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La une du 22 juillet 2022

Publié le jeudi, 21 juillet 2022

Agenda du week-end

Publié le jeudi, 21 juillet 2022

Vendredi 22 juillet
Silo
Ses fans ont l’habitude de retrouver Silo se produire sur scène à chaque vendredi 13. Par contre, cette fois-ci, il donnera un concert juste pour un vendredi joli. Et cette soirée s’annonce encore éclectique car avec Silo, on s’attend toujours à beaucoup de surprises. Avec ce multi-instrumentiste, les évènements se suivent mais ne se ressemblent pas. Quand Silo se retrouve aux commandes, les tubes, même les plus connus, retrouvent une nouvelle jeunesse et sont revisités de manière originale et singulière. A travers ses prestations, il fait voyager le public dans un monde musical inédit. Ce soir à partir de 21h, il va de nouveau démontrer son talent de musicien hors pair au Piment Café de Behoririka.
Johary
Bonne nouvelle pour tous les admirateurs de ce groupe ! Ils se sont éclipsés depuis des mois. Ce soir, Goth, Luk et Mahery vont effectivement remonter sur scène pour faire plaisir au  public. Les trois chanteurs et leur équipe ont choisi de monter sur la scène du Plaza Ampefiloha pour reformer le groupe Johary. Une occasion rare. Etant chacun pris par ses occupations, les membres du groupe ont mis du temps pour se retrouver et par la même occasion renouer avec les inconditionnels. De la bonne musique aux rythmes des variétés malagasy et des prouesses vocales sont à prévoir. Un événement à ne pas rater. Rendez-vous ce soir à 19h 30 !
JS Twins
L’année 2022 est marquée par le retour et l’arrivée de plusieurs artistes internationaux sur la scène de la Capitale, qu’ils soient d’origine malagasy ou des musiciens étrangers. Aussi, après le départ d’Oboy, Kalash ou encore l’arrivée du chanteur Erick Manana, voilà qu’un autre groupe résidant en France, mais de sang malagasy, vient de débarquer au pays. Il s’agit des jumeaux Malala et Alain Mathile, plus connus sous leurs noms de scène Jayzo et Slimjee. Pour leur passage au pays, les deux jumeaux annoncent une série de concerts dont le premier se tiendra ce soir à 19h au Canal Olympia situé à Andohatapenaka. Ainsi, pour cette grande première, le duo réserve un concert digne et à la hauteur de l’attente du public malagasy. Avis aux fans !
Stéphanie
L’interprète de « Mila Fitiavana» ne chôme pas à chaque célébration d’un événement. Pour cette soirée, Stéphanie sera l’invitée des noctambules de la ville des mille pour une soirée « After Bac » qui s’annonce chaude en cette saison d’hiver. Elle sera dans la salle de l’hôtel Le Glacier à partir de 20h. Encore une fois, avec sa jolie frimousse et bien sûr son talent, elle fera danser tous ceux qui décideront de passer un vendredi joli du côté du centre-ville. La chanteuse et son équipe feront vibrer l’estrade de cet antre de la Capitale avec des chansons rythmées, décorées avec des jolies et talentueuses danseuses. Bref, Stéphanie se dévoilera sous toutes les coutures.
Samedi 23 juillet
Hantatiana
Elle est parmi nous. La chanteuse Hantatiana qui réside en Suisse est actuellement de passage à Madagascar pour donner un concert intitulé « Fitiavana mandrakizay ». Ce sera une grande retrouvaille avec cette artiste, agrémentée d’un moment de louange. Le spectacle aura lieu demain à partir de 15h 30 au Plaza Ampefiloha. Et la cantatrice se dit être prête mais surtout impatiente de rencontrer ses fans. Rappelons que le dernier passage de Hantatiana au pays datait de 2019. Trois ans après, les admirateurs de la chanteuse auront une occasion de la revoir sur scène et d’apprécier à nouveau ses œuvres.
Lous-Fah
Il était absent de la scène tananarivienne durant un long moment. Demain soir, Lous-Fah marquera son retour au No Comment Bar à partir de 20h. « Zah juste zah », tel est l'intitulé de cette soirée programmée du côté d'Isoraka. Un samedi joli synonyme d'un moment mémorable pour revivre en live les tubes, notamment « Zah juste zah », « Voakekitra amboatiagna » du rappeur Lous-Fah, originaire du District d'Antalaha. Cet artiste, considéré comme une bombe musicale, va divertir au maximum les noctambules abonnés du sous-sol du No Comment Bar.
Dimanche 24 juillet
« Urban Vibes »
Le grand rendez-vous des amateurs de la musique urbaine. L’agence Dix Zéro Neuf, en collaboration avec World Cola, concocte un concert explosif qui réunira la crème de la musique urbaine de la Grande île. « UrbanVibes », c’est le nom de l’événement qui promet de réunir une brochette rarissime de stars, entre autres Shyn, Ceasar, Wada &Yoongs,  Mr Sayda, Lion Hill, Nael, Madmax, Rootsikalo et la révélation de l’année FSC Music,… L’affiche donne déjà le tournis. Il s’agit d’une myriade de jeunes chanteurs du moment, capables de faire vibrer les tympans du public, surtout les jeunes. Le spectacle « Urban Vibes », qui aura lieu ce dimanche à partir de 13h à Antsahamanitra, permet donc de réunir toutes les générations, le temps d’un grand concert de musique et de fête, comme une conclusion au défoulement après les épreuves de baccalauréat.
Njila
Venu spécialement de l’étranger, le chanteur-guitariste Njila revisitera ses meilleurs tubes lors d’un concert, programmé du côté d’Ambohibao-Ambohijanahary, plus précisément au Karibotel, Domaine Manerinerina, ce dimanche à partir de 15h. A ses côtés, signalons la double présence de Mahery et Lilie, deux interprètes de renom et Hery du groupe Njila. Réunie sur la même scène, cette équipe inédite parviendra sans aucun doute à prouver son grand talent par le biais d'un répertoire dominé par les magnifiques et populaires compositions de Njila, inspirées sur des styles variés, en l'occurrence le folk et le blues.   
Sitraka Rakotobe


3.300 étudiants de l’Ecole supérieure polytechnique d'Antananarivo (ESPA) vont désormais profiter d’un nouvel espace de travail conforme à leurs études et plus en phase avec la modernité. Grace à la composante III du Projet d'appui à la connectivité des transports (PACT), financé par la Banque mondiale, sous tutelle technique du ministère des Travaux publics, une bibliothèque numérique vient d’être installée à Vontovorona.
En effet, afin de renforcer la capacité pour la réduction de la vulnérabilité des infrastructures et promouvoir des solutions numériques dans les communautés rurales ciblées, et surtout améliorer les conditions de formation des étudiants, ledit projet a déployé un montant de 180.000 USD. Cette somme a servi à acheter des matériels informatiques, notamment des ordinateurs portables, serveurs, imprimantes, scanners et mobiliers de bureau. Outre ces ressources octroyées, un autre financement de 400.000 USD va également prendre en charge jusqu’en 2025, la connexion Internet de ladite école supérieure publique. « Cette bibliothèque numérique constitue une avancée importante pour nos futurs ingénieurs dans le cadre de leurs recherches ainsi que l’ouverture dans le monde à travers une technologie innovante. Etant sortant de cette université, je peux témoigner de l’évolution et des efforts fournis par l’université d’Antananarivo dans l’amélioration continue des conditions des étudiants dans leurs parcours universitaires », a souligné Jerry Hatrefindrazana, ministre des Travaux publics.
Notons que le Projet d'appui à la connectivité des transports est mis en œuvre pour l’amélioration de la connectivité des transports dans certaines zones du pays, et cela afin de faciliter l’accès des communautés rurales aux opportunités sociales et économiques.
La cérémonie d’inauguration de cette bibliothèque s’est tenue hier en présence de plusieurs hautes personnalités dont le ministre des Travaux publics, le « Team Task Manager » de la Banque mondiale, les PCA et le président de l’université d’Antananarivo, ainsi que le coordonnateur du PACT.
K.R.


Equivoque !

Publié le jeudi, 21 juillet 2022

Le « Fiombonan’ny Fiangonana Kristiana eto Madagasikara » (FFKM) monte au créneau. Les quatre chefs d’église dite « Zokiny », catholique romaine, FJKM, luthérienne et anglicane, publient une déclaration pour le moins ambigüe, sollicitant ou enjoignant, c’est selon, les acteurs politiques y compris les dirigeants en place à se mettre autour d’une table aux fins des « concertations élargies » et cela, selon eux, pour débattre et trouver ensemble les solutions liées à la crise actuelle.
Un message qui prête à confusion ! Il n’y a qu’un brin de cheveu pour ne pas le confondre sinon l’assimiler au refrain frisant la litanie de l’Opposition exigeant la tenue d’une « conférence ou concertation nationale » afin dit-on dans le milieu de l’autre camp de discuter ensemble les grands problèmes de l’heure et d’anticiper l’échéance de 2023.
A quoi rime donc la sollicitation des patrons du FFKM ? Certains observateurs avisés des affaires nationales s’interrogent tout de même où est-ce qu’on veut en venir ? A quoi rime ce mic mac ? Des doutes s’installent sur la sincérité de l’acte ! Les quatre chefs d’église ne sont pas sans savoir les manèges des dirigeants de l’Opposition qui, en fait, clament à tue-tête la nécessité d’une concertation nationale. Ils savent certainement ce à quoi les tenants du régime ont répondu. En effet, selon eux, point n’est plus besoin de réunir les acteurs politiques. Le peuple a déjà désigné celui qui va diriger en son nom le pays. A charge pour l’élu ayant l’onction populaire de présider la direction du pays et de gérer, avec l’équipe qu’il choisira, les affaires nationales. C’est ainsi que fonctionne la démocratie au nom de l’Etat de droit. Evidemment, pour des questions précises nécessitant les avis des forces vives du pays, le Chef de l’Etat peut très bien convier tout le monde autour d’une table pour des réunions élargies comme ce fut le cas récemment avec la fixation des prix du carburant et ceux du ticket des taxis-be (Tanà-ville et environs).
Ravalomanana Marc, échaudé par le message équivoque du FFKM, relance l’idée d’une concertation élargie. Croyant avoir le soutien moral des quatre prélats, il tente le tout pour le tout. Il espère toujours revenir aux manettes du pouvoir. Une concertation nationale suivie d’une Convention (schéma 1990 au Panorama ) lui offrira l’opportunité de réaliser son rêve.
Visiblement aux abois, les chefs de l’Opposition sentant déjà le relent de la déroute pour les échéances électorales de 2023, foncent sur le tas. En espérant que le FFKM leur accorderait la bénédiction, Ravalo et compagnie, la bande du RMDM et les barons du HVM, croient dur comme fer que le poids des chefs religieux suffisent largement à renverser la balance. Ils se trompent lourdement. Les hommes et les femmes du pouvoir, aguerris comme ils sont, ne se laisseront point impressionner. Depuis un certain temps, on ne s’étonne pas de la prise de position, pour le moins compromettante ou douteuse, des dirigeants du FFKM.
On est à douze mois du rendez-vous électoral crucial, la meilleure option pour l’Opposition est d’attendre « sagement ». Le peuple décidera à nouveau à qui il jugera utile et censé de placer sa confiance. Inutile de jaser ! Soyons calmes et patients ! L’avenir nous le dira.
Ndrianaivo


Des bus jusqu’aux aéronefs civils ou militaires en passant par les énergies renouvelables et les constructions de petites industries. Le financement proposé par le gouvernement indien via l’Eximbank et destiné à la Grande île portera sur tous les secteurs susmentionnés. Un prêt validé en Conseil des ministres avant-hier et dont 10 % de la somme seront non remboursables. Un financement qui arrive à point nommé à l’heure où la compagnie aérienne nationale malagasy tente de redorer sa flotte afin de faire face à la rude concurrence qui se présente en ce moment. Une offre de financement qui confirme le renforcement des partenariats stratégiques entre l’Inde et la Grande île. En effet, la coopération entre Madagascar et l'Inde continue de se renforcer. « L'Inde considère Madagascar non seulement comme un partenaire bilatéral important, mais aussi comme un pôle vital dans la vision maritime collaborative de SAGAR « Security and Growth for all in the Region » expliquait Abhay Kumar, ambassadeur de l’Inde dans le pays, lors d’une visite rendue au Premier ministre Christian Ntsay récemment. Elevée au rang de partenariat stratégique avec les pays riverains de l'océan Indien, la coopération s'étend dans les domaines des services aériens, applications géo-informatiques pour le développement rural, et en matière de défense nationale.
Méconnue
Pour rappel, l’Inde est membre du BRICS, le groupe des pays émergents. Selon les chiffres de la Banque africaine de développement, les investissements indiens en Afrique ont considérablement augmenté ces dernières années. Par cette intensification de ses relations avec les pays d’Afrique, l’Inde est l’un des pays qui encouragent le plus l’investissement en Afrique, par le biais de grands groupes indiens. En termes d’échanges, Madagascar est plutôt pourvoyeur de matières premières, tandis que les investissements indiens se concentrent dans les secteurs des nouvelles technologies de l’information et de la communication, de l’agroalimentaire, de la pharmacie, de l’industrie automobile, ou encore de l’éducation. Mais aussi et de plus en plus dans les équipements. L’Inde est méconnue du public malagasy en général. Ses ressortissants sont assimilés au « Karana » qui regroupe, dans le sens populaire, les ressortissants de l’Inde, du Pakistan, du Bangladesh et du Sri Lanka, voire des ressortissants des pays arabes. Selon les informations recueillies, plus de 17 500 personnes d’origine indienne, principalement du Gujarat, vivent et travaillent à Madagascar. Ces trois ou quatre dernières années, l’ambassade de l’Inde à Madagascar déploie une communication pour redorer l’image de l’Inde et des Indiens et pour influencer l’imaginaire populaire quant à leur perception à leur égard.





Rak Roots - L’artiste au grand cœur !

Publié le jeudi, 21 juillet 2022



Rien n’est impossible si on se donne les moyens d’y arriver. Les moyens, il les trouvait toujours pour venir en aide à ceux dans le besoin. Loïc Rakotonirina de son nom de scène Rak Roots s’en est allé hier à l’âge de 30 ans. Ce jeune chanteur était reconnu pour son grand cœur et son sens inébranlable du social. Il était toujours présent pour aider ceux dans le besoin. Son décès n’a pas laissé le monde social et artistique indifférent, tant ses actions ne passaient pas inaperçues.


 Une triste nouvelle vient de bouleverser le monde de la musique. Chanteurs, musiciens et ses fans sont inconsolables depuis l’annonce de sa mort. Le chanteur Rak Roots auteur du titre « Tania » de son vrai nom Loïc Rakotonirina vient de déposer le micro définitivement à l’âge de 30 ans. L’un des jeunes chanteurs les plus populaires, talentueux et aimés des jeunes générations vient de décéder subitement. Une mort injuste pour de nombreux internautes qui ont fait part de leur grande tristesse sur les réseaux sociaux.  Le chanteur est mort suite à une crise d’asthme alors qu’il était en route pour un événement dans la cité des Fleurs. « Il était asthmatique depuis sa tendre enfance. Il a commencé à suffoquer à quelques kilomètres de Maevatanana. Cependant, il a pu encore lutter, jusqu’à son arrivée à l’hôpital. Le personnel du CHU d’Androva à Mahajanga a tout fait pour tenter de lui ramener à la vie. En vain », narre son père très attristé. Sa maladie a eu raison de lui. La nouvelle de sa mort s'est répandue comme une traînée de poudre, laissant stupeur et tristesse derrière elle. Une pluie d’hommages a inondé les réseaux sociaux, même le Chef de l’Etat Andry Nirina Rajoelina lui a rendu hommage en écrivant sur sa page : « C’est triste. Un ami est parti. Je me souviens des bons moments qu’on a passés ensemble et aussi d’une chanson.  C’était une personne aimante, serviable et toujours dévouée.  En plus d’être un artiste, il était également l’un de mes collègues à la Présidence. Repose en paix Rak Roots. Toutes mes sincères condoléances à toute sa famille et ses fans ». La ministre de la Communication et de la Culture, Lalatiana Andriatongarivo Rakotondrazafy a posté sur son compte les lyrics du titre « Ao fa kely sisa », un des morceaux du chanteur.
De nombreux camarades de scène ont aussi salué la mémoire du chanteur. « Je n’arrive pas à croire que tu es parti mec, on n’a pas encore fini notre mission. Repose en paix mon frère », en pleure Arione Joy sur son compte. Son ami de scène Mr Sayda lui a également adressé un hommage émouvant. « A notre rencontre, on était que des gamins. Nous avions chacun notre propre caractère…On a plaisanté que si tu étais Messi, je serais Ronaldo… Merci pour tout ce que tu nous as donné. Je suis ravi d’avoir croisé ton chemin », larmoie Mr Sayda. « Si tu n’étais pas là, je ne serais pas devenu aujourd’hui un chanteur professionnel… Je remercie Dieu de t’avoir mis sur ma route. Je me souviens encore à une époque, nous nous demandions si un jour on serait aussi populaire que les rappeurs Agrad & Skaiz ? Quand est-ce qu’on ira tous les deux à l’étranger ? C’était notre rêve qui s’est concrétisé. Bon voyage mon ami », chagrine Nate Tex. 
Bodo, Dj Dina, Farah John’s, Nanie, Wendy Cathalina, Mamy Gotso ont tous chacun manifesté leur désarroi devant cette mort subite de Rak Roots, fauché à l’âge de fleur.
Au grand cœur
Révélé au grand public via un « Cover » d’une chanson de Vitaa du titre « A fleur de toi », devenant sur coup un jeune chanteur brillant de la musique Roots avec sa voix rauque, Rak Roots a tout de suite conquis les cœurs des jeunes mélomanes après la sortie de son tube « Efiko parsi » en 2016. De son vivant, il a réussi à établir un lien fort avec son public composé de jeunes comme lui.  Pour les personnes l’ayant rencontré, Rak Roots était aussi apprécié pour sa gentillesse et sa détermination à aider les plus démunis. Ces derniers temps, l’artiste a multiplié les actions sociales envers les personnes vulnérables tant dans la Capitale que dans d’autres Régions. Pas plus tard que la semaine dernière, le chanteur lançait une opération de collecte de vêtements chauds pour les plus démunis. Récemment, il a fait des descentes à l’Akany Avoko Faravohitra avec l’association Andry sy Fototra ho an’ny Fampandrosoana (AFF) dont il était membre, dans les rues de la Capitale, jusqu’à rejoindre le District de Brickaville pour apporter les donations. Hélas, il n’a pas eu le temps de continuer sa mission. Loïc Rakotonirina a laissé derrière lui une veuve et un orphelin de deux mois.
Le corps du défunt a quitté le CHU d’Androva de Mahajanga hier en début d’après-midi où des fans lui ont adressé leur au revoir. Des larmes coulaient sur le visage des uns et des autres. Arrivé vers 15 h30 hier à l’aéroport d’Ivato, le cortège a rallié directement le Palais des Sports Mahamasina où a eu lieu la veillée funèbre avant le transfert de la dépouille aujourd’hui à Antsirabe. Dimanche, le chanteur quittera à jamais sa ville natale pour rejoindre le tombeau familial à Tsiafahy (Antananarivo).
Sitraka Rakotobe


Il croyait se tirer d’affaire en changeant de ville après sa fuite au nez et à la barbe des gardes pénitentiaires qui l’ont accompagné. Il, c’est ce prévenu plutôt connu comme un bandit dangereux, et qui est justement trempé dans une affaire d’attaque à main armée, et qui était conduit au Tribunal d’Anosy pour y être jugé le 11 juillet dernier. Malheureusement pour le fugitif, son rêve d’une liberté gagnée au prix de sa propre bravoure, n’a duré que huit jours seulement. Effectivement, la Police a finalement retrouvé sa trace, non dans la Capitale, mais plutôt à Antsirabe où le concerné est originaire. De source policière, le suspect aurait envisagé de refaire sa vie dans la ville d’Eaux, croyant naïvement ainsi avoir échappé aux autorités. « Il était sur le point de s’installer tranquillement à Antsirabe lorsqu’il ne s’était guère attendu à ce que la Police y était venue pour le cueillir sur place », explique cette source au niveau de la Police. En réalité, le fugitif aurait été dénoncé par des informateurs, qui ont aidé les enquêteurs pour le retrouver.
C’était d’ailleurs dans ces circonstances que les hommes de la Brigade criminelle ou BC4 ont pu trouver sans trop de problème sa nouvelle adresse à Antsirabe. Mais au moment de son arrestation, le fuyard n’aurait pas voulu se laisser faire. « Dès qu’il a vu les policiers venir l’arrêter, il a pris immédiatement la fuite. Il s’en était suivi une course poursuite au cours de laquelle les Forces de l’ordre ont finalement réussi à l’attraper. Mais là aussi, le concerné a cherché à s’opposer par la force aux éléments de la Brigade criminelle », renchérit-elle. On peut dire aussi que ce coup de filet a été le fruit d’une collaboration entre la Police et les gardes pénitentiaires. Car, en réalisant que le prévenu trop audacieux risque de leur échapper à jamais, ces derniers s’en remettaient à la Police, qui n’a pas tardé à démarrer ses recherches. Actuellement, l’homme est de nouveau entre les mains de ses gardes, qui devraient lui soumettre à un interrogatoire, après celui de la Police.
Franck R.

Ces dernières années, beaucoup de Malagasy cherchent par tous les moyens d’aller vivre à Mayotte, quitte à s’y rendre clandestinement par voie maritime, du fait de la qualité de vie dans l’île sœur. Cependant, les autorités de Mayotte ont vivement réagi face à ces afflux illicites d’étrangers sur place. Il s’est alors ensuivi une véritable chasse à l’homme pour refouler ces derniers à la frontière. Ainsi, un bilan de ce premier semestre 2022, dans le cadre de l'opération dite “Shikandra” en matière de lutte contre l'immigration clandestine, a établi que 245 immigrants clandestins malagasy ont été alors reconduits à la frontière, pour ne pas dire expulsés vers Madagascar.

Madagascar se situe actuellement en plein cœur de la saison hivernale. Jusqu’au mois d’août, les températures maximales et minimales sont toujours en baisse. Particulièrement cette semaine, le climat s’est caractérisé par un temps purement hivernal et globalement venteux avec des pluies intermittentes sans oublier les crachins locaux. Pourtant, la valeur de la température minimale ne descendra pas jusqu’à 0° Celsius, comme bon nombre d’internautes le prétend. 

Reconstruire en mieux. Tel est le mot d’ordre du Système des Nations Unies (SNU) à Madagascar, notamment suite à la pandémie de Covid-19, laquelle a laissé des conséquences néfastes sur la vie de la population, surtout dans le domaine socio-économique. Il fallait récupérer et redoubler d’efforts pour les actions en faveur des ODD au cours de cette décennie d’action et ne laisser personne pour compte. Les projets menés en 2021 ont eu des impacts positifs, si l’on tient compte des résultats concrets obtenus, à en croire Issa Sanogo, coordonnateur résident du SNU Madagascar. C’était hier à Ankorondrano, lors du lancement et la présentation à la presse du rapport de réalisations onusiennes pour l’année 2021.

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Editorial

  • Education complète !
    Un sujet délicat ! Une initiative pilote mise sur les rails par le département de l’Education nationale (MEN) en partenariat avec le Mouvement malagasy pour le planning familial (MMPF) dans le cadre du Programme d’appui aux droits et la santé sexuelle et reproductive (PADSSR) dont le lancement officiel s’est tenu ce lundi 5 mai à Antaninarenina – Antananarivo. L’initiative vise à étoffer les jeunes y compris les adolescents (élèves) sur les risques qu’ils encourent dans les aventures précoces aux rapports sexuels. En effet, le projet pilote a pour but de réduire les grossesses prématurées, la propagation des infections sexuellement transmissibles (IST) qui ont malheureusement tendance à s’intensifier surtout dans les milieux populaires et de promouvoir l’autonomie des jeunes en matière de santé reproductive. Louable initiative !

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