Plusieurs semaines après le drame lié à un empoisonnement collectif volontaire lors d'une fête d'anniversaire à Ambohimalaza, on constate un récent développement à l'affaire. Là, ce sont surtout les convives mais également la jubilaire qui ont souffert des complications liées à leur empoisonnement. Jeudi dernier, on a encore enregistré un décès à l'HJRA Ampefiloha, celui d'un jeune invité à l'anniversaire, faisant passer le cap d'une vingtaine de morts, du moins au niveau de ce même Centre hospitalier universitaire de la Capitale. Bien entendu, cette statistique inclut aussi celle de deux autres personnes décédées dans des établissements tels que « l'hôpital manarapenitra ».
Une grande première à Madagascar. Des dialogues interreligieux axés sur les droits des femmes seront au programme d’un colloque régional, prévu l’année prochaine. Cette rencontre réunira des leaders de la zone océan Indien et du continent africain afin d’échanger entre la foi et le droit de choisir, notamment en matière de santé sexuelle et reproductive. Parmi les sujets abordés figurera l’interruption médicale de grossesse, laquelle n’a pas connu d’évolution malgré les diverses activités pour sa dépénalisation. L’interruption de grossesse, même pour des raisons thérapeutiques, en cas de viol, d’inceste ou de danger pour la vie de la mère, reste pénalisée. Des ateliers de réflexion interreligieuse auront lieu dans ce cadre, afin d’informer et de sensibiliser les leaders.
Depuis quelques années, la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) organise des cours gratuits pour aider ceux qui préparent l’examen du baccalauréat. Les séances se dérouleront du 7 jusqu'au 10 juillet au Tranompokonolona d’Isotry et celui d’ Analakely.
Il s'agit d’une continuité de ce qui a été réalisé il y a deux semaines, selon les explications d’un responsable au sein de la Municipalité d'Antananarivo, Rabeson Hervé. Les élèves auront droit à des séances de rattrapage et de clarification des leçons qui n’ont pas été claires à l’école. Cette activité consiste à atteindre l’un des objectifs de la première magistrate de la ville, Harilala Ramanantsoa, qui est d'augmenter le taux de réussite à l’examen du baccalauréat.
Des entités veulent une explosion sociale dans le pays ? La tension semble monter de quelques crans ces derniers jours.
Les délestages et la coupure d’eau de plus en plus tenaces et cerise sur le gâteau, la menace de grève de la JIRAMA ! En sus de la misère étouffante et l’insécurité grandissante ! La taxation d’une TVA de l’ordre de 20% sur les prêts bancaires.
Longtemps symbole d’inefficacité et de déficit chronique, la JIRAMA semble amorcer une mutation attendue depuis des années, du moins selon la FMI. En effet, le Fonds monétaire international a débloqué 107 millions de dollars en faveur de Madagascar, soulignant les avancées notables dans les réformes économiques en cours, notamment celles touchant au secteur de l’énergie. Le redressement de la JIRAMA, pièce maîtresse de cette transformation, a été jugé satisfaisant par les experts au sein de l'institution. Le plan de restructuration adopté, qui mise sur la stabilisation de l’offre en électricité et la réduction des transferts budgétaires, commence à porter ses fruits.
Relève assurée. Les enfants du légendaire groupe « Voanio » reprennent les rênes pour faire revivre une musique qui a marqué toute une génération. Après plusieurs décennies de silence et le décès de quelques membres du groupe, la relève familiale s’apprête à redonner vie à Antananarivo avec un mélange harmonieux de nostalgie et de modernité. Fondé dans les années 1960 sous le nom initial de « Les Cocos », Voanio avait conquis les cœurs avec des morceaux mémorables comme « Je ne peux pas t’oublier », « Ramez, ramez » et « Faly aho ». Piloté par Randrianasolo, le groupe réunissait des artistes talentueux tels que Dédé, Max, Clarisse, Monique, Pâquerette et Fara.
Un jour historique pour Fianarantsoa. Après Antananarivo, c’est au tour de la capitale du Betsileo d’entrer dans la cour des grandes scènes culturelles. La ville a officiellement inauguré son propre Coliseum hier, lors d’une cérémonie présidée par le Président Andry Rajoelina en personne.
« Aujourd’hui, ce qu’il y a de plus heureux, c’est que la population de Fianarantsoa a reçu un cadeau durable. Aujourd’hui, jour d’inauguration de ce Coliseum, est un jour historique », a affirmé le Président de la République, lors de sa prise de parole. Et lui de rajouter que « cette date, personne ne pourra l’effacer, elle restera ancrée dans l’histoire ». Le terme historique a aussi été repris par les différents orateurs.
Une réussite pour le ministère de l’Intérieur, à l’origine du projet de loi relative à l’identité des personnes physiques. Adopté avant-hier à l’hémicycle de Tsimbazaza, celui-ci l’a également été au Palais de verre d’Anosy hier avant la clôture de la première session ordinaire des Chambres parlementaires. Marquant ainsi l’objectif atteint par ce département ministériel, quant notamment à la modernisation du système d’identification des personnes suivant les hautes technologies de l’information et de la communication. C’est-à-dire, le basculement vers le système informatique et biométrique disposera bientôt d’un cadre légal clair permettant la mise en œuvre du projet global de l’Etat sur la digitalisation des systèmes administratifs en usage.
La JIRAMA, une problématique sans issue. Endettée jusqu’au cou, obérée jusqu’à la moelle, la Compagnie nationale d’eau et d’électricité tue et se tue. Souci au quotidien et éternel problème des usagers et de la population en général et en pleine phase de déclin, la JIRAMA continue d’emm… l’innocent peuple.
Les dirigeants du tout puissant syndicat des employés de la compagnie concoctent un mouvement de grève. En cause, le changement de statut de la JIRAMA en société anonyme à caractère commercial. Donc, une entreprise régie par la loi 2014 – 014 où l’Etat est seul actionnaire mais prévoit l’intégration du secteur privé au conseil d’administration.
Le processus de changement a démarré lors du Conseil des ministres décentralisé à Mahajanga le 6 mars 2025 et publié au Journal officiel (J.O.) du 15 avril 2025. Il s’agit d’une des recommandations sinon des conditionnalités des institutions de Bretton Woods dont en particulier la Banque mondiale. BIRD qui exige une visibilité et une efficacité sur la gestion de la compagnie nationale ne plaisante pas. Au final, l’Etat ne fait qu’obéir aux « ordres » des bailleurs traditionnels. La Grande île, en soins intensifs aux urgences de Bretton Woods, n’a pas tellement de marge de manœuvre dans la gestion des affaires nationales surtout celles à caractère financier.
Le syndicat du personnel de la JIRAMA rejette en bloc la nouvelle disposition prise par l’Etat. Il s’agit pour les employés d’une privatisation déguisée qui à terme compromettrait, le conditionnel svp, leur avenir. Par la voix de leurs porte-paroles, ils interpellent les tenants du pouvoir dont le Chef de l’Etat en personne pour qu’on revoie la chose. Les délégués au sein du syndicat prient le numéro un du pays à reconsidérer le cas en les recevant en audience. Comme il fallait s’y attendre, le personnel, en grande partie partante, brandit la menace de grève au cas où … En sus, ils expriment leur souhait de voir l’actuel DG de faire sa valise ! Un genre de requête qui n’est pas nouveau.
Il va sans dire que l’éternelle victime dans cet éternel problème de la JIRAMA ce sont toujours les usagers, en particulier, et la population en général. L’arrêt du travail de la Compagnie d’eau et d’électricité impacte directement et de façon contre-productive sur toutes les activités économiques du pays. Déjà avec les délestages et les coupures d’eau récurrents, la galère que tout le monde endure dépasse l’entendement et le ralentissement général frappe de plein fouet l’hypothétique relance du pays. Et tout cela ne suffit pas que les dirigeants du syndicat menacent telle une épée de Damoclès sur la tête des pauvres gens. C’est tout juste trop et c’est trop !
Tous les régimes qui se sont succédé, durant ce premier quart du XXI ème siècle ont buté leur tête contre le … poteau pour tenter de trouver une quelconque issue. Ils se sont cogné la tête contre l’intransigeance des leaders de l’intersyndicale. En vrai, les « mpiasa tsotra » ne sont responsables directs de la décadence de leur compagnie. Les gros bonnets ayant dirigé successivement la JIRAMA y sont pour quelque chose. Mais, après avoir dilapidé la caisse de la compagnie, ils disparaissent et aucune mesure n’a été prise à leur encontre !
Et on attend !
Ndrianaivo