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C’est fait.  Le choix des disciplines au programme de la 11e édition des Jeux des îles de l’océan Indien, prévus en 2023 à Madagascar est connu. 25 disciplines ont été retenues. Il s’agit de l’athlétisme incluant le handisport (h/f),  le badminton (h/f),   le basket-ball 3 x3 et 5x5  (h/f),  la boxe (h/f), le cyclisme (h), l’équitation (h/f), le football (h/f), le beach soccer (h), l’haltérophilie (h/d),  le handball (h/d),  le judo (h/d), le karaté (h/d), le kick-boxing (h/d), la lutte (h/d), la natation incluant le handisport (h/d), la pétanque (h/f), le  rugby à 7 et à 15 (h/d),  le taekwondo (h/d), le tir à l’arc (h/d), le tennis (h/d), le tennis de table (h/d), la voile (h/d),  le volley-ball (h/d),  le beach-volley(h/d) et le surf (h).  

Six nouvelles disciplines font leur entrée au Jeux des îles notamment le tir à l’arc, le beach soccer, le sport équestre, le basket-ball 3x3, le kick-boxing et le surf.  
C’est à l’issue de la première journée de la réunion du conseil international des Jeux qui s’est déroulée dans la Capitale malagasy que cette décision a été prise. A part La Réunion et les Maldives qui ont assisté à la réunion par visioconférence, les autres pays membres du CIJ étaient eux présents.
Par ailleurs, quatre disciplines seront en démonstration notamment le sport auto, l’escrime,  le teqball et le billard.
Comme dans tous les jeux, l’athlétisme se débattra aussi pour intégrer le marathon et le relais mixte dans les Jeux des îles qui auront lieu dans le pays. Une discipline qui a toujours existé dans la JIOI avant l’édition 2015 qui s’est tenue à La Réunion.
Recueillis par E.F.


Le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes tente de faire au mieux, mais semble parfois perdre du terrain face à la situation dans le pays. « Izay tsara fiomanana tsy tampohan-doza », ou littéralement, « Qui sait se préparer n’est pas surpris par les catastrophes ». Tel est le slogan du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes ou BNGRC.
A la lumière des évènements qui se sont déroulés ces dernières heures dans la Capitale notamment, beaucoup se demandent si l’organe sis à Antanimora a fait sien le principe qui est censé le guider. A mesure que la situation évoluait dans différentes Régions du pays, notamment dans la Capitale, après les pluies incessantes de ces quelques jours, le BNGRC tentait de se démultiplier sur le terrain, mais semble ne pas y arriver. Il semble avoir été pris de court.
Des questions légitimes se posent notamment sur la prévention et la préparation voire la gestion de ces intempéries par l’établissement cité supra au vu de la situation dans la Ville des Mille. Quid par exemple de ces sites d’hébergement des sinistrés installés dans la Capitale où se retrouvent entassés plusieurs centaines voire des milliers de personnes, en pleine période de pandémie de Covid-19 ? En effet, chaque abri d’urgence ouvert abrite ces dernières heures au moins 100 sinistrés.
Des gymnases de la Capitale accueillent le plus gros des contingents. Selon des chiffres officiels, le Gymnase de Mahamasina a accueilli plus de 2 700 personnes. Plus d’un millier de personnes ont été recueillies dans celui d’Ankorondrano. Faut-il pourtant rappeler que dans le cadre de l’état de vigilance sanitaire instauré dans certaines Régions dont Analamanga, il a été instauré une mesure interdisant le rassemblement de plus de 100 personnes dans un endroit clos. Une mesure qui reste en vigueur, sauf erreur.
Des sites d’hébergement plus conformes à cette mesure n’auraient-ils pas pu être répertoriés auparavant pour l’accueil des sinistrés ? Certains observateurs pourraient y rétorquer toutefois qu’il serait difficile de trouver des sites capables de contenir les dix milliers de sinistrés recensés actuellement. Il faudrait en effet plus de 1 000 sites pour respecter les mesures sanitaires édictées…
La Rédaction


Des émotions différentes. Si la ville d’Antananarivo est actuellement en situation d’urgence à cause de l’inondation, les habitants des autres Régions comme Atsimo-Andrefana, Ihorombe, Anosy et Androy sont comblés de joie. Effectivement, les Tananariviens ne cessent de souhaiter que le beau temps revienne et que ces pluies incessantes s’arrêtent enfin. Dans plusieurs quartiers, des maisons sont inondées, des champs de culture et des rizières ont été détruits, sans parler des éboulements qui surviennent un peu partout. Parallèlement à cela, la population dans la partie Sud de Madagascar devra également s’attendre enfin à un temps pluvieux, un phénomène très rare dans cette Région.
Selon la prévision météorologique, les pluies ne cesseront qu’en fin de semaine. Dans cette partie sud de l’île, autant que la population, les végétations savourent également ces moments pluvieux. Les habitants cherchent ainsi tous les moyens pour profiter au maximum de cette bénédiction divine, et ce malgré le fait que certains quartiers soient déjà sous les eaux. En effet, lorsque la saison sèche dure trop longtemps, la population boit de l’eau insalubre. Celle-ci vient de la rivière. Les gens la boivent et l’utilisent pour cuisiner ou se laver car ils n’ont  pas les moyens de se procurer d’un purificateur d’eau. « Dans la partie sud de l'Androy et de l'Anôsy, plusieurs Communes vivent de l'agriculture. La culture du riz commence au mois de décembre et janvier. Durant la saison d’été normale, il ne pleut qu'environ un quart d'heure et le sol n'est pas mouillé », soutient une mère de famille. Cette pluie nous suffit pour assurer nos besoins quotidiens durant quelques mois. D’ailleurs, la plupart des habitants utilisent une technique de conservation d’eau.
Par contre, d’autres gens, plus précisément les routiers, transporteurs et voyageurs, sont confrontés à des problèmes d’infrastructure routière. A cause de l’abondance des pluies, et ce après la grande sécheresse, les infrastructures routières deviennent fragiles. A titre d’illustration, une portion de la route nationale entre Ihosy et Toliara a été emportée par l’eau.
Anatra R.





Le cas du patron d’entreprise français, principal suspect dans l’assassinat de Junot Ramananarivo (35 ans), cet homme d’affaires originaire de la Sofia, ne cesse d’alimenter le suspense. Car à presqu’une semaine après le drame, son sort n’a pas été toujours fixé, du moins au niveau de la Justice. A propos justement, et si rien ne change, le suspect français devra être déféré au Parquet d’Antananarivo, ce jour. Prévu dans la journée du jeudi dernier, la Justice, pour des motifs non précisés au public, a choisi ce vendredi pour traduire finalement le suspect au Parquet. “Nous avions été informés à la dernière minute que ce déferrement se fera demain” (ndlr, ce jour), a déclaré hier une source policière. Il est vrai qu’il a fallu d’abord plusieurs formalités, dont celle du décès avant que les enquêteurs ne puissent reprendre l’affaire en main.
Rappelons au juste titre que l’affaire, comme toute autre en lien à un meurtre, est assez délicate, du fait surtout que le suspect est de nationalité française. Ce qui a poussé les enquêteurs nationaux à procéder et agir comme sur des pincettes. De toute façon, la Police, comme dans pareille situation, n’est amenée à s’exprimer avant la Justice. “Seule la Justice est habilitée à déterminer le mobile mais aussi les circonstances de ce genre d’homicide. La mission de la Police s’arrête après l’enquête préliminaire, ne lui permettant de révéler quoi que ce soit encore”, renchérit notre interlocuteur.
En attendant donc la décision du Parquet d’Anosy, force est de reconnaître le caractère tragique de cette affaire. Et dire que la victime a voulu simplement que son interlocuteur français, lors de leur entrevue du dimanche après-midi dernier, lui rembourse ses 600 millions d’ariary de dettes liées à une transaction de vanille. Mais au lieu d’un remboursement, c’était ce coup de couteau fatal qui l’avait attendue, et finalement emportée à la tombe.
La victime est un jeune entrepreneur à la carrière assez brillante. La perte et la disparition subites de ce natif de la Région de la Sofia et non moins secrétaire général de l’UEM ou Union Emergence de Madagascar, est un rude coup pour les habitants de cette Région, en particulier la ville d’Analalava. Enfin, l’opinion mais aussi toute une frange de la population d’une partie du pays attendent avec impatience le verdict du Parquet. De toute façon, elles ne demandent qu’une chose : que justice soit faite !
Franck R.


Une main tendue en pleine souffrance ! Le Président Andry Rajoelina a effectué une descente dans deux sites d’hébergement pour venir au chevet des sinistrés à la suite des dernières intempéries à Antananarivo. En premier lieu, le Chef de l’Etat a visité le site au niveau de l’EPP Andohatapenaka qui accueille environ 270 sinistrés. « Nous restons unis face aux périodes difficiles, car c’est dans de pareils moments qu’on a besoin d’entraide et de solidarité », a-t-il martelé pour rassurer les familles. Sur 36 000 habitants, le fokontany Andohatapenaka II compte au total 1 150 sinistrés dont 420 auraient dû intégrer le site au niveau de cette EPP mais n’ont pas pu le faire à défaut de places. En effet, 5 salles sont disponibles au niveau du site pour accueillir les 270 personnes. Une EPP « manara-penitra » nouvellement construite a la capacité d’accueillir les sinistrés mais n’a pas encore été utilisée, faute d’inauguration. Le Président Andry Rajoelina a donné des consignes fermes en vue d’ouvrir l’établissement pour accueillir les sinistrés.
Outre l’accueil des sinistrés, le site est également doté d’un lieu de consultation. 4 médecins du CTC Village Voara Andohatapenaka y ont été affectés provisoirement. En une journée, ces derniers ont effectué 77 consultations dont 40 adultes et une vingtaine d’enfants. D’après les médecins, la majorité des patients examinés présentent des symptômes de toux et de rhume.

Des aides de l’Etat en vue
3 000 familles dans le quartier d’Andohatapenaka n’ont pas encore bénéficié des nouveaux « karinem-pokontany » biométriques. Les personnes issues des ménages concernées auraient été absentes de leur domicile au moment du recensement. Le Chef de l’Etat a ordonné qu’un recensement des retardataires soit effectué d’ici une semaine, et a donné des consignes aux chefs fokontany et aux maires en vue de distribuer tous les carnets. En effet, la possession d’un « karinem-pokontany » constitue une condition importante pour bénéficier des différentes aides. Le ministère de la Population est en charge de la distribution des repas chauds, trois fois par jour, pour les sinistrés. Parallèlement, les activités de drainage des eaux ainsi que de débouchage des canaux par les éléments du BNGRC et des Forces de l’ordre se poursuivent.
Après Andohatapenaka, le Président a fait le détour au gymnase d’Ankorondrano. Le Chef de l’Etat a adressé des mots d’encouragement aux sinistrés et des condoléances aux familles endeuillées. A l’instar de son passage à Andohatapenaka, le numéro un de l’Exécutif a réitéré qu’il reste aux côtés de la population sinistrée. Le ministre de la Santé faisait partie de la délégation présidentielle pour s’enquérir de l’état des stocks de médicaments ainsi que de l’effectif des médecins qui sont mis à la disposition des sinistrés au niveau des unités de santé mobile.  A leur sortie du site d’hébergement, ces familles recevront des aides sous forme de « Tosika fameno » et de « Vatsy Tsinjo ». Par ailleurs, le Président a promis de se pencher sur des solutions pérennes en vue de prévenir la montée des eaux. Force aura en tout cas été de constater que malgré la situation socio-économique difficile et les problèmes liés à la Covid-19 ou encore la cherté de la vie, la popularité de l’actuel Président dans les quartiers visités reste intacte. Un soutien perceptible notamment par les applaudissements et les sourires arborés par les riverains au passage du Chef de l’Etat. 
S.R.
Une proximité intacte avec les bas-quartiers
Un détail frappant a marqué le déplacement du Président Andry Rajoelina dans deux zones situées dans les bas-quartiers hier. En effet, le Chef de l’Etat a été accueilli par des applaudissements et des petits messages affectueux de la part des habitants d’Andohatapenaka et d’Ankorondrano. Ces derniers qui étaient tout simplement reconnaissant que le Président ait pris la peine de visiter leur quartier en cette période de catastrophe. En dépit de la conjoncture actuelle, notamment l’inflation et autres tracas du quotidien, les riverains ont montré et démontré leur attachement au Chef de l’Etat. L’homme fort du pays qui conserve, pour sa part, une proximité intacte avec les bas-quartiers.

Le bilan s’alourdit dans la Région Analamanga, après les fortes  précipitations de lundi dernier. D’après le dernier bilan du Bureau national de gestion des risques et de catastrophes (BNGRC), datant d’hier, le nombre des personnes sinistrées est de 12 130 alors que 2 798 ont été déplacées. Les cinquième, sixième et troisième Arrondissements de la Capitale sont les plus touchés avec respectivement 3 393 personnes sinistrées et 1 029 personnes déplacées, 3 662 personnes sinistrées et 680 personnes déplacées et 2 823 sinistrés. 

L’enquête sur le meurtre de Junot Ramananarivo (35 ans), progresse. Hier, les Forces de l’ordre ont procédé à la reconstitution des faits, naturellement avec la présence du suspect lui-même, en l’occurrence L.Loïc, le ressortissant français avec lequel la victime s’est disputée à propos d’une dette, quelques minutes avant le drame. “Actuellement, nous sommes toujours en pleine investigation, à l’instar bien sûr de cette reconstitution des faits. Ce qui fait qu’il n’y a pas grand-chose à dire, du moins jusqu’au dénouement de l’enquête”, précise une source auprès de la brigade criminelle à Anosy. En attendant, le suspect devra donc croupir encore dans sa cellule de détention policière à la B.C, du moins jusqu’au terme de l’enquête préliminaire. 

Suspension provisoire des cours jusqu’au 21 janvier. Telle est la recommandation du ministère de l’Education nationale (MEN) suite aux bulletins d’information émanant du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC). Ce dernier avertit de la poursuite de la tombée des pluies ainsi que des risques encourus.

Une politique nationale dirigée par le ministère de l’Environnement et du Développement durable (MEDD). Le Président de la République Andry Rajoelina a fait du reboisement une priorité durant ces 3 dernières années. La forêt de l’Est a été choisie cette année pour mener la campagne nationale y afférente. Poumons de Madagascar et du monde, ladite forêt se trouve actuellement en proie à plusieurs aléas dont la déforestation massive, les feux de brousse ou encore les impacts du changement climatique.

Au ras des pâquerettes !

Publié le mercredi, 19 janvier 2022

La déviance mène partout, conduit nulle part sauf sur le droit chemin ! Une certaine partie de la classe politique du pays notamment celle qui revendique l'honneur d'appartenir à l'Opposition s'enlise dans la démence intellectuelle. On dévie à cœur joie les débats. On crée de faux problèmes et on monte au créneau pour des polémiques stériles. Les vrais débats s'effacent et on s'éloigne des vraies solutions ! 

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Editorial

  • Constat accablant
    Lors de son périple qui devait l’amener à Amboasary-Atsimo et de retour pour rallier Taolagnaro, le Chef de l’Etat Rajoelina a eu droit à une douche froide qui l’a irrité. En effet, le numéro un du pays se mit en colère en constatant de visu des dysfonctionnements et des négligences des agents locaux en liaison avec des responsables à l’étage supérieur. Rajoelina s’insurge du fait que des responsables au niveau des Fokontany snobent carrément des consignes et instructions qu’il avait bien voulues transmettre lors de ses passages précédents notamment concernant le carnet biométrique pour chaque famille. L’Etat misait beaucoup sur l’usage à bon escient de cet instrument que chaque famille membre de la communauté (Fokontany) doit obligatoirement avoir en possession. Le père ou la mère de famille, selon le cas, est censé disposer et le garder soigneusement ce précieux outil. D’abord, on doit le remplir soigneusement avec l’aide des responsables…

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