Un budget de 141.038 euros sera alloué à l'éducation des enfants. Cette somme est liée au programme initié par le Gouvernement japonais, intitulé « Aide aux micro-projets locaux en faveur de la sécurité humaine », et qui concerne la construction de nouveaux bâtiments pour le Lycée Vinaninkarena, ainsi que l'extension et la réhabilitation de l'Ecole primaire publique d'Andohatapenaka.
Ces deux contrats de coopération ont été signés entre l'ambassadeur du Japon à Madagascar, Abe Koji, et le représentant des deux entités bénéficiaires.
La publication des résultats se fait encore attendre pour les candidats au baccalauréat dans la Province d’Antananarivo. En effet, les enseignants correcteurs ont décidé d’interrompre les travaux de délibération et d’ajourner la date de parution des résultats. Après Fianarantsoa, Mahajanga et Antsiranana qui ont déjà publié les résultats du bacc, la liste des candidats admis pour Tanà était censée sortir ce jour. Cependant, cela est remis pour plus tard.
En cause, la non-assurance du paiement des vacations des correcteurs.
Afin de préserver la santé des consommateurs, plusieurs produits ont été saisis et détruits par la Direction de la protection des consommateurs (DPC). Les marchandises ont été brûlées à Mandrosoa Ivato cette semaine. Leur coût total a été évalué à 6 millions d'ariary.
Ces marchandises dépassaient toutes les dates limite de consommation et ont été saisies dans plusieurs magasins de la Capitale. Les descentes inopinées ont donc porté leurs fruits. Ainsi, les consommateurs ont évité l'achat de produits potentiellement dangereux pour leur santé.
Le Nord s’appauvrit. Le grand triangle du Nord, Régions de Maroantsetra et autres y comprises, est malade, gravement malade. En cause, la vanille !
Quand la vanille éternue, le triangle du Nord et consorts toussent. Quand elle va mal, Antsiranana et environs ont de la fièvre, de la température. Et quand la vanille s’évanouit, le monde du Nord est dans le coma ! Et c’est le cas présentement.
De l’échec total. Il faut oser le dire et l’appeler tel qu’il est. Et pour cause : le manque de fermeté ! Les responsables de quelque niveau que ce soit ont échoué dans le traitement du « dossier vanille » et cela pour avoir « lâché » et accepté la libéralisation. Evidemment, les politiciens véreux y sont pour beaucoup.
La Fondation Danoise Hempel (DHF) et la Fondation pour les aires protégées et la biodiversité de Madagascar (FAPBM) ont officialisé un accord de subvention, visant à mettre en œuvre un ambitieux programme de formation professionnelle à long terme, destiné aux acteurs et leaders locaux malagasy. Cette initiative vise à renforcer leurs compétences et capacités en vue de préserver la biodiversité et de garantir la pérennité des écosystèmes, assurant ainsi la disponibilité continue de services essentiels tels que l'eau potable, les écosystèmes forestiers sains et les zones côtières productives. Le déploiement et la gestion du programme seront assurés par des experts de la FAPBM en collaboration avec Madagascar National Parks, créant ainsi une synergie permettant aux experts et aux communautés de gérer efficacement le vaste réseau d'aires protégées de Madagascar.
Pour la troisième fois, le pape François a rencontré Andry Rajoelina, lors d’une visite privée de celui-ci au Vatican. Hier, le Président de la République de Madagascar était accompagné de sa femme, de ses trois enfants et de la ministre des Affaires étrangères Yvette Sylla. La rencontre s’est déroulée dans les bureaux du Saint-Père au Saint-Siège. Cette occasion a été marquée par les prières et les bénédictions du pape pour le Président Andry Rajoelina, sa famille et tout le peuple malgache.
Décidément, l'affaire dite "Raïssa" n'est pas prête de se terminer. Pas plus tard qu'hier, Raïssa Razaivola, de son vrai nom, a dû affronter de nouveau son procès, le énième du genre, à la salle 1 du Tribunal d'Anosy. Manque de pot, ni le public, encore moins la presse n'ont pas eu le droit d'y assister. Donc, pas de photographie, non plus. Il s'agissait d'un procès à huis clos de Raïssa. Le problème, c'est qu'il n'y avait aussi aucune possibilité pour tenter au moins de savoir le mobile qui a poussé le juge à prendre cette décision.
Prendre un taxi-moto est devenu très dangereux actuellement avec des bandits qui profitent de ce business pour s’immiscer dans les rangs des conducteurs. En effet, ces derniers temps, beaucoup de clients se sont plaints d’avoir été détroussés par un taxi-moto.
Les axes d’Itaosy Beravina ou celui d’Ankadimbahoaka vers Tanjombato ont été pointés du doigt par les usagers. « Du côté d’Ankadimbahoaka, un scooter m’a proposé de me conduire. Et comme il était très tard, j’ai indiqué la destination et marchander le prix. Cela n’avait rien d’exceptionnel car j’avais l’habitude de prendre ce moyen de transport. Mais sur le chemin d’Avarabohitra, le conducteur a fait mine d’avoir une panne et m’a dit de descendre. Puis il m’a menacée avec une arme blanche tout en m’arrachant des mains mon sac et mon téléphone portable », selon le témoignage de Hasina, employée d’un call center.
Les bandits profitent de l’existence des taxis-motos pour accomplir leurs méfaits. Dans leur dessein, ils ne rejoignent pas les stationnements de taxi-moto habituels comme les arrêts de bus. Par exemple, l’un deux prend pour cible, une personne seule sur la route. Pressée de rentrer et dans le désarroi vu l’inexistence de transports en commun, la victime est une proie facile.
Des précautions à prendre
Avant de décider de prendre un taxi-moto, il faut prendre des précautions. D’abord, ne jamais prendre un taxi-moto en cours de route, mais rejoindre les lieux de stationnement si possible. « Ici on se connait tous et si un élément nouveau rejoint le groupe, une mini-enquête est engagée. On peut alors indiquer au client qui est fiable et qui ne l’est pas », selon Rado, taxi-moto à Ambohijatovo. Il a ajouté qu’actuellement, des conducteurs de taxi- moto inconnus sont présents sur les lieux. « La semaine dernière, une dame a été détroussée par un taxi-moto, elle est revenue plus tard sur les lieux avec des policiers pour identifier son agresseur et a enquêté sur les conducteurs qui étaient sur place. Cependant, le bandit n’était qu’un usurpateur et n’est jamais revenu à Ambohijatovo depuis son méfait.
En outre, au vu de cette recrudescence de l’insécurité concernant le deux-roues, la Préfecture de police d’Antananarivo a décidé de rendre obligatoire le port de badge et de gilet. Ces derniers doivent être signés par l’autorité compétente.
Cette initiative a été prise dans le but d’identifier et d’uniformiser les membres de ce secteur. Les conducteurs de taxis-motos qui ne suivent pas ces instructions seront réprimés.
Il est à noter que selon les derniers recensements officieux, 82% des taxis-motos de Tanà ne sont pas des professionnels, mais des ‘altruistes’. Sur les 5 000, seulement 900 sont en règle.
Nikki Razaf
Tout est urgent ! Tout est prioritaire !
Dès sa première intervention publique, son discours d’investiture, à Mahamasina le 19 janvier 2019, Rajoelina Andry, le président de la République, fraichement intronisé, annonça haut et fort que « Tout est urgent » dans ce pays qui est le nôtre. En réalité, tout est prioritaire. La lutte contre la misère. Le combat contre l’insécurité. La bataille contre la corruption, contre l’impunité, contre toutes les formes de délinquances, financières notamment. La réinitialisation de l’éducation civique. La prise en charge des maladies chroniques, le palu, la peste, la polio, etc…
Au lieu de s’améliorer ces problèmes chroniques, classiques, collés à la peau des malagasy, s’aggravent. Ils vont de mal en pis. Le récent rapport de la Banque Mondiale sur la situation économique post-Covid fait état d’un léger progrès dans la plupart des pays d’Afrique entre autres. Mais, l’institution de Bretton Woods déplore la stagnation voire le recul certains pays dont Madagasikara. Elle se désole de devoir le constater et encourage vivement les dirigeants de ces pays à agir conséquemment.
L’insécurité, en dépit des efforts des Forces de la Défense et de la Sécurité, les bandits de tout acabit sévissent encore et toujours de façon atroce et barbare. Le peuple en pâtit durement. La corruption renforce de plus belle son emprise et cela même jusqu’au sommet de l’Etat. Rien n’y échappe ! Les maladies chroniques sensées être éradiquées remontent en surface. Elles reviennent au galop. Le cas de la poliomyélite préoccupe sérieusement. La maladie fait dangereusement un retour en zone ! Le paludisme jugé être maitrisé résiste. Etc.
Le pays fait face également à une autre urgence plus terrible. Un phénomène inquiétant préoccupe les esprits notamment auprès de certains mouvements associatifs observant la jeunesse. Les suicides sinon les tentatives de mettre fin à la vie à sa vie augmentent en nombre ces derniers mois. Selon l’Observatoire de la jeunesse, les vagues de suicides ou de tentatives de suicide touchent essentiellement les jeunes. En général, la catégorie d’âge au sortir de l’adolescence jusqu’à l’âge adulte est vulnérable à tout point de vue. Une tranche d’âge délicate pour diverses raisons. Les adolescents jeunes ou les jeunes adolescents négocient un tournant complexe afin d’identifier leur avenir. Ce qui ont réussi leur parcours, par un succès aux examens, par un embauche intéressant c’est-à-dire être casé quelque part ou par une motivation quelconque émergent du lot et se trouve à l’abri des besoins. Par contre, d’autres qui ne parviennent à se débarrasser du cercle vicieux des échecs ou des ratages chroniques s’enfoncent dans la détresse.
D’après Fy Indrafonjanahary, vice- présidente de l’Observatoire de la jeunesse et porte-parole dudit observatoire, les problèmes socio-économiques, sentimentaux, les échecs divers et notamment l’addiction à la drogue sont les principales causes de suicide parmi les jeunes. En fait, la dépression conduisant aux tentatives de suicide concerne toutes les classes d’âge. Mais, elles deviennent de plus en plus critiques en ces temps-ci avec la propagation de la drogue dure surtout auprès des jeunes et des moins jeunes. Les dealers rodent en permanence dans les parages des collèges et les lycées.
Les activistes de l’Observatoire tirent la sonnette d’alarme. Ils recommandent la multiplication des Centres d’écoute prenant en charge les jeunes. Une urgence de plus.