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La Commission de la concurrence au sein du Marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA) a récemment approuvé le rachat de Wananchi Group (Holdings) Limited par Axian Telecom Fibre Limited, marquant une étape clé dans l'expansion d'Axian Telecom dans la région. Cette décision, prise en vertu de l'article 26 du règlement de la concurrence au sein du COMESA, intervient après une enquête approfondie sur l'acquisition proposée. Selon les parties impliquées, Axian Telecom Fibre Limited, une filiale nouvellement créée d'Axian Telecom Limited (ATL), basée à Maurice, acquerra 99,63 % des actions ordinaires de Wananchi Group.

Trois ingénieurs malagasy, à savoir Tokiniaina Razanakolona, Sitraka Robison et Onja Mickael, ont lancé une innovation révolutionnaire dans le domaine de l’eau potable. Baptisé OZEN, il s’agit d’un générateur d’eau atmosphérique. Fruit d’une collaboration avec des partenaires américains, ce dispositif est l’évolution de l’AQUA AIR G1, un générateur d’eau breveté et certifié par « United States Patent and Trademark Office ». Conçu pour répondre aux défis liés à l’accès à l’eau potable, le projet a été repensé pour s’adapter aux spécificités du marché malagasy.

Ce samedi soir, les passionnés de musique urbaine sont invités à la salle du Chez Papa, située à Isoraka pour une soirée qui s'annonce mémorable. A partir de 22 heures, Rootsikalo, l'artiste emblématique de la nouvelle génération, prendra possession de la scène pour un spectacle vibrant aux accents « roots ». Reconnu pour sa capacité à captiver le public, Rootsikalo sera accompagné de ses talentueux musiciens, prêts à interpréter ses plus grands succès. Les titres phares tels que « Tsio-drivotra », « Tsy tandrify », « Tiako ho avy » et « Mangina aty » promettent denflammer l'ambiance, offrant aux fans une expérience immersive au cœur de la musique urbaine malagasy.

 

Le Festival panafricain du cinéma et de la télévision dOuagadougou (FESPACO) s'apprête à entamer sa 29ème édition, prévue du 22 février au 1er mars prochain. Cet événement emblématique met en lumière la richesse et la diversité du cinéma d'Afrique et de sa diaspora. Pour cette édition, deux réalisateurs malagasy, Lova Nantenaina et Medalys Anjarasoa, ont été sélectionnés, soulignant ainsi le talent croissant du pays sur la scène cinématographique continentale.

 

Après une chute marquée de -20,8% en 2024, le secteur de l'industrie extractive à Madagascar est en voie de reprendre son élan, avec une croissance projetée à +4,0% pour 2025. Les analystes s'accordent à dire que cette relance pourrait être stimulée par des tendances mondiales favorables pour des matières premières stratégiques telles que le nickel et le graphite. D'après les projections de l'International Nickel Study Group (INSG), la demande mondiale de nickel devrait connaître une hausse spectaculaire, passant de 3,47 millions de tonnes en 2024 à 6,2 millions de tonnes en 2030, soit une augmentation impressionnante de +44%. Cette progression est largement soutenue par le développement rapide des industries des véhicules électriques et des énergies renouvelables, deux secteurs dépendant de l'utilisation de nickel pour la fabrication de batteries. En parallèle, les prévisions de Fitch Solutions indiquent que le prix du nickel pourrait atteindre 20 500 dollars par tonne dès 2025, avec une possible augmentation à 23 000 dollars d'ici 2028.

Opportunité

Un opérateur du secteur minier à Madagascar a souligné : « Ces évolutions constituent une opportunité pour nous de renforcer notre position sur le marché, en particulier avec Ambatovy, qui pourrait voir sa production grimper à nouveau vers les 40 000 tonnes par an ». En raison de la réduction de la production de ferronickel par le géant chinois Tsingshan en Indonésie, qui est actuellement le premier exportateur mondial de nickel, Madagascar pourrait bénéficier d'une réallocation des parts de marché. La fermeture récente de Koniambo Nickel SAS en Nouvelle-Calédonie, qui était le 17ème exportateur en 2023, pourrait également jouer en faveur de la Grande île. « Nous nous attendons à ce que cette conjoncture mondiale nous offre une fenêtre d'opportunité », a déclaré notre opérateur. Il a ajouté que le renforcement des capacités de production à Ambatovy, ainsi que la modernisation des infrastructures locales, sont des éléments clés pour capter ces bénéfices potentiels. Les perspectives semblent donc prometteuses pour l'industrie extractive malgache, qui, malgré des défis notables, pourrait tirer parti des dynamiques mondiales pour se redresser en 2025 et au-delà.

Hary Rakoto

 

 

 

 

 

 

Face aux incendies de forêts dans les zones protégées, les acteurs du secteur touristique à Madagascar appellent à des mesures concrètes et pérennes pour protéger l'environnement, tout en maintenant l'attrait touristique du pays. Parmi les solutions proposées figure la mise en place de services de police forestière et de pompiers dédiés dans toutes les zones protégées. Cette initiative vise à prévenir les incendies et à réagir rapidement en cas d'urgence. Les acteurs soulignent que la récurrence des feux de brousse dans les réserves naturelles constitue une menace pour la biodiversité unique de l’île, ainsi que pour l’industrie touristique, un pilier essentiel de l’économie nationale. Un représentant d'une organisation touristique a déclaré : "Nos réserves naturelles sont l'un des principaux attraits pour les visiteurs étrangers. Chaque année, des hectares de forêt partent en fumée, réduisant ainsi l'intérêt touristique de ces sites. La mise en place de brigades de pompiers spécialisées dans ces zones est devenue une urgence". Le secteur touristique, déjà affaibli par des années de crise économique et sanitaire, ne peut plus se permettre de perdre ses ressources naturelles. De plus, l'absence de mesures punitives à l'encontre des responsables des incendies décourage les efforts de protection des espaces verts. Une autre initiative majeure proposée est la création d’un Cercle de réflexion pour le tourisme durable (CRTD), rassemblant différents acteurs, notamment des responsables de parcs naturels, des représentants du secteur privé et des associations locales. Le CRTD servirait de plateforme de dialogue et d'élaboration de stratégies à long terme pour préserver l’environnement tout en promouvant un tourisme respectueux de la nature. Un membre du secteur hôtelier a expliqué : "Nous devons réévaluer notre manière d'aborder le tourisme. Il ne s'agit plus uniquement de recevoir des visiteurs, mais de s'assurer que ceux-ci participent activement à la préservation de notre environnement". En somme, les mesures proposées par les acteurs touristiques, comme la création de brigades spécialisées et la mise en place du CRTD, reflètent une volonté de protéger les zones protégées de Madagascar. Cela s’inscrit non seulement dans une optique de préservation environnementale, mais aussi de soutien au secteur touristique, qui demeure l'un des moteurs économiques du pays.

 

Hary Rakoto

 

 

 

 

 

 

 

 

En 2025, le ministère de l'Agriculture et de l'Elevage prévoit de moderniser l'agriculture malagasy. L'objectif est d'assurer la sécurité alimentaire et de favoriser la croissance économique. Parmi les priorités figure l'atteinte de l’autosuffisance en riz. L'objectif est d'augmenter la production de plus d’1 million de tonnes de paddy. Pour soutenir cette ambition, une task force riz sera déployée dans huit Régions clés, dont SAVA, SOFIA et Analamanga, afin d’optimiser la production. Une autre priorité majeure est la réduction de la pauvreté et de l'insécurité alimentaire, avec une cible de réduction de 33% à 15% de la population concernée.

Modernisation

Le développement des filières agricoles occupe également une place centrale dans cette stratégie. Le Gouvernement prévoit la production de plus de 1 400 tonnes de manioc d'ici 2028. Il vise également l'augmentation des exportations de produits comme le girofle, la vanille et le cacao. L’agriculture biologique est aussi mise en avant, avec l’objectif de produire 1 million de tonnes d’engrais organiques. Enfin, la modernisation du secteur passe par la mécanisation, avec la dotation de tracteurs et motoculteurs dans les Districts. Elle inclut également la création de rizeries et d’usines d’engrais pour optimiser la transformation des produits agricoles.

C.M.

 

Alors que la veille, les esprits sont encore hantés par l'explosion ayant coûté la vie à deux ouvriers du bâtiment et causé des blessures sur un autre, voilà qu'un autre drame, presque similaire, est survenu, du moins par le nombre des victimes, au cœur même d'Analakely, samedi matin dernier, vers 3h du matin. Cette fois-ci, un homme d'entre deux âges,  a trouvé la mort dans un violent incendie, qui a touché un groupe de bâtiments dont le local servant de stockage du grand magasin Super U, deux maisons traditionnelles à étages, et enfin un bâtiment abritant les bureaux du ministère de l'Enseignement supérieur bordant l'artère principal et sis en face du lycée J.J. Rabearivelo. Pour revenir dans le cas de ce malheureux, il a succombé, non pas de brûlures, ni d'asphyxie, mais plutôt à la suite d'une vive émotion, alors même que les médecins de l'hôpital ont tenté de le ranimer, selon la Commune urbaine d'Antananarivo. Par ailleurs, deux femmes de 20 et 70 ans ont été blessées. Et preuve que le sinistre a été d'une ampleur sans précédent, des occupants de ces immeubles en feu ont failli s'y faire piéger dangereusement dans le brasier. Il a fallu pour les sapeurs pompiers mener une opération de sauvetage, qui s'avérait compliquée. Une véritable course contre la montre a ainsi eu lieu afin que les sauveteurs aient pu évacuer 14 locataires de leurs bâtisses en feu. Heureusement, l'opération s'est déroulée sans anicroche et les victimes sont saines et sauves, malgré quelques petits bobos. Le combat mené par les 35 soldats de feu - appuyés par 5 véhicules afin de mâter les flammes, ne fut remporté qu'au bout de quelques heures d'un travail acharné, et il faisait déjà grand jour ou presque, samedi dernier lorsque le feu fut complètement éteint.Mis à part le fait que l'incendie ait fait des victimes, il a aussi provoqué de très importants dégâts matériels, ne serait-ce que la destruction totale des deux bâtiments vétustes touchés. Les conséquences de ce sinistres étaient telles également que la grande surface a dû fermer pendant au moins trois jours, du fait surtout de l'invasion du local par la fumée. Pour l'heure, la cause du drame n'a pas été encore officiellement communiquée, la Police n'étant pas encore arrivée au bout de son enquête. En revanche, les bruits de coulisse avancent la thèse d'un court-circuit, du moins dans l'attente d'une quelconque confirmation.

Franck R.

 

Le car d'une coopérative de transport s'est renversé puis s'est écrasé sur une maison bordant la RN2,  faisant un mort et 4 blessés, souvent graves. L'une est une femme enceinte. L'on craint qu'elle n'aille faire une fausse couche, selon une source au niveau d'un centre de soins de Brickaville, précisément dans le quartier de Savalaina où le drame s'est d'ailleurs produit, vers 6h du matin hier. Les victimes sont en majeure partie les locataires de la maison dont un homme qui était  train d'allumer le feu sur un réchaud lorsque le lourd véhicule lui tombait dessus.

Pour le moment, la cause de l'accident n'a pas été encore déterminée. La seule certitude, c'est que ce car-brousse a quitté Toamasina pour faire route vers la capitale. D'ailleurs, la Gendarmerie venait à peine d'ouvrir une enquête. Dire qu'un autre accident de taxi-brousse survenu cette fois dans le Sud d'Ambalavao, sur la Rn7, a aussi endeuillé des familles, deux jours plus tôt. Là, un problème de fuite d'air dans le circuit de freinage serait à l'origine du basculement de cet autre car dans un ravin. En gravissant une montée, le moteur manquait assez de puissance, ralentissant puis stoppant sa course à mi-pente. En voulant actionner la pédale de frein pour immobiliser le lourd véhicule, le chauffeur s'affolait car rien ne voulait plus répondre à toutes ses sollicitations, si bien que le car surchargé a reculé, dévalant la côte à toute vitesse et en marche arrière jusqu'à ce qu'il n'ait basculé dans le vide, ses passagers avec.

F.R.

La semaine dernière, une réunion s'est tenue à Ambovombe, dans la Région d'Androy. Mahatante Paubert, ministre de la Pêche et de l'Economie bleue, et Lalaina Andrianamelasoa, ministre de l'Eau, de l'Assainissement et de l'Hygiène, ont échangé avec les autorités locales. Leur objectif était de trouver des solutions face à la grave pénurie d'eau qui touche la Région. Selon le communique officiel « Treize communes, représentant près de 240.000 personnes, sont directement concernées par cette crise. Le besoin quotidien en eau est estimé à 5.000 m3, un chiffre bien supérieur à ce que peut actuellement fournir la rivière de Mahavelo. Son débit est tombé à 26 m3 par jour, contre plus de 60 m3 précédemment ». Pour pallier cette situation, des solutions à court terme ont été proposées. Le ministère de l'Eau a prévu d'ajouter cinq camions-citernes supplémentaires aux trois déjà opérationnels. Ces camions, ainsi que l'amélioration du système de distribution d'eau, visent à soulager les habitants des Communes affectées. De plus, des travaux de réhabilitation des infrastructures existantes sont programmés, incluant les canalisations de Mandrare-Sampona et le barrage de Havelo-Mandrare. D'autres sources d'eau comme celles d'Antsira et d'Antanimora-Atsimo, sont également explorées.

Efforts

Le ministère de la Pêche et de l'Économie Bleue a, pour sa part, pris des mesures immédiates en acheminant un camion transportant 1.220 bidons d'eau en provenance d'Ifaho. Ces bidons seront directement distribués aux Fokontany les plus touchés. Par ailleurs, 1.300 autres bidons, transportés par bateau depuis Toamasina, sont prêts à être distribués. Ces efforts s'inscrivent dans une démarche de solidarité, avec le soutien des organisations partenaires telles que l'ONG Action contre la faim (ACF) et le Fonds des Nations unies pour lenfance (UNICEF). Lors de cette réunion, les ministres ont réaffirmé l'importance de l'entraide face aux effets du changement climatique. Ils ont souligné que « le Gouvernement continue de mobiliser toutes ses ressources pour trouver des solutions durables face à la crise de l'eau qui affecte la Région dAmbovombe, lobjectif étant dassurer le bien-être des habitants ».

Carinah Mamilalaina

 

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Editorial

  • Dans l’œil !
    Attention ! Le pays court un danger de … mort. On n’est plus en situation de « menace » mais déjà en « péril », dans le rouge. On est dans la gueule du loup ! Dans l’œil du cyclone. Delphin, ce digne père de famille, a été lynché à … mort, sans autre forme de procès. Un énergumène fils enterre sa propre mère à… domicile. Un époux lambda tue sa femme ou sa compagne comme si de rien n’était. Et ainsi de suite ! La liste de faits troublants et inquiétants est longue. Si rien de sérieux ne soit pas mis en branle, la société malagasy courrale risque de la désintégration.

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