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Le lundi 1er décembre 2025, Ewa Air relancera la liaison historique entre Dzaoudzi (Mayotte) et Antananarivo, après huit longues années d’interruption. Une nouvelle qui résonne comme un véritable souffle d’espoir pour les liens régionaux. Opérée en ATR 72-600, la ligne offrira deux rotations hebdomadaires en basse saison (lundis et samedis) et jusqu’à trois durant la haute saison (lundis, mercredis et samedis), avec le vol ZD270 quittant Mayotte à 9 h, atterrissant à Tanà à 10h 50, et le vol retour ZD271 repartant à 11h 35 pour arriver à Dzaoudzi à 13h 25. Cette relance, très attendue, constitue un tournant stratégique pour Ewa Air et pour la région tout entière. La compagnie élargit ainsi intelligemment son réseau, qui compte déjà des liaisons directes vers Mahajanga, Nosy Be, Diego Suarez et Moroni, faisant de Tanà sa prochaine destination malagasy. Alors que la ligne avait été supprimée en 2017, suite à une rentabilité insuffisante et des contraintes opérationnelles, cette reprise est la réponse d’Ewa Air à une demande persistante, tant de la communauté mahoraise que des opérateurs économiques.

 

 

Fret agricole

 

« Enfin, on pourra voyager plus facilement entre les deux îles ! », s’exclame Rasoamalala, fournisseur agroalimentaire, soulignant que le vol direct facilitera les démarches et les visites familiales. De son côté, un jeune hôtelier opérant à Mahajanga affirme : « C’est une bouffée d’air frais pour notre tourisme. On espère désormais que les clients seraient plus nombreux ». La compagnie elle-même met en avant les possibilités de transport de fret agricole ou artisanal entre les deux territoires, un vecteur de croissance pour les exportations de produits locaux. Le redémarrage de cette desserte aérienne n’est pas qu’un simple retour à la normale car il symbolise également la confiance renaissante et la volonté d’intégrer pleinement Mayotte dans le tissu économique et culturel du canal du Mozambique. Drissa Samaké, directeur général d’Ewa Air, résume cette ambition : « La réouverture de la ligne modernise notre image, renforce les échanges économiques, culturels et touristiques, et réaffirme la place de Mayotte dans la région ». Face aux défis à relever durant les années précédentes, cette relance est un pari audacieux mais nécessaire, porté par l’espoir que la liaison aérienne Dzaoudzi - Antananarivo devienne à nouveau un trait d’union fructueux pour les voyageurs, les commerçants,… et pour l’avenir des deux îles.

 

 

 

Richianny Ratovo, une artiste pluridisciplinaire qui réunit arts visuels et poésie au cœur d'une réflexion sur les émotions, illumine son talent à la 36ᵉ Biennale de São Paulo. Il s’agit d’un événement majeur de l’art contemporain qui a ouvert ses portes le 4 septembre dernier. A travers ses six œuvres regroupées sous le titre évocateur « Antsoantso », elle s’impose avec vigueur sur la scène internationale, dévoilant un regard artistique intime et chargé d’émotion.

Ses créations, ancrées dans une sensibilité palpable, invitent le public à une immersion délicate dans des thèmes universels tels que la maternité, le désir, l’incertitude et l’espoir, tissant un récit qui touche autant par sa sincérité que par sa portée. Cette participation, qu’elle qualifie d’expérience « grandiose » lors d’un entretien, dépasse de loin ses espérances initiales. La reconnaissance de son talent sur cette scène globale lui ouvre des portes inédites, tout en renforçant la notoriété de la scène artistique malagasy.

Les œuvres de Richianny, en harmonie avec le thème de cette édition : « Tous les voyageurs ne parcourent pas les routes - De l’humanité comme pratique », s’inscrivent dans une dynamique d’échange et de réflexion. Sous la direction du commissaire Bonaventure Soh Bejeng Ndikung, cette Biennale invite à repenser notre relation à l’humanité ainsi qu’à la dimension intérieure du voyage. Ce succès représente un jalon important pour cette jeune artiste née sur la terre rouge.

Lauréate de la médaille d’or aux Jeux de la Francophonie qui ont eu lieu en 2023 à Kinshasa, en République démocratique du Congo, Richianny Ratovo continue d’avancer avec une authenticité marquée dans chacune de ses créations. Ce style distinctif fait d’elle une figure singulière sur la scène artistique internationale. Sa présence à São Paulo se révèle être une étape clé dans son parcours, aux côtés d’autres artistes malagasy notables, comme la regrettée Madame Zo, dont l’œuvre reste une source d’inspiration et témoigne de la profondeur culturelle de Madagascar. A travers cette exposition, Richianny Ratovo affirme sa voix artistique en tant que pont entre l’intime et l’universel. Ses toiles traduisent un message vibrant d’espoir et de résilience, reflétant une humanité commune.

Ainsi, la Biennale de São Paulo démontre une fois de plus que l’art authentique transcende les frontières afin de toucher chaque cœur avec force et pertinence. Notons que cet évènement accueille cette année 120 artistes venus du monde entier.

Si.R

Mission accomplie pour les Barea. Madagascar a confirmé ses ambitions en battant les Sao du Tchad (3-1), hier au stade Laroubi Zaouli de Casablanca, lors de la 8ᵉ journée des éliminatoires du Mondial 2026. Grâce à ce succès, les Malagasy s’installent solidement à la 2ᵉ place du groupe I, juste derrière le Ghana.

Pourtant, tout avait mal commencé. Dès la première période, Yves Allarabaye trouvait la faille pour le Tchad, profitant d’un bon service de Franck Tchaouna dans la surface. Menés 0-1 à la pause, les Barea devaient réagir.

Et ils l’ont fait avec caractère. A peine sept minutes après la reprise, Warren Caddy surgissait pour égaliser et redonner espoir aux supporters malagasy. La dynamique s’inversait totalement, et peu après, Rayan Raveloson, parfaitement servi par le prodige El Hadary, plaçait une tête imparable pour donner l’avantage (2-1).

En deux matchs des éliminatoires du Mondial 2026, El Hadary Rahareniaina s’est imposé comme la révélation des Barea avec trois passes décisives, confirmant le choix du staff technique de miser sur lui malgré l’absence de Loïc Lapoussin. Positionné sur l’aile gauche, le joueur du Paris FC séduit par ses dribbles incisifs, sa capacité à éliminer en un contre un et son activité incessante, offrant de véritables solutions offensives à ses coéquipiers. Avec ses performances, il bouscule déjà la hiérarchie et pourrait bien s’installer comme titulaire indiscutable alors que Madagascar aborde la dernière ligne droite des qualifications.

La touche finale viendra dans le temps additionnel. Avec l’entrée en jeu, à la place d’El Hadary, d’ Hakim Abdallah qui marquait sur son premier ballon et scellait la victoire malagasy (3-1). Un scénario idéal pour une équipe qui refuse de lâcher son rêve de Coupe du monde.

Avec ce succès, Madagascar reste pleinement dans la course pour décrocher une qualification historique pour le Mondial 2026 au Canada, aux Etats-Unis et Mexique. Pour l’instant, seul le Maroc a déjà validé son billet pour la grand- messe du football africain.

 

Les Barea confirment que la route vers l’Amérique est encore ouverte. Madagascar retrouve la deuxième place dans le classement du Groupe I avec 16 points. Les deux dernières journées des qualifications s’annoncent encore plus intenses, puisque les Barea devront affronter les Comores puis le Mali avant d’espérer décrocher une participation à la Coupe du Monde.

Elias Fanomezantsoa 

 

La une du 8 septembre 2025

Publié le dimanche, 07 septembre 2025

FIA – ble !

Publié le dimanche, 07 septembre 2025

Sûre, la prospérité agricole ne déçoit pas. L’agriculture, fer de lance du développement, mérite la première place. Entendez par « agriculture » l’ensemble des activités économiques rurales à savoir, la culture, l’élevage et la pêche. L’agriculture garantit la solidité des fondements du progrès social et économique d’un pays à vocation agricole dont la Grande île.

La 7ème édition de la Foire internationale de l’agriculture (FIA)) a été officiellement inaugurée ce jeudi 4 septembre et ce jusqu’au 7, au Centre de conférence international – Ivato (CCI – Ivato) réunissant autour d’un même espace : producteurs, investisseurs, acteurs du secteur et consommateurs au sein  d’une plateforme unique pour la promotion de l’agriculture malagasy. Un rendez-vous unique alliant la Foire internationale de l’agriculture avec le Festival international de la gastronomie (FIG) qui fait donc le mariage gagnant entre FIA – FIG. Avec plus de 350 pavillons, le salon se présente comme un véritable carrefour d’échanges, encore mieux un grand espace de rencontres entre producteurs locaux et professionnels internationaux. Quelle aubaine pour le monde rural malagasy !

A l’heure de la mondialisation et de la globalisation, tous les secteurs de la production économique ne peuvent pas s’épanouir dans un vase clos. L’interdépendance dans un contexte interdisciplinaire devient de plus en plus incontournable. L’agriculture, dans ses composantes naturelles structurelles, culture, élevage et pêche, se trouve obligée d’évoluer dans cet ensemble international sinon mondial afin de parvenir à franchir le cap de la prospérité. L’agriculture est surtout pour Madagasikara un levier de développement sûr, « fiable ».

L’agriculture constitue le passage obligé conduisant vers l’autonomie alimentaire autrement dit l’autosuffisance alimentaire. Tahina Sitrakin’ny Avo Razanamahefa, secrétaire d’Etat à la souveraineté alimentaire, n’en contredit point. Elle abonde dans ce sens qu’il n’y a pas d’autosuffisance en nourritures pour la grande majeure partie de la population sans faire un détour fructueux à l’agriculture. En effet, la souveraineté politique est sujette à la souveraineté alimentaire. Un pays qui est dépendant alimentairement parlant à d’autres pays ne pourra pas prétendre accéder à l’indépendance réelle et à la souveraineté nationale. Selon Tahina Razanamahefa, Madagasikara s’engage dans une lutte sans merci contre la dépendance alimentaire. Il faut nécessairement réduire nos importations et prioriser nos produits locaux.

Allier la FIA et le FIG, deux en un, mettant sur un même plateau le produit et la saveur, relève d’un concept génial. Le carrefour des producteurs agricoles avec les professionnels de la gastronomie revient à concevoir un tandem dont les impacts ne peuvent pas ne pas influencer la tendance vers la balance positive de l’économie agricole. Le ministre de l’Agriculture et de l’élevage qui a bien voulu donner le ton à la FIA mentionne en noir sur blanc que « nous voulons relier tous les acteurs, de la production à la transformation », ce qui explique d’ailleurs la présence effective du ministre de l’Industrialisation, et créer des opportunités B2B entre producteurs et producteurs de produits ». Réellement, il s’agit d’une initiative qui va conforter l’assise de l’agriculture en tant que moteur de développement. 

Le salon offre aussi une plateforme pour la pêche et l’aquaculture. Les pisciculteurs, les éleveurs et les commerçants peuvent se rencontrer et échanger avec les consommateurs. Le représentant de la FAO qualifie l’évènement de partage de connaissance et de technologie pour le bonheur de tous.

Ndrianaivo

Actu-brèves

Publié le dimanche, 07 septembre 2025

Plus de 4 millions d'élèves auront accès à l'école avec TALIM. Le ministère de l'Education nationale (MEN) a annoncé ce 4 septembre l'entrée en phase d'exécution du projet TALIM (Transformation de l'accès et de l'apprentissage à Madagascar). Après son adoption par le Sénat et l'Assemblée nationale en juillet dernier, ce programme ambitieux est officiellement opérationnel depuis le 29 août 2025, marquant un tournant décisif pour le système éducatif malagasy. Bénéficiant d'un financement substantiel de 135 millions de dollars, le projet TALIM s'étendra sur la période 2025-2029. Son objectif principal est de rehausser  la qualité de l'enseignement à travers trois axes stratégiques. Il s'agira en premier lieu d'améliorer l'apprentissage, puis d'élargir l'accès à l'école pour 4,7 millions d'enfants et de former 135 000 enseignants. Enfin, un effort considérable sera porté sur le renforcement des infrastructures scolaires, essentielles à un environnement d'apprentissage propice. L'urgence de cette initiative est d'autant plus palpable au regard des chiffres préoccupants. Selon un rapport de la Banque mondiale, seuls 63% des filles et 58% des garçons achèvent le cycle primaire à Madagascar. Plus alarmant encore, 95% des élèves en fin de primaire ne maîtrisent pas correctement la lecture. A ces défis s'ajoutent les destructions annuelles de 1 000 à 2 000 salles de classe dues aux cyclones, fragilisant davantage l'accès à  l'éducation, et un budget national alloué à l'éducation ne représentant que 2,5% du PIB.

 

Projet Mionjo : Capitalisation des enseignements pour renforcer le Sud de Madagascar. Un atelier de concertation et de capitalisation déterminant s'est tenu ce week-end au niveau central, marquant une étape clé pour le projet Mionjo. Son objectif principal est de consolider les enseignements précieux tirés des multiples descentes réalisées dans les Communes et des ateliers régionaux tenus dans l'Anôsy, l'Androy et l'Atsimo-Andrefana. Cette rencontre stratégique a offert une plateforme unique pour croiser les expériences concrètes vécues sur le terrain par les communautés locales avec des éclairages techniques, stratégiques et institutionnels de haut niveau. L'approche visait à identifier clairement les acquis, les bonnes pratiques éprouvées et, surtout, les conditions de réussite essentielles pour renforcer durablement la résilience des populations et accélérer le développement durable dans cette région vulnérable du Sud de Madagascar. Les recommandations formulées à l'issue de cet atelier ne sont pas de simples bilans ; elles constituent la feuille de route précieuse qui orientera la transition et la planification de la deuxième phase du projet Mionjo. Ce projet d'envergure, financé par la Banque mondiale et mis en œuvre par le Gouvernement malagasy, s'affirme ainsi comme un pilier essentiel dans la lutte contre la vulnérabilité et pour l'épanouissement du Sud.

 

Excellence récompensée. Dans un geste fort en faveur de la méritocratie et de l'excellence académique, l'université de Toamasina annonce une initiative inédite pour la prochaine rentrée universitaire. Les huit majors de promotion du baccalauréat 2025, issus des différentes filières de la Province, verront leurs droits d’inscription en première année totalement exonérés. Cette mesure vise à récompenser la persévérance et le travail acharné de ces jeunes bacheliers brillants. En levant la barrière financière de l'inscription, l'université souhaite non seulement les honorer, mais aussi les encourager à poursuivre leurs études supérieures avec ambition et sérénité au sein de leur propre Région. Pour célébrer officiellement cette réussite, une cérémonie sera organisée ce jour. A cette occasion, les huit lauréats recevront les félicitations des responsables académiques et se verront remettre, à titre gracieux, leurs précieux diplômes et relevés de notes. Une initiative exemplaire qui illustre l'engagement de l'université de Toamasina à soutenir ses talents locaux et à inspirer les futures générations à viser les plus hauts sommets.

 

Bealanana : Saisie record de 1,5 tonne de cannabis, les trafiquants en fuite. Les gendarmes de la brigade de Bealanana ont réalisé une saisie spectaculaire de cannabis dans le nord de la Commune d'Antanagnivo-Haut. Au total, 102 sacs, pesant  1,5 tonne, ont été interceptés, mais les trafiquants ont réussi à s'échapper. C'est sur la base d'un renseignement précis que l'opération a été lancée. La brigade de Gendarmerie de Bealanana avait été informée de la présence d'un groupe d'individus transportant une importante quantité de drogue et rôdant dans les environs de Sandrakota, au nord de la Commune d'Antanagnivo-Haut. Grâce à l'information, les Forces de l'ordre, sous la conduite du commandant de brigade, ont immédiatement mis en place un dispositif de surveillance et de poursuite. L'intervention a porté ses fruits aux premières lueurs du jour, le 5 septembre dernier. La cargaison a été découverte dans la localité d'Antongonaomby, au sein du Fokontany d'Ambodimadiro. Cependant, à la vue des gendarmes, les trafiquants ont aussitôt abandonné leur marchandise et ont pris la fuite dans la forêt dense avoisinante. Malgré les sommations et les tirs de dissuasion effectués par les Forces de l'ordre, les suspects ont réussi à disparaître dans la nature. Les 102 sacs de cannabis, représentant un poids total de 1,5 tonne, ont été saisis et transportés dans les locaux de la Gendarmerie. Conformément à la procédure, la drogue a été publiquement incinérée ce samedi, en présence du chef du District de Bealanana.

L’éducation, moteur de la nation. La politique éducative menée ces six dernières années par le Président de la République Andry Rajoelina se traduit par des résultats tangibles sur l’ensemble du territoire. A l’aube d’une nouvelle année scolaire, le Gouvernement fait le point sur les réalisations et les perspectives dans le secteur de l’éducation, pilier stratégique du développement national. Depuis 2019, 8019 salles de classe ont été construites, soit une moyenne de plus de 1300 par an. Le projet TALIM, qui débute cette année, prévoit l’édification de 40 salles par CISCO dans 64 CISCO à travers tout le pays, et ce en seulement trois ans. Un exemple concret a été inauguré ce weekend à Morondava : la reconstruction totale de l’EPP d’Andakabe, première école publique primaire bâtie en 1906. Le nouvel établissement, composé de 24 salles, intègre désormais une infirmerie, une bibliothèque, une salle numérique équipée de tablettes et d’un tableau interactif, des installations sportives, ainsi qu’un réfectoire pour la cantine scolaire. Ces projets traduisent la volonté de l’Etat de donner à chaque enfant malagasy un accès équitable à une éducation de qualité, tout en tenant compte des réalités régionales et économiques. « Beaucoup travaillent en toute discrétion dans l’intérêt de nos enfants et de notre Nation, par amour de l’éducation », a déclaré le Président Andry Rajoelina lors de son déplacement à Morondava.

Un engagement fort pour les enseignants

Parallèlement, l’Etat a fortement investi dans le recrutement et la formation des enseignants. 36 000 enseignants ont été intégrés dans la fonction publique lors du premier mandat du Président Rajoelina, tandis que 26 000 enseignants bénéficient chaque année de subventions. Pour les trois prochaines années, 26 000 nouveaux enseignants seront recrutés, sans compter les 3 100 qui rejoignent d’ores et déjà les rangs cette année. L’accès aux supports pédagogiques est également en nette progression vu que 10 millions de manuels scolaires et 3 millions de dictionnaires ont été distribués ces cinq dernières années. Ce chiffre passera à 15 millions de manuels supplémentaires d’ici 2028. Chaque année, 54 milliards d’ariary sont consacrés aux caisses écoles et de soutien, tandis que 13 milliards sont affectés aux cantines scolaires, favorisant ainsi l’achat local de vivres et le renforcement de la nutrition des enfants. En outre, dans une volonté de promouvoir l’équité, 180 000 jeunes filles de collèges publics répartis dans 16 Régions bénéficieront cette année, pour la première fois, d’une bourse d’études et d’une gratuité totale des frais scolaires. A travers cette dynamique, Madagascar confirme sa détermination à bâtir une génération instruite, compétente et tournée vers l’avenir.

Nikki Razaf

Lune de sang - Un spectacle céleste unique

Publié le dimanche, 07 septembre 2025

Beaucoup attendaient avec impatience ce spectacle exceptionnel. Une éclipse lunaire totale ou lune de sang s’est produite hier dans plusieurs continents de l’hémisphère oriental. Madagascar n’était pas en reste de cet événement céleste unique. Petits et grands ont pu profiter de ce phénomène astronomique exceptionnel qui a été visible à l'œil nu, avec un ciel dégagé.

 

L'éclipse a débuté par une phase partielle vers 18h 45 et la lune a été totalement couverte vers 20h 30. Elle a totalement pris une couleur de sang. Le spectacle a duré plus de cinq heures. Cette éclipse a été l’une des plus durables de cette décennie.

 

Selon les chercheurs, ce phénomène spectaculaire se produit lorsque la Terre projette son ombre sur la lune, qui prend alors une teinte rougeâtre grâce à la lumière du soleil filtrée par l’atmosphère.

 

Cette éclipse s’inscrit dans le cycle astronomique dit Saros 128, qui regroupe plusieurs éclipses répétées à intervalles réguliers. Elle marque aussi une saison particulièrement riche en phénomènes célestes. C’est la seconde éclipse lunaire en cette année 2025.

 

 

Prochaine éclipse

 

La dernière éclipse lunaire totale s’est produite le mardi 8 novembre 2022. C’était la deuxième et dernière éclipse lunaire de cette année-là, après celle du 16 mai 2022. La prochaine éclipse lunaire totale aura lieu les 2 et 3 mars 2026. Elle sera surtout visible depuis l’Amérique du nord, avec une totalité d’environ 58 minutes. Une éclipse solaire partielle viendra compléter le spectacle le 21 septembre 2025, observable depuis l’Antarctique, l’Océanie et certaines îles du Pacifique.

 

A noter que les éclipses lunaires totales sont des évènements rares. Bien qu'il se produise sur Terre au moins un cas tous les six mois, en moyenne l'ombre de la lune repasse seulement tous les 370 ans au même endroit sur la surface terrestre.

 

Anatra R.

Drame routier - Un prêtre se tue au guidon de sa moto

Publié le dimanche, 07 septembre 2025

La portion de la RN 7 passant au niveau de la Commune rurale de Zazafotsy, District d'Ihosy, dans la Région d’Ihorombe, a été le théâtre d'un drame routier, qui a coûté la vie à un prêtre, samedi. Ce dernier a exercé à Ifandana, près de Fianarantsoa.

L'évangéliste roulait tranquillement sur sa moto, une routière de marque Honda, lorsqu'un incident s'est brutalement produit. Car devant lui, un jeune homme qui s'est accroché sur les ridelles d'un camion, et ce, à l'insu du chauffeur, aurait quitté soudainement le mastodonte. Chez l'évangéliste, le fait que ce jeune l’homme ait surgi brutalement sur sa route l'avait tellement surpris que le premier n'a pas pu anticiper la collision. Du coup, il n'a pas pu éviter l’individu par trop imprudent, en le renversant. En même temps, le motocycliste a aussi fait une chute. Le choc fut tel que l'homme d'église n'a jamais pu se relever. Il a succombé à cet accident, tandis que le jeune homme a aussitôt pris la fuite, malgré sa chute.
Mais les Forces de l'ordre ont pu aussitôt arrêter le fugitif, qui est soumis à un interrogatoire.

F.R.

Sur les réseaux sociaux, de nombreux étudiants malagasy partagent leur inquiétude. La lenteur dans le traitement des visas bloquent leur projet d’études en France. Face à cette situation, Français du Monde-Madagascar a adressé une lettre officielle à l’ambassadeur de France à Madagascar, datée du 6 septembre 2025, demandant une intervention rapide. Campus France retarde considérablement les rendez-vous et la délivrance des visas. Plusieurs étudiants ont déjà reçu une réponse favorable de la part des universités françaises, mais risquent de manquer leur rentrée académique. Pour Marc Bouinois, représentant de Français du Monde au Conseil consulaire, le problème dépasse la simple lenteur administrative. « Chaque jour, plusieurs familles partagent leur détresse. Les incertitudes se multiplient rapidement. Ces retards peuvent également créer des passe-droits et favoriser la corruption », a-t-il déclaré. Cette situation nuit aussi à la réputation des institutions françaises à Madagascar. L’association insiste sur l’urgence d’agir.

 

Des projets en suspens

Cependant, des obstacles subsistent. Les responsables demandent que les dossiers soient transmis aux ministères de tutelle à Paris et réclament la prise de mesures pour débloquer la situation. Ils encouragent les étudiants et leurs familles à continuer de partager leurs témoignages. Judy Rafan, observatrice, souligne que le problème ne concerne pas seulement Campus France. Le centre d'appels TLS contact et le Consulat de France présentent également des dysfonctionnements. « Certaines demandes reçoivent une réponse en trois jours, tandis que d’autres subissent vingt à trente jours de retard », explique-t-elle. Hanta Rakotomavo, mère de famille, confirme cette situation, notant l’inquiétude des parents et le désespoir des étudiants. « Les attestations d’arrivée, indispensables pour constituer le dossier, ne sont pas délivrées à temps par certaines universités, ce qui complique encore l’accès aux études », ajoute-t-elle.

Carinah Mamilalaina

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Editorial

  • Aveu d’impuissance ?
    L’ancien parti au pouvoir Hery Vaovao ho an’i Madagasikara (HVM) boycotte les sénatoriales prévu pour le 11 décembre 2025. Suite à la proposition de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), après la validation de la Haute Cour institutionnelle (HCC) et suite à la confirmation du Gouvernement, la date du 11 décembre des sénatoriales est désormais retenue et officielle. En fait, le coup d’envoi est lancé ! On garde toujours fraîche dans les mémoires la toute puissance de la formation politique, HVM, soutenant le régime politique dirigé par Hery Martial Rakotoarimanana Rajaonarimampianina de 2013 à 2018. Le rouleau compresseur du parti ne laissait aucune chance à toute forme ou force politique voulant barrer la route ou du moins le rivaliser ou encore semer le trouble sur la marche royale du régime Bleu. Mais, dès le départ, le régime de Rajaonarimampianina et la clique qui l’entoure furent plombés par un handicap sévère…

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