Une popularité sans faille ! Tel est le constat qui résume le déplacement du Président Andry Rajoelina à Toliara dans la Région Atsimo-Andrefana depuis hier. Dès son arrivée dans la ville du soleil accompagné de son épouse et de ses enfants, le Chef de l’Etat a reçu un accueil chaleureux de la part des Tuléarois. Une affluence a été observée à chacun de leur déplacement pour inaugurer d’infrastructures multiples. Dans la matinée, le Président a procédé à l’inauguration de la RN9 à Ankatsakatsa. Cette infrastructure routière s’étend sur 160km et relie la Région Atsimo-Andrefana à la Région Menabe. En partant de Toliara, elle dessert plusieurs localités comme Ankililaoky, Antanimeva, Befandriana Atsimo, Ankatsakatsa, Ankiliavo, jusqu’à Imamba. Les travaux ont été entamés pendant les moments forts de la crise sanitaire liée au Covid-19 et ont finalement pu être achevés.
Le coût des travaux a été pris en charge par la Banque africaine de développement (BAD). D’ailleurs, l’institution financière a été représentée par le directeur général adjoint de la région Afrique lors de la cérémonie d’inauguration, hier à Ankatsakatsa. Ce haut responsable n’a pas manqué de féliciter le Chef de l’Etat pour son obtention du « Super prix Grand bâtisseur ».
Le développement continue
Si auparavant, le trajet Toliara – Bevoay se faisait en 8 heures, aujourd’hui cela ne prend que trois heures. La réhabilitation de cet axe routier n’est donc que bénéfique pour la population. A cela s’ajoute la pose de première pierre en vue de la réhabilitation du pont de Mangoky, le plus long du pays car s’étend sur 878 mètres. Les travaux dans ce sens dureront près de 30 mois. « Le processus de développement du pays continue tout comme les prières pour la patrie », a déclaré le Président Andry Rajoelina pendant son discours. Le Chef de l’Etat et sa famille ont quitté Rome la veille après une messe avec le Pape François pour prendre directement la direction du Sud.
« Cet axe est unificateur. Nous pouvons construire, réhabiliter et avancer malgré les obstacles », a souligné fièrement le numéro un de l’Exécutif. Le Président n’a pas manqué de remercier la population locale, notamment les personnes qui sont parties de loin pour venir à sa rencontre.
Honneur au Grand Sud
Il a profité de l’occasion pour évoquer l’avancée des travaux sur la RN13 tout en annonçant l’inauguration imminente de la RN44 à Ambatondrazaka. Des ouvrages sont également envisagés au niveau de la RN10 qui relie 6 Districts à savoir Ambovombe, Tsihombe, Beloha, Ampanihy, Ejeda et Betroka. Le Président réitère que les routes représentent les artères du pays et sont les garants du développement.
Ayant toujours été oublié auparavant, le Grand Sud figure aujourd’hui au cœur du processus de développement engagé par le régime à travers la mise en œuvre de plusieurs projets comme les infrastructures routières, l’installation d’un grand pipeline depuis Taolagnaro jusqu’à Ambovombe et visant à mettre fin à la pénurie d’eau, source de famine dans cette partie de l’île.
D’autres infrastructures comme l’hôtel des Finances, la direction régionale de la Sécurité publique, ont été inaugurées hier. L’aéroport de Toliara a également reçu la certification en tant qu’aéroport international.
S.R.
Comment et pourquoi ne pas rendre un dernier hommage à celui fut le grand défenseur des produits « Vita malagasy » autrement « Ny antsika » !
André Léon Ramaroson tire, à sa 86ème année, sa révérence. Il s’en va pour de bon rejoindre les éternels. Après avoir parcouru un long trajet couronné de succès, de gloire mais aussi truffé de pièges, semé d’embûches, le fondateur Président Directeur Général de la Savonnerie Tropicale, un vieux lion, s’en est allé. Tel un vieux guerrier aguerri par les vicissitudes de la bataille, ayant combattu pour une noble cause, mérite un repos pour toujours.
Créant en 1969 la Savonnerie Tropicale, une unité spécialisée dans la production de savon, André Ramaroson n’a jamais baissé les bras pour défendre, becs et ongles, l’industrie malagasy. Le complexe industriel qu’il a fondé, à l’époque de la Première République, porte très haut l’emblème du « Vita Malagasy ». En tant que fleuron de l’industrie malagasy au même titre que Air Madagascar et autres, la Savonnerie Tropicale fut, à l’époque, une fierté des malagasy.
André Léon Ramaroson n’a jamais été membre d’aucun parti politique mais son engagement pour les intérêts vitaux de la Nation vaut plus qu’un dirigeant de parti se disant patriote. Son militantisme politique en tant que citoyen à part entière et opérateur économique responsable, et non pas en tant que membre de parti plus enclin à la démagogie, brille par une lutte sans merci contre les ennemis de l’industrie malagasy. Si les politiciens s’illustrent dans la démagogie et la tromperie, André pour les intimes ne ménage pas les efforts dans la lutte pour démasquer et détraquer les faux savonniers qui, en fait, sont les vrais fossoyeurs de l’industrialisation nationale. Problème, ils bénéficient d’un soutien conséquent en haut lieu pour avoir l’opportunité d’importer avec avantages particuliers des matières premières utiles à la savonnerie. Malgré la méprise de son combat pour sauver les produits industriels du pays, André Ramaroson n’a jamais baissé les bras.
Dans la famille Ramaroson, le militantisme pour les intérêts de la Patrie est une tradition familiale. La lutte que menait Nadine Ramaroson pour sauvegarder ou défendre les causes des petites gens ne découle pas de nulle part, elle entre dans la ligne droite de la culture que la famille entretient depuis toujours.
A son départ pour l’au-delà, on ose espérer que la flamme de l’héritage léguée par André Ramaroson servira de modèle par les générations d’aujourd’hui et de demain.
André Ramaroson ne fut pas seulement, de son vivant, un opérateur hors-pair jaloux de la souveraineté nationale, il s’engageait corps et âme également dans les œuvres sociales pour être aux côtés des personnes en difficultés. L’organisation non gouvernementale « Les orchidées blanches » qu’il a fondée avec épouse Odette Ramaroson en témoigne largement. Un Centre où l’on accueille des enfants ou des jeunes en situation de handicap intellectuel au sein duquel Mme Odette Ramaroson Andriantsalama offre le meilleur voire le maximum de sa vie. Un dévouement exemplaire que citoyen et citoyenne ont le devoir de prendre comme modèle.
André Ramaroson est parti mais son œuvre et ses engagements demeurent gravés pour toujours dans les mémoires des vivants qui restent du moins jusqu’au moment où leur tour de partir viendra. Grand hommage à Ramaroson !
Ndrianaivo
La Flamme des Jeux des îles a été accueilli en grande pompe, hier dans la ville de Toliara. Durant la cérémonie d’inauguration de l’aéroport d'Ankoronga, le Président de la République Andry Rajoelina a pris la flamme des Jeux entre les mains du ministre de la Jeunesse et des Sports, André Haja Resampa, avant de la remettre à la légende vivante du football malagasy, l'ancien international Michel Kira, le natif de Toliara plus connu sous l’appellation « Maître Kira ». Ce dernier a présenté la flamme des Jeux des îles au public de la ville du Soleil à la Cité poste. Une marée humaine est venue l’accueillir depuis la route de l’aéroport.
Une grande animation était au rendez-vous pour marquer que la capitale de l’Atsimo-Andrefana est aussi en liesse en vue des Jeux des îles qui se dérouleront à Antananarivo du 25 août au 5 septembre prochain.
Rappelons qu’après son arrivée à Antsiranana le 12 août dernier, la flamme des Jeux a sillonné les 5 chefs-lieux de provinces. Et elle était dans la ville de Mahajanga avant de débarquer à Toliara, hier. La flamme devra continuer son parcours vers la capitale Betsileo, Fianarantsoa ce samedi 19 août avant de rejoindre Toamasina, demain, dimanche 20 et rejoindre la capitale, Antananarivo le jeudi 23 août.
Une délégation dirigée par le ministre de la Jeunesse et des Sports, également président du COJI, Haja Resampa, assure l’escorte de la flamme.
La ville du Grand Port abritera ainsi la cérémonie officielle de l'arrivée de la flamme olympique, demain. Pour que tous puissent s'imprégner de l'esprit des jeux, une grande animation artistique sera au programme sur l’avenue de l’indépendance de Toamasina ce dimanche. Le tout dans l'unité et la paix. La flamme des JIOI va embraser la vasque du stade Barea à Mahamasina le 23 août.
Recueillis par E.F.
Inscrire l'obligation de chanter « Ry Tanindrazanay Malala » lors de la levée de drapeau dans le règlement intérieur des écoles, est conforme aux dispositions de l’article 10 de la Constitution. Par contre, le renvoi temporaire ou définitif d’élèves dont la religion ne leur permet pas de chanter l’hymne national en dehors de la levée des couleurs est discriminatoire et n’est pas conforme à la Constitution.
Tels sont en résumé les points principaux de la décision publiée hier par la Haute Cour constitutionnelle (HCC), relative à l'affaire Alakamisy Itenina. Une affaire qui avait fait grand bruit dans le pays. Cette affaire survenue en octobre de l'an dernier concerne trois élèves de confession « Témoins de Jéhovah » qui ont été renvoyées de l'école pour avoir refusé de chanter l'hymne national.
La HCC rappelle dans sa décision qu'en octobre 2022, une élève a été renvoyée de cours de son école pour avoir refusé de chanter l'hymne nationale. Les parents de l'élève sont intervenus et ont obtenu son retour à l'école après une comparution de la mère au bureau du lycée.
Quelques jours plus tard, cette élève et deux autres appartenant à la même religion ont été convoquées devant un comité de professeurs par le proviseur de l'école. Il leur a été demandé de chanter l'hymne national. En raison de leurs croyances religieuses, les élèves ont refusé. Le responsable de l'école a alors pris la décision de les renvoyer provisoirement et puis définitivement en février 2023.
Débat
Une décision que les parents des élèves renvoyés ont décidé de contester devant le Tribunal administratif de Fianarantsoa. Ils ont soulevé une exception d'inconstitutionnalité, c'est-à-dire qu'ils ont remis en question si le renvoi des élèves allait à l'encontre des principes constitutionnels du pays. Le Tribunal administratif a demandé un sursis à statuer et a saisi à la Haute Cour constitutionnelle.
Dans sa décision, publiée hier, cette haute juridiction a expliqué que l'obligation de chanter l'hymne national lors de la levée du drapeau n'était pas une atteinte à la liberté de religion et de conscience des élèves. Selon la HCC, cette obligation fait partie intégrante de l'apprentissage citoyen, visant à inculquer aux élèves le respect des symboles et des valeurs de la République. La HCC a souligné que l'obligation de chanter l'hymne national n'était pas liée à la laïcité ou à la préservation de l'ordre public. Elle a plutôt pour but de favoriser la compréhension et l'attachement des élèves à leur pays.
Cependant, la HCC a jugé que le renvoi des élèves n'était pas conforme à la Constitution. Renvoyer des élèves pour avoir refusé de chanter l'hymne national en dehors des séances de levée du drapeau ou des cours d'éducation citoyenne violait leurs droits fondamentaux, y compris le droit à l'éducation et la liberté de conscience et de religion. La Haute Cour a qualifié cette action de discrimination religieuse.
Ce rejet du renvoi est diversement commenté par les observateurs. Pour certains, cette décision fragilise l'autorité de l'école et minimise les symboles du patriotisme. Dans un pays comme Madagascar où l'école primaire est obligatoire, tout ce qui y est obligatoire doit être respecté, opinent certains, qui voit dans la décision de la HCC une porte ouverte au non respect des symboles du pays. En tout cas, il est certain que la laïcité et les religions n'ont pas fini de créer un débat.
La Rédaction
Dans un contexte où l'élevage aviaire est devenu le pilier central du programme de soutien à l'entrepreneuriat, le secteur agricole du pays est confronté à un dilemme critique. La nécessité d'importer du maïs, ingrédient clé de l'alimentation animale, a mis en lumière des lacunes dans la planification à long terme de cette industrie florissante. Depuis le lancement du programme Fihariana avec son célèbre slogan « Akoho Nakà », Madagascar a misé sur l'élevage aviaire pour dynamiser son économie et offrir des opportunités aux entrepreneurs locaux.
Cependant, la récente nécessité d'importer du maïs non concassé a soulevé des questions quant à la vision à long terme de ce secteur en pleine expansion. L'élément central de ce défi réside dans la baisse de production du maïs local, une matière première essentielle pour l'alimentation animale. Les experts soulignent que cet épisode met en évidence l'importance de l'approche dans la prise de décision. L'exemple de Bovima démontre clairement comment cette méthodologie peut assurer une coordination optimale entre les différents maillons de la chaîne de production.
La décision d'autoriser l'importation de maïs non concassé a été accueillie avec soulagement par les professionnels de l'élevage avicole. Ils estiment que cette mesure cruciale pourrait sauver la filière avicole qui lutte contre la flambée des prix du maïs sur le marché. Cette hausse constante menace non seulement la santé économique des éleveurs, mais aussi la sécurité alimentaire du pays. Face à cette situation, l'Association Malagasy des Professionnels de l'Elevage (MPE) et l'Interprofession Aviaire (IPA) de Madagascar ont pris l'initiative de demander l'autorisation d'importation.
Importation palliative
Le soutien du ministère de l'Agriculture et de l'Elevage, ainsi que celui de l'Industrialisation, du Commerce et de la Consommation témoigne de la reconnaissance de l'urgence de la situation. Plus de 45.000 tonnes de maïs non concassé sont attendues dans les semaines à venir pour soutenir les producteurs d'alimentation animale, mais aussi les éleveurs qui produisent leur propre provende. Cependant, cette mesure d'importation n'est qu'un palliatif à court terme. Les professionnels de la filière avicole plaident pour une réflexion à plus longue échéance, mettant en évidence le potentiel inexploité de la production de maïs local.
Madagascar, avec son climat propice à l'agriculture, a la capacité de cultiver du maïs en quantité suffisante pour répondre aux besoins de l'industrie avicole. D'ailleurs, les chiffres parlent d'eux-mêmes dans la mesure où la production de maïs a diminué de façon significative ces dernières années, passant de 447.948 tonnes en 2012 à seulement 266.914 tonnes en 2022. Cette baisse a entraîné un déficit de 150.000 tonnes pour la fabrication de provende, impactant directement le secteur avicole. Les professionnels insistent sur l'importance de replacer le maïs au cœur des priorités agricoles à long terme, compte tenu de son rôle vital pour de nombreux ménages dépendant de l'élevage. Ainsi, la filière avicole de Madagascar est à un tournant décisif. Si l'importation de maïs est une mesure nécessaire à court terme, elle ne saurait dissimuler l'opportunité sous-exploitée de la production locale. En adoptant une approche filière intégrée et en investissant dans la culture du maïs, Madagascar pourrait non seulement sécuriser son industrie avicole, mais aussi stimuler sa souveraineté alimentaire et son économie.
Hary Rakoto
Un malheur ne vient jamais seul, selon l'adage ! C'était le cas avec ces incendies dévasteurs survenus en fin de matinée et dans l'après-midi d'hier, à Antohomadinika. A commencer par le plus récent, celui qui a éclaté dans secteur du III G Hangar, vers 15h. Là, les flammes ont dévoré seize maisonnettes d'un réseau d'habitations précaires du quartier.
Malgré les efforts des membres du Fokonolona, qui furent rejoints par les sapeurs-pompiers pour tenter de circonscrire le feu, la virulence de ce dernier - phénomène aggravé par l'effet du vent assez puissant- a vite fait de dévorer les constructions et les mobiliers dont la plupart n'ont pu jamais être évacués à temps du brasier. Tout y était passé ! "Nous avons perdu dix cochons dans ce sinistre", explique une mère de famille, la voix étranglée par un sanglot. Malgré la férocité des flammes, l'on n'a déploré ni mort ni blessé. Et l'intervention des sapeurs-pompiers, des membres de la Police communale et nationale a quand même permis d'éviter un risque sérieux de propagation des flammes sur bien d'autres habitations voisines.
Il a fallu plus d'une heure de temps aux sodats du feu pour finalement et définitivement mâter le feu.
Si trois habitations touchées par le feu sont construites en bois, le reste l'était en briques, mais de taille et envergure modestes.
D'après plusieurs témoins, le feu aurait démarré d'une des maisonnettes en bois. L'imprudence d'un locataire serait à l'origine du sinistre. Une enquête menée par le commissariat du 4e Arrondissement est en cours.
Quelques moments avant cela, un premier incendie est déjà survenu vers 11h du matin, à un autre endroit d'Antohomadinika. Cette fois-ci, c'est une quincaillerie spécialisée dans la vente de pots de peinture sise dans le secteur du "Garage 2000" qui était en proie au sinistre.
Sur place aussi, des flammes impitoyables ont dévasté le rez-de-chaussée ainsi que le premier étage du bâtiment qui furent ravagés. Seul l'étage supérieur a été épargné grâce notamment à l'intervention des sapeurs-pompiers qui ont mobilisé deux fourgons pompe sur place. Cependant, les efforts des pompiers n'ont pas pu empêcher le feu d'attaquer les objets composés essentiellement d'outils de peinture. Les dégâts sont estimés à une dizaine de millions ariary, selon un bilan encore provisoire. En revanche, le sinistre n'a fait aucune victime. Cet incendie a provoqué plus de peur que de mal. Ce fut le branle-bas-de combat chez les quincailleries et autres ateliers voisins, étant donné la forte concentration de produits et autres matériaux extrêmement inflammables dans le secteur.
Quant à l'origine de l'incendie, la composition d'un matériau, dont la nature n'a pas été précisée à de la peinture, aurait provoqué une réaction chimique. Une situation qui a alors provoqué un début de feu, selon une source sur place. Et rapidement, les flammes ont gagné ces pots, avec le résultat que l'on sait. La Police a également démarré une enquête pour tenter de déterminer officiellement la cause du sinistre.
Franck R.
Près de 1.800.000 habitants de la ville d’Antananarivo en seront bénéficiaires. En juin 2022, le Gouvernement de Madagascar et celui du Japon ont ratifié la signature d’un projet portant sur l’amélioration du système de gestion des déchets solides à Antananarivo. Les travaux ont été lancés en février 2023. Dans le cadre de la mise en œuvre de la composante II, relative à l’amélioration de l’exploitation du site de décharge finale d’Andralanitra, une cérémonie de démarrage officiel des travaux d’amélioration de gestion des déchets du site d’Andralanitra a eu lieu hier.
Ce projet vise à renforcer et optimiser la collecte et le transport des déchets, l’amélioration de la capacité d’exploitation et de gestion du site de décharge finale, l’identification des programmes à moyen et à long terme de renforcement de la gestion durable des déchets solides proposés.
Les travaux d’amélioration du site de décharge d’Andralanitra consisteront à l’amélioration de la route d’accès à l’intérieur du site, l’application de mesures visant à la prévention de l’écoulement des liquides qui circulent entre les déchets, la pratique d’une méthode spécifique japonaise. Ainsi, la mise en œuvre des mesures contre l’effondrement de la pente sur le versant ouest de la décharge et la gestion des chiffonniers de la décharge sont aussi concernées par ce projet.
La période du projet de coopération technique dure 4 ans, de février 2023 à juin 2026. Cette initiative contribue dans l’atteinte des objectifs de la feuille de route « Madagascar Madio » en milieu urbain, tout cela en vue d’une amélioration des conditions sanitaires et environnementales de la population d’Antananarivo.
Cette cérémonie a été dirigée par le ministre de l’Eau, de l’Assainissement et de l’Hygiène, Fidiniavo Ravokatra, en présence d’Abe Koji, ambassadeur du Japon à Madagascar et de Naina Andriantsitohaina, maire de Commune urbaine d’Antananarivo.
1.000 tonnes d’ordures par jour
De son côté, le directeur général par intérim de la Société Municipale d’Assainissement (SMA) a profité de cette occasion pour établir quelques rapports sur la situation des déchets dans la Capitale. D’après lui, 75 % des ordures de la Capitale ont été collectées suite à l’opération « coup de poing » lancée par les autorités dans le cadre de la préparation des Jeux des îles de l’océan Indien (JIOI). Depuis la semaine dernière, la Commune urbaine d’Antananarivo a lancé cette opération afin d’enlever les ordures qui envahissent plusieurs quartiers de la Capitale. Pour y faire, une centaine d’agents ont été mobilisés. Chaque jour, Antananarivo produit 1.000 tonnes de déchets ménagers. Or, la SMA ne peut enlever que 600 à 700 tonnes, faute de moyens. Sur ce, les endroits sensibles comme les marchés publics sont priorisés.
Depuis plusieurs années, la CUA est confrontée à des problèmes dans la réalisation des ramassages d’ordures. En effet, ses ressources ne suffisent pas pour tourner la machine, dont l’entretien des véhicules et l’achat de carburant. Par ailleurs, en raison du manque de matériel et d’équipements, elle fait souvent appel à la collaboration d’autres prestataires pour assurer ce travail.
Anatra R.
Toamasina valide son ticket pour la finale de la Coupe du Président qui aura lieu au stade Barea le 20 août prochain à 14h. La formation du Grand port défiera l’équipe de la Capitale pour une finale inédite. Première équipe qualifiée dans cet ultime choc, Antananarivo a souffert pour décrocher le sésame face à Antsiranana. Car, il a fallu attendre le temps additionnel, 90+1, pour voir les deux équipes se départager. Le but de la délivrance est signé par Ravaka pour Antananarivo tandis que Navalona est élu meilleur joueur du match.