à voter en leur faveur. Mais, personne n’est pas dupe surtout les observateurs, le geste parle lui-même. L’initiative de la CENI de sonner le tocsin sent à quelques nuances près le parfum du ridicule. En fait, tout le monde joue la comédie. Les candidats, très actifs sur le front, prennent soin de ne pas dire « votez-moi ». En réalité, le message clair est passé ! Inutile de le dire par A plus B. Entre complices, on se comprend à demi-mot ! Les dirigeants de la CENI, pour se faire une bonne morale, donnent des consignes que tous connaissent. Elles sont non contraignantes. En tout cas, susceptibles à des interprétations diverses à même contradictoires, les mesures existantes pour contourner la précampagne évoluent dans une zone d’ombre. Chacun joue son jeu !
On se demande pourquoi n’a-t-on pas confectionné un cadre juridique clair régissant la précampagne ? Ou bien, elle existe ! Ou bien, elle ne l’est pas ! Et chacun est fixé nettement. De mémoire d’homme, on ne faisait pas la différence entre « précampagne » et « campagne ». Le ministère de l’Intérieur, le département chargé de gérer les élections de la 1 ère République et de la 2 ème République, fixait les dates de début et de la fin de la propagande. Et tout le monde, parti au pouvoir et opposition agissent en fonction et ce suivant la loi bien définie. Et le tour est joué.
Quand la confection d’une loi porte en elle des points sujets à interprétation, elle montre certaine faiblesse donnant accès à des cas de non-respect. La CENI persiste sur l’impossibilité d’accès aux voies publiques. Lesquelles ! Si les ruelles des quartiers ne sont pas des voies publiques, on s’étonne un peu. Les terrains vagues des quartiers non plus ne figurent pas dans la liste des interdits, on doute du sérieux du texte de loi.
Aux prochains rendez-vous électoraux, il faudrait établir des lois claires et nettes selon lesquelles toutes interprétations seraient mal venues voire impossibles.
Tout le monde doit être logé sur la même enseigne.
Ndrianaivo
En 2019, l’équipe des Barea a fait vibrer Madagascar en atteignant les quarts de finale de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN). Depuis, tout semblait possible. Malheureusement, les trois échecs consécutifs pour se qualifier à cette grand-messe du football africain témoignent d’un déclin irrémédiable. La défaite à domicile contre la Tunisie n’a fait que confirmer ce triste constat. Si les Barea ne réalisent pas un exploit contre les Comores lundi prochain, ils risquent de terminer bons derniers de leur groupe.
La descente aux enfers a commencé lors des éliminatoires de la CAN 2021. Alors qu’ils avaient dominé le Niger 6-2 à l’extérieur, les Barea n’ont pas réussi à marquer le but décisif lors du match retour à Toamasina. Depuis, la spirale des échecs ne s’arrête plus.
Les coupables ? Une succession de mauvaises décisions mêlée à une certaine incompétence. Au banc des accusés, il y a d'abord la Fédération malgache de football, dont beaucoup de décisions sont discutées. Le choix de prioriser les joueurs expatriés fait notamment débat. En effet, le profil et le niveau de certains de ces joueurs ne semblent pas en adéquation avec les besoins de la sélection. Nombre de suiveurs de la sélection ont notamment été critiques vis-à-vis des performances du gardien de but titulaire, lors du dernier match contre la Tunisie.
Durant ce match, les joueurs locaux ont montré plus de détermination et d’envie. Néanmoins, ils semblent manquer d’expérience de matchs de haut niveau. C'est à ce niveau que des critiques visent la FMF. Elle est par exemple accusée de ne pas avoir su capitaliser sur la dynamique positive après la campagne du CHAN 2021.
L'heure de la remise en question
L’absence répétée à la Cosafa Cup, pourtant vitale pour le développement des talents locaux, est un exemple de cette mauvaise gestion. En parallèle, le championnat malgache est devenu un champ de bataille où les querelles internes, le favoritisme et les alliances occultes prédominent. Les clubs locaux sont dirigés par des figures influentes au sein de la Fédération, transformant chaque match en une lutte pour le pouvoir. Minées, les équipes malgaches ne s'en sortent pas. Face aux équipes continentales, les représentants de Madagascar sont systématiquement dominés.
Quant à l’Etat, censé garantir les infrastructures, il a largement failli. Le stade de Mahamasina, fleuron du football malgache, est loin de répondre aux normes de la CAF. Malgré des relances répétées, le secrétariat d'Etat en charge des Nouvelles villes et de l'Habitat a tardé à agir. Résultat des courses, la sanction est tombée, le Stade Barea n'est pas homologué par la CAF. Et depuis, les Barea ont été contraints de jouer leurs matchs éliminatoires à des milliers de kilomètres de leur pays. La prochaine rencontre pour la CHAN contre l’Eswatini pourrait même ne pas se tenir dans la Capitale.
Le football malgache est au bord de l’abîme. L'heure est à la remise en question. Réformer la Fédération, repenser les priorités et réconcilier les différents acteurs autour d’un projet commun sont devenus impératifs. Si la FMF et les autres parties prenantes ne rament pas dans la même direction, un véritable renouveau semble difficile à envisager.
La Rédaction
Optimisation du fonctionnement des Communes. Actuellement, une mission sur le terrain est en cours dans sept Régions et sept Communes de Madagascar pour évaluer l'outil IGL 3.0, à la suite de l'atelier de pré-validation. Ce programme innovant a pour objectif de renforcer les capacités de gestion au sein des Communes et des services publics. Parmi les localités concernées, on peut citer les Communes rurales d'Itampolo, d'Ifotaka Nord et d’Amboasary (Région Androy), ainsi que la Commune rurale de Tatao Manakara, située dans la Région Fitovinany, et celle d'Imerintsiatosika, dans la Région Itasy. Cette initiative favorise la collaboration avec les autorités locales et communales à travers la présentation des objectifs et des méthodologies, notamment l'introduction de stratégies adaptées aux réalités locales afin d'optimiser l'efficacité administrative. Une évaluation des performances sera également réalisée, englobant des diagnostics financiers, administratifs et en gestion des ressources humaines, en vue de développer des plans de redressement sur mesure. A l'issue de cette démarche, des recommandations spécifiques seront formulées, accompagnées d'un plan d'action dédié pour chaque Commune participante. Les participants comprennent des représentants de différents ministères, des Collectivités territoriales décentralisées (CTD), sous la direction de l'Observatoire de la décentralisation et du développement local (ODDL) et son équipe, en partenariat avec l'UNICEF et PRODECID.
La BAD soutient la politique de l’Etat malagasy sur la sécurisation foncière et l’autonomie alimentaire. Jeudi dernier, le ministère de la Décentralisation et de l'Aménagement du Territoire a eu l'honneur d'accueillir Aminata Sow et Pumla Majikija, représentantes de la Banque africaine de développement (BAD). Cette rencontre a été marquée par des échanges stratégiques concernant des projets clé pour le développement de Madagascar. Un des principaux sujets de discussion a été la volonté de la BAD de soutenir la sécurité alimentaire, qui est une priorité nationale. Un programme d’amélioration est prévu pour 2025, visant à renforcer les infrastructures locales qui vont bénéficier aux communes et aux agriculteurs. La sécurisation foncière a également été un point central des échanges. Elle est considérée comme un levier essentiel pour garantir la sécurité des investissements réalisés avec la BAD. Ainsi, des stratégies sont envisagées pour assurer la protection des droits fonciers et encourager les investissements durables. Enfin, la mise en œuvre de la décentralisation et de la digitalisation des services fonciers a été discutée. En collaboration avec la BAD et d'autres acteurs du développement, un soutien sera apporté au MDAT pour promouvoir une approche inclusive dans la gestion foncière.
La protection de l’environnement par le soutien aux recherches scientifiques. Mme Nic Lee, conseillère en développement et ambassadrice adjointe à l'Ambassade britannique, a eu l'honneur d'ouvrir une conférence consacrée à des thématiques cruciales telles que l'environnement, la paix et la sécurité. Cet événement a été organisé par la British Academy, en collaboration avec ISCAM Business School Madagascar, l'Université de Coventry et ARAKE. La conférence s’inscrit dans le cadre d'une initiative plus large, visant à soutenir la science à Madagascar. Ce soutien s'étend sur divers domaines de recherche, incluant l'étude des effets dévastateurs des cyclones sur les écosystèmes et les communautés, l'analyse des risques auxquels sont confrontées les zones humides, souvent négligées mais vitales pour l'environnement, l'évaluation des initiatives visant à réduire les émissions de carbone et à promouvoir une gestion durable des forêts ainsi que la recherche sur les meilleures pratiques pour la préservation des prairies, essentielles pour la biodiversité. Au travers de cette subvention, la British Academy a poursuivi dans plusieurs objectifs essentiels comme le renforcement des recherches qui éclairent les politiques publiques et la gestion environnementale ou l'encouragement d'une coopération fructueuse entre chercheurs et praticiens, afin de maximiser l'impact des recherches. Ainsi, des formations hebdomadaires ont été proposées, visant à renforcer les compétences des acteurs locaux et à améliorer la mise en œuvre des projets de recherche.
Six mois de prison avec sursis pour sept accusés durant les manifestations anti-délestage du 21 octobre à Ambohipo. Un jugement a été rendu par le Tribunal de première instance d'Antananarivo concernant les manifestations qui ont eu lieu le 21 octobre à Ambohipo. Les événements ont été déclenchés par des coupures d'électricité, provoquant une réaction des résidents des lieux. La procureure de la République, Narindra Rakotoniaina, a annoncé que chacun des sept accusés a été condamné à six mois de prison avec sursis et les autres ont été relaxés. Les accusations portées contre eux incluent trouble à l’ordre public, destruction de biens publics et privés, violence envers des membres des Forces de l’ordre. A rappeler qu’à la suite des manifestations, dix personnes ont été interpellées. Le processus judiciaire a suivi son cours et quatre des interpellés ont été placés en détention préventive à Antanimora, trois autres soumis à un contrôle judiciaire et les trois derniers interpellés, qui sont des mineurs, ont été relâchés sans des poursuites.
100 millions d'ariary ! Telle est la valeur sinon l'équivalent du prix global des médicaments qui avaient été détournés d'une pharmacie, ou bien d'une entreprise privée locale d'importation ! Et cela date maintenant d’il y a un an. Ce qui a alors poussé ladite société de distribution à porter plainte contre son ex-employé, répondant au nom de Patrice Jean Luc Randriamarolahy, alias Lioka (38 ans), le suspect dans l'affaire. Mais celle-ci ne se résume pas uniquement à ce stade. Puisque le concerné a pris la fuite - et dont on n'a plus trouvé la moindre trace, du moins jusque-là - le plaignant a été également poussé à faire rechercher le fugitif par la Police et cela pour abus de confiance. Dire que ce dernier était en service pendant 5 ans dans ladite société, gagnant ainsi la confiance de son employeur. Or, voilà ce que le salarié malhonnête s'est donc comporté envers son patron. D'après une source policière, un inventaire a permis d'étaler au grand jour le pot aux roses. « Une heure à peine après que les agents de contrôle ont entamé l'inventaire, le suspect s'est plaint d'avoir mal au ventre et a demandé à rentrer chez lui. Depuis, il n'a plus reparu », explique cette source policière. Mais en réalité, le suspect aurait profité d'une certaine faille dans le système de gestion du stock des médicaments pour opérer en coulisse. « Il a alors évacué clandestinement les médicaments prélevés du stock, pas d'un seul coup, ni en bloc, mais plutôt en petite quantité et chaque fois que l'occasion le lui permettait, enfin les revendre ensuite en détail », confie encore cette source. Puis surtout, pour faux et usage de faux. L'employé de pharmacie en cause aurait utilisé de faux cahiers d'enregistrement pour masquer ses basses manœuvres. Depuis, les tentatives de la Police pour retrouver le fugitif demeurent infructueuses. Tous les aéroports et autres ports du pays ont beau être passés au crible ou avisés, mais en vain. "Il n'a quitté, en aucun cas, le territoire national. Ce qui laisse donc supposer que l'homme se terre quelque part", continue-t-il. A l'allure où vont les choses, peut-on donc croire que l'employé de pharmacie en cavale, a-t-il réussi à passer à travers les mailles du filet ? Question demeurant en suspens dans la mesure où même les proches du fuyard auraient déclaré ne plus disposer d'aucune nouvelle le concernant. Enfin, la dernière fois où on a pu voir le concerné, c'était à son domicile sis au lot DA II 35 Bis Ambohimahitsy Ampitatafika Antananarivo 102.
Franck R.