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Un cas isolé, ou pas ! L’histoire d’une candidate musulmane qui passe son examen du baccalauréat au centre Lycée Jacques Rabemananjara (LJR) à Toamasina a défrayé la chronique depuis hier, notamment sur les réseaux sociaux. En fait, J. (initiale de la jeune fille), a dû enlever sa voile suite aux cris et menaces d’une « dame », lors de son entrée dans la salle d’examen. « L’épreuve de philosophie a commencé depuis plus d’une heure quand la dame est entrée dans notre salle. Elle a demandé aux élèves d’enlever les bonnets, cache-bouche, cache-nez et capuchons. Je ne me sentais pas concernée puisque je portais une voile, en tant que musulmane. Elle s’est approchée de moi et m’a hurlé dessus, en me disant « tu n’as pas entendu ? Je t’ai dit d’enlever ta couvre-tête ». J’ai répondu que je suis musulmane, mais elle a crié que « tous les élèves sont traités de la même manière ici. Ce n’est pas un établissement musulman, alors tu dois immédiatement l’enlever sinon… ». « J’ai fini par me dévoiler devant tout le monde, en larmes », nous confie la jeune candidate, encore émue. Perturbée, J. n’a pas pu achever son épreuve de philosophie. « J’ai à peine entamé ma dissertation sur le sujet 1, axé sur la conscience dans la politique. Après le passage de la dame, je n’ai pas pu m’empêcher de pleurer à chaudes larmes, au point de mouiller ma feuille de copie. Cela m’a tellement déconcentrée que j’ai fini par rendre ma copie, avec des pages blanches », ajoute la candidate. Le centre LJR recense de nombreuses candidates musulmanes voilées, mais J. a été la seule de sa salle d’examen. De plus, elle était assise au premier rang.
Enquêtes en cours
« J’étais paniquée en voyant que ma fille était rentrée en pleurs à la maison, en perdant ses mots. Il a fallu la calmer pendant quelques minutes pour qu’elle me raconte ce qui s’est passé en classe. Cela m’a étonnée d’autant plus qu’elle n’a pas eu de problème dans son école en étant voilée. En fait, nous ne savions pas que le port de la voile est interdit durant l’examen officiel. J’ai dû l’accompagner et la convaincre de retourner en classe l’après-midi, puisqu’elle était démotivée au point de penser à laisser tomber l’examen », témoigne A.R., la mère de la jeune candidate musulmane. « Je m’inquiète en permanence depuis, en craignant que la dame revienne. Cet après-midi, un monsieur m’a accompagné et m’a demandé des informations, en me montrant la photo de la dame. Il m’a rassuré, tout comme les surveillants qui m’ont dit que normalement, seules les oreilles devraient être exposées pour éviter les éventuelles fraudes », fait part J.
Questionné à ce sujet, un responsable auprès de la Direction de l’Office du baccalauréat de Toamasina n’a pas donné des détails. « Nous sommes encore en pleine enquête », a-t-il affirmé, joint au téléphone hier. Pour sa part, la responsable auprès de la Direction des examens nationaux du ministère de tutelle a avancé qu’« il n’y a aucun règlement interdisant le port de voile durant les examens officiels ». La preuve, les sœurs et religieuses peuvent librement porter leurs couvre-têtes. Elle a également fait part que l’éducation n’est pas sélective de religion. Il faudrait se respecter et respecter la religion d’autrui. Affaire à suivre !
Recueillis par Patricia Ramavonirina


Le 74e anniversaire de l’exécution par les colons de 5 nationalistes malagasy à Ankatso a été commémoré à Ampitifirana, sis dans ce même endroit, hier. Des hommages en la mémoire du lieutenant Albert Randriamaromanana, de Samuel Rakotondrabe, de Samuel Ratsizafy, de Bekamisy ainsi de Lezoma, tous ayant été fusillés en 1948 dans ce champ de tir de la Capitale d’antan. L’évènement fut orchestré par le ministère de la Défense nationale ainsi qu’une poignée de chefs d’institution et de certains membres du Gouvernement. Mais puisque l’exécution des victimes à l’époque a eu lieu au point baptisé Ampitifirana mais sis dans le secteur de l’actuel campus universitaire, le président de l’université d’Ankatso était aussi de la partie, étant le maître de céans. Mais qui sont justement ces fervents nationalistes qui ont osé braver la férocité du pouvoir colonial au point que ce dernier était poussé à agir impitoyablement envers les concernés, quitte à les mettre au poteau ? Le cas de deux d’entre eux mérite particulièrement d’être mentionné.
 
 Le lieutenant Albert Randriamaromanana fut exécuté à Ampitifirana, dans le champ de tir d’Ambohitsaina, bien avant ses quatre compagnons de lutte, précisément le 28 avril 1948. Il a donné sa vie pour l’indépendance de Madagascar. Rappelons que le lieutenant Albert Randriamaromanana a dirigé une réunion le 27 mars 1947 à Tanjombato où on a adopté l’annulation de l’attaque de la base militaire d’Antananarivo pour sauver les élites malagasy. Les 21 et 22 juillet 1947 ont eu lieu son procès au tribunal militaire français où le verdict l’a condamné à mort. Il est fusillé à Ankatso le 28 avril 1948, laissant une veuve et trois enfants. 
Quant à Samuel Rakotondrabe, ce natif de Soavina fut fusillé le 19 juillet 1948. Il n’avait alors que 47 ans. Outre le fait qu’il fut un militant nationaliste, c’était aussi un homme d'affaires malagasy. De 1940 à 1947, ce membre du Mouvement démocratique de la rénovation malagasy ou MDRM, fut le propriétaire de Bateravola, premier groupe entrepreneurial malagasy. Le gouvernement colonial français confisqua tous ses biens.

Mais on ne peut guère minimiser non plus les trois autres héros, tous fusillés le 19 juillet 1948, dont Ratsizafy Samuel. Ce dernier fut commerçant mais est du grade de Général au sein des combattants nationalistes. Quant à Bekamisy et Lezoma, tous deux venaient de Vatomandry. Leur mission était d’assurer la liaison entre les combattants de l’Est et ceux d’Antananarivo. Enfin, une plaque commémorative et deux stèles ont été érigées en leur mémoire sur les lieux de leur exécution.

F.Roland






25 millions de dollars, soit environ 100 milliards d’ariary. Tel est le financement accordé par la Banque mondiale pour la mise en œuvre du projet « Mionjo », lequel vient d’intégrer le secteur de l’environnement dans l’une de ses sous- composantes. Au total, 1,4 million de personnes bénéficieront des multiples activités dans le grand Sud de Madagascar, grâce à ce projet. 225 Communes issues des Régions d’Androy, d’Anosy et d’Atsimo Andrefana en seront concernées. « Les interventions seront axées sur la lutte contre le phénomène de « tiomena », la sécheresse et la déforestation, avec des activités de fixation de dunes, construction de pépinières permanentes avec forage et de pépinières temporaires, de reboisement et de restauration de mangroves », informe Anjara Mananjara, coordonnateur national dudit projet.
Concrètement, la mise en œuvre de « Mionjo » dans le secteur de l’environnement vise à soutenir les moyens de subsistance résilients. Ceci en développant des infrastructures vertes et des paysages résilients. Par exemple, 10 pépinières permanentes seront construites afin de produire 1 250 000 jeunes plants. 1 500 ha de surface seront également couverts d’arbustes combustibles. A cela s’ajoute la mise en place de diverses infrastructures. D’un autre côté, des actions de sensibilisation au changement climatique et à la gestion des feux seront menées. Ceci sans oublier l’appui institutionnel pour les directions régionales de l’Environnement et du Développement durable des 3 Régions d’intervention. La finalité étant de fournir une riposte rapide et efficace à la crise de sécurité alimentaire et à d’autres urgences admissibles.
« Madagascar, y compris le grand Sud, ne mérite pas les impacts du changement climatique. Nous ne pouvons pas laisser nos frères et sœurs mourir de la famine. Ce projet « Mionjo », s’inscrivant dans la durabilité, crée de l’espoir pour un Sud plus résilient et plus vert », déclare Marie- Orléa Vina, ministre de l’Environnement et du Développement durable (MEDD). C’était lors de la signature de convention pour l’intégration du secteur de l’environnement dans ledit projet, lundi dernier à Ankorondrano. La ministre de tutelle n’a pas manqué d’exprimer sa reconnaissance, au nom du Gouvernement malagasy, à la Banque mondiale, à travers sa représentante Chantal Uwanyiligira. « Avoir un appui conséquent comme le vôtre nous encourage à faire plus d’efforts. L’on enregistre actuellement une prise de conscience à l’échelle nationale sur la lutte contre le changement climatique », souligne le numéro un du MEDD. Notons que presque tous les projets des ministères prennent en compte la dimension environnementale et le changement climatique.
Recueillis par Patricia R.





Madagascar terre d’asile. Des Afghans, qui ont fui leur pays à cause de la guerre ou de l’arrivée au pouvoir des Talibans, se trouvent à Madagascar. Selon les propos du Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), rapportés par la presse internationale, une vingtaine d’Afghans se réfugient à Madagascar et bénéficient un soutien de base d’une organisation locale affiliée au HCR. Ils sont composés entre autres par des cadres dans une institution financière afghane ou des personnes dont des membres de la famille auraient été exécutés par les Talibans.
En dépit de ce soutien, ils affirment être dans une situation précaire dans la mesure où ils ne peuvent pas travailler et leurs enfants déscolarisés. Les autorités malagasy de leur côté offrent à ces réfugiés ainsi qu’autres demandeurs d’asile une protection contre l’expulsion ou le retour dans leur pays d’origine.  Ce n’est pas pourtant une garantie tous risques pour ceux qui ont été condamnés par la Justice de leur pays pour des crimes. C’est le cas par exemple d’un maire roumain qui s’est enfui à Madagascar et accueilli à bras ouvert par l’ancien Premier ministre Mahafaly Solonandrasana et l’ex- ministre du tourisme Roland Ratsiraka. Il a pourtant détourné des milliers d’euros durant son mandat et fortement recherché par les autorités roumaines. Frappé par une notice rouge de l’Interpol, ce maire a été extradé de Madagascar et remis aux autorités de son pays d’origine.
Concernant les réfugiés afghans, Madagascar n’est pas pourtant la destination finale mais un pays de transit. Leur but c’est d’aller dans d’autres pays comme les Etats –Unis étant donné qu’ils auraient apporté de l’aide aux éléments de ces derniers et des forces de l’OTAN durant la guerre contre les Talibans. Ces réfugiés seraient en attente de leur sésame pour entrer dans le pays de l’Oncle Sam. Leur choix de venir à Madagascar serait que c’est un des rares pays où ils ont la possibilité d’avoir un visa à l’entrée.
Leur arrivée à Madagascar date de l’année 2018 et depuis ils ont effectué la démarche administrative nécessaire pour rallier les Etats-Unis. Ces réfugiés demandent à l’ambassade américaine de la Grande île d’accélérer le traitement de leurs dossiers afin qu’ils puissent rejoindre leurs compatriotes partis en exil aux Etats-Unis.
La rédaction
 



Il reste deux jours aux transporteurs exerçant dans la zone urbaine pour qu’ils fixent leur tarif à 600 ariary. La majorité des taxis-be ont déjà baissé les frais à 600 ariary, à compter d’hier. Ils ont même affiché le prix à l’intérieur des véhicules, selon la recommandation de la Commune urbaine d’Antananarivo. Pour ces transporteurs, il vaut mieux respecter cette consigne que d’en payer le prix fort. « A entendre la déclaration de la CUA, elle est stricte et nous sommes sous sa tutelle. Pour ne pas s’attirer des ennuis, il vaut mieux suivre cette recommandation », soutient Charles, transporteur de la ligne 199 reliant Alarobia et Tanjombato.
Contrairement à cela, l’association « Fitaterana mirindra ho an’Antananarivo » (FMA) n’a pas encore baissé son tarif. Les lignes 194, 193, 192, 163 ont encore maintenu le prix du ticket à 800 ariary. D’ailleurs, ce prix est encore affiché dans les véhicules. D’après une explication d’un responsable au sein de cette coopérative, une réunion avec les transporteurs devrait encore avoir lieu avant de pouvoir prendre une décision. Cependant, certains bus sont rentrés très tôt que d’habitude, hier. Selon les transporteurs, avec ce tarif, ils encaissent une perte puisqu’ils n’utilisent pas les strapontins, contrairement à d’autres lignes. Tout le monde attend alors la décision de la FMA. 
En rappel, la Commune urbaine d’Antananarivo, en tant que premier responsable de la ville, a effectué une déclaration sur le maintien du tarif des taxis-be à 600 ariary, et ce, sans exception ni discussion. Après jeudi, les transporteurs récalcitrants seront sanctionnés, notamment à travers le retrait des licences d’exploitation ou la mise en fourrière des véhicules. Toutes les coopératives qui appliquent d’autres tarifs que 600 ariary sont déjà repérées et surveillées de près. Auparavant, des discussions ont déjà été menées avec tous les entités concernées sur la hausse de prix du carburant et les impacts de celle-ci sur la population, y compris sur les activités des transporteurs. Un accord en est sorti et ceci devra être respecté.
Anatra R.

Une bonne entame pour son début avec le FC Arges Pitesti, en Roumanie, qui vient de lancer la nouvelle saison en fin de semaine dernière. L'international malagasy a brillé sous le feu des projecteurs, lors de la première journée du championnat Roumanie. Il figurait dans la liste des titulaires du club dès son premier match officiel. Dorian Bertrand a réussi un beau doublé en offrant la victoire à son équipe sur 2 buts à 0 face à l'UTA Arad. En effet, il a ouvert le score dès la deuxième minute de la première période et enfoncé le clou à la 54ème minute. 

Le tarif de 600 ariary exigé. « Le Président de la République, Andry Rajoelina, a déclaré que le tarif de taxis-be est fixé à 600 ariary pour les coopératives œuvrant dans la zone urbaine. Des discussions ont été entamées pour limiter la hausse des frais de transport et un accord a été accepté par tous », dixit le directeur des transports et de la mobilité urbaine, le commissaire Ainanirina Albert Estelle, lors d'une déclaration faite hier au Commissariat central sis à Tsaralalàna.

« Y a-t-il une place pour la conscience dans la politique ? ». Tel a été le sujet 1 proposé aux candidats inscrits dans la série littéraire (L), options A1 et A2, à l’examen du baccalauréat pour cette année. Un sujet de dissertation choisi par bon nombre de candidats, qui ont eu beaucoup à dire. « La conscience n’a pas sa place dans la politique, si l’on tient compte de la situation actuelle. Les politiciens ne pensent qu’à leurs places et leurs intérêts. Ils accordent peu d’importance aux maux quotidiens des citoyens qui les ont élus, dont la hausse des produits de première nécessité et récemment celle du tarif des taxis-be.

Avis de recherche

Publié le lundi, 18 juillet 2022

Où est-elle ? On l’a perdue de vue voilà des mois, serait-elle passée de vie à trépas ? Invisible sur l’écran de recherche du radar, la « Commission spéciale pour la mise en accusation », car il s’agit d’elle, se serait-elle égarée dans les dédales de l’Assemblée nationale ? Les membres se seraient-ils volatilisés dans les travées de l’Hémicycle ? Et nous, une sentinelle de la vie nationale, de lancer un « Avis de recherche » et cela au nom de la bonne gouvernance et en vertu de l’assise d’un Etat de droit.

En cette période de grandes vacances, les appareils électroménagers sont très prisés. Dans ce contexte, la société Baolai gâte le public. « A la demande générale, la promotion-cadeau sur certains Smart TV et téléviseurs Led de marque Jeyoo continue dans tous nos show-rooms d’Analakely, Soarano et Bazar be Toamasina. Les modèles concernés sont compris entre 32 et 85 pouces (garantis 1 an). Les détails sont à découvrir sur la page Facebook et sur le site web Baolai, ou en téléphonant au 020 22 605 88 - 020 22 308 48 - 033 37 188 88 (en heures de bureau) », d' après un responsable.

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Editorial

  • Education complète !
    Un sujet délicat ! Une initiative pilote mise sur les rails par le département de l’Education nationale (MEN) en partenariat avec le Mouvement malagasy pour le planning familial (MMPF) dans le cadre du Programme d’appui aux droits et la santé sexuelle et reproductive (PADSSR) dont le lancement officiel s’est tenu ce lundi 5 mai à Antaninarenina – Antananarivo. L’initiative vise à étoffer les jeunes y compris les adolescents (élèves) sur les risques qu’ils encourent dans les aventures précoces aux rapports sexuels. En effet, le projet pilote a pour but de réduire les grossesses prématurées, la propagation des infections sexuellement transmissibles (IST) qui ont malheureusement tendance à s’intensifier surtout dans les milieux populaires et de promouvoir l’autonomie des jeunes en matière de santé reproductive. Louable initiative !

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