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Modernisation de l'administration. C'est en ce sens que Hajo Andrianainarivelo, ministre de l'Aménagement du territoire et des Travaux publics (MATP) a annoncé la mise en place d'un nouveau logiciel concernant l'amélioration de la gestion des permis de construire, vendredi dernier, lors de son face-à-face en ligne avec les représentants de la Chambre basse, dans le cadre de la présentation des rapports de réalisation de son ministère aux locataires de Tsimbazaza.

Une réponse à la fois environnementale et économique. Pour renforcer la lutte contre la désertification et la résilience au changement climatique, l’Etat, à travers le ministère de l’Environnement et du Développement durable, prévoit la mise en place d’une ceinture verte dans la partie Sud de Madagascar, la Région la plus vulnérable face à la sècheresse et les impacts du changement climatique.

La nouvelle nomination de la désormais ex - directrice de Communication et des Relations publiques à la Présidence, Rinah Rakotomanga, a titillé la curiosité des observateurs politiques depuis plusieurs jours. Hier, la concernée a mis fin au suspense. Un peu plus de deux semaines après son remplacement, l'ancienne patronne du service communication de la Présidence est déjà casée.

Dans un passé lointain, très lointain, Dame rumeur affirmait que les dirigeants du football de l’époque ont été contraints par les dirigeants d’établir un quota provincial à la présélection des joueurs de la sélection nationale. Soit tous les six provinces devront être représentées dans l’équipe qui défendra la couleur nationale dans les compétitions internationales.

LA UNE DU 22 JUIN 2021

Publié le lundi, 21 juin 2021

La une du 21 juin 2021

Publié le dimanche, 20 juin 2021

Démarrage en côte !

Publié le dimanche, 20 juin 2021

Vroum ! Le démarrage des Velirano vrombit.  Les grands travaux des promesses présidentielles bougent. En dépit du contexte contraignant voire mortifère, en cause la pandémie de la Covid-19 et les manœuvres de déstabilisation, les grands projets contenus dans le Velirano à travers tout le pays sortent de terre.
 Tel un bolide de course d’un rallye qui s’apprête à entamer une « spéciale » particulièrement éprouvante, une côte abrupte émaillée de virages dangereux, et qui démarre de façon fracassante. Un démarrage qui promet beaucoup et qui fait des jaloux parmi les participants pour la simple raison leurs engins sont sur cale.
Le pays, du sud au nord, d’est en ouest, est en ébullition. Le bruit de gros chantiers gronde et bouleverse le paysage habituellement paisible d’un peu partout de la Grande île. EPP « manara-penitra », hôpitaux « manara-penitra », stades « manara-penitra », s’élèvent et changent le décor national. Les infrastructures routières percent les campagnes malagasy. Le plus grand projet présidentiel « Tana masoandro » prévu dans la localité d’Ambohibeomby (Imerintsiatosika) enclenche les gros engins aussi. A rappeler que « Miami » de Toamasina, l’autre grand projet présidentiel, n’est pas en reste. Bref, le pays se transforme en grands chantiers qui, non seulement, offrent l’occasion aux jeunes de trouver du travail mais boostent également le développement du pays. Et la Grande île se dote d’infrastructures de base répondant aux critères universellement reconnus. Vraiment, le TGV agit et roule à la vitesse qui lui est propre ! Ce qui importe à retenir, tous ces gros chantiers démarrent avec les fonds propres de l’Etat malagasy. Les aides viendront. On commence par ses propres moyens et on verra. Le mieux c’est de parvenir à le finaliser nous-mêmes !
Jamais Madagasikara n’a connu une telle volonté politique ! Aucun des régimes précédents n’a jamais atteint une telle performance en termes de respect des engagements tenus. Jamais un Chef de l’Etat malagasy, en exercice, n’a inscrit sur son tableau de résultats autant de réalisations seulement au terme de la première moitié de son mandat. Une prestation jamais égalée !
Comme il fallait s’y attendre, une réussite attire des foudres, ravive des animosités et fait des jaloux. Il est navrant de devoir le constater que dans certaine fratrie, une sœur ou un frère qui émerge du lot soit la cible d’une haine « fraternelle ». Dans la vie d’une Nation, notamment à Madagasikara, on ne tolère pas  la prouesse du tenant du pouvoir surtout quand il est encore jeune. Le Chef d’Etat Rajoelina encaisse des tirs croisés. On le taxe d’incompétent ! Que la pandémie serait-elle, d’après certains activistes de l’opposition, « mal gérée ». D’autres mal barrés n’hésitent pas à proférer des propos indignes à son égard comme quoi le Président Rajoelina aurait dit des « bêtises », des choses qui ne correspondent pas à la réalité sur place, etc. « Dia gaga ianao ! ».
Madagasikara est l’un des rares pays en Afrique et même au monde d’avoir gagné le pari à savoir juguler le coronavirus en un temps record et cela grâce aux efforts titanesques fournis par les dirigeants du pays sous la houlette du Président de la République.
En dépit de la pente raide, le bolide TGV a réussi un éclatant démarrage en côte !
Ndrianaivo

Jeune talent originaire d’Antsirabe. Aline Kaloina est à la fois interprète, compositrice et musicienne multi-instrumentiste. Elle a suivi une formation musicale en 2013, au point de jouer de la guitare, de la flûte et du piano. Du haut de ses 18 ans, cette graine de star dispose déjà de ses propres compositions, dont les titres « Sao ho nenina », « Mpandresy » et dernièrement « Mandindona ». « J’ai commencé à chanter depuis mes 7 ans, lors des réunions familiales. En 2016, j’ai participé à deux concours de "cover ", à l’issue desquels j’ai fini à la 2ème place. Depuis, j’ai fait plusieurs " cover " et du featuring avec Rado Manantena dans la chanson intitulée " Mozika ". Mais ce qui m’a le plus marquée étant ma participation au concert d’exception du groupe Mahaleo au Palais des Sports, en 2019 », nous confie la jeune artiste antsirabéenne.
Aline Kaloina compte désormais voler de ses propres ailes. Outre la sortie de divers titres, elle projette de sortir son premier album incessamment. « Je n’ai pas encore choisi un genre de musique spécifique pour le moment, quoique le pop-soul pourrait me convenir parfaitement », lance-t-elle. Cette star en devenir vise un public international, une fois que les fans de Madagascar soient conquis. Elle ambitionne également de disposer de son propre studio d’enregistrement. A part la musique, notre jeune artiste compte aussi maîtriser plusieurs langues et devenir interprète. Elle parle maintenant le français, l’anglais et l’espagnol. Et en même temps, elle suit des cours de mandarin et d’allemand. 
Pour information, Aline Kaloina a collaboré avec Dadah Rabel avant de partager la scène avec le groupe Mahaleo. « Nous nous sommes rencontrés dans un studio d’enregistrement à Antsirabe, il y a quelques années », se souvient la jeune musicienne. Quand Dadah a entendu l’une de ses chansons qui met en exergue sa voix, il a été conquis au point de solliciter une collaboration avec la jeune artiste. Elle a ainsi participé à quelques concerts du groupe à Antsirabe, à Fianarantsoa et au Palais des Sports. Par ailleurs, Kaloina constitue l’une des membres de la chorale « Normal Gospel » d’Antsirabe, dans laquelle elle développe sa passion pour les chansons évangéliques.
Patricia Ramavonirina



Les yeux des observateurs seront braqués vers Anosikely ce jour. Après deux ajournements, la proposition de loi portant modification de la loi sur le Pôle anti-corruption sera au menu des sénateurs en ce début de semaine. Sauf énième changement dans l’ordre du jour, les membres de la Chambre haute vont donc enfin trancher sur le sort de cette proposition de loi initiée par le député Idealson. Le texte, qui semble avoir indisposé les membres de la Chambre haute, sera soit adopté avec ou sans amendement, soit rejeté, aujourd’hui. Depuis que la proposition de loi a été sortie des tiroirs du Palais de verre d’Anosikely, les sénateurs sont tenaillés entre les éventuelles conséquences qu’aurait l’adoption du texte autant au niveau national qu’au niveau international et des considérations politiques.
Pour ceux qui s’opposent au texte, celui-ci porterait atteinte aux avancées dans la lutte contre la corruption dans la Grande-île. S’il est adopté en l’état, la proposition de loi prévoit une réduction des pouvoirs du PAC en excluant les infractions économiques et financières de la compétence de celui-ci, en supprimant la confiscation avant condamnation des avoirs illicites et la réduction des mandats de certains magistrats du PAC. En outre, l’adoption suivie de la promulgation du texte pourrait mettre à mal les relations du pays et les partenaires techniques et financiers extrêmement tatillons sur des questions relatives à l’indépendance de la Justice notamment.
L’initiative de modifier la loi sur le PAC découle d’une constatation de disfonctionnements et d’une grogne au sein des rangs des magistrats. Dans le système actuel, le PAC accaparerait les autres infractions auparavant dévolues aux autres juridictions. Ce qui dévaluerait les autres membres du corps de la magistrature, qui sont pourtant soumis au même statut. Ce serait ainsi pour rééquilibrer les choses et revaloriser les autres magistrats que les modifications nécessiteraient d’être apportées au texte initial. L’idée serait de responsabiliser aussi les autres magistrats et juridictions pour améliorer les résultats dans la lutte contre la corruption. Si les modifications sont votées, le PAC ne traitera donc que les infractions de corruption et assimilées, le blanchiment de capitaux, la criminalité transnationale organisée, les traites d’êtres humains et autres. Toutefois, si dans une procédure, une ou des infractions économiques et financières sont connexes aux infractions initialement dévolues au PAC, le code de procédure pénal en vigueur dans le pays donne la compétence à l’organe anti-corruption. Et pour ce qui est des dispositions concernant la confiscation des avoirs, les défenseurs de la proposition de loi estiment nécessaire une harmonisation des textes nationaux et internationaux pour que « le droit soit respecté ». Il n’est nullement question de freiner l’avancée de Madagascar dans la lutte contre la corruption.
La rédaction


Trente ans après la démolition du mur de Berlin, qualifié de mur de la honte, les Européens en créent de nouveau. Mais contrairement à celui de Berlin initié par l’Allemagne de l’Est, pour se protéger de l’influence du capitalisme en pleine guerre froide, cette fois-ci c’est l’Union Européenne (UE), formée dans sa majorité par les pays de l’Ouest de l’époque qui en est l’initiatrice. Pour l’UE, point de salut en dehors des vaccins qu’elle qualifie de « normes » en l’occurrence AstraZeneca, Pfizer, Moderna et Johnson & Johnson.
Intransigeante, elle botte en touche, du moins pour le moment, les autres vaccins tels que Sinopharm, Spoutnik V et l’AstraZeneca fabriqué en Inde. Plus connu sous le nom de Covishield, ce dernier est distribué dans le cadre du programme COVAX de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Un projet lancé au début de cette année et ciblant les pays à faible revenu ou des Nations pauvres n’ayant pas pu participer à la course effrénée pour l’obtention auprès des « Big Pharma » de ces vaccins de 1ère catégorie. Des millions de personnes ont été vaccinées, à une ou deux doses, du vaccin Covishield depuis son lancement. Des pays  européens de l’Ouest ont adhéré à ce projet en apportant leur contribution tant pour son acquisition que pour sa distribution à travers les pays bénéficiaires dans le monde entier. Afin que tout le monde reprenne sa vie d’avant la pandémie, recommandation a été donnée à tous de se faire vacciner, sans distinction de type de vaccin.
A Madagascar, l’ambassadeur de l’Union européenne s’est déplacé même à l’aéroport international d’Ivato pour réceptionner avec les autorités malagasy et le système des Nations unies les 250 000 doses du vaccin Covishield. C’est également le cas dans d’autres Nations où  l’AstraZeneca, de fabrication indienne, était mis à la disposition de la population. « La procédure de l’OMS  a tenu compte des critères stricts de sécurité, d’efficacité et de qualité pour autoriser les vaccins à distribuer », note l’ambassadeur de l’Union européenne à Madagascar dans un communiqué partagé sur les réseaux, la semaine dernière. A lire cette missive, le Covishield remplit ainsi ces critères. Or, la plupart des pays européens membres de l’UE semblent ne pas faire confiance à ce type de vaccin distribué aux Nations du Tiers monde, d’où l’interrogation des uns et des autres sur l’existence de vaccins pour les pauvres et les riches. L’Europe, ou plus précisément l’Union européenne, est en passe de créer une anti-chambre où les gens du « Sud » subissent des contraintes avant d’y sortir pour fréquenter les gens du « Nord ».
Les barrières du dispositif sanitaire européen constitueraient ainsi le nouveau mur de Berlin. Bien que vaccinés par le Covishield, ces voyageurs sont considérés par certains pays de l’UE comme des non vaccinés. Test PCR négatif et mesures de confinement figurent toujours dans leur menu en débarquant dans ces pays de l’Euro. Les Malagasy, les Mauriciens, les Egyptiens, les Marocains, les Seychellois, les Gabonais, les Comoriens et bien d’autres ressortissants des pays qui se sont vaccinés avec le Covishield se trouvent ainsi dans l’expectative avec cette décision de l’UE, suivant les directives de l’Agence européenne des médicaments (AEM) de ne pas reconnaitre ce type de vaccin autorisé par l’OMS, « principale autorité sanitaire au niveau mondial… ».
La Rédaction

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Editorial

  • Attente latente
    Du mystère ! Anti-économique et contre-productif, le pays attend. Sans avoir la moindre idée, on attend éternellement la nomination respective des hauts responsables à des postes-clés.Des sociétés d’Etat, entre autres OFMATA, OMNIS, JIRAMA, attendent désespérément les nominations de leurs directeurs généraux. Des ambassades malagasy au sein de grandes chancelleries étrangères (Allemagne, Japon, Royaume Uni, etc.) demeurent sans titulaire, chefs de mission diplomatique. Des unités de production attendent mystérieusement leur sort : démarrage de chantiers des Centrales hydro-électriques Volobe, Sahofika ; ré-ouverture ou non de Base Toliary, etc. En partant du principe « tout est urgent dans ce pays », on saisit mal pourquoi ces attentes qui, au fait, n’ont trop que duré. En effet, lors de son discours d’investiture le 19 janvier 2019 à Mahamasina, le Président de la République Rajoelina Andry Nirina, fraîchement investi, déclarait publiquement « tout est urgent ». Etant vu la pauvreté préoccupante de la population,…

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