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Une vidéo choquante circule ces dernières 24 heures sur les réseaux sociaux. Les images montrent une jeune femme malgache connue ayant des relations intimes avec deux hommes. La scène montre la jeune femme visiblement groggy, ce qui laisse planer des doutes sur son état au moment des faits. Si la question du consentement est posée, pour beaucoup, il s’agit d’un viol.

Ce qui rend cette affaire encore plus révoltante, c’est que l’un des hommes protagonistes a pris soin de filmer l’incident et de le diffuser largement. La vidéo a été partagée dans des messages privés sur Facebook, touchant un large public. Les visages des deux hommes ne sont toutefois pas visibles.

Les deux individus pointés du doigt d'avoir mortellement agressé Tahina Randriamahefa, le soir du 4 mars dernier à Toamasina, ont été finalement déférés au Parquet du Tribunal de première instance de la cité portuaire de l'Est, hier. Après cette procédure judiciaire, J. et L. ont été par la suite placés sous mandat de dépôt à Toamasina. Motif : homicide volontaire associé à du vol. Pour leur défense, qui a vivement irrité l'opinion, les deux suspects ont avancé un besoin de liquidité pour acheter de l'alcool, car la boisson qu'ils ont consommée, ne leur aurait pas suffi, selon leurs dires.

Quel visage va afficher la nouvelle version des Barea de Madagascar sous la houlette de Corentin Martins ? C’est la question que se posent tous les férus de football malgache alors que la sélection nationale s’apprête à disputer son premier match sous la direction du technicien franco-portugais. La Grande-île affronte en effet ce soir à 19h les Fauves de la Centrafrique, au stade de Larbi Zaouli au Maroc. Un match comptant pour la cinquième journée des éliminatoires pour la Coupe du monde 2026. Avec un effectif renouvelé et des choix forts en attaque comme en défense, ce premier test sera scruté avec attention.

La Une du 190325

Publié le mardi, 18 mars 2025

Le vol de terrain, la vente fictive d’immobilier restent un fléau préoccupant, mais la lutte contre ce phénomène prend une nouvelle dimension. La découverte et le démantèlement de deux réseaux de fraudeurs par le ministère de la Décentralisation et de l'Aménagement du territoire (MDAT) en témoigne. L'enquête a été initiée grâce à des témoignages anonymes de victimes, ayant permis aux autorités de remonter la piste de ces malfaiteurs. En effet, des agents issus de Fokontany et ceux des Communes ainsi que des démarcheurs et des prêteurs de fonds ont été interpellés, révélant ainsi l'ampleur et la complexité d'un réseau que l'on pourrait qualifier de « mafieux ». Cette interconnexion de divers acteurs souligne à quel point le phénomène de l'escroquerie foncière est ancré dans plusieurs strates de la société et de l’Administration.

Les premières investigations montrent que ces arnaqueurs ont réussi à soutirer des centaines de millions d’ariary en vendant des terrains fictifs ou en utilisant des documents falsifiés, notamment dans le quartier d'Ankadifotsy et dans le secteur de By-pass. Ces zones, prisées par les acheteurs, ont attiré l’attention des fraudeurs qui surent exploiter la demande immobilière à des fins malveillantes. Les démarcheurs, véritables point de départ, proposaient des offres défiant toute concurrence, séduisant ainsi des victimes potentielles. Une fois convaincus, ces derniers se retrouvaient piégés, leurs économies s’évaporant dans des transactions illusoires.

Heureusement, la prise de conscience face à cette arnaque massive a poussé certaines victimes à déposer plainte et alerter les autorités compétentes. Cette mobilisation a permis l'intervention rapide du MDAT qui a transféré l'affaire à la « Section recherche » de la Gendarmerie de Fiadanana. Grâce à ces efforts, les huit suspects, des experts dans leurs domaines respectifs, ont été arrêtés. Mettant ainsi un terme à leurs agissements frauduleux. La lutte contre la spoliation foncière continue, et ces avancées marquent une étape importante dans la protection des droits fonciers des citoyens. Cependant, le chantier reste titanesque. Qu’en est-il de l’attribution de permis de construire de maisons sur les sites sensibles comme les digues, les bords de routes réservés à la voirie, les canaux d’évacuation des eaux… ?

Nikki Razaf

La une du 18 mars 2025

Publié le lundi, 17 mars 2025

« Une femme d’exception, une tante au cœur immense. Par sa sagesse, sa bienveillance, elle a marqué nos vies à jamais. Son parcours exemplaire, tant sur le plan humain que professionnel, témoigne d’une belle carrière menée avec passion et détermination. Son souvenir restera gravé dans nos cœurs, une lumière qui ne s’éteindra jamais. Repose en paix. »

Ainsi l’ancienne ministre de l’Environnement et du Développement durable, Dr Baomiavotse Vahinala Raharinirina, a rendu hommage à Monique Claudine Rasoanirina Esoavelomandroso Andréas ou Monique Andréas qui a expiré son dernier souffle hier matin vers 9 heures à l’âge de 80 ans. Madagascar compte donc désormais une grande personnalité de moins.

Parmi les figures politiques bien connues à Madagascar et à l’étranger, l’illustre défunte a été une vraie femme d’Etat. Elle a occupé de hautes fonctions au pays et sous d’autres cieux. Elle a été membre du Conseil de l’ordre national malagasy, membre du Conseil des sages de la COMESA, ministre d’Etat auprès de la présidence chargée de la Décentralisation et du Développement des provinces autonomes et des communes (2003-2004), secrétaire générale de la Commission de l’océan Indien (2004-2008), médiateur de la République pour un mandat de 6 ans et inspecteur du trésor retraitée.

A partir de 1971, l’ancienne diplômée de l’université de Pittsburgh, en Pennsylvanie, aux Etats-Unis, a commencé à travaillé au sein de l’administration en exerçant des responsabilités ministérielles. Elle a épousé l’historien, politicien et académicien Manassé Esoavelomandroso. Tout bon citoyen, elle est faite Grand-Croix de deuxième classe de l’ordre national malagasy. Le journal présente ses sincères condoléances à la famille de l’illustre défunte.

M.R.

Et Jude balaie !

Publié le lundi, 17 mars 2025

Après Honde, c’est Jude ! La Grande île n’en finit pas. Le premier décoiffe, le second balaie. Du pareil au même ! Et à peu près, dans les mêmes Régions : le Sud – ouest et dans le Sud – est. On est bien en pleine période des intempéries. Et on est bien … servis !

En début de ce mois de mars, période où les perturbations cycloniques battent leur plein, une dépression tropicale muée en cyclone dénommée Honde se déferlait sur les Régions du Sud, du Sud – ouest et l’Ouest de l’île. De fortes précipitations inondent atteignant jusque sur les Hautes terres Centrales, la Région Analamanga. Les données du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC), déplorait 8 morts et 40. 000 et même 60. 000 sinistrés. En gros, les habitants concernés ont tout perdu de leurs biens. A Antananarivo et les environs immédiats, les eaux débordent et inondent. A Ampitatafika, à titre d’illustration, Sisaony fait des ravages, etc.

Et voilà, quinze jours après, un autre cyclone tropical Jude, puissant et ravageur, débarque. Il emmène de vents violents, des rafales et de fortes pluies. Le bilan encore provisoire du BNGRC fait état de 1.000 habitations détruites et de 15.000 sinistrés. Littéralement, Jude balaie les régions qu’il traverse. Onze Districts répartis sur cinq Régions du Sud de la Grande île ont été balayés par des rafales de vent de tempêtes tropicales d’une puissance telle qu’elles n’ont laissé aucune chance à n’importe qu’elle infrastructure (maisons d’habitation, scolaire, …) de résister. De Toliara à Taolagnaro, c’est la désolation. Jusqu’à Midongy du Sud et à Befotaka, Jude avec une intensité particulière frappe fort et cause des dégâts considérables.

Et Madagasikara subit, à la même période, tous les ans, le caprice des intempéries. Et cela depuis toujours ! Madagasikara, dans le sillage du phénomène naturel El Nino et dans la ligne  de mire du changement climatique, voit s’intensifier le problème qu’il doit affronter.

Un autre type de problème accentue le cas. Le Chef de l’Etat devait déplorer à chaque fois qu’on soit en prise à ces catastrophes naturelles du manque du sens d’anticipation des responsables impliqués par les dégâts des phénomènes climatiques. En effet, le pays est victime chaque année des mêmes problèmes naturels. Comment se fait-il que Madagasikara se fasse surprendre tous les ans par les mêmes dégâts qui se répètent à chaque saison des pluies. Le Japon, évoluant dans l’orbite du Cercle du Feu, connait assez souvent, comme d’autres sur la même ligne, des mouvements sismiques sinon même des éruptions volcaniques, a su prendre les mesures qui s’imposent en adaptant la construction architecturale répondant au caprice de la nature. Evidemment, on va rétorquer que l’Archipel est un pays riche. Il a donc les moyens matériels ! Peut-être vrai ! Mais si on a orienté depuis belle lurette nos efforts de manière à pouvoir répondre à nos besoins cruciaux, les bailleurs traditionnels ou autres pourraient nous prêter main-forte. Tout au moins, on aurait dû fortifier les infrastructures de base à savoir les Centre de soins (CSB I et II), les écoles, les bâtiments administratifs, etc.) dans les régions susceptibles de subir de fortes intempéries. Des mesures dans ce sens ont été déjà prises auparavant mais on constate un certain relâchement.

Ndrianaivo

Fin de la gabegie. La Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) se concentre actuellement sur l’assainissement de ville, à commencer par Analakely et ses environs. Il s’agit de l’intégration des commerçants ambulants dans le secteur formel ainsi que la libération des trottoirs qui seront bientôt ouverts aux piétons.

 

D'ici jeudi, les commerçants devront quitter les trottoirs, selon l’avertissement de la CUA. Jusqu'à demain, les policiers municipaux effectuent une sensibilisation aux alentours d’Analakely. Les marchands ambulants qui sont concernés par cet assainissement sont sollicités à s'inscrire au niveau du « Tranompokonolona » d’Isotry afin qu'ils puissent jouir d'une intégration au niveau des marchés communaux de la Capitale.

 

« Il existe encore de nombreuses places libres au sein des marchés publics de la Capitale. Ces infrastructures peuvent encore accueillir ces commerçants », a expliqué hier la mairesse de la CUA, Harilala Ramanantsoa, durant la présentation de cette nouvelle organisation. La Municipalité de la ville est toujours ouverte au dialogue et également à la recherche de solutions pour le bien des commerçants ambulants et les intérêts communs. D'ailleurs, ce n’est que le début du projet car ceci sera bientôt appliqué dans toutes les rues de la ville d’Antananarivo. Cette mesure vise à lutter contre les gabegies et la congestion au niveau du trafic urbain.

 

A cet effet, tous les usagers devront respecter le Code de la route. Les marchés sont conçus pour les commerçants, et les trottoirs sont réservés aux piétons. Cependant, ces règles ne sont pas respectées. « Il est de la responsabilité de la Municipalité d'Antananarivo de prendre soin des piétons et de trouver une solution pour lutter contre les embouteillages, un phénomène récurrent dans la Capitale », poursuit la première magistrate de la ville des mille. Elle a déclaré que 70 % de la population d’Antananarivo sont des piétons, d’autant plus que les commerçants ambulants ne cessent d'augmenter.

 

Il faut rappeler que depuis mi-septembre 2024, la CUA a mobilisé tous ses éléments afin de gérer la circulation ou encore de chasser les commerçants ambulants qui envahissent les rues. Des barrières métalliques ont été installées au bord des routes allant de Behoririka jusqu'à Soarano, de même à Mahazo, tout cela afin de libérer la circulation des véhicules. Outre l’amélioration de l’image de la ville, ces travaux sont réalisés afin de sensibiliser les usagers de la route.

 

Anatra R.

Hier, le quartier d'Ambolokandrina a été le théâtre d'un braquage dont la cible est un cash-point du coin. Les bandits, au nombre de 3, l'ayant perpétré, ont réussi à s'enfuir avec le sac appartenant à l'agente de service, et renfermant la somme de 8 millions ariary. Nous y reviendrons encore. Mais dès la fin de l'après-midi hier, l'affaire s'est développée assez rapidement. En effet, l'un des trois présumés braqueurs a été épinglé par des policiers du commissariat du 2e Arrondissement, en tenue civile, à Antohomadinika, hier soir. Il s'agit de l'auteur supposé de l'acte, précisément celui qui a pris le sac. Il était loin de réaliser que ses faits et gestes ont été parfaitement filmés par une caméra de surveillance. Ce qui a d'ailleurs aidé les enquêteurs à le reconnaître plus facilement. « Sa compagne a essayé de le cacher encore. Mais la Police a pu l'arrêter et finalement l'embarquer au commissariat », assure une source. Pour l'heure, le suspect n'aurait toujours pas reconnu l'acte, même si l'on avance que les trois larrons en cause se seraient partagés leurs parts du butin....

Imprudence...

Mais on pourrait dire que la jeune caissière de ce cash-point a fait une imprudence incroyable pour que ces bandits puissent donner libre cours à leur vol. « Le temps que la jeune femme a dû s'absenter un moment du lieu, et les suspects étaient déjà loin, et pas les mains vides », poursuit-elle.

Ces voleurs semblaient saisir la balle au bond, à cause de l'erreur et du manque de précaution de l'employée en laissant le sac bourré d'argent liquide bien en évidence, presqu'à portée de main de tout visiteur. « D'abord, deux d'entre eux sont entrés en premier au cash point même si des témoins leur disaient que la caissière n'était pas encore là. Mais ils affirmaient n’avoir pas pour longtemps et n’ont qu'à récupérer un objet. C'est là que le quidam filmé par la vidéo s'est emparé prestement du sac avant de s'éclipser avec ses complices », continue-t-elle.

Aux dernières nouvelles, il n'est plus qu'une question de temps pour que la Police ne puisse à nouveau mettre la main sur les deux complices encore en cavale.

Franck R.

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Editorial

  • Dignité et honneur en jeu !
    Dans moins d’un mois, Madagasikara sera le théâtre d’un rendez-vous de notoriété internationale. Dix ans après le sommet de Moroni en 2014, la Grande île accueillera, le 25 avril 2025, le Vème sommet de la Commission de l’océan Indien (COI) dont le thème principal portera sur « la sécurité et la souveraineté alimentaire pour le développement du marché de l’indianocéanie ». Un défi crucial pour les cinq îles sœurs, Madagasikara, la Réunion (France), les Comores, les Seychelles et Maurice, de l’océan Indien ! Le cas de Mayotte reste un « sujet fâcheux » ! Notons qu’en 2014, Madagasikara vient tout juste de sortir du long tunnel issu de la crise de 2009. A l’époque le pays, étant banni du Concert des Nations, se trouvait sur la pelouse étant indésirable des rencontres internationales. Mais après le retour à l’ordre constitutionnel et au respect de la démocratie, la Grande île intègre la…

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