Pas de surprise, le Président de la République malagasy Andry Rajoelina a reconduit le ministre André Haja Resampa à la tête département du ministère de la Jeunesse et des Sports. Cet homme était l’artisan du succès des Jeux des îles de l’océan Indien, tenus à Madagascar le mois d’août dernier. Un évènement qui reste inscrit dans les annales grâce à son dévouement avec un record de médailles pour la Grande île. En seulement sept mois, il a relevé le défi d’organiser les Jeux des îles, censés se préparer en 4 ans. Comme il a déjà fait preuve  par ses expériences en management organisationnel dans différents domaines, notamment les évènements sportifs ainsi que dans l’administration, il répond parfaitement au profil recommandé pour mettre le sport malagasy sur les rails. Faut-il rappeler la magie que cet homme a faite aux Jeux des îles avec un petit budget. Autrement dit, c’était la plus grandiose de toutes les éditions précédentes des Jeux des îles avec le plus petit budget. Il peut placer la réussite de ces jeux sur son armoire à palmarès.
Il n’est donc pas étonnant si le Chef d’Etat malagasy lui recommandait à ce poste. Parmi les 467 CV, il figurait parmi les ….reconduits sur les 27 ministres qui constitueront le nouveau Gouvernement Ntsay Christian pour les prochains quinquennats. Et pour un ministre qui sera proche et qui se rapproche du peuple, le ministre Haja Resampa a le bon profil pour mériter sa place. D’ailleurs, il a relevé haut la main les entretiens et les tests spécifiques.
Par ailleurs, il n’est pas nouveau dans le domaine du sport notamment la danse sportive. Cette discipline a gagné ses lettres de noblesse grâce à diverses organisations. Il a été secrétaire général de la présidence (SGP) entre 2009 et 2014 et aussi prétendant au poste de Premier ministre en 20214. Avant cela, il a occupé le poste de manager à la société Melane en France.
Elias Fanomezantsoa

Le monde de la musique malagasy célèbre deux de ses talents émérites. Anisha et Jain, ces deux chanteuses malagasy sont pré-nominées au prestigieux concours « Aficia Music Awards ». Une reconnaissance notoire les place dans la compétition acharnée de la catégorie « Prix coup de cœur » pour Anisha. Et de son côté, l’autrice-compositrice-interprète et musicienne Jain est en lice dans la catégorie « Artiste pop féminine» aux côtés de huit autres chanteuses.
Avec son album intitulé « Lumière », la grande gagnante de la « Star Academy » a été choisie par le public pour faire partie des artistes qui vont concourir. Et en ce qui concerne Jain, cette artiste ayant des origines malagasy a été nominée aux Victoire de la musique avec son premier album « Zanaka », sorti en novembre 2015, certifié double disque de platine en septembre 2016 et disque de diamant en décembre 2018.
En tout, 81 artistes, nommés dans neuf différentes catégories, constituent l’ossature de la deuxième édition de l’« Aficia Music Awards ». Cependant, seuls les inconditionnels admirateurs pourront choisir les lauréats. A titre de rappel, les votes ont été clos hier. Les artistes les plus soutenus se qualifieront pour les phases finales qui se tiendront à partir de ce jour jusqu’au 23 janvier. L’annonce des résultats officiels et la remise des trophées aux gagnants auront lieu le 24 janvier prochain. Rappelons que la chanteuse d’origine italo-malgache Margherita Davico alias Marghe a été élue « Révélation francophone de l’année 2022 » lors de la première édition des « Aficia Music Awards ». Cette année, ce concours est à sa deuxième édition.
A travers cette compétition, le site d’actualité musicale Aficia décerne des prix qui visent à récompenser les artistes émergents. Ces artistes féminines d’origine malagasy, évoluant toutes les deux en France, continuent de repousser leurs limites et de hisser haut le drapeau malagasy dans le domaine de la créativité artistique. Anisha et Jain sont la preuve vivante que le talent malagasy mérite sa place dans l’industrie musicale internationale. Depuis l’annonce de la grande nouvelle, les deux chanteuses ont reçu des messages d’encouragement et de soutien, publiés sur les réseaux sociaux par leurs compatriotes.
Si.R

Un des joyaux agricoles et touristiques de Madagascar, l’Alaotra- Mangoro a connu une saison 2023 florissante, et les opérateurs touristiques ne cachent pas leur satisfaction. Avec la reprise entamée en 2022, cette Région a vu une croissance significative, se rapprochant même des statistiques de l'année record de 2019. L'année dernière a marqué un tournant pour le secteur touristique d'Alaotra- Mangoro, avec la construction réussie de six nouveaux établissements touristiques qui ont obtenu leurs autorisations d'ouverture. Cela témoigne de l'investissement accru dans le développement de l'infrastructure touristique, renforçant ainsi l'attrait de cette destination pittoresque. Selon les observations, cette expansion représente un signe prometteur pour l'économie locale et nationale. Ralph Antonio Rasolondraibe, directeur régional du tourisme d'Alaotra- Mangoro, a souligné que diverses actions ont été entreprises pour consolider l'attractivité de la Région. Des initiatives telles que l'éductour, la formation du personnel, et la préservation des sites naturels ont été mises en œuvre en partenariat avec les opérateurs touristiques, l'Office régional du tourisme, les gestionnaires des aires protégées, et les guides touristiques locaux. Cette collaboration fructueuse a contribué à créer une expérience touristique plus enrichissante et durable. La statistique de 2023, se rapprochant de celle de l'année faste de 2019, confirme la tendance positive. Les chiffres démontrent une augmentation significative du nombre de visiteurs, reflétant l'efficacité des efforts déployés pour promouvoir Alaotra- Mangoro en tant que destination de choix. Les nouveaux établissements ont également joué un rôle clé dans l'augmentation de la capacité d'accueil, répondant à la demande croissante des voyageurs.
Opportunité d’emplois
Les retombées économiques de cette expansion ne se limitent pas seulement aux hôtels et restaurants. Les communautés locales ont également bénéficié de ce dynamisme touristique. Les programmes de formation et de développement des compétences ont permis de créer des opportunités d'emplois dans le secteur, renforçant ainsi les liens entre l'industrie touristique et les habitants d'Alaotra- Mangoro. Pour 2024, les opérateurs touristiques affichent un optimisme débordant. Ils envisagent de capitaliser sur le succès de la saison précédente en introduisant de nouvelles offres et en élargissant encore l'éventail d'activités disponibles. Les initiatives de promotion et de marketing seront intensifiées pour attirer davantage l'attention des voyageurs nationaux et internationaux. La préservation de la richesse naturelle de la Région reste une priorité essentielle. Les partenariats entre les acteurs locaux et les organismes de préservation environnementale seront renforcés pour assurer une croissance durable du tourisme. Les opérateurs touristiques s'engagent à œuvrer en faveur de la conservation des écosystèmes uniques d'Alaotra- Mangoro, garantissant ainsi que les générations futures pourront également profiter de cette splendide destination. En somme, la saison touristique 2023 à Alaotra- Mangoro a été un succès retentissant, stimulant l'économie locale et offrant des opportunités nouvelles et passionnantes. Avec des projets ambitieux en vue de 2024, la Région se positionne comme une destination touristique incontournable, conjuguant le charme naturel avec une gestion responsable pour assurer un avenir durable.
Hary Rakoto
 

Combien de temps faudrait-on pour mettre sur pied un bon Gouvernement ? Combien pour ériger une équipe idéale ? Une demi-journée ! Quarante heures ! Une semaine ou quinze jours ! Ou un … mois ! Sinon, y a-t-il un problème quelque part ? il faut oser dire la vérité, la mise en place du Gouvernement prend du temps, trop de temps même ! Jusqu’à la date d’hier, notre honorable binôme à la tête de l’Etat n’a pas pu encore monter l’équipe gouvernementale que l’opinion attend impatiemment. On traine ! Problème ? Ailleurs, il a fallu quarante-huit heures au Gouvernement Gabriel Attal de voir le jour. Certainement, comparaison n’est pas raison. Mais, tout de même, cela vaut le coup !
Tenant compte de l’urgence de la situation, ne serait-ce que la mise sur route de la Politique Générale de l’Etat (PGE), un retard, si minime soit-il, impacterait sur l’avenir du pays. Les questions sécuritaires qui exigent des actions concertées des membres du Gouvernement ne peuvent pas traîner si longtemps. Et bien d’autres points urgents qui attendent des solutions adéquates et appropriées. On ne pas s’empêcher de constater certaine contradiction.
Le souci de la vérité nous dicte certaines attitudes entre autres creuser sinon aller loin au-delà des apparences afin, s’il le faut, de crever l’abcès.
Une défaillance au niveau de la garde rapprochée du Chef de l’Etat appelée à l’accompagner dans les cruciales décisions à prendre. Un entourage défaillant entrainera de facto un dysfonctionnement dans les rouages du mécanisme de la première Institution de la République. Un utile et bon entourage rend grandement service non seulement au locataire du Palais mais également à la Nation. Tandis que de mauvais conseillers entourant l’homme du pays constituent des blocages à l’avancement normal des travaux de la mise sur pied du nouveau Gouvernement.
Une équipe composée de techniciens de haut vol, sans état d’âme politiquement parlant, doit préparer le casting de ministrables  à soumettre auprès du tandem Chef de l’Etat et Premier ministre. Un travail de fourmis d’importance non-négligeable dans la mesure où ils épluchent les centaines de CV pour séparer le bon grain de l’ivraie.
Une autre équipe composée d’experts, elle aussi,  gère la flopée des travaux de coulisses ou de couloirs, des groupes de pression ou d’influence sinon des lobbyings. Que les ondes de choc des agissements de ces « intermédiaires » parfois gênants mêmes indésirables n’atteignent pas le Maitre des céans. En fait, ils jouent le rôle de tampon entre le Chef de l’Etat et les postulants qui se comptent par centaines sinon plus. A noter que l’existence de ces éléments « perturbateurs » ralentit le cours normal de la mise en place du Gouvernement.
Prévue pour ce week-end, avance-t-on, la présentation des nouveaux membres de l’Exécutif au niveau gouvernemental tient en haleine l’opinion. Tout ouïe pour savoir les noms de ces nouvelles têtes qui vont diriger le pays, du moins jusqu’à la prochaine élection des députés, le peuple a hâte d’en découdre. Sauf problème de dernière heure, le Gouvernement Ntsay Christian pourra sitôt mettre la main dans la pâte.
Ndrianaivo