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C’est un séisme qui a touché le microcosme politique. Nommé le 15 août 2021, le Garde des Sceaux et ministre de la Justice, Herilaza Imbiki, a démissionné suite à des suspicions de corruption. Susurré depuis la fin de la soirée, l’information a été confirmée dans le début de la nuit. Dans un communiqué publié vers 21 heures, la Présidence annonce la démission d’Herilaza Imbiki de son poste de Garde des Sceaux, ministre de la Justice, le vendredi 11 février 2022. Le décret n°2022-227 du 12 février 2022 a été pris pour constater la démission. Ce qui signifie que la démission a été acceptée par le Président de la République Andry Rajoelina.
Le décret indique par ailleurs que la ministre du Travail, de l’Emploi, de la Fonction publique et des Lois sociales, Gisèle Ramampy assure l’intérim du ministère de la Justice. Des noms sont déjà évoqués pour succéder au Garde des Sceaux à Faravohitra. Un quatrième ministre de la Justice fera en tout cas son entrée dans ce département ministériel depuis le début du quinquennat de l’actuel Chef de l’Etat, après les ministres Jacques Randrianasolo, Johnny Andriamahefarivo et donc le dernier en date Herilaza Imbiki.
Le ministre de la Justice est, depuis quelques semaines, au cœur d’une vague de critiques, suite à la publication sur les réseaux sociaux de deux conversations téléphoniques, dans lesquelles il est supposé être l’un des interlocuteurs. Forcément, Herilaza Imbiki a été aussitôt soupçonné d’être impliqué dans des affaires de corruption par ses détracteurs. Sa démission a de suite été demandée par certaines voix, d’autant qu’une enquête aurait été ouverte et que celle-ci pourrait aboutir sur une procédure judiciaire. Les détracteurs du ministre estiment que, de par sa position, le ministre pourrait entraver la bonne marche de la procédure.
En début de semaine dernière, le ministre a donné sa version des faits lors d’une conférence de presse spéciale au cours de laquelle il est apparu plus nerveux qu’à l’accoutumée. Puis le ministre n’avait assisté ni au Conseil des ministres ni au Conseil du gouvernement, selon des sources informées. Il aurait aussi été convoqué par le Premier ministre. Déjà à l’époque, la démission ou le limogeage du membre du Gouvernement était attendue par une partie de l’opinion. La démission a finalement donc été actée vendredi.
Il faut toutefois de noter que cette démission ne signifie pas que les accusations portées à son encontre soient avérées. Ce sont les enquêtes en cours qui révèleront la vérité sur les affaires concernant l’ex-grand patron de la justice malagasy. Il est en tout cas le deuxième ministre à quitter prématurément le Gouvernement mis en place en août 2021 et qui a fait de la lutte contre la corruption une de ses priorités. Brice Randrianasolo avait été lui aussi contraint à la démission de son poste de ministre des Mines et des Ressources stratégiques, quelques jours après sa nomination le même jour qu’Imbiki Herilaza, suite également à des polémiques sur son passé.  Deux postes gouvernementaux sont donc à l’heure actuelle sans titulaire.
La rédaction


Grosse désillusion pour le skieur malagasy, Mathieu Neumuller. Le sort ne lui a pas souri.  Le deuxième malagasy en lice aux Jeux olympiques d’hiver n’a pas pu finir sa course de slalom géant lors de son entrée en lice ce dimanche matin.
 Après Mialitiana Clerc, c'était au tour de Matthieu Neumuller d'entrer en lice aux Jeux olympiques d'hiver de Beijing hier pour sa première participation à cette joute universelle.  L’athlète malagasy aurait espéré faire mieux que sa compatriote lors de sa première participation dans le slalom mais en vain.
 DNF ou « Did not finished pour Mathieu Neumuller. Une entrée en lice compliquée pour le représentant malagasy à ces jeux. Il n’avait pas les armes pour faire beaucoup mieux. Autrement dit, il n’a pas l’honneur de boucler le parcours du premier run du slalom géant masculin malheureusement, d’où le DNF parmi 33 autres participants.
Malgré cette entrée pas vraiment réussie, ce n’est pas encore le clap de fin olympique pour le porte- fanion malagasy, Mathieu Neumuller. Il disputera le slalom masculin, mercredi prochain. Il cherchera à faire mieux certainement, à commencer par terminer les deux run au programme. N'ayant pas fini la première manche, il a été privé de poursuivre la seconde manche. La médaille d’or de l’épreuve a été remportée par le Suisse Matthieu Odermatt, qui s'impose lors de ce slalom géant masculin avec un temps de 2mn 09sec 35/100.
Rappelons que dans les Jeux olympiques d’hiver 2022, Madagascar est le seul pays africain, parmi les cinq, à avoir deux représentants dans la compétition.
Elias Fanomezantsoa



Et la série sombre semble n’être pas prête de s’arrêter pour les motards, précisément les scootéristes de la Capitale. En l’espace de quelques heures, entre la nuit du vendredi et samedi soir dernier, on a enregistré trois morts à la suite d’accidents tragiques dus à la circulation, mais aussi un blessé grave : il s’agit d’une passagère d’un des scooters accidentés. Le pire dans cette histoire, c’est que la victime est enceinte. Mais il n’y a pas que les accidents. Les assauts de bandits se poursuivent. C’était le cas vers 20h, samedi dernier, toujours sur la route digue. Nous allons encore y revenir, mais parlons d’abord de ces effusions de sang qui ont endeuillé des familles en l’espace de quelques heures, du moins vers le début du week-end.
Sans doute, le drame survenu vers 20h près du rond-point d’Anosizato fut le plus meurtrier. Deux motos scooters y étaient entrées en collision, causant ainsi la mort de leurs pilotes, des hommes encore dans la force de l’âge. D’après une source auprès d’une compagnie urbaine du commissariat central de Tsaralalàna, les victimes auraient succombé sur le coup. Et comme nous l’avions susmentionné, la passagère d’un des scooters est gravement touchée alors qu’elle est enceinte. Actuellement, elle demeure sous soins à l’HJRA Ampefiloha. Cet accident a provoqué un grand attroupement de badauds qu’il a fallu pour les éléments de ladite compagnie urbaine de Tsaralalàna ainsi que leurs collègues du poste d’Ilanivato d’y déployer un périmètre de sécurité. De son côté, la Brigade des accidents ou BAC de Tsaralalàna a fait un constat. Le Bureau municipal d’hygiène ou BMH a transporté les dépouilles des deux scootéristes à la morgue d’Ampefiloha où les médecins devront les autopsier.
L’autre accident ayant provoqué une perte en vie humaine, celle du pilote d’une moto de marque France Rider vers 20h vendredi dernier à Namontana. Le deux-roues s’était télescopé avec un camion transportant des gravats. Le choc était tel que le sang a giclé et la chaussée en était souillée. Le crâne du motard se serait littéralement fendu que le port d’un casque était rendu inutile, lequel s’était d’ailleurs brisé en deux. Des témoins affirment avoir vu le camion prendre la fuite après les faits.
Enfin, les coupeurs de route semblent être déterminés à sévir encore. Les faits récents remontent toujours à samedi dernier, aux environs de 20h dans un point situé entre le CDA d’Ampasika et la station Total où un scootériste a failli perdre à la fois sa vie, et sa moto sans son réflexe de survie. Trois assaillants l’y avaient intercepté. “L’un des agresseurs a feint de traverser la voie. Du coup, le motocycliste a dû ralentir son allure lorsque deux autres bandits ont surgi pour l’attaquer et lui assener des coups, l’envoyant ainsi à terre. La victime fut blessée”, relate une source. Mais dans un sursaut de contrôle de soi, le motard a pu se redresser, et malgré son état, il a pu reprendre rapidement la route, la puissance de sa moto aidant. Du coup, il a foncé vers un poste de police sis à une centaine de mètres de l’endroit où il fut attaqué. En y retournant à côté du motard, les Forces de l’ordre n’ont pu trouver les traces des assaillants. Des observateurs ne manquent pas de noter que les coupeurs de route devront résider dans le coin pour qu’on ait perdu rapidement ainsi leurs traces. Alors que les plaies laissées par l’agression mortelle de Natou, cet autre motocycliste victime de ce genre d’assaut barbare à l’intersection de voies menant à Ambohitrimanjaka, ne s’étaient pas encore cicatrisées, voilà donc que les malfaiteurs entendaient remettre leur sale coup quelques kilomètres seulement de là.
Franck R.

La une du 12 février 2022

Publié le vendredi, 11 février 2022


Modernisation. C’est en ce sens qu’a été célébrée, à Toamasina, hier, la journée internationale de la Douane. Un évènement qui aura prouvé les évolutions de la Douane malagasy en matière de développement digital, selon les responsables au sein de la Direction générale des douanes (DGD). Axé sur la thématique « Accélérer la transformation numérique de la douane en développant une culture de la donnée et un écosystème performant », ce processus de modernisation se fixe ainsi comme objectif de concrétiser la digitalisation de la documentation, la mise en place d’un processus d’archivage et d’une « Datawarehouse », ainsi que la réalisation du concept de « 100 % scanning » qui est une nouvelle méthode d’inspection non intrusive.
Pour ce faire, le Centre de surveillance a été inauguré le jour même au Bureau des Douanes de Toamasina. Notons que ce dernier a pour principaux bénéfices de renforcer les dispositifs de surveillance des zones portuaires et aéroportuaires, et surtout la transparence des visites dans le cadre des contrôles. Tout cela pour renforcer les capacités de l’Administration à réprimer les fraudes et contrebandes. Pour rappel, la Douane, avec l’appui de ses partenaires à l’instar de la Banque africaine de développement, l’Agence routière à travers le ministère de l’Aménagement du Territoire et des Travaux publics, a déjà organisé pour ses agents, une formation sur la gestion des risques douaniers, un projet entrant dans le cadre de l’Accord sur la facilitation des échanges (AFE) en vue d’instaurer progressivement un environnement favorable au commerce légitime.
Par ailleurs, l’évolution du contexte mondial, notamment l’accroissement des échanges et la complexité des fraudes, nécessite la mise en place d’un système informatique à la fois performant, flexible et modulable selon nos besoins. D’où le recours au système « Sydonia World » déjà utilisé par la douane qui permet notamment aux opérateurs économiques d’établir leurs manifestes et leurs déclarations à distance et de les transmettre électroniquement, d’une manière totalement dématérialisée grâce à l’utilisation des documents électroniques. Une énième manière pour la douane de moderniser considérablement le processus de dédouanement afin de faciliter le commerce légal et de renforcer l’efficacité des contrôles douaniers.
Parallèlement à cela, en plus des projets de modernisation, la DGD projette aussi prochainement de mettre en place une Académie des douanes modernes. L’objectif de cette école sera de contribuer à la mise en place des infrastructures et des équipements nécessaires pour fournir des services de qualité, sans oublier le projet de mise en place d’une brigade canine sur l’ensemble du territoire, tout cela dans le cadre du projet de renforcement des capacités en matière de surveillance. Ce qui contribuera à l’amélioration de la capacité de la DGD à cibler et réprimer la fraude organisée et la contrebande.
Hary Rakoto


La tournée du couple présidentiel dans les Régions gravement touchées par le cyclone Batsirai continue. Après une visite effrénée dans les Régions Fitovinany, Vatovavy et Haute Matsiatra, le Président Andry Rajoelina et son épouse étaient à Mahanoro, dans la Région Atsinanana hier. Cette localité figure parmi les Districts les plus touchés par ce cyclone tropical intense au même titre que Nosy-Varika. Ce District qui se trouve complètement isolé en ce moment. Le couple présidentiel était prévu s’y rendre mais n’a pas pu le faire à cause de la piste d’aviation qui est complètement inondée.
« Aucun District ne sera oublié surtout Nosy-Varika. Nos pensées vont vers les habitants qui ont été victimes de la dernière catastrophe », a déclaré le Président Andry Rajoelina au cours d’une cérémonie tenue au port Fluvial de Mahanoro pour procéder à l’envoi des « Vary Tsinjo » et « Vary Mora » à bord de bateau vers Nosy-Varika. Ces sacs de riz permettront d’approvisionner la population locale et de prévenir les risques d’insécurité alimentaire.
Entraide pendant les périodes difficiles
Par la suite, le couple présidentiel a fait le détour au CEG Zonia Frédéric dont une grande partie a été décoiffée par le cyclone. D’autant plus que l’établissement n’a jamais fait l’objet de réhabilitation depuis l’année 1958. Le Président a donné des consignes pour une rénovation complète du collège et l’installation d’une nouvelle toiture avec des tôles dures. Au même titre que les autres sinistrés, les habitants de Mahanoro ont également bénéficié de dons de « Vatsy Tsinjo ».
« L’Etat se tient aux côtés des habitants de Mahanoro », a réitéré le Président. Le Chef de l’Etat qui devait se rendre dans ce District pour le lancement de la campagne de reboisement 2021 – 2022, le 19 janvier dernier, mais a dû annuler au dernier moment pour se rendre au chevet des victimes des inondations suite aux intempéries à Antananarivo. Le couple présidentiel a procédé à la distribution de repas chauds aux sinistrés au « Notre Dame de la Paix ». Le Président a réitéré l’importance de l’entraide pendant les périodes difficiles tout en annonçant l’octroi d’une somme de 100 000 ariary par famille en guise de « Tosika Fameno » pour les sinistrés.
S.R.
 


Résilience, l’option vitale !

Publié le vendredi, 11 février 2022

Le groupe égyptien Enara, l’Association Défi Madagasikara et l’Association Manampy ont mis sur pied un projet vital dénommé « Acqua-Kere Résilience » par une convention tripartite signée à Novotel, Ivandry Antananarivo, le lundi 7 février.
En déplacement en Egypte pour assister à la réunion du COMESA en novembre 2021, le Chef de l’Etat Rajoelina mit à profit son séjour dans la capitale égyptienne pour des contacts utiles. Et la démarche a porté ses fruits. Un projet d’importance vitale pour le pays notamment dans le Sud a pu être mis à flots.
Le choix du Enara ne relève pas du hasard. Le groupe égyptien Enara, connu en Afrique pour son expertise en matière de forage fonctionnant à l’énergie solaire, va contribuer à épauler le pays dans la lutte contre le kere, en général, et la sécheresse, en particulier, dans le Sud et cela pour la meilleure résilience de la population face aux vicissitudes de la nature.
Selon les termes de Andriamananoro Volanirina, présidente de l’Association Défi Madagasikara, une des signataires de « Acqua-Kere Résilience », le projet consiste « à améliorer l’accès à l’éducation de la population à travers la mobilisation et la formation communautaire ainsi qu’à offrir un appui à la santé communautaire, à l’assainissement et à l’abreuvoir ». D’aucuns ne nient qu’il s’agit-là de l’ensemble des besoins fondamentaux sinon vitaux de la population.
En outre, selon le Président directeur général du groupe Enara, Chérif Magby Elgabaly, « cette action entre dans le cadre de la responsabilité sociétale des entreprises (RSE) du groupe selon laquelle nous attribuons 5% de nos bénéfices annuels à des actions sociales dont cette coopération avec des associations malgaches », fin de citation ! Il va sans dire qu’une telle initiative louable, de surcroît, offrira une belle opportunité aux mouvements associatifs nationaux dans la réalisation de leurs objectifs tout en permettant aux paysans locaux d’améliorer leurs conditions d’existence.
La résilience, « l’aptitude d’un individu à se reconstruire et à vivre de manière satisfaisante en dépit des circonstances traumatiques », dixit Larousse, est le meilleur outil à mettre à la disposition des populations se trouvant dans des situations souvent difficiles. A la différence du terme « résistance », la résilience, vu à travers cette définition, a l’avantage d’avoir un accès à la stabilité psychologique de l’individu concerné et donc des actions à long terme et conduisant à une certaine sérénité d’esprit quelle que soit la complexité du problème. Tandis que la « résistance » dépend généralement de la condition physique de l’individu concerné. Evidemment, la résilience se conforte à partir d’éléments extérieurs mis à la disposition des individus cibles.
Le kere est un phénomène naturel causé par les conditions climatiques du milieu entre autres la sécheresse. Il se durcit ces trente dernières années dû à un autre phénomène naturel provoqué par le réchauffement climatique dont la responsabilité principale incombe à l’homme. Tous les régimes qui se sont succédé depuis l’époque coloniale ont tenté vainement remédier au kere frappant le Sud de la Grande île mais jusqu’ici, le fléau perdure.
« Acqua-Kere Résilence », la coopération tripartite entre des associations locales à vocation sociale plutôt sociétale avec des partenaires externes, entre réellement dans le cadre de la relance du pays qu’il faudra multiplier.


Du nouveau. Pour la première fois, la ville des mille abritera un événement riche en créativité  dans toute sa splendeur. Il s’agit de « Tanà Design Week», un événement initié au sein du Conseil Consultatif pour la Culture et les Arts auprès de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA), conçu par Domi Sanji, coordonné par Ihoby Rabarijohn et Imke Plinta, piloté par Johary Constellation, et qui est placé sous le patronage du maire d’Antananarivo. La manifestation se déroulera du 11 au 19 mars prochain à la gare de Soarano. Neuf jours qui donneront à chacun une opportunité de voir et de s'approprier de la richesse créative malagasy. « En plus de mettre en avant plusieurs artisans et designers, Tanà Design Week impliquera les habitants d’Iarivo à travers la conception d’une œuvre participative. Levier de développement à peine exploité, le design est aussi un formidable outil pour revigorer le vivre ensemble », a noté le maire de la Capitale.
Pour cette première édition, les organisateurs ont choisi d’exposer sur le thème  « Il était mille et un objets... manga » qui fait écho à Iarivo et à l'excellence, à la ville des mille, jadis Analamanga. Un événement jugé de grande envergure puisqu’il réunira des acteurs majeurs du design et de l'artisanat d'excellence de l’île, à l’instar de Le Crabe d'Or, Andrée Ethève, Domi Sanji, Nassara Design, Richianny, Sham'archi. Ces créateurs vont exposer une sélection de leurs productions personnelles.
Bariolé
Les organisateurs ont tout mis dans le but de faire de cet événement un grand succès. Aussi, diverses activités et animations seront au programme. En plus de l'exposition du travail des designers, des tables-rondes et des conférences auront lieu afin d'appréhender les mille et une possibilités que permet le design. Un atelier visant à développer avec les habitants d'Antananarivo des mobiliers urbains en phase avec leurs usages et leurs identités culturelles prendra place également au sein du lieu d'exposition. Divers programme qui donneront forme à une œuvre participative, comme mentionnée précédemment.
Familiariser le public, le secteur privé et les institutions au design, promouvoir la richesse créative, stimuler le dialogue en termes de design, artisanat et innovation, lancer une dynamique créative pour être à l'avant-garde d'une nouvelle ère du design, célébrer la richesse créative malagasy, tels sont les objectifs et ambitions de « Tanà Design Week ». A noter que le Collectif de recherches-actions et Johary Constellation ont représenté Madagascar à Lille Métropole en 2020, Capitale mondiale du design, au Porto Design Biennale 2021 et participent régulièrement à des recherches internationaux. Les organisateurs prévoient de faire de « Tanà Design Week » un événement annuel consacré à ce domaine dans la Capitale.
Sitraka Rakotobe


Kick Boxing - Boto Gilbert officialise sa candidature

Publié le vendredi, 11 février 2022


C’est officiel. L’ancien entraîneur national Boto Gilbert vient d’officialiser, hier, au Restaurant Koots Mahamasina, sa candidature au poste de président de la Fédération malagasy de Kick Boxing et de disciplines associées. Il est donc dans la course en tant que deuxième postulant ayant déjà annoncé sa candidature à la presse. L’élection aura lieu le dimanche 6 mars à 14h au Palais des sports de Mahamasina s’il n’y a pas d’éventuel changement. Par ailleurs, le vote se fera par poste. Relativement à cela, le nouveau prétendant a présenté son équipe aux médias hier.
« Il n’est plus temps de réformer la discipline, mais de la sauver. C’est pourquoi j’ai décidé de me présenter à l’élection. Bon nombre de ligues ont sollicité ma candidature. De plus, en tant qu’ancien combattant et entraîneur national, je connais presque tout ce qui fait mal aux athlètes et à la discipline.  Mon premier objectif est donc de ramener la discipline à la place où elle était avant. Équiper toutes les ligues et mener un développement équitable », affirme Boto Gilbert lors de la conférence de presse.
 Le Kick-Boxing figure parmi les disciplines aux Jeux des Iles, mais le championnat du monde junior aussi est au programme cette année.  Effectivement, l’équipe qui dirigera cette Fédération va avoir du pain sur la planche.
Il justifie ses propos ainsi : « Je me suis contenté du rôle d’organisateur. Je me disais que cela valait le coup de reprendre le flambeau.  On a déjà fait beaucoup pour le développement du Kick Boxing. Et cela n’est plus à démontrer. Nous avons une grande équipe derrière pour assurer les formations, la logistique, la vie sociale des athlètes partout à Madagascar, à chacun son métier, à chacun son rôle, à chacun son combat. Je suis revenu pour cette illusion. »
Après Serge Vital, il est donc le deuxième candidat à avoir officialisé sa décision. Et selon les rumeurs, ils seront cinq à briguer le poste pour un premier mandat à la tête de la Fédération.
Elias Fanomezantsoa

La Vérité de la semaine

Publié le vendredi, 11 février 2022

La lutte continue !
Les deux présidents des deux Assemblées parlementaires, Christine Razanamahasoa et Herimanana Razafimahefa, ont présidé en lieu et place du Chef de l’Etat Rajoelina, retenu ailleurs, la cérémonie de commémoration de la journée du 7 février en hommage aux milliers de compagnons de lutte abattus ce jour de la tuerie. Ils ont tenu à rappeler que « quoiqu’il arrive et quoiqu’il advienne, la lutte continue » !
L’Hécatombe !
Batsirai tue et ravage. Le puissant cyclone tropical a touché la terre ferme le samedi au soir. Des rafales de vent de plus de 165 km/h frappent en premier lieu Mananjary, Nosy-Varika et Manakara. Le bilan des morts et des dégâts s’alourdit. Les chiffres varient d’une source à l’autre. Le BNGRC, la voix officielle autorisée communique en date du mardi 8 février : 29 morts et 91 000 sinistrés. Selon certaines sources qui demandent à être avérées : 101 morts surtout dans le District de Ikongo. Si l’information arrive à être vérifiée, c’est l’hécatombe !
La communauté internationale se mobilise
En tête de peloton, les Nations unies, Issa Sanogo le représentant permanent du Système des Nations unies (PNUD) à Madagasikara conduit la délégation onusienne pour constater de visu les effets pervers du passage du cyclone Batsirai dans la Grande île. L’ONU priorise, entre tout, la remise en état des écoles et de l’eau potable. Deux urgences auxquelles le pays ne badine pas non plus ! D’autres nations amies ont emboîté le pas. Madagasikara doit reconnaître qu’il n’a pas été ignoré !
Le couple présidentiel, au four et au moulin !
Depuis lundi 7 février jusqu’en fin de semaine, le Chef de l’Etat Rajoelina et son épouse Mialy ont fait le tour des localités durement touchées par Batsirai dont en première ligne Mananjary, détruite à presque 100 % et ensuite Nosy-Varika et Manakara, afin de s’enquérir de la situation notamment pour apporter des aides d’urgence et surtout pour réconforter les familles endeuillées et les concitoyens sinistrés. Les Régions de Matsiatra Ambony et bien d’autres n’ont pas été oubliées. Le couple présidentiel démarre sur place la reconstruction du pays.
Redevabilité oblige !
Le Président de la République déplore le comportement désinvolte de certains ministres qui sont visiblement introuvables sur le front. De l’indifférence ou de la désertion ? En tout cas, nombre d’entre eux, censés être présents respectivement dans chaque Région en tant que ministre-coach, ils ont préféré se calfeutrer entre les quatre murs de leurs bureaux. Ordre leur a été donc donné qu’ils descendent sur terrain auprès des populations en détresse. Redevabilité oblige !
Un enfant de 3 ans enlevé
Un garçon indopakistanais de 3 ans a été enlevé mardi du côté d’Ambodivonkely. L’alerte lancée dès les heures qui suivent l’enlèvement,  les recherches effectuées par les Forces de l’ordre et l’arrestation d’un suspect ont permis de retrouver l’enfant le lendemain. La forte pression sur eux aurait obligé les ravisseurs de libérer l’otage qui errait seul du côté d’Ambatobe en fin d’après-midi, mercredi  dernier, et remis ensuite à la Police. Un dénouement heureux tant pour la famille que pour l’enfant.
Ndrianaivo

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Editorial

  • Nettoyage général
    Enfin ! La JIRAMA fait sa toilette. Il a fallu qu’un Vazaha, Israélien, prenne les commandes de la Compagnie nationale d’Eau et d’Electricité pour que les choses commencent à bouger. Depuis que Ron Weiss tient en main les rênes de la direction générale de la Compagnie, on parle de nettoyage. Eclaboussée par des récurrents délits de détournements ou de malversations financières, la JIRAMA s’embourbe dans la mare des vicissitudes de l’homme. Dettes colossales, machines défaillantes, coupures inarrétables, etc. Les responsables actuels sont déterminés à remettre la pendule à l’heure.Trente-six responsables de la JIRAMA ont été convoqués ce lundi d’avant devant le Pôle anti-corruption (PAC) aux 67 Ha, dans le cadre d’une enquête sur des primes exorbitantes révélées en avril 2021. Une affaire qui avait fait l’effet d’un coup de tonnerre suite à une liste de hauts responsables de la Compagnie bénéficiaires de primes apparemment jugées scandaleuses qui avait fuité sur…

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