L'heure des sacrifices sonne ! En l'état actuel des choses, on se serre impérativement la ceinture. L'austérité n'est plus un choix à faire mais une obligation qui s'impose à tout le monde. En mars 2020, pour des motifs impérieux de santé publique, le Président de la République, après avoir consulté le président de la HCC et les présidents des deux Chambres parlementaires, a décrété en Conseil des ministres l' « état de nécessité nationale » autrement dit « l'état d'urgence nationale ».
Mort dans l’œuf. Suspendus pendant deux ans à cause de la pandémie de Covid-19, les vols de la compagnie Air Madagascar vers les Comores étaient censés reprendre au début du mois de juillet. Mais Air Madagascar, vient, une nouvelle fois, d’annoncer l’annulation d’un de ses vols, plus précisément celui qui devait rallier Moroni, aux Comores depuis la Grande île. La raison étant que les autorités auraient retiré l’autorisation de vol de la compagnie sur cette ligne.
La famille avec des paires de lunettes renouvelle l’expérience. Après une prestation émouvante et réussie, lors de son passage sur la scène de l’Ivokolo Analakely au mois de mai dernier. Le quatuor 4-Maso continue d’arpenter les scènes de la Capitale. Ce week-end, il repart avec un autre concert qui se tiendra demain 22 juillet dans l’antre de la Teinturerie d’Ampasanimalo. Une manifestation rentrant également pour défoulement après le bac. Les premières notes seront entendues à compter de 20 h.
La nomination des gouverneurs des Régions à la tête de ces entités répond à la volonté réelle du Gouvernement de concrétiser la décentralisation effective et accélérer le processus de développement. Chaque gouverneur est chargé de l'identification, de la programmation et de la mise en œuvre des projets de développement appropriés à sa propre région. Les gouverneurs des Régions sont devenus le premier responsable de la résolution des problèmes régionaux, indépendamment des membres du Gouvernement et du Chef de l'Etat.
Les autorités préfectorale et régionale d’Alaotra-Mangoro intensifieront les mesures de prévention des accidents sur l’axe routier Moramanga-Vohidiala ou la RN44 Sud. Cette desserte terrestre, appelée aussi ‘‘route du riz’’, est le théâtre de fréquents accidents matériels, corporels et mortels ces temps-ci. Du coup, la route qui, au lieu de faire vivre, tue de temps à autre.
En temps ordinaire, il est exigé à tout citoyen malagasy de se conformer à la règle et à la loi en vigueur, entre autres l’obligation pour lui de faire passer son véhicule à la visite technique, ou surtout payer son assurance. Or, c’est là que le bât blesse car le cas est souvent loin de l’être avec les véhicules administratifs. Souvent, les concernés, du moins une partie, dérogent simplement à la règle. Ces voitures de plaque rouge n’étaient soumises à aucun contrôle au niveau de la visite technique, ni assurées.
Pour le citoyen lambda, le problème surgit en cas d’accident de la circulation, ou lors d’une collision avec un véhicule administratif non conforme à la règle. Car les dommages constatés sur son véhicule par le simple citoyen, peuvent parfois d’une ampleur sans précédent. “Pris sur le fait, il arrive le plus souvent que le fonctionnaire en cause, et dont le véhicule n’est pas assuré, cherche à régler l’affaire à l’amiable avec la partie adverse, c’est-à-dire l’automobiliste ordinaire victime en lui proposant de le dédommager, sinon réparer ces dégâts par ses propres moyens”, explique un expert. Mais les utilisateurs de voiture administrative ne sont pas pour autant des Saints pour tenir parole. Car au moment fixé pour le paiement, le fonctionnaire en cause ne se manifeste pas tout simplement, laissant ainsi la victime sur ses quarante-et-un.
Pour l’automobiliste victime, il risque de se trouver davantage dans l’embarras, pour ne pas dire pris entre le marteau et l’enclume. Car même s’il dispose d’une assurance tout risque, il ne pourra, du moins dans la plupart des cas, assurer la réparation totale de sa voiture endommagée.
A la lumière de ces faits, le moment est donc venu pour un rappel à l’ordre et une meilleure équité dans le traitement des usagers de la route. Et qu’aucun fonctionnaire ou autre entité administrative donnée, encore moins aucun chauffeur de service au niveau des administrations, ne doit pas être exempt de ses obligations en matière de visite technique de son véhicule.
Franck R.
Une opportunité à saisir. Les chanteurs Shyn et Boy Black ont déjà brillé aux éditions précédentes du concours « All Africa Music Awards » (AFRIMA). Cette année, il est encore temps pour les autres artistes locaux de faire valoir leurs talents dans ce grand concours international. De ce fait, les organisateurs d’AFRIMA, en collaboration avec l’Union africaine, sollicitent les artistes musiciens et chanteurs de toute l’Afrique dont Madagascar à s’inscrire, jusqu’au 5 août prochain, à la huitième édition de cette compétition. Ainsi, les artistes désireux d’y participer, qu’ils soient amateurs, célèbres, professionnels ou non peuvent soumettre leurs candidatures tout en consultant les conditions dans le site www.afrima.org.
De leur côté, les membres du jury examinent les candidatures reçues et déterminent les nominés de chaque catégorie. C’est après que le public sera appelé à voter pour désigner les lauréats. Ce concours représente un challenge qui a pour objectif de récompenser et célébrer les œuvres musicales, les talents et la créativité sur le continent africain, tout en promouvant le patrimoine culturel de l’Afrique. D’après le communiqué, la cérémonie de remise de prix se tiendra au mois de novembre prochain dans un pays africain. Comme à chaque édition, les organisateurs choisissent un thème autour duquel les artistes s’inspireront dans leurs chansons. Le thème qui sera développé pour cette édition est « Le son de la paix ».
Gains
Outre la grande visibilité que les lauréats disposeront, les nominés sont également invités à la cérémonie d’AFRIMA pour rencontrer d’autres artistes du continent, des labels, mais surtout des investisseurs du monde créatif et bien d’autres. De ce fait, l’objectif consiste à trouver de l’emploi pour les jeunes. Des rencontres avec d’autres stars de la musique africaine et d’ailleurs, des producteurs et autres pour se créer des réseaux, font partie des points essentiels de cet événement. Une « Music Business Conference » fera également partie de la programmation. A rappeler que le chanteur Shyn a remporté le prix « Révélation de l’année » du concours AFRIMA lors de l’édition 2017 grâce à son tube « Resim-pitia ». Et en 2019, lui et le chanteur Boy Black ont été nominés dans la catégorie « Best Male Artiste in Easter Africa » avec leurs tubes « Tsy hitambarako » (Boy Black) et « Ngoma » (Shyn feat. Denise). Puisque la Grande île regorge de talents, le public pourra s’attendre à une autre grande victoire pour la musique malagasy. Mais pour y parvenir, il faudrait déjà que plusieurs artistes malagasy décident de s’inscrire au concours.
Sitraka Rakotobe
Electrique ! Bordélique ! Anarchique ! Etc. Les adjectifs manquent pour qualifier de façon nette l’ambiance qui prévaut en ces temps-ci. Qui fait quoi ? Qui gère quoi ? Quelles consignes à suivre ? Qui impose la loi ? Et que fait-on quelque part ? La situation est tellement cacophonique que le citoyen lambda perd les repères.
En pleine session d’examen officiel du baccalauréat, le désordre dicte sa loi. La sérénité, le minimum de chose qu’il vaille la peine de respecter est absente sinon foulée aux pieds. On ne s’étonnera pas si les résultats afficheraient la morosité.
Des foyers de tension persistent. Loin d’être étouffés, ils couvent toujours et prêts à exploser à la moindre étincelle. La surchauffe du contexte international, aggravée par une crise sanitaire dont le bout du tunnel a tendance à s’éloigner, n’arrange guère le quotidien de la planète Terre. Des pays comme Madagasikara, vulnérables à tout, encaissent en pleine figure les coups bas voire les gifles de cette guerre en Ukraine qui, en dépit des efforts plutôt des menaces de représailles de l’autre camp ou bloc de l’OTAN, continue de faire des ravages.
La grève du personnel du MAE entre dans une phase qui complique l’avenir du pays. Le département des Affaires étrangères gère les relations extérieures de la Grande île. Evidemment, quand les fonctionnaires de ce ministère de souveraineté débrayent, c’est tout le mécanisme des affaires étrangères qui est bloqué. Les chancelleries étrangères représentées à Madagasikara éprouvent des difficultés dans leurs démarches auprès des services de ce département. Même topo pour la coopération internationale. A quel point une telle grève nuira à l’image du pays et portera atteinte à ses intérêts majeurs.
Si les nouveaux prix des carburants ont pu passer malgré la grogne en sourdine, les autres prix qui découlent de cette hausse prévisible, tels le coût du ticket des taxi-be urbains et ceux des PPN, sèment la pagaille auprès des usagers et des mères de famille, de la population en général. Les responsables concernés directement ont réagi. Ils ont tenu à imposer le tarif convenu avec le Chef de l’Etat (600 ariary) à Tanà-ville et brandissent la menace de retrait de licence pour les récalcitrants. C’est bon mais il fallait anticiper les éventuelles réactions ou plutôt prendre immédiatement les mesures qui conviennent dès la publication des prix dictés par les « insoumis ». Et cela, afin d’éviter autant qu’on puisse le faire de provoquer de futile psychose en ce contexte électrique qui ne s’y prête guère. La capacité d’anticipation et de promptitude à réagir face à une situation d’urgence font partie des critères essentiels indiquant la compétence d’un responsable. Il ne faut jamais laisser le temps ou l’occasion aux détracteurs de faire état de leurs sales besognes qui, certainement, perturberaient inutilement la paix civile.
Les problèmes qui minent depuis des lustres le fonctionnement de la JIRAMA ne doivent plus durer. Les usagers, en particulier, et la population en général ont ras-le-bol. Les promesses de trop non tenues finissent, au final, par exacerber la patience. Les éternels délestages et coupures d’eau ont assez détruit !
Les dirigeants en place ont grandement intérêt à mettre de l’ordre à la « maison ». L’ambiance cacophonique risque fort de se dégénérer en situation ingérable.
Ndrianaivo