Des coups de feu ont retenti tôt samedi matin dernier à Anosibe, secteur du marché. Dans une ruelle lugubre, le corps d'un des bandits, qui se sont opposés aux Forces de l'ordre, gisait sur le sol. D'après une source policière, la victime serait un multirécidiviste qui a gagné une sinistre réputation auprès des habitants de ce quartier populaire de la ville.
Ce coup de filet de la Police serait le fruit d'une action lancée par certains de ses éléments ayant été vêtus en civil. La patrouille de Police a effectué une ronde jusque dans cette ruelle lorsqu'elle a croisé les agresseurs armés jusqu'aux dents.
Très rapidement, le contact entre les deux camps a dégénéré. Comme dans pareille circonstance, ce sont les assaillants qui ont ouvert le feu en premier. L'accrochage était tel que l'un des bandits, lequel a utilisé un énorme couteau a été mortellement touché par les balles des agents des Forces. De son côté, la Police a eu un blessé dans ses rangs. Profitant du chaos et de l'obscurité, qui ont régné à l'endroit, les complices du malfrat éliminé ont réussi à s'échapper.Les fugitifs sont encore activement recherchés.
Une information policière précise que le gang en question serait à l'origine de multiples attaques à main armée qui ont secoué et ensanglanté le quartier d'Anosibe et ses environs. D'où le pari de la Police pour mettre à tout prix la main sur le reste de la bande. Quant au policier blessé dans ce récent accrochage, sa vie n'est pas en danger.
Franck R.
Maroantsetra et Mananara- Avaratra réunis sous une nouvelle Région dénommée Ambatosoa ? Il y a 88% de chance que cela se fasse. C’est ce qu’a affirmé le Président de la République, Andry Rajoelina. Et ce, au cours de son déplacement à Maroantsetra samedi. Il a annoncé qu’il se penchera dès que possible sur la création d’une nouvelle Région composée uniquement des deux Districts cités plus haut.
« A l’instar du nombre de voix que vous m’avez données lors de l’élection présidentielle, il y a 88% de chance que vous obteniez une nouvelle Région, pour que vous soyez indépendants », a affirmé le Chef de l’Etat devant les habitants lors d’un meeting à Maroantsetra. « Cela doit se faire. Il ne nous reste donc plus que les 12% », assure le numéro Un du pays. Mananara- Nord et Maroantsetra dépendent aujourd’hui de la Région d’Analanjirofo.
Celui-ci affirme que les objectifs de cette démarche sont d’abord pratiques et administratifs. « Actuellement, pour faire votre paperasse administrative, vos déclarations ou payer vos ristournes, vous êtes obligés de vous rendre à Fénérive-Est », explique en effet le Président Rajoelina. Un trajet rendu difficile par l’éloignement et le quasi enclavement des deux Districts. « Mes collaborateurs ont fait le trajet, y compris celui en bateau depuis Sainte-Marie, en 22 heures », confie-t-il.
Rendre Maroantsetra et Mananara- Avaratra indépendants sous une nouvelle Région, permettra de faciliter la réhabilitation des routes et de résoudre ce problème d’enclavement. Le Chef de l’Etat rappelle en effet que chaque Région est dotée d’engins destinés à la réhabilitation et à la construction de ses infrastructures.
Créer une nouvelle Région est un souhait formulé depuis fort longtemps par les autorités de ces deux Districts du nord de la Région d’Analanjirofo. Un désir réaffirmé par le député de Maroantsetra et le vice-président du Sénat Erick Besoa lors de l’actuelle visite du numéro Un du pays dans cette partie de l’île. Une Région qui porterait le nom d’Ambatosoa et qui serait donc la 24è Région de Madagascar, après la scission de Vatovavy et de Fitovinany en deux Régions en 2022.
Répondre favorablement à cette demande est pour le Président de la République sa manière de répondre à l’amour que lui portent les deux Districts cités. « Parce que vous m’aimez, parce que je vous aime, je vais lancer les procédures dès maintenant pour que vous ayez votre indépendance », a lancé le Chef de l’Etat devant la foule venue de bon matin à sa rencontre. Outre Maroantsetra qui a donné 88%, Mananara -Avaratra a donné 91% de ses voix lors du scrutin présidentiel qui a porté Andry Rajoelina à la magistrature suprême en 2018.
Recueillis par L.A.
Cela fait déjà un mois ou presque qu’un agent de sécurité, au service d'un organisme international sis dans l'immeuble Assist à Ivandry, avait été assassiné sur son lieu de travail. Le drame est survenu un samedi matin. Mais depuis, l’enquête sur cette affaire semble traîner en longueur et aucun suspect n’a été toujours épinglé. Et pourtant, l’équipement hi-tech que possède le local est censé faciliter la tâche des enquêteurs. En effet, le bâtiment est truffé de caméras de surveillance. D'autant plus que la scène s'est déroulée dans le bureau d'un puissant organisme international.
D'après un recoupement, l'assassinat est survenu vers 9h du matin, le samedi du drame. Normalement, l'agent était censé se trouver à l'intérieur du bureau pour le surveiller.
Ce qui laisse supposer que le tueur devrait bien connaître le gardien victime, et vice-versa, pour que ce dernier ait été conduit à ouvrir la porte et laisser entrer l'intrus. A partir de ce détail, toute une zone d'ombre plane toujours sur la suite de l'affaire, du moins pour tenter d'avoir une idée sur la circonstance de l'agression mortelle de l'agent.
Mais il existe une certitude. Les caméras de surveillance ont quand même pu filmer l'image d’un inconnu sortir au pied de l'immeuble, un carton à la main, et avant que le concerné n'ait hélé un taxi. Et là aussi, des bribes d'information glanées auprès d'une source ont permis de savoir que le but de l'assassin serait notamment de voler un fonds placé dans un coffre dudit organisme. Si cela est plausible, l'autre problème en lien avec le meurtre de ce gardien, c'est qu'on ignore le montant volé, s'il devait s'en agir d'une somme d'argent. Car le tueur a détruit le cahier de renseignement ou carnet de bord utilisé par la victime pour brouiller sa piste. Affaire à suivre.
Franck R.
Quelques jours après l’officialisation de sa nomination à la tête des Barea, Romuald Felix Rakotondrabe dévoile sa liste contre les Black Stars de Ghana, qui aura lieu le 18 juin prochain au stade Barea Mahamasina, pour la 5eme journée de la qualification de la Coupe d’Afrique des Nations en Côte d’Ivoire en 2023.
La liste a été dévoilée par la fédération, comme d’habitude, via Facebook, tard dans la soirée du vendredi, loin des regards espiègles des médias pour limiter les polémiques ? En tout cas, le nouveau sélectionneur a sa raison sur ses choix. Au vu de sa liste, coach Rôrô mise sur les joueurs qu'il connaît mieux et les locaux. Sur les 26 joueurs de sa liste figurent onze joueurs qui ont évolué au CHAN et cinq expatriés de La Réunion avec le retour de Fabien Boyer de JS St Pierroise. Ce dernier figure dans la sélection réunionnaise pour les Jeux de l’océan Indien. Toujours dans la charnière, il a fait appel à Romain Metanire pour ses expériences. « Il a toujours servi de modèle aux jeunes dans son comportement. Il est très attentionné et sa présence est vitale pour l’équipe. J’aime bien sa mentalité », apprécie le sélectionneur.
Le nouveau sélectionneur national a ajouté dans son effectif les deux meilleurs buteurs du championnat national, Toky Rakotondraibe du Cosfa avec 8 buts et l’attaquant de Fosa Junior Boeny , Tokiniaina Randriatsiferana avec 9 réalisations.Il a également fait appel au service du gardien U23 des Barea de Madagascar, Allant Rakotovazaha.
En ce qui concerne Rayan Raveloson, pour des raisons familiales, il n’honorera pas ce rendez-vous. En effet, sa femme attend son premier enfant durant cette période de fenêtre FIFA. Comme il fallait s’y attendre, Loic Lapoussin n'est pas de la liste d’après ce qui se passait dernièrement, écarté par Dupuis pour son comportement inadapté. Même sort pour Thomas Fontaine qui a refusé à son dernier appel à la sélection pour des raisons non explicites.
En quelque sorte, les deux matchs restants n’auront aucun enjeu pour l’équipe nationale déjà éliminée de la course mais les joueurs vont servir, par contre, d’expérience de préparation pour les jeunes locaux qui vont défendre les couleurs nationales aux Jeux des îles de l’océan Indien à domicile dont leur principale mission sera de garder l’or au pays.
Elias Fanomezantsoa
Juin pointe son nez ! Le mois le plus beau de l’année débarque. Si le mois de mai est perçu ici comme ailleurs comme le joli mois, le mois de juin en est comme le plus beau avec les deux plus belles fêtes de l’année (fête des mères le 4 juin et fête des pères le 18 juin) et aussi et surtout marquant l’étape cruciale (26 juin) pour la Grande île vers la dignité et la souveraineté. Chaque année, le pays réserve un moment de grande fête nationale pour célébrer dans la liesse la date fondamentale du 26 juin.
Le couple présidentiel tenait à marquer cette fois-ci d’une pierre blanche le lancement officiel de la célébration du 63 ème anniversaire du retour à l’indépendance de Madagasikara par une cérémonie haute en couleurs sur le parvis de l’Hôtel de ville, à Analakely. A l’occasion, Rajoelina Andry, Président de la République rappelait solennellement aux citoyens, dignes de l’être, du devoir sinon l’acte citoyen fondamental qui consiste à pavoiser chaque maison de chaque citoyen du drapeau national aux couleurs nationales « Fotsy, mena, maitso », durant ce mois de juin.
Bref rappel historique de la création du drapeau national « blanc, rouge et vert ». Trois personnalités différentes se trouvaient à l’origine. Ranaivoson Andrianome, un agent de l’Institut géographique national (IGN) est le père fondateur. Dr Rasakaiza soulignait le bien- fondé du « blanc » et du « rouge » tandis que Barinia Tsara, membre du bureau de l’Assemblée nationale constituante, rapportait la nécessité de la présence du « rouge ». En somme, le « blanc » incarne la propreté, la netteté, la justice et la vérité. Le « rouge », le sang versé par nos aînés, la souveraineté et la liberté. Et le « vert », l’espoir pour le salut de la patrie. Le drapeau national voté à l’Assemblée nationale constituante a été hissé pour la première fois le 21 octobre 1958. A l’issue du vote de l’admission de la République malagasy à l’ONU le 20 septembre 1960, le drapeau national malagasy a été hissé pour la première fois au siège de l’ONU à New-York.
Une grande première dans les annales de la République, le Chef de l’Etat, en personne accompagné de son épouse, lance solennellement et publiquement le début de la célébration de la fête nationale au cours de laquelle il conviait chaque citoyen de hisser les couleurs nationales sur le devant de sa maison. C’est un acte fondamental dans la mesure où il (drapeau national) symbolise la souveraineté du pays dans le concert des Nations. Le fait de lever le drapeau sur sa propre maison illustre la fierté de chacun d’être citoyen à part entière de la République ou d’un Etat indépendant. Rajoelina a grandement raison, en sa qualité de premier citoyen de la République, il invite cordialement ses pairs à honorer de leur geste hautement symbolique le drapeau national. Doit-on signifier qu’inutile de fêter ou célébrer l’anniversaire de l’indépendance sans avoir eu l’initiative avec un minimum de sacrifice à dresser le « blanc, rouge et vert » devant soi. Cet acte fondamental relève d’un symbole identitaire qui traduit le patriotisme de chacun.
Opposants ou proches du régime, qu’à cela ne tienne. On est tous Malagasy, fiers de notre Nation souveraine.
Ndrianaivo
Fin de parcours en phase de poule pour l’équipe représentante de l’Afrique au Championnat du monde de Basketball FIBA 3 x 3 à Vienne, Autriche. En effet, Madagascar a fini quatrième de sa poule derrière la France à l'issue de la compétition. Les Ankoay terminent sur trois défaites et une victoire contre la France. Cette dernière se qualifie pourtant pour la phase finale en devançant Madagascar au décompte de points avec trois points d'avance, 63 contre 66. Par ailleurs, si Livio et sa bande n’ont pas été battus sur un grand écart de score par la Serbie, au premier match, ils se qualifieraient pour les phases finales. En tout cas, les Ankoay ont tenu en haleine ces pays habitués du rendez-vous malgré leur statut de novice.
Le cycle menstruel est un cycle biologique naturel. Pourtant, il est encore considéré comme un sujet tabou dans de nombreux pays, en particulier Madagascar. La survenue des règles provoque même le fait que les jeunes filles sèchent les cours ou abandonnent même leurs études, et ce pour diverses raisons : d'abord la honte, puis la méconnaissance et le non-accès aux produits d'hygiène menstruelle et aux structures sanitaires adaptées.
Une initiative saluée par le Président de la République Andry Rajoelina. La seconde édition de la caravane de santé de cette année 2023 a été lancée officiellement hier au stade Barea, Mahamasina par le couple présidentiel, en présence de diverses autorités et de représentants des partenaires. Depuis sa tenue en 2019, cette caravane médicale propose de multiples prestations sanitaires gratuites pendant des jours. Plusieurs milliers de bénéficiaires en sont enregistrés à chaque édition. Durant la dernière caravane « Sarobidy ny aiko » en date du 27 février au 8 mars dernier dans la Région d’Analamanga, notamment dans la Capitale, 48.188 patients ont été servis.
De qui se moque-t-on ! Madagasikara serait-il sous tutelle européen encore plus sous contrôle onusien ? Tel un pays en pleine crise en interne où les armes font parler de leur puissance ou en situation de fragilité ou d’instabilité extrême qu’il faudrait recourir à une administration internationale pour maintenir l’ordre dans la mesure où les dirigeants en place sont incapables de faire régner l’ordre ou totalement déconnectés. Il fallait donc assurer sinon prendre soin de la sécurité dans tous les états de la population. En Haïti où les gangs organisés font la loi, la situation intenable nécessite l’assistance efficace des organismes internationaux genre ONU pour accompagner le pouvoir local presque inexistant et ce afin d’assurer la sécurité des haïtiens qui souffrent profondément. En République démocratique du Congo (RDA), les guerres civiles font rage. Les populations sont en perpétuel déplacement pour fuir les guerres. La situation exigeait nécessairement la présence d’un représentant spécial de l’ONU pour assister le pouvoir en place qui est en fait impuissant pour faire cesser les conflits. Il en existe ailleurs d’autres cas similaires pour ne pas citer que le cas de Soudan.