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Une aubaine pour les profiteurs et les politiciens. De nombreux prisonniers ont dernièrement été libérés, non seulement des détenus politiques mais également ceux emprisonnés pour d’autres infractions et crimes. Un parlementaire, écopant 10 ans d’emprisonnement ferme et une certaine amende pour trafic de tortues, en font partie. Il a été récemment vu dans le Palais d’Etat d’Iavoloha aux côtés d’autres parlementaires, alors que son inculpation fait suite à un crime environnemental. « Cet élu a été pris en flagrant délit de possession de plusieurs centaines de tortues. C’est une affaire de crime grave qui n’a rien à voir avec la politique.

Des urgences !

Publié le mardi, 21 octobre 2025

Des balises et des urgences : autant d’impératifs qui ne laissent place à aucune hésitation. 

Le nouveau Premier ministre en place Herintsalama Rajaonarivelo, un homme du sérail du monde économique, faisant partie du cercle d’experts en économie industrielle et des finances internationales, est le nouveau locataire de Mahazoarivo. Les deux chefs de l’Exécutif ainsi connus, il importe de s’atteler sans attendre aux questions urgentes.

 

Les employés d’ADEMA ont publié une déclaration avant-hier. Ils rappellent que l’entreprise publique gère 57 aéroports à travers Madagascar. Depuis 2015, la gestion des aéroports internationaux d’Ivato et de Nosy Be est confiée à Ravinala Airports SA, filiale du groupe Aéroport de Paris (ADP), pour 28 ans. Selon l’ADEMA, le contrat prévoit le paiement d’une redevance de concession par Ravinala Airports, prélevée sur le prix des billets et reversée à l’entreprise publique. Les salariés affirment que cette redevance n’a pas été versée depuis 2020, pour un montant estimé à 16 000 euros, soit environ 80 milliards d’ariary. Créée en 1991, l’ADEMA gère les aéroports dans douze villes principales.

Après une première annulation, l’exposition « Empreintes » signée Ramia et Mahefa Rasamuel prendra finalement place du 25 au 31 octobre 2025 à La Rhumerie, située à Ivandry. Cette rencontre artistique ambitieuse promet une plongée sensible dans les traces laissées par le temps, entre racines traditionnelles et expression contemporaine, offrant une réflexion profonde sur la mémoire et la culture malagasy. 

 

Trois semaines après les nuits de chaos des 25 et 26 septembre, la Capitale malgache reprend lentement son souffle. Derrière les façades réparées, c’est tout un tissu économique — du vendeur ambulant au prestataire de services — qui peine à se reconstituer. Le coût de la reconstruction se chiffre déjà en centaines de milliards d’ariary.

La deuxième session ordinaire de l’Assemblée nationale s’est ouverte hier, donnant le coup d’envoi à deux mois de travaux législatifs. Les cent soixante-trois députés devront notamment examiner le Projet de loi de finances initiale (PLFI) pour l’année à venir. Mais au-delà des dossiers économiques, c’est la nouvelle configuration de la Chambre basse qui attire les regards, dans un contexte de transition politique. 

L’une des questions qui se posent en ce début de session concerne le retour des députés qui avaient quitté l’Assemblée pour rejoindre le Gouvernement. En effet, plusieurs anciens ministres, désormais libérés de leurs fonctions, peuvent légitimement reprendre leur siège au Palais de Tsimbazaza. 

 

La Place du 13 Mai, haut lieu de l’expression populaire et des bouleversements politiques malgaches, revient au centre des débats. Faut-il la rouvrir au public ou la préserver de tout usage politique ? La question divise profondément les conseillers municipaux de la Capitale. D’un côté, Toavina Ralambomahay et Lalatiana Ravololomanana défendent une ouverture encadrée mais permanente de la place. Pour eux, il s’agit de « respecter l’esprit du 13 Mai », symbole de liberté et de revendication citoyenne.

 

LA UNE DU 221025

Publié le mardi, 21 octobre 2025

LA UNE DU 211025

Publié le lundi, 20 octobre 2025

Le monde du football malagasy poursuit sa mutation. Huit mois après la création officielle de l’association des Anciennes gloires du football malagasy, reconnue par l’Etat le 21 août 2025, l’association présidée par Maître Kira avec Bin Abdou et René Kely comme vice-présidents, prend désormais toute sa place au sein du paysage du football national.

Cette structure qui regroupe 44 anciennes gloires du ballon rond, bénéficie déjà d’un premier soutien financier, notamment à travers le Prize Money récemment distribué par la Fédération malagasy de football (FMF) sur les 40% de ces quote-parts. L’aide provient d’un appui accordé par la FIFA en décembre dernier et vise à renforcer la solidarité entre les acteurs du football malagasy.

 

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Editorial

  • Secteurs clés
    Après avoir esquissé des lignes retraçant quelques points essentiels des « Domaines prioritaires » de la vie nationale auxquels les dirigeants de la Refondation de la République ont donné deux mois aux nouveaux membres du Gouvernement pour faire leurs preuves, nous en venons aux « secteurs clés » portant le même degré d’importance en termes d’urgence et dans la même durée impartie. Nous entendons par secteurs clés, spécialement à travers cette colonne, quatre points inévitables : l’agriculture, le tourisme, l’industrie et les services publics (transports et infrastructure routière). L’agriculture vient, en toute logique, en premier plan, des secteurs clés. Madagasikara, étant reconnu pour un pays à vocation agricole, plus de 75% de la population vivent et évoluent dans le monde rural. Ainsi, la croissance des produits agricoles dont le riz, principale nourriture des malagasy, trône en première ligne. Les autres produits tels le manioc, le maïs, les cultures maraîchères et…

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