Eclairage, installation des drapeaux officiels des Jeux, enseigne et opération coup de poing. La ville d’Antananarivo est en pleine action dans le cadre de la préparation des 11e Jeux des îles de l’océan Indien (JIOI) qui se dérouleront du 23 août au 3 septembre prochains dans la Capitale.
Des drapeaux des JIOI sont déjà en place dans les rues longeant la nouvelle rocade à Tsarasaotra ainsi que d’autres axes comme Alarobia, Ankorondrano, Analakely ou encore Anosy et Mahamasina. Depuis le début de ce mois d’août, la ville des Mille est aux couleurs des Jeux, et en particulier le centre-ville.
Ainsi, les agents de la JIRAMA se sont attelés, depuis plusieurs jours, sur l’installation des luminaires Cobra dans la zone d'Ankorondrano et ses environs.
« La JIRAMA poursuit son travail de décoration de la ville avec des appareils de tête Cobra pour éclairer la route la plus fréquentée la nuit. Il continue sur la rue Ankorondrano et le village Voara d’Andohatapenaka et continuera dans d’autres endroits », indique-t-on.
C’est une initiative de la société JIRAMA et le ministère de l'Energie afin de redorer l’image de la ville ainsi que la sécurité dans la Capitale, avant, durant et après les événements. D’ailleurs, ces matériels y resteront pour toujours, dans l’intérêt de la population.
De son côté, la Commune urbaine d’Antananarivo procède à une opération de coup de poing. Outre les agents de la Société malagasy d’assainissement (SMA), elle est soutenue par plusieurs entités comme le ministère de la Défense nationale tandis que d’autres ont réalisé des opérations Tagnamaro. Une centaine d’agents sont mobilisés chaque jour pour ramasser les ordures qui s’entassent dans la Capitale.
Comme à chaque évènement, beaucoup profitent de cette occasion pour en tirer profit. Les vêtements, goodies portant le logo des JIOI commencent à apparaître sur les étals des commerçants notamment au marché de l’artisanat et des articles faits main à Andravoahangy.
Anatra R.
A environ trois mois et demi de l’élection présidentielle, on s’achemine vers un nouveau record de candidatures. A ce stade, l’on recense une dizaine de candidats déclarés ou pressentis pour ce scrutin. Bien sûr, d’autres personnalités viendront vont se rajouter à la liste. Et bien entendu, un certain nombre d’entre eux abandonneront d’ici le 6 septembre, date de clôture de réception des dossiers de candidature ( période qui s’ouvrira d’ici une semaine jour pour jour le 23 août), officiellement faute de parrainage, parce qu’ils auront rallié un autre candidat, etc.
Au rythme actuel, l’on s’attend de nouveau à ce qu’au moins une vingtaine de candidatures soient ainsi enregistrés auprès de la Haute Cour constitutionnelle. On ne devrait alors pas être très loin des chiffres enregistrés lors des précédents scrutins présidentiels.
Pour rappel, en novembre 2018, ils n’étaient pas moins de 36 à prétendre accéder au fauteuil de Président de la République au Palais d’Etat d’Iavoloha. 30 candidats ont obtenu moins de 1% voix soit environ 50.000 voix sur un total de 4,8 millions de vote, ceux que l’on appelle les « zérovirguliens », lors du premier tour de l’élection présidentielle. En 2013, 31 candidatures avaient été retenus par la Cour électorale spéciale à l’époque. La moitié de ces prétendants à la magistrature suprême du pays n’ont pas atteint la barre de 1% à l’époque.
Iznogoud
En tout cas, il semble évident que rien ne semble pouvoir freiner l’ardeur de ceux qui, à l’image du célèbre personnage de bande dessinée le grand vizir Iznogoud, ambitionnent de devenir calife à la place du calife. Rien n’y fait, ni la peur du ridicule liée à la perspective de finir la compétition avec un score anecdotique et encore moins le coût – prohibitif pour le citoyen lambda – des cautions financières.
En effet, pour écarter les candidatures farfelues et éviter une débauche d’ambitions qui ne manqueraient pas de peser sur les finances publiques, les autorités ont décidé de mettre en place le principe du versement préalable d’une caution financière. Cette trouvaille n’a, jusque-là, pas réussi à infléchir la courbe des aspirants.
Remboursable uniquement à ceux qui recueillent 10% des suffrages exprimés, elle est passée de 20 millions d’ariary à 50 millions d’ariary, lors de la dernière présidentielle de 2018. Les autorités actuelles ont pris la décision radicale de quadrupler le montant de la caution qui s’élève aujourd’hui à 200 millions d’ariary, soit un peu moins de 40.000 euros. Soit 800 fois le salaire minimum.
Critiquée par l’Opposition, la réalité avec le nombre pléthorique de prétendants à Iavoloha attendus semble montrer qu’il en aurait peut-être fallu beaucoup plus, pour décourager ceux qui briguent le poste occupé actuellement par le Chef de l’Etat sortant, Andry Rajoelina, lui-même fortement pressenti pour être candidat à sa propre succession et grandissime favori à ce titre.
Lalaina A.
Comme il l’avait annoncé au cours de son dernier déplacement dans le Nord du pays, le Président Andry Rajoelina est prévu rencontrer le Pape François au Vatican, ce jour. Ce déplacement au Saint – siège s’inscrit dans le cadre d’une audience privée, et donc d’une visite privée selon les précisions de la Présidence. Ainsi, le Chef de l’Etat s’est envolé vers Rome accompagné de son épouse, Mialy Rajoelina et de leurs trois enfants. Le ministre des Affaires étrangères, Yvette Sylla, est également du voyage.
« En tant que croyant et fidèle de l’Eglise catholique Romaine, le Président de la République souhaite se ressourcer spirituellement et décide de porter en prière la vie de la Nation malagasy », indique toujours la Présidence. Le Président va rencontrer le Pape François pour la 3ème fois. Leur première entrevue remonte en avril 2013, un mois après l’élection du Saint – Père tandis que la seconde fut dans le cadre de la visite pontificale à Madagascar en septembre 2019. Par ailleurs, ce tête-à-tête en privé avec le Souverain Pontife pourrait aussi être l’occasion d’aborder les questions du renforcement des relations diplomatiques entre Madagascar et le Saint-Siège. Une rencontre entre le Chef d’Etat malagasy et Monseigneur Miraslow Wachowski, Sous – secrétaire pour les Rapports avec les Etats au sein du Vatican figure aussi au programme de ce déplacement à Rome.
S.R.
Un rendez-vous à ne pas manquer. A travers le tournoi Inter-îles de l’océan Indien, le golf va être présent durant les Jeux des îles 11ème édition à Madagascar, en tant que discipline de démonstration. Le tournoi international aura lieu du 22 au 25 août prochains sur le green Golf du Rova Andakana.
« Le Golf du Rova devient de plus en plus exceptionnel dans l’océan Indien. Déjà reconnu pour sa technicité, son esthétique et la qualité du service, le Golf du Rova a déjà conquis les plus grands joueurs. Nous tenons à remercier Monsieur et Madame Ravatomanga pour leur gentillesse de nous laisser le terrain disponible au tournoi », s’exprime Ranaivo Andrianasolo, président de la Fédération malagasy de Golf.
Les cinq îles de la région y seront représentées entre autres, Madagascar, Seychelles, Ile Maurice, et la France à travers les deux départements : l’Ile de La Réunion et Mayotte. Chaque île sera représentée par six joueurs dont un pro, trois amateurs et deux seniors dans chaque équipe.
Madagascar aura l’avantage de présenter deux équipes mais la deuxième sera hors classement. Cependant, les joueurs peuvent concourir sur le champ individuel. En ce qui concerne la présentation du tournoi et des membres de l’équipe nationale malagasy, l’équipe 1 sera la plus capée des golfeurs malagasy avec Johary Raveloarison tandis que l’équipe 2 sera menée par Jean Baptiste Ramarozatovo.
« Un tournoi de sélection s’est tenu les 30 et 31 juillet derniers permettant à la direction technique nationale d’établir une liste de la sélection nationale. Nous avons pris le meilleur de chaque catégorie, pour composer l’équipe 1, alors que les deuxième et troisième ont composé l’équipe 2. Les champions de Madagascar en titre pour les ‘‘amateurs’’ comme le cas de Mathéo et Manitra Ratsimbazafy, c’est grâce aussi à leur performance qu’on les a invités à intégrer l’équipe nationale », explique Johary Raveloarison.
Le tournoi se disputera en 72 trous Stroke play. Sur les 18 trous d'un parcours, le nombre total de coups est de 70, 71 ou 72. La norme étant 72. La première journée, les participants joueront 18 trous avec huit en simple dont deux dames et six hommes. La deuxième journée, les concurrents disputeront 36 trous dont huit en simple pour la matinée (2 dames et 6 hommes) et l’après-midi, Foursome (deux hommes) plus quatre balles de match, meilleure balle deux hommes et quatre balles meilleure balle pour deux dames. Et durant la troisième journée, les concurrents joueront 18 trous. Pour les hommes, c’est le total 4 meilleures cartes sur 6 par jour plus deux cartes détermineront les vainqueurs. Chez les dames, c’est le total de la meilleure carte plus une carte équipe qui détermineront la meilleure.
Un classement individuel homme et celui individuel dame sur le total de trois tours du même joueur et joueuse seront récompensés selon la catégorie (pro, amateur et senior).
« Sans les sponsors : EcoPrime, Henri Frais et Fils, CT Motors, Telma, Le Show Room, Bet 261, LMBOI, Jovenna et Hita ou Huillerie de Tamata et les partenaires médias : La Vérité, Madagascar Matin, Inona no Vaovao, Les Nouvelles, Express, Tv Plus et Viva, la tenue du tournoi aurait été vaine », avoue le président de la Fédération lors de la conférence de presse de présentation honorée par la présence de Mamy Ravatomanga et de son épouse, hier au Golf Galaxy Andraharo.
Elias Fanomezantsoa
Madagascar 1
Madagascar 2
Equipe MADA 1
Johary Raveloarison (Pro)
Matheo Douessy
Do Woo Kim
Julien Rasoloarimanana (
Fils Rakotondrafara (SNR)
Luca Ratsimbazafy (SNR)
Manitra Ratsimbazafy (Dames)
Maria Kim (Dames)
Equipe MADA2
Jean Baptiste Ramarozatovo (Pro)
Matteo Rakotofiringa
Amir Vasta
Ny Ony Rakotonavahy
Michel Morizot (SNR)
Hery Rafindarivo (SNR)
Monique Noyon (Dame)
Holy Gagneux (Dame)
Antananarivo sera la ville hôte de la 11eme édition des Jeux des îles de l’océan Indien du 25 août au 03 septembre. La réussite de cet évènement d’envergure régionale s’adresse à tout le monde. Fenosoa Razafimamonjy, consultant et conseiller sport ne cache pas son enthousiasme sur la tenue du rendez-vous dans la Grande île. Pour lui, la contribution de tout le peuple malagasy doit être naturelle pour la réussite de l’organisation. Nous pouvons défendre nos valeurs en tant que pays hôte. C’est l’honneur du pays qui est en jeu. Donc, il n’est pas question de politique pour défendre notre fierté.
Située à une quinzaine de kilomètres d'Antananarivo. La Commune rurale d'Iarinarivo va abriter le site de confinement de boues issues du curage du Canal C3. Elle a ainsi bénéficié de divers appuis socioéconomiques en tant que zone d'intervention du projet « PRODUIR » (Projet de développement urbain intégré et de résilience). La réhabilitation de la digue reliant les Fokontany d'Ambatomainty et d'Antanatanana, d'une longueur de 825 mètres, en fait partie. « Cette infrastructure permet de sécuriser des zones de production rizicole et maraîchère. Elle a été laissée à l'abandon depuis longtemps », nous partage Edmond Rakotoarisoa, maire de ladite Commune. Cette digue était auparavant sans revêtement, poussiéreuse en saison sèche et très boueuse durant la saison des pluies, sans parler des nids-de-poule et des vestiges de macadam.
Dernière ligne droite avant la mise en marche du train urbain reliant Soarano et Ambohimanambola. Bien que toutes les infrastructures - dont les rails ainsi que les locomotives - soient déjà prêtes pour accueillir les passagers, les responsables se concentrent actuellement sur quelques petits détails avant un voyage inaugural qui aura lieu cette semaine, selon une information venant de la société Madarail. Il s'agit entre autres de finaliser l'électrification des gares, allant de Soarano à Ambohimanambola, tandis que d'autres agents achèvent encore quelques travaux.
Les tableaux d’affichage au niveau des centres d’examen de la Capitale restent désespérément vides. Les résultats de l’examen du baccalauréat tardent à sortir. Cependant, selon le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, ils auraient dû être affichés le week-end dernier.
Néanmoins, le ministère compte tenir sa parole en promettant de publier les résultats avant le début des Jeux des îles de l’océan Indien. Du côté des candidats, l’impatience gagne du terrain. « Etant donné que les résultats du bacc sont déjà publiés dans certaines Provinces, on avait espéré que dans la foulée, Tana sortirait également le week-end dernier les noms des nouveaux bacheliers, mais en vain », a indiqué Tiana, élève du lycée J.-J. Rabearivelo.
La flamme olympique débarque. Après les tirages au sort c’est au tour de la « flamme », incarnant les feux de la fraternité, de l’amitié et surtout l’ardeur pour aller plus haut, plus loin et plus performant, atterrit à Madagasikara. Elle consolide la certitude que la XI ème édition des Jeux des îles de l’océan Indien (JIOI 2023) se tiendra, envers et contre tout, à Antananarivo du 23 août au 3 septembre 2023.
Malgré que certaines instances internationales n’homologuent pas les résultats des JIOI, il est de tradition d’appeler la flamme qui vient de débarquer par « flamme olympique » dans la mesure où elle symbolise toujours les efforts physiques et intellectuels des jeunes ou adultes à améliorer leurs performances dans le cadre des compétitions sportives individuelles ou collectives. Les jeux incarnent l’esprit olympique. Ainsi, la flamme traduit tout haut l’emblème des ambitions olympiques de la Grèce antique.