Depuis hier, l’évènement ouvre ses portes au public pour deux jours au Café de la Gare, situé à Soarano. Ces deux journées portes ouvertes permettent de découvrir les différents secteurs dans lesquels évoluent le groupe Sodiat, notamment l’automobile, l’hôtellerie, le tourisme, la construction, l’aviation, la santé, le Bâtiment et travaux publics (BTP). En parallèle, cet évènement offre des opportunités d’emploi aux visiteurs. « De nombreuses entreprises du groupe recrutent actuellement. C’est pourquoi nous avons organisé ce salon. Cela permet ainsi aux candidats de rencontrer directement les employeurs », explique Erika Ranarivony, responsable communication au sein du groupe.
Quatorze Communes n’ont pas encore de maire élu, il faut combler ce vide administratif. Actuellement, quatorze d'entre elles se retrouvent sans élu à leur tête, et la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a proposé d'organiser des élections d'ici la fin du mois de mai. Cette initiative fait suite à l'annulation de douze scrutins municipaux lors des dernières élections, une décision rendue par les tribunaux administratifs, et à la démission de maires dans deux autres Communes. Dans ce contexte, il est impératif d'agir rapidement afin d'éviter que ces collectivités ne soient laissées à l'abandon. Kianjandrakefina (Ambositra), Kalafotsy (Ikongo), Anosivelo (Farafangana), Ambinaninony (Brickaville ) … sont parmi les Communes touchées par ce second scrutin.
Le secteur touristique du pays, reconnu pour sa biodiversité exceptionnelle et son riche patrimoine naturel, se prépare à franchir un nouveau cap grâce à la mise en œuvre d’un projet de Zone franche internationale touristique (ITF) en collaboration avec les Emirats arabes unis. Ce projet, approuvé récemment par le Conseil des ministres, est une initiative ambitieuse qui vise à repositionner Madagascar comme une destination touristique et d’investissement de premier plan dans la région de l’océan Indien et sur le continent africain. En plus de développer l’attractivité touristique, cette zone franche devrait attirer des investisseurs dans les secteurs des services financiers et du commerce, renforçant ainsi l’économie.
Le financement de la dernière tranche de l’autoroute Antananarivo – Toamasina est visiblement en bonne voie. En effet, une communication verbale durant le dernier Conseil des ministres a annoncé que le ministère des Travaux publics a engagé des discussions avec des bailleurs de fonds et des partenaires pour le financement de la troisième section de l’autoroute. Parmi eux figure l'Abu Dhabi Fund for Development, ou Fonds d’Abu Dhabi pour le développement (ADFD), qui a exprimé sa volonté de soutenir Madagascar dans la réalisation de ce projet.
Les « XII travaux d’Hercule » démarrent. Ce jeudi 20 mars, l’équipe dirigeante de la Commune Urbaine d’Antananarivo (CUA) sous la houlette de Mme le Maire Harilala Ramanantsoa entame le premier coup de pioche pour la concrétisation des engagements pris devant les concitoyens de la capitale.
Comme il fallait s’y attendre, les tout premiers travaux qu’il faille débuter concernent l’assainissement. En effet, c’est la priorité des priorités à prendre en considération. L’assainissement concerne un vaste domaine qui touche à peu près tout. En réalité, on ne connait pas où commence l’assainissement et où se termine-t-il ? Vague à la fois insaisissable, l’assainissement peut toucher en même temps la discipline, la propreté, la sécurité, etc. En tout cas, le vrai problème de la capitale tourne autour de la question d’assainissement. C’est là où tous les élus ou nommés au poste de maire ou de la délégation spéciale d’Antananarivo ont tous ratés. Tous les candidats ont promis monts et merveilles afin de rendre la ville des Mille en Cité propre, disciplinée, dégagée, sécurisée, etc. Tous promettaient que les trottoirs seront pour les piétons, la chaussée pour les véhicules et le marché pour les marchands ! A ma connaissance en tant qu’habitant de la capitale depuis toujours, seul un certain Gui Willy Razanamasy a pu redonner le lustre à Antananarivo. Président du Comité Exécutif (Presicomex) du Fivondronana d’Antananarivo – Renivohitra puis Maire élu d’Antananarivo, Razanamasy a réussi à remettre de l’ordre dans la capitale de Madagasikara. Mais, l’héritage honteux que les élus AKFM et AKFM Fanavaozana ont laissé durant leur règne sans partage sur la Ville, pendant la Deuxième République, menait la vie dure à tous ceux ou celles qui les ont succédé. Il est du domaine de l’impossible de gérer la capitale après des décennies d’anarchie et de bordel. Le clientélisme politique des dirigeants du parti du feu Pasteur Andriamanjato Richard rend la direction de la ville des Mille complexe et difficile. Il fallait tout de même oser signaler une parenthèse notable de 2009 à 2014, durant la Transition, Edgard Razafindrahy brillait en sa qualité de Président de la Délégation Spéciale d’Antananarivo. Vient ensuite l’incompétence de certains élus notamment émanant de l’opposition à gérer une ville laissée auparavant à l’abandon, à la merci du laxisme et de la gabegie. Toujours au nom du clientélisme politique que le TIM ne pouvait pas dépasser.
Tout cet abracadabrant phénomène nous amène à en déduire que Harilala Ramanantsoa hérite d’une situation propre à tordre le cou. Elle s’est engagée dans un labyrinthe où Icare lui-même ne s’y retrouve point. Une mission presque impossible mais à cœur vaillant, on pourra un jour s’en sortir.
L’initiative sinon la volonté d’imposer de l’ordre ou de la discipline à Antananarivo requiert d’une volonté de fer, de fermeté mais tout cela dans un tact et diplomatie avérée. Et c’est là Harilala pourra faire la différence ! Elle affrontera la réticence parfois violente de ces marchands – étaliers sur tous les trottoirs de la capitale. Déjà, il faut prévoir les jeux de Colin Mayar entre les agents de la police municipale et ces indisciplinés marchands. Inutile d’engager des actes d’assainissement si tout cela va se transformer en « comédie théâtrale » par le jeu de cache-cache avec les agents de police. C’est du déjà vu.
L’accord national sur l'énergie présenté par Madagascar à Dar es Salam félicité et soutenu par la Banque mondiale. Mardi dernier, le Président de la République, Andry Rajoelina, a reçu au Palais d'État d'Iavoloha une délégation de la Banque mondiale, dirigée par Mme Wendy Hughes, directrice régionale des infrastructures. Cette rencontre a permis de renforcer les liens de coopération entre Madagascar et cette institution internationale, essentielle pour le développement des projets gouvernementaux. Au cours des discussions, la Banque mondiale a réaffirmé son engagement à soutenir les initiatives malgaches dans des domaines clés tels que l'énergie et les transports, qui sont cruciaux pour le développement économique du pays. Mme Wendy Hughes a exprimé son intérêt pour l'accord national sur l'énergie présenté par Madagascar lors du Sommet de l'énergie à Dar es Salam en janvier dernier. Elle a souligné l'importance de cet accord et évoqué les moyens d'assurer sa mise en œuvre efficace. Cette coopération prometteuse entre Madagascar et la Banque mondiale ouvre de nouvelles perspectives pour le secteur énergétique, essentiel au bien-être des citoyens et à la croissance économique durable. Les échanges ont été constructifs, témoignant d'une volonté commune d'améliorer les infrastructures et de promouvoir un développement harmonieux dans le pays.
Alignement des actions onusiennes avec les objectifs stratégiques du Gouvernement malagasy. Anthony Ngororano, nouveau Coordonnateur résident des activités opérationnelles de développement du Système des Nations Unies à Madagascar a été reçu par la ministre des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika hier. Cette rencontre a été marquée par la présentation des lettres de cabinet de M. Ngororano qui a permis d'entamer un dialogue constructif sur la collaboration future entre le Gouvernement malagasy et le Système des Nations Unies. La ministre a mis l'accent sur l'importance d'un partenariat franc et respectueux, basé sur un échange continu d'informations. Elle a également présenté les trois piliers de la Politique générale de l'Etat malagasy, soulignant la nécessité d'une parfaite adéquation entre le cadre de coopération des Nations Unies et les priorités nationales. Anthony Ngororano, de nationalité rwandaise, a officiellement pris ses fonctions le 1er mars 2025. Son riche parcours au sein de diverses agences onusiennes, notamment le PNUD, le FNUAP et ONU-Femmes, lui confère une expertise précieuse pour mener à bien sa mission à Madagascar. Son arrivée promet une nouvelle dynamique dans la coopération entre le Système des Nations Unies et Madagascar, axée sur une collaboration étroite et un soutien efficace aux efforts de développement du pays.
Début de l’année scolaire à l'Ecole d'Etat-major des armées malagasy.
L’Ecole d'Etat-major des armées Malagasy, l'institution la plus prestigieuse parmi les écoles militaires de Madagascar, a marqué le début de l’année scolaire 2025 pour sa 31e promotion, ce 19 mars 2025 au Bataillon d'infanterie Antananarivo situé à Fiadanana. L'événement s'est déroulé en présence du ministre des Forces armées, le Général Sahivelo Lala Monja Delphin. Le ministre a souligné que « L'Ecole d'Etat-major des armées est l'institution la plus élevée parmi les écoles militaires de Madagascar. Elle joue un rôle crucial dans la formation des officiers et revêt une importance particulière dans le développement de la capacité stratégique de notre armée. ». Au total, 17 officiers, dont un capitaine étranger originaire des Comores, débuteront un programme de formation de neuf mois, réparti sur dix sections. Le cursus mettra particulièrement l'accent sur des domaines essentiels tels que l'architecture militaire, le commandement, ainsi que la géopolitique, afin de permettre aux futurs officiers de remplir les responsabilités élevées qui leur seront confiées, face aux menaces omniprésentes et évolutives.
Madagascar et les Etats-Unis renforcent leur partenariat pour une cybersécurité et une transformation numérique accrues. Une délégation malgache, conduite par la ministre du Développement numérique, des Postes et des Télécommunications, Stéphanie Delmotte, a récemment effectué un déplacement stratégique à Washington. L’objectif principal de cette mission était d’entamer des discussions avec le Bureau of Cyberspace and Digital Policy américain afin de renforcer la coopération bilatérale en matière de cybersécurité et de transformation numérique. Madagascar a pu ainsi bénéficier de l’expertise américaine, reconnue mondialement dans ces domaines, pour consolider sa souveraineté numérique. La délégation a présenté les ambitions du pays en matière de cybersécurité, notamment son plan d’action ambitieux qui inclut la mise en en place un cadre réglementaire solide pour garantir la sécurité et la protection des données ou la création d’une plateforme unifiée des services publics. Basée sur l'identité numérique et biométrique, elle vise à simplifier l'accès aux services publics et à améliorer l'efficacité administrative. Les discussions ont abouti à la signature d’un partenariat stratégique. Les États-Unis apporteront un soutien crucial à Madagascar pour renforcer ses capacités nationales en cybersécurité et pour s'assurer que ses stratégies de développement numérique respectent les normes internationales. Cet appui permettra au pays de mieux se protéger contre les menaces cybernétiques et de tirer pleinement parti des opportunités offertes par le numérique.
En décembre 2019, les gros titres internationaux ont commencé à signaler des cas d’une maladie semblable à une pneumonie dans la ville de Wuhan, en Chine. La maladie a été identifiée comme un nouveau coronavirus par les responsables de la santé publique en Chine début janvier et s'est rapidement propagée dans différents pays. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a désigné le Covid-19 comme une pandémie mondiale le 11 mars 2020.
Les Malgaches ont appris dans la foulée que le virus qui se propageait dans le monde entier était arrivé à leur porte. Les trois premiers cas malgaches sont ensuite confirmés, il y a cinq ans exactement, jour pour jour, le 20 mars 2020 à Madagascar. Le Président Rajoelina a déclaré l'état d'urgence à l'échelle nationale ce jour-là. A partir de là, les choses ont progressé à une vitesse fulgurante. Une nouvelle réalité a commencé à prendre forme.
Le port du masque, le lavage systématique des mains, la distanciation sociale et le télétravail, si possible, ont été imposés. De plus en plus d'événements ont été annulés, et même les réunions de famille ont été scrutées à la loupe, et les déplacements entre les régions ont été limités lorsqu'ils n'ont pas été interdits. De même, les frontières aériennes et maritimes du pays ont longtemps été fermées. Les confinements partiel ou total se sont succédé au même titre que les déconfinements.
Des confinements et des mesures barrières qui ont été difficiles à appliquer en règle générale à cause de la pression sociale et du contexte économique. A Madagascar, comme de nombreux pays en voie de développement, les gens vont chercher de quoi se nourrir et vivent au jour le jour. Cette situation a sans doute contribué à ce que la pandémie ne soit pas plus rapidement endiguée dans le pays.
Comme de nombreux pays dans le monde, Madagascar a ainsi subi de plein fouet les différentes vagues de la pandémie. Même si le taux d'hospitalisations et de décès par habitant à ces époques n'étaient pas comparables à d'autres pays dans le monde et même dans la région, au plus fort de la pandémie, les hôpitaux d’Antananarivo, principal foyer de l'épidémie, ont été saturés.
Les patients atteints de Covid-19 ont afflué et les lits ont manqué. De même que les équipements tels que les concentrateurs et les bouteilles d'oxygène...Outre les écoles et les CSB2 réquisitionnés, des Centres de traitement Covid-19, où la mort côtoyait l'espoir, ont été ouverts.
Outre les interventions régulières des autorités, dont le Président de la République Andry Rajoelina en particulier, les explications et les statistiques communiquées quotidiennement à la télé et la radio par la porte-parole officielle du Centre de Commandement opérationnel (CCO) dans la lutte contre le Covid-19, Professeur Vololontiana Hanta Marie Danielle, étaient devenus bon gré mal gré un rendez-vous incontournable pour les Malgaches.
La découverte du Covid-Organics, remède traditionnel amélioré contre le Covid, principalement constitué de l’Artemisia, mis au point par les chercheurs de l'IMRA, a donné de l'espoir à de nombreux malgaches dans la lutte contre cette pandémie. Puis il y a eu d'autres remèdes traditionnels comme l'ED1 etc., avant plus tard l'arrivée des vaccins.
La pandémie a entraîné dans son sillage des artistes, des députés, des religieux des simples gens. Un demi-millier de malgaches serait mort des suites du Covid-19 sur les 70.000 cas officiellement dépistées. L’état d’urgence sanitaire a entraîné l’arrêt de la plupart des activités quotidiennes des agents économiques dans les principales villes économiques du pays. Cela a causé des impacts négatifs sur l’économie et le tourisme en particulier qui continue jusqu'à aujourd'hui de panser ses plaies.
Alors que l'OMS a mis fin à l'urgence de santé publique liée au Covid-19 en 2023, la pandémie avait entraîné plusieurs effets à long terme tant pour les patients, les familles, la société et l'Etat, en général. Aujourd'hui, cinq ans après l'arrivée du virus, une grande partie du pays, comme le reste du monde, a surmonté la pandémie et la vie a repris son cours normal. L'obligation du port du masque, imposé aux élèves de certains établissements scolaires lors d'épidémie de grippe, est aujourd'hui l'un des seuls rappels de cette pandémie du Covid-19 qui a fait irruption dans le quotidien des gens du monde entier, et Madagascar n'y fait pas exception.
Lalaina A.
Licenciement abusif pour 38 employés de l'Imprimerie luthérienne. Depuis 2018, les employés de l’Imprimerie luthérienne de Madagascar (TPFLM ) à Antaninarenina n'ont plus perçu leur salaire régulier. Ils n’ont reçu qu’une moindre somme de 7000 à 10 000 ariary par semaine, selon Razafindrakotonirina Adolphe, un ancien chef de service de la TPFLM.
Cependant, la Direction d’une part, et les employés et de l'autre part, ont signé un contrat de paiement en totalité.
Les employés ont accepté, mais la situation a pris une autre tournure en 2024. Jusqu'à leur “licenciement abusif”, ils ont été menés en bateau par la Direction. Le verdict sorti le 8 août 2024 au niveau du Conseil d’arbitrage a donné gain de cause aux 38 employés de la TPFLM. Le Tribunal de première instance a prononcé l'exécution provisoire pour le paiement des arriérés de salaire ainsi que la CNaPS, mais la Direction a fait une requête pour l’obtention d’une ordonnance de suspension, et dernièrement la cassation. A entendre dire, elle refuse de payer.
Le fait remonte à 2024. Après un dialogue qui a voué à l'échec entre les deux parties, les employés ont décidé de procéder à la prochaine étape. Ils ont effectué une grève et consulté le Conseil d’arbitrage, l’inspection de travail.
« Le droit de grève déclaré par la loi terminé, les employés sont retournés au travail, avec une lettre de réintégration le 9 août, mais la TPFLM a refusé. Et les employés ont accepté, même si le licenciement est décrit abusif et comme motif « une disgrâce de l'Eglise Luthérienne et une grève illicite », selon la présidente nationale du Syndicat Fisemami, Lovasoa Fetra. Ils ont alors décidé de consulter l'inspection de travail pour le paiement de leur solde de tout compte (STC).
Une fois de plus, l’inspection de travail a ordonné le paiement du STC. La Direction de la TPFLM a accepté, mais elle a proposé un paiement en tranche de 18 mois. Les employés ont accepté même si la loi ordonne le paiement immédiat après la rupture du contrat. Mais ladite Direction n’a payé que le premier mois.
Livrés à eux-mêmes, ces employés licenciés sollicitent l'aide des autorités locales, du Tribunal, de l'Eglise luthérienne et la Présidence. D'ailleurs, la majorité d'entre eux devraient bien partir bientôt à la retraite, tandis que le plus jeune a déjà effectué dix années de service au niveau de la TPFLM. Ainsi, ces employés subiraient une menace, actuellement.
Anatra R.