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L’un des refuges de biodiversité les plus riches de Madagascar. Les forêts sèches de l’Andrefana viennent d’être inscrites officiellement sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO (Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture). Les valeurs universelles exceptionnelles de ces sites témoignent de la biodiversité remarquable et des processus écologiques d’importance planétaire. En fait, ces forêts accueillent une faune et une flore hautement endémiques, dont de nombreuses espèces sont classées en danger critique d’extinction. Parmi ces espèces emblématiques figurent notamment les baobabs, arbres symboliques de l’île et les mésites qui sont des oiseaux forestiers endémiques.

Revigoration à pic !

Publié le mardi, 27 mai 2025

La ressource marine malagasy reprend vie, se revigore. Une revigoration qui tombe à pic, à point nommé et au moment opportun.

Du 26 au 29 mars dernier s’était tenu à Antsiranana un atelier dans l’optique de gérer de façon maximale les ressources marines de la Grande île. Diligentée par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) à travers son projet « Regenerative Seascapes » (RESEA) financé par Affaires Mondiales Canada, cette initiative a bénéficié de l’appui des départements ministériels malagasy de l’Environnement, de la Pêche ainsi que de la collaboration de « Conservation International ». Une initiative qui tombe à pic voire à point nommé !

 

Madagascar se classe 183e sur 193 dans l’indice mondial de développement humain. Cela montre une pauvreté persistante. L’accès aux services de base reste limité. Les opportunités économiques sont insuffisantes. Face à cette situation, le pays mise sur l’économie des mers. Ce secteur est une priorité stratégique. Lors de l’ouverture du forum sur le financement durable de la pêche et de l’aquaculture, tenu hier à Anosy, l’ambassadeur de l’Union européenne, Roland Kobia, a rappelé cet engagement stratégique : « Madagascar a fait le choix stratégique de placer l’économie bleue parmi les secteurs au cœur de son développement national ». Ce domaine englobe la pêche, l’aquaculture et la gestion durable des ressources marines.

Le « Metropolitan Museum of Art », un musée situé à New York (Etats-Unis), prestigieux sanctuaire de l'art et de la culture à l'échelle mondiale, vient d'intégrer dans ses collections permanentes une œuvre d'une singularité marquante, mettant en lumière la richesse et la vivacité de la création malagasy. Il s'agit de l'œuvre monumentale intitulée « Les Herbes Folles du Vieux Logis », signée par Joël Andrianomearisoa, dont le talent et l'engagement transcendent largement les frontières de Madagascar. Présentée à partir du 31 mai dans l'aile Michael C. Rockefeller, fraîchement rénovée et dédiée aux arts africains, cette œuvre impose déjà sa présence dans ce cadre emblématique. Mesurant 2,6 mètres de hauteur sur 1,8 mètre de largeur, elle marie coton, fibres naturelles et synthétiques pour tisser une fresque vibrante et poétique, à la fois délicate et puissante. 

 

Dr Souleman Ibrahim Andriamandimby est enseignant-chercheur à la mention Géologie appliquée au développement et à l’environnement (GEODE) à l’université d’Antananarivo. Il est parmi les intellectuels appelés à participer au Programme Deep en partenariat avec l’ONG Arake, qui offre des appuis financiers conséquents aux chercheurs et acteurs du développement locaux en vue de l’éradication de la pauvreté extrême à Madagascar.

Lors du lancement du programme le 28 avril (cf. La Vérité du 2 mai, p. 3), le scientifique, qui a alors donné une conférence sur le secteur minier, s’est appesanti sur la nécessité impérieuse de faire introduire les petits exploitants dans le circuit formel. Ce, parce que la gouvernance minière est un paramètre important pour la réduction de la pauvreté extrême au pays.

 

« Madagascar est prêt » ! Cette phrase, répétée à plusieurs reprises par le Président Andry Rajoelina, a résonné à la fois comme une invitation et une assurance à l’endroit des investisseurs émiratis. Ce fut devant une assemblée composée de chefs d’entreprise malagasy et émiratis lors du « Dubaï – Madagascar Business forum » qui s’est tenu hier à la grande salle du Dubaï Chambers, dans la capitale économique des Emirats Arabes Unis. Cet évènement économique a connu un franc – succès en ayant vu la présence massive des participants venus des deux pays. Comme annoncé, pas moins d’une soixantaine de sociétés malgaches ont répondu présent tandis que le secteur privé à Dubaï a été représenté par une forte délégation composée de près d’une centaine d’opérateurs œuvrant dans différents secteurs.

 

La nouvelle est désormais officielle. Le ministère des Affaires étrangères a confirmé hier, via sa page Facebook, la date du 45e sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC). Rendez-vous est pris pour le 17 août 2025 à Madagascar.

Ce grand raout régional réunira les dirigeants des 16 pays membres de la SADC – de l’Angola à la Zambie, en passant par Maurice, la RDC ou encore les Seychelles – pour des discussions d’importance majeure. A l’agenda figurent l’intégration économique, la stabilité régionale, la coopération climatique, le développement durable et l’attractivité des investissements. Cinq piliers qui tracent l’ambition de ce sommet.

 

La UNE du 280525

Publié le mardi, 27 mai 2025

La une du 27 mai 20254

Publié le lundi, 26 mai 2025

Fin d’une épidémie, mais pas de la vigilance. Malgré l'annonce officielle de l'éradication de la poliomyélite sur le territoire malagasy, les autorités sanitaires ne baissent pas la garde. Une vaste campagne vaccinale se poursuit afin d'empêcher toute résurgence du virus, encore détecté dans certains réseaux d’assainissement. La bataille contre la poliomyélite n’est pas encore totalement gagnée. Bien que cette maladie ne soit plus endémique à Madagascar, des traces du poliovirus sauvage continuent d’être retrouvées dans les eaux usées de plusieurs localités. Parallèlement aux campagnes de vaccination, un renforcement du contrôle sanitaire aux frontières est également envisagé, à en croire le ministre de la Santé publique, Pr Zely Arivelo Andriamanantany. Les autorités prévoient d’exiger un carnet de vaccination à l’entrée sur le territoire afin de limiter les risques d’importation du virus.

Après la pandémie de Covid-19, le taux de vaccination a chuté de manière alarmante, tombant à 35 %. Plus d’un million d’enfants « zéro dose » n’ayant jamais reçu aucune dose de vaccin ont été recensés après la crise sanitaire. Cependant, les efforts menés durant les deux dernières années ont permis de rattraper entre 150.000 et 450.000 enfants non vaccinés. L’objectif est de dépasser un taux de couverture vaccinale de 95 %. Selon les données du ministère de la Santé publique, les deux dernières campagnes de vaccination ont permis d’atteindre près de 19 millions d’enfants. L’Etat malagasy a mobilisé pas moins de 140 milliards d’ariary au cours des deux dernières années pour éliminer la poliomyélite. Ce succès est le fruit d’une collaboration étroite avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le Fonds des Nations unes pour l’enfance (UNICEF) et les partenaires de l’Initiative mondiale pour l’éradication de la poliomyélite.

Le Gouvernement rappelle également l’importance des mesures d’hygiène de base, comme le lavage des mains et l’utilisation correcte des latrines, des gestes simples mais essentiels dans la prévention de la transmission du poliovirus. « Il ne faut pas relâcher nos efforts. La baisse du taux de vaccination pourrait entraîner une résurgence de la maladie », a mis en garde le ministre de tutelle. « C’est pourquoi nous continuons d’encourager toutes les mères à faire vacciner leurs enfants. La solidarité et la vigilance de tous sont indispensables », a-t-il ajouté.

Le ministre de la Santé publique a également précisé que l’annonce officielle de la fin de l’épidémie a été faite après une période d’observation rigoureuse de 12 mois, soit 20 mois depuis le dernier cas confirmé. Aucun nouveau cas de poliovirus n’a été recensé depuis. Une réussite attribuée à la volonté politique affirmée du Président de la République, qui a fait de la santé publique une priorité nationale, ainsi qu’à l’implication personnelle de la Première dame, Mialy Rajoelina dans les campagnes de sensibilisation, de mobilisation communautaire et de renforcement de la confiance des familles envers la vaccination.

 

 

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Editorial

  • De qui … !
    Ravalomanana Marc et Rajaonarimampianina Hery, les deux anciens Chefs d’Etat, se rencontraient dans la capitale française, à Paris, le 12 avril. Ils concoctaient quelque chose … d’anormal plutôt absurde. Les deux ex, Ravalomanana et Rajaonarimampianina, se disaient profondément préoccupés de la situation qui prévaut au pays et publiaient en effet un « Communiqué conjoint » ! Mais, de qui se moque-t-on !

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