Boom des commandes. La qualification de l’équipe nationale malagasy de football pour la finale du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) 2025, constitue une aubaine pour les entreprises de confection et de sérigraphie. Les accessoires aux couleurs et avec les insignes des “Barea” se vendent comme des petits pains, notamment depuis hier. Maillots, T-shirts et casquettes sont les plus prisés, mais d’autres proposent également des articles comme des sacs bananes, bandoulières et bracelets. Cet engouement se constate surtout sur les réseaux sociaux, où la plupart des vendeurs en ligne proposent des articles “Barea”. Les clients sont au rendez-vous et sont prêts à allouer un certain budget pour.
Re – posons la question « Qui dit que le sport malagasy coule ? ». En dépit de certaines défaillances dans certaines disciplines, la machine est en marche du moins pour le sport – roi. En espace de quelques jours, les Barea’ Madagasikara, l’outsider, réalisent l’impensable, l’inespéré et pour ne pas le dire l’impossible. Ils ont mis à terre deux favorites du CHAN – 2025.
Les poulains de Rôrô, Rakotondrabe Romuald, ont réalisé un « exploit inédit », pour certains, une « victoire historique » pour d’autres. Dans tous les cas de figure, il s’agit d’une prouesse rarissime qu’aucune formation nationale de football malagasy n’a pu réaliser jusqu’à ce jour ! Maintenant, on est en droit de … rêver gagner la Coupe du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN). Un rêve que n’importe quel citoyen amateur encore plus passionné du ballon rond n’osait y croire auparavant
La prolongation du mandat de Thierry de Bailleul à la tête de Madagascar Airlines demeure une énigme soigneusement entretenue. Deux semaines après la publication de son annonce personnelle sur LinkedIn dans laquelle il affirmait avoir accepté la prolongation de sa mission « à la demande de l’Etat malagasy et du Conseil d’administration » la compagnie a confirmé à la presse locale des propos strictement similaires, sans toutefois affirmer une décision claire provenant du conseil d’administration.
Sous le signe de la solidarité et de la convivialité, le Festival multiculturel Miz’art s’apprête à illuminer la Teinturerie Ampasanimalo ce 30 août. Porté par l’Association Tokontany Be Malagasy en collaboration avec l’agence MJ Events, cet événement allie expression artistique et engagement humanitaire dans un élan de partage et de responsabilité sociale. L’objectif est de venir en aide aux élèves de l’Ecole primaire publique (EPP) Anosibe grâce aux fonds et dons collectés tout au long de cette journée exceptionnelle. Enrichi d’une programmation foisonnante, Miz’art se veut un véritable creuset d’échanges et de découvertes où la culture devient un puissant moteur de solidarité.
Marc Ravalomanana a publié récemment une note pour rappeler que la Feuille de route de 2011 « reste valide » et qu’elle ne saurait être déclarée caduque sans une nouvelle loi organique. Argument juridique à l’appui, l’ancien Président invoque la loi n°2011-013 et le parrainage international de la SADC, de l’Union africaine et des Nations unies.
Mais cette sortie a fait sourire plus d’un observateur. La Feuille de route en question, adoptée dans le cadre de la Transition, avait vocation à ramener Madagascar à l’ordre constitutionnel et à des élections inclusives. Or, cette étape a été franchie depuis longtemps. Les scrutins de 2013 puis de 2018, reconnus par la communauté internationale, ont permis la mise en place de toutes les institutions républicaines. De facto, l’accord de 2011 a rempli sa mission et n’a plus aucune portée politique opérationnelle.
Deux lieutenants de la Gendarmerie et un commandant de l’Armée ont perdu la vie lors d’un stage de parachutisme. L’incident s’est produit en milieu de journée à la base aérienne 213 d’Arivonimamo. Conformément aux exigences pour l’obtention de leur brevet de parachutiste, ces officiers de l’Armée et de la Gendarmerie nationale participaient à une étape de leur formation avec l’Armée française. Malheureusement, lors de leur quatrième saut, un vent violent a perturbé l’exercice d’atterrissage et provoqué un accident ayant entraîné la mort de trois d’entre eux.
Enfin une date pour s’orienter. La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a officiellement proposé la date du 11 décembre 2025 pour la tenue des élections sénatoriales. Cette proposition intervient suite à la décision de la Haute Cour constitutionnelle (HCC) qui a validé la tenue de ce scrutin, même sans la participation des chefs de région et de provinces. Il appartient désormais au Gouvernement de confirmer cette date.
Le Kenya conteste sa défaite ! Dur, presque humiliant : perdre à domicile sous les yeux de son public, pour une équipe longtemps favorite, face à un outsider !
Alors que les Barea s’apprêtaient à affronter les Faucons de Jediane soudanais, match comptant pour les demi-finales de la 8 ème édition du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) qui devait se tenir hier soir au stade Benjamin Mkapa Stadium Der es Salam Tanzanie, le Kenya dépose une plainte auprès de la Confédération africaine de football (CAF), l’instance suprême continentale du football aux fins d’annuler le match controversé du 24 août et par la suite suspendre les compétitions des demi-finales jusqu’au verdict des autorités compétentes. Au fait, un certain Mike Mbuvi Sonko, ancien gouverneur de Nairobi, refusant carrément les résultats du match entre Barea de Madagasikara et Harambee Stars de Kenya au cours duquel les protégés de Rakotondrabe Romuald alias Roro avaient gagné aux tirs au but. Il contestait l’arbitrage du jeu ! Des polémiques affolaient les supporters kenyans. Evidemment, les décideurs de la CAF qui ont reconnu avoir reçu la requête kenyane se trouvent dans une position d’embarras.
Un tel cas de controverse soulève le débat sur au moins deux points précis de taille. D’abord, le respect des décisions du directeur du jeu sur terrain, l’arbitre central ! Sur le principe, l’arbitre est le maître absolu du déroulement du match sur terrain. Etant le juge, l’arbitre décide en son âme et conscience. Il peut consulter l’avis des arbitres latéraux s’il le juge nécessaire. Il assume ses responsabilités. Les dirigeants des deux équipes peuvent déposer des requêtes de contestation dans les délais de quarante-huit heures après le match. Sous d’autres cieux, on parvient à dépasser les polémiques d’arbitrage. Sauf pour des cas avérés et trop évidents, on respecte les décisions d’arbitre. C’est un problème secondaire dans la mesure où tout le monde fait le nécessaire pour réaliser un match digne des grandes compétitions internationales ou autres. On n’est plus à ce niveau- là. En Afrique, on remet en cause les décisions arbitrales notamment quand on est battu à plate couture. Souvent, on se cache derrière des faits avérés ou non. On ne veut pas regarder en face certaines choses et on accuse les autres. Ensuite le second point, le quid de la culture de fair-play. Sur ce point précis, l’Afrique doit encore combler des vides. Les joueurs d’Amérique latine ont accompli des efforts considérables en ce sens. Le réflexe de refus ou la tentation de se faire justice soi-même cède la place à une attitude de dépassement de soi, laissant au directeur de jeu le soin de gérer la rencontre. En cas de placage par derrière, on se lève sans rechigner et on continue le match comme si de rien n’était. Il appartient à l’arbitre de juger ! Cet état d’esprit priorisant le fair-play nous manque cruellement encore.
Les Kenyans n’ont pas avalé ni digéré leur défaite surtout quand il s’agit d’un exploit d’une équipe outsider. En 2019, les Barea ont battu la grande formation du Nigeria par de 2 buts à 0. Les Nigérians n’ont manifesté aucun refus. Fair-play oblige !
On attend le verdict ! On verra !
Ndrianaivo
Suspendu depuis plus de 15 ans. L’octroi d’une part du Droit d’entrée aux aires protégées (DEAP) vient d’être repris par Madagascar National Parks (MNP), afin de mener des activités de développement local. La cérémonie de remise de cette part pour les Comités d’orientation et de soutien des aires protégées (COSAP) de 28 sites s’est tenue hier au parc national d’Analamazaotra Mantadia, à Andasibe. Leur part de DEAP au titre de l’année 2024 s’élève à environ 1 milliard d’ariary, destiné pour réaliser des projets de développement au profit des Communes riveraines des aires protégées gérées par le MNP. Le COSAP se charge de l’identification de ces projets à fort impact communautaire. La construction d’infrastructures communautaires telles que les écoles ou les centres de santé en fait partie. Il en est de même pour le soutien aux parents d’élèves en cette veille de la rentrée des classes, d’après le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Max Fontaine Andonirina. “ La restitution d’une part de DEAP aux communautés riveraines des aires protégées prouve que la préservation de ces sites et de l’environnement rapporte”, a-t-il précisé.
Le nombre de visiteurs étrangers pris en compte
Un seul critère. Le montant du DEAP octroyé au COSAP dépend du nombre de visiteurs étrangers enregistrés pour un parc, à en croire Ony Rakotoarisoa, directeur général du MNP. A partir de cette année, une aire protégée enregistrant plus de 25 000 visiteurs étrangers chaque année recevra un montant de 150 millions d’ariary. Un parc comptant entre 15 000 et 25 000 visiteurs étrangers touchera 100 millions d’ariary, contre 70 millions d’ariary pour un site ayant entre 10 000 et 15 000 touristes. La part du DEAP est fixée à 45 millions d’ariary pour le parc enregistrant entre 5000 et 10 000 visiteurs étrangers. Quant à ceux ayant moins de 5000 visiteurs par an, leur part revient à 10 millions d’ariary.
“ La restitution de cette part de droit d’entrée au parc s’avère cruciale pour les communautés riveraines puisqu’elle va servir à mener divers projets pour les soutenir. De plus, les activités menées pourront alléger les dégradations constatées dans l’enceinte des sites protégés, à cause des besoins non satisfaits des riverains”, reconnait Ismaël Abdoul Kader, président du COSAP Analamazaotra, Mantadia. Le directeur général du MNP n’a pas manqué d’exprimer sa reconnaissance quant aux efforts déployés pour la restitution de la part du DEAP, laquelle permet d’enchaîner les actions de développement et de préservation des ressources naturelles...
Recueillis par Patricia R.