Patriote économique. Ces mots résonnent avec une profonde signification alors que le Syndicat des industries de Madagascar (SIM) rend hommage à la vie et à l'héritage d'André Ramaroson, un homme dont le nom est indissociable à la réussite industrielle de Madagascar. En tant que président directeur général (PDG) éminent de la Savonnerie Tropicale, son parcours remarquable a laissé une empreinte indélébile sur l'économie malgache. Son décès laisse non seulement un vide dans le monde des affaires, mais également dans le cœur de ceux qui ont eu la chance de le côtoyer. Le SIM, en honorant la mémoire d'André Ramaroson, ne fait que confirmer l'importance capitale de son rôle au sein de l'industrie malgache.
La nouvelle a fait l’effet d’une bombe, lundi. La directrice de cabinet civil de la Présidence de la République, Romy Voos Andrianarisoa ainsi que le dénommé Philippe Tabuteau ont été arrêtés par les autorités britanniques dans le quartier de Victoria, Westminster, à Londres dans l’après – midi du jeudi 10 août dernier, au cours d’une réunion pendant laquelle ils sont soupçonnés d’avoir tenté de soutirer des pots – de – vin. D’après un communiqué de presse publié par « National Crime Agency » (NCA), l’organe britannique en charge de la lutte contre le crime organisé, « cette arrestation a été effectuée au terme d’une enquête menée tambour battant ».
Le cauchemar lié aux accidents de taxis-brousse, notamment à Ankazobe sur la RN4,continue. Ces deux derniers jours, cette série de drames routiers a occasionné une perte en vie humaine, mais également quelques blessés. A commencer par celui qui est survenu au Pk135+400, vers 3h du matin, près du pont de Morafeno. Un poids lourd qui transportait une cargaison de bananes y était entré en collision avec un taxi-brousse Mercedes Sprinter faisant route vers Mahajanga. Preuve de la violence du choc, les deux véhicules s'étaient renversés. D'ailleurs, la collision a occasionné la mort d'un passager du Sprinter tandis que quatre autres personnes furent blessées dont l'une du camion. Il y avait des diacres de l'église FLM, qui allaient assister à une assemblée à Mahajanga, à bord du minibus Sprinter. Cependant, on ignore encore si ces derniers ont perdu ou non l'un des leurs dans cet accident.
Vendredi dernier, une dame avec son fils aîné et un homme ont été déférés au Parquet de Moramanga suite à des infractions environnementales signalées dans la Commune rurale de Morarano - Gare (MLA), Moramanga, la semaine passée (cf. La Vérité du 10 août).
Le Parquet a accordé la liberté provisoire à la femme et à l’autre personne. Le fils, quant à lui, est placé sous contrôle judiciaire en attendant l’audience fixée pour vendredi prochain. Les mis en examen sont au nombre de quatre. Mais le quatrième inculpé est resté introuvable lors du déferrement. Pour cette même affaire, deux autres personnes font l’objet d’enquête.
Exploitation illicite et transport des bois de forêt sont les charges retenues contre les inculpés et les suspects. Ces produits forestiers sont tous issus de la coupe fraîche dans le Fokontany de Sakalava. De plus, les agissements des principaux concernés sont connus de tous. Ils sont depuis des années dans le trafic des bois précieux et ordinaires.
L’Etat malagasy, par le biais du ministère de l’Environnement et du Développement durable (MEDD), s’est constitué partie civile dans cette affaire. L’Alliance Voahary Gasy (AVG), qui travaille en étroite collaboration avec le ministère, joue le rôle de témoin à charge.
En effet, le représentant de cette organisation de la société civile dans l’Alaotra-Mangoro, qui est aussi conseiller communal à Morarano- Gare, avec le deuxième adjoint au maire, était obligé de dénoncer le trafic suite aux informations véridiques fournies par des informateurs de bonne volonté.
Le trafic se fait en réseaux. D’aucuns voient derrière lui des suspicions de corruption à déceler d’urgence. Des investigations sont diligentées afin d’identifier les complices et de démanteler les réseaux. La ministre Marie Vina Orléa se montre intransigeante avec le trafic illicite. C’est « zéro tolérance » pour elle et son équipe.
M.R.
Issus des Régions de Vakinankaratra et d’Amoron’i Mania. 221 jeunes ruraux ont pu bénéficier d’une formation, notamment dans le secteur agro-industriel, au sein du FIFAMANOR, situé à Antsirabe. Ce centre incubateur des jeunes de la Grande île a contribué à l’atteinte de l’objectif du projet « Pro Agro Youth », mis en œuvre par l’Organisation internationale du Travail (OIT), sur un financement du Fonds international pour le développement agricole (FIDA). Ce projet vise à augmenter les emplois décents, indépendants et salariés pour les jeunes ruraux grâce à des pôles agro-industriels intégrés.
Sur les 221 jeunes formés, 98 se sont formés en tant que salariés tandis que 123 se focalisent sur l’auto-emploi. « Les jeunes ruraux formés ont été divisés en 3 groupes durant le premier semestre de cette année. Le premier a suivi une séance entre le 3 février et le 3 mars, le deuxième du 2 mai au 31 mai et le troisième du 6 juin au 14 juillet », informe Willy Rakotomalala, directeur du FIFAMANOR. Les individus formés ont reçu leurs certificats de fin de formation le 11 août dernier. Ils ont pu développer leurs capacités agricoles durables par le biais des pôles agroalimentaires durables et innovants. La formation a également pu générer des expériences vécues des modèles de pôles agroindustriels intégrés, développés et testés pour éclairer les politiques afin de stimuler la mise à l’échelle des modèles, tout cela dans le but de créer des emplois décents pour les jeunes.
Pour FIFAMANOR, le centre malgacho-norvégien a incubé et formé 130 jeunes ruraux sur les chaînes des valeurs lait, céréales (blé-maïs-soja), plantes à tubercules (patate douce et pomme de terre), y compris les transformations y afférentes. « Pro Agro Youth » fournira à ces jeunes les compétences nécessaires pour accéder à l’emploi ou démarrer leurs entreprises. Le projet va également soutenir le développement des entreprises et des chaînes de valeur afin que le secteur privé puisse se développer et fournir des emplois plus nombreux avec une meilleure qualité.
Les 221 formés de Vakinankaratra et d’Amoron’i Mania figurent parmi les 1.500 jeunes ruraux ciblés par ce projet de l’OIT. Les cibles sont âgées de 18 à 35 ans, constitués de 50 % d’hommes et de 50 % de femmes. Ils proviennent de 4 Régions, à savoir Analamanga, Vakinankaratra, Vatovavy et Fitovinany ainsi que leurs Régions limitrophes respectives.
P.R./ Jeannot Ratsimbazafy/ Angola Ny Avo
Opérateur et rien d’autre qu’un opérateur économique, Maminiaina Ravatomanga, lors de sa dernière sortie médiatisée, tient à mettre les points sur les « i » et la barre sur le « t». Les désinformations calomnieuses prenant pour cible directe sa personne et ses activités sont telles qu’il a fallu que Mamy Ravatomanga réagisse afin de tirer au clair certaines choses. Homme de principe et fidèle à ses convictions intimes, le président directeur général du Groupe SODIAT, Mamy Ravatomanga n’est pas du genre pirouette. Il évolue, certes, mais ne change pas pour le plaisir de changer au gré du vent. Il ne trahit personne. Il reste fidèle et garde ses fondamentaux intacts.
Mamy Ravatomanga, PDG du Groupe SODIAT, tient ferme et ne compte jamais s’aventurer au-delà de statut d’opérateur économique comme d’autres l’ont fait. En effet, d’ici ou ailleurs, nombre d’hommes d’affaires ayant réussi dans les activités économiques ont tenté leurs chances dans l’arène politique. D’opérateur économique en politicien, le pays en a connu assez. Les uns sont parvenus à se faire une place. D’autres, ont raté le coup et tiré son entreprise dans sa chute hypothéquant l’avenir de ses employés. En 33 ans d’activités en sa qualité d’opérateur économique, la tentation de devenir ceci ou cela, en politique, n’a jamais effleuré l’esprit de notre honorable PDG. Il prend soin de ne pas mettre en danger l’avenir de sa famille, de son entreprise et surtout celui de ses collaborateurs et leurs familles.
Deux points importants méritent l’attention. D’abord, Monsieur le PDG Mamy Ravatomanga reste insensible sinon inaccessible aux appels de la sirène pour s’aventurer dans le domaine, glissant et piégé, de la politique. Il l’a dit sur le plateau des chaines privées de ce vendredi 11 août que « laissons la politique aux politiciens ». Une manière sans équivoque de répondre à certaines allégations relatives à une éventuelle candidature du PDG à la chaire de Président de la République. Carrément, s’il le voulait, il le peut. Mais, il préfère se cantonner là où il est et s’occuper de son « jardin » qui, notons-le, s’agrandit à merveille et cela pour le bien de tous, les collaborateurs y compris et faisant ainsi abstraction à ses intérêts personnels.
Le second aspect qui vaille la peine d’être souligné réside dans le fait que le PDG Mamy Ravatomanga n’est pas du tout indifférent aux choses politiques dans la mesure où celles-ci touchent aux intérêts supérieurs de la Nation. Depuis la révolution de 2009, le PDG du Groupe SODIAT ne cachait pas son soutien à l’endroit du jeune leader Rajoelina Andry. Il concède en lui une opportunité afin de sauver le pays. Durant la Transition et ce jusqu’à ce jour, Mamy, pour les intimes, n’a jamais trahi à la confiance portée en lui par Andry. A deux, ils ont traversé des moments les plus durs notamment pendant la traversée du désert de l’ancien Président de la Transition (2014 – 2O18). De retour à la manette du pouvoir en 2018 de son compagnon de la galère, Mamy Ravatomanga est toujours là manifestant de la sorte d’une fidélité intacte.
Et rebelote ! En cette veille de l’échéance de novembre 2023, Mamy Ravatomanga réitère sa confiance et sa fidélité en conviant publiquement Andry Rajoelina à se présenter pour un second mandat.
Ndrianaivo
C’est confirmé. L’arrivée de la flamme des Jeux des îles de l'océan Indien (JIOI) 2023 à Madagascar est déjà un signe avant-coureur que le plus grand rendez-vous sportif indianocéanique aura bel et bien dans la Grande île du 25 août au 5 septembre.
Ramenée de Maurice par Haja André Resampa, ministre de la Jeunesse et des sports, la flamme a atterri à l'aéroport d'Arrachart à Antsiranana ce samedi 12 août vers 18h. A sa descente de l’avion, la torche était toujours entre les mains du président du COJI (Comité d’organisation des jeux des îles), André Haja Resampa. Ce dernier l'a ensuite remise à Toussaint Rabenala, triple champion d'Afrique et double champion de la Francophonie de triple saut. La flamme a ensuite parcouru les 12km séparant l'aéroport au stade Kianjasoa entre les mains de divers athlètes qui se sont relayés.
Derniers relayeurs de ce premier parcours de la flamme des Jeux de 2023, la hurdleuse Sidonie Fiadanantsoa, médaillée d’or lors des derniers jeux de la Francophonie à Kinshasa et le président de la République malagasy, Andry Rajoelina, allumaient la vasque olympique du stade « Manara-penitra » Kianjasoa d'Antsiranana.
Prenant la parole, le Chef d’Etat a sollicité la solidarité du peuple malagasy à soutenir tous les athlètes malagasy avec ferveur. « Avec la solidarité et l’unité, tous les Malagasy devront soutenir tous les athlètes. Madagascar aura comme défi de terminer premier au nombre de médaille. Je tiens à cœur la ville d’Antsiranana car c’est ici qu’on accueille la flamme des jeux. J’ai confiance à l’avenir de Madagascar et à la jeunesse malagasy pour porter haut la fierté nationale », annonce le Président Andry Rajoelina.
Attendu au stade Mahamasina le 23 août 2023, dans une dizaine de jours, elle va d'abord illuminer la vasque olympique des cinq stades des chefs-lieux de Province. Après son arrivée au pays, la flamme était de passage à Mahajanga hier dimanche 13 août avant d’atteindre Toliara le 18 août, à Fianarantsoa le 19 août et à Toamasina le 20 août.
Elias Fanomezantsoa
Questionné, vendredi dernier sur la situation de l’or vert à l’occasion d’une interview sur une chaîne locale, le PDG du groupe SODIAT, Maminiaina Ravatomanga, en tant qu’opérateur économique œuvrant dans ce domaine, a exposé son point du vue sur le contexte actuel de la filière. En effet, l'Union européenne, consciente des enjeux liés à la sécurité alimentaire et à la santé des consommateurs, a durci les règlementations relatives au commerce de la vanille. Les résidus de nicotine autorisés dans les produits à base de vanille sont désormais strictement contrôlés, reflétant les préoccupations croissantes en matière de qualité et de santé publique. Cependant, la filière fait également face à une surproduction de vanille, ce qui a entraîné une chute significative des prix au kilogramme. Les planteurs, qui misaient sur des revenus stables grâce à la demande soutenue, se trouvent désormais confrontés à une réalité différente, où l'offre excède largement la demande. Cette situation précaire met en péril la subsistance des planteurs et la viabilité économique de toute la filière. Selon le PDG du groupe SODIAT : « L'histoire des mouvements d'exportation de vanille des années précédentes illustre un autre aspect des risques de déstabilisation. L'exportation de vanille sans garantir le rapatriement adéquat des devises dans les caisses de l'Etat a eu des conséquences néfastes. De nombreuses entreprises ont omis de respecter les obligations fiscales, ce qui a mis à mal la crédibilité et la légitimité de la filière. Le manque de transparence dans les opérations et le non-respect des lois ont sapé la confiance des autorités et des parties prenantes».
L’exemple du letchi
L'échec à rapatrier une grande partie des devises issues des exportations a laissé l'Etat en proie à des pertes financières importantes. Les chiffres annoncés par le ministre des Finances illustrent l'ampleur du problème, avec des milliards de manque à gagner pour l’Etat. De plus, cette situation a amplifié les défis déjà existants en matière de balance de paiements pour le pays. Face à cette série de problèmes, les autorités ont réagi en prenant des mesures visant à sécuriser la filière. La création du Conseil national de la vanille (CNV) et la mise en place de diverses structures sont autant d'efforts visant à restructurer la filière et à instaurer des pratiques plus transparentes et responsables. Parmi ces mesures, la certification des exportateurs et la fixation d'un seuil de nicotine autorisé illustrent l'intention d'améliorer la qualité et l'intégrité des produits. L'exemple positif du secteur des Letchis, qui a trouvé une certaine stabilité grâce à la mise en place d'un groupement d'exportateurs (GEL), offre un modèle à suivre. En structurant la filière de la vanille de manière similaire, en mettant l'accent sur la coopération, la traçabilité et le respect des réglementations, il pourrait être possible de revitaliser cette filière emblématique. Ainsi, la filière vanille fait face à des défis complexes qui mettent en évidence la nécessité d'une restructuration profonde pour assurer sa viabilité économique, son intégrité et sa contribution à l'économie locale. Les enjeux de qualité, de régulation du commerce et de transparence doivent être abordés de manière collective pour rétablir la confiance et promouvoir une filière de la vanille florissante et durable.
Hary Rakoto
Les tristes faits suivants étaient survenus hier vers 5h du matin à Soanierana, près de l’usine « Paraky ». Là, un motocycliste de 30 ans a payé de sa vie à la suite d'une agression d’un bandit, qui a fait usage d'une arme à feu pour lui voler sa moto-cross. La victime fut mortellement touchée d'une balle de l'agresseur. Ce dernier a visé son ventre. Sous l'impact du projectile, le motocycliste aurait pu encore donner l'alerte, avant qu'il ne s’écroule, tombant dans le coma. Transporté d'urgence à l'HJRA, le malheureux n'émergera plus jamais de son coma, et a finalement succombé des suites de sa blessure.
Dire que ce motard était venu à l'endroit où il devait récupérer son beau-frère. Tous les deux auraient dû se rendre ensemble dans la localité d'Ampangabe pour une cérémonie de retournement de mort. Le temps donc pour ce beau-frère de changer ses habits, et voilà que ce malfaiteur s'amenait et l'a attaqué par surprise, d'abord en menaçant le motard avec un fusil, puis en faisant feu sur lui, sans aucune autre forme de procès. En cause, le motocycliste aurait voulu s'opposer par la force à son agresseur. Et pourtant, sa sœur a voulu intervenir au secours de la victime. Malheureusement, la dame n'a pu assister qu'avec impuissance à l'agression meurtrière. Pendant que les proches de la victime étaient encore stupéfaits voire pétrifiés d'horreur, le bandit, lui, a pris rapidement la fuite.
Cependant, il a dû repartir les mains vides, car n'ayant pu finalement réussir à mettre la main sur la moto. La victime aurait dû être autopsiée, dès hier même. Enfin, elle devrait être inhumée du côté d'Arivonimamo, sa terre natale. Dire qu'un autre fait sanglant et à peu près similaire, venait de se produire vendredi soir près de la zone Galaxy à Andraharo. L'assaut perpétré par deux bandits, équipés d'une arme à feu, a coûté la vie à un conducteur de taxi-moto qui a eu le malheur de se trouver dans les parages au moment où les malfrats ont voulu s'en prendre à l'opérateur d'un cash-point. Des témoins à la scène parlaient d’une balle perdue. Enfin, trois personnes ont été tuées en l'espace d'une semaine à cause d'une attaque de bandits survenue dans la périphérie de la Capitale. Celle ayant emporté la vie à un taximan au Shop Liantsoa d'Ankadindratombo, a ouvert la série.
Franck R.