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Geste anti-citoyen !

Publié le mercredi, 30 juin 2021

L’Opposition boude la fête nationale. Ravalomanana Marc et consorts, les députés TIM, les barons du RMDM ignorent indifféremment la célébration du Soixante et unième anniversaire du retour de l’indépendance de Madagasikara. Se considérant pour des citoyens de Mars ou de Jupiter, ils se moquent des festivités citoyennes du pays. Un devoir de citoyen que chaque Malagasy, citoyen de ce pays, se doit de s’exécuter. En fait, Ravalomanana et la bande du RMDM surtout les élus parlementaires n’ont pas le droit de se conduire de façon arrogante à l’endroit du peuple et de la souveraineté nationale. Ils bafouent l’éthique de la pratique politique digne d’une authentique opposition dans un pays libre et démocratique. Une telle situation nous ramène à se demander toujours la question « Y a-t-il une Opposition à Madagasikara ? »
C’est bien loin l’époque où un certain Andriamanjato Richard Mahitsison, pasteur de son état et maire de la Capitale, leader de l’Opposition face au régime PSD, honorait de sa présence à toutes les invitations aux cérémonies de la célébration des fêtes nationales du 26 juin et du 14 octobre. Le pasteur de l’église FJKM d’Ambohitantely, feu Andriamanjato Richard, le digne remplaçant du charismatique et légendaire pasteur Ravelojaona, ne confond jamais son ego à son devoir de citoyen et d’élu.
En effet, il s’agit bien de la fête nationale mais non pas du tout celle d’un régime encore moins d’un individu. Quand on fait l’amalgame entre sentiment et devoir, il existe quelque part un manquement grave et on risque de commettre des erreurs souvent indécentes. On peut ne pas être d’accord vis-à-vis d’un régime ou à l’encontre de celui que le dirige mais il est concevable d’admettre qu’un homme politique se revendiquant le « trône » du chef de l’Opposition de faire fi à l’honneur et à la souveraineté de la Nation. Etre citoyen d’un pays procure un droit mais également, sur la même balance, un devoir. Il est d’une attitude normale pour un Malagasy d’être jaloux voire intransigeant de son droit tout autant il est légitime pour le pays et à son peuple d’exiger à ses acteurs politiques notamment élus le respect de la dignité de la Nation.
Quand un dirigeant politique interdit à ses sympathisants de ne pavoiser le drapeau national sur la façade de leurs demeures, il agit de façon irresponsable et indigne devant la Nation. Quand il se moque des festivités auxquelles tout le monde, en général, toutes les personnalités en particulier sont conviées à honorer de leur présence. Il s’agit là d’un délit éhonté et un geste anti-citoyen.
A l’époque coloniale, les dirigeants ont pris soin d’éduquer les indigènes notamment les élèves à respecter strictement la dignité de la République Française. Dans les écoles, l’Instruction civique et citoyenne occupait une place prépondérante à tel point qu’on vouait un respect entier vis-à-vis du drapeau « Bleu-blanc-rouge » et à l’Hymne National « la Marseillaise ». Quand le pays accède à la République et à l’indépendance, les dirigeants de la Première République tenaient à ce qu’on respecte jalousement la dignité du pays à travers les cérémonies de la Fête nationale.
Selon des observateurs, le relâchement de la civilité a été observé plus tard et ce jusqu’à ce jour où les prétendus membres de l’Opposition brillent par leur geste anti-citoyen.
Ndrianaivo


Opération collective et inclusive. Dans le cadre de la promotion des droits et protection de l'enfant, Madagascar a consacré le mois de juin comme « Mois de l'Enfance ». Cette année, les entités ministérielles respectives en ont donc profité pour renforcer les actions entreprises. Etant donné que le problème d’enregistrement à la naissance persiste toujours, le ministère de la Population, de la Protection sociale et de la Promotion de la femme (MPPSPF) a décidé de s’y consacrer pour assurer qu’un enfant puisse jouir de ses droits malgré l’Etat d’urgence sanitaire. En collaboration avec le ministère de la Justice ainsi que les partenaires techniques et financiers entre autres, le Fonds des Nations unies pour l’enfance, le MPPSPF a procédé à la régularisation d’acte de naissance. Tout au long du mois de juin 2021, 3680 enfants ont été dotés de copie de naissance. A cela s’ajoutent 6084 dossiers en cours de traitement. Cette célébration du « mois de l’enfance » a été également marquée par une circoncision de masse. En présence du ministère de la Santé publique (MSP), 5045 garçons vont être circoncis dont 4657 opérations déjà réalisées au mois de juin dernier. En outre, un concours de discours, slam et photos a été adressé aux enfants toujours axé sur la promotion et protection de leurs droits. 20 régions ont participé et à l’issue des sélections, 18 enfants sont sortis gagnants dans les catégories de 5 à 14 ans et 15 à 17 ans.  En plus des trophées, ils ont reçu des smartphones, dictionnaires, cartables.
« Certes, Nous dédions le mois de juin aux enfants mais toute au long de l’année, les activités se poursuivent dans l’ensemble du pays et avec la contribution des associations et organismes spécifiques », a souligné Michelle Bavy Angelica, ministre de la Population. La cérémonie de clôture du mois de l’enfance qui s’est tenue hier en présence dudit ministre et des parties prenantes. C’était l’occasion pour le ministère de la Population, de la Protection sociale et de la Promotion de la femme de saluer les efforts entrepris en faveur des enfants et d’encourager les acteurs concernés.
KR.


Avec 11.025,8 milliards d’ariary inscrits dans le Projet de loi de finances rectificative 2021(PLFR) voté à l’unanimité hier à la Chambre basse, une analyse effectuée par le Collectif des Citoyens et des Organisations Citoyennes (CCOC) explique que le budget de l’Etat subit une baisse générale de 4% dont celle des investissements qui se chiffrent à moins 15% et une hausse conséquente de plus de 15% pour le budget de fonctionnement. Selon les représentants de la Société civile, cette baisse affecte tous les ministères à l’exception du ministère du Tourisme, des Transports et de la Météorologie (MTTM ) dont le budget a été revu à la hausse avec + 139,3%, du ministère de la Population, de la Protection sociale et de la Promotion de la femme (MPPSPF) qui a reçu plus 27% de son budget initial ainsi que le ministère de l’Economie et des Finances (MEF) et la Présidence qui ont bénéficié respectivement d’une hausse de 15,5% et de 3% dans le PLFR 2021. Les baisses de budget les plus conséquents sont inscrits au niveau du ministère des Postes, des Télécommunications et du Développement numérique à moins 56,9%, le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat à moins 59,3% et enfin le ministère de l’Environnement à moins de 33,2%. Malgré ces chiffres, la baisse qui inquiète le plus ces analystes se situe au niveau du budget des secteurs sociaux. « Tous les secteurs sociaux, excepté le MPPSPF, subissent une baisse de leur budget dans le PLFR 2021, cumulant une diminution de 316,2 milliards Ar. Effectivement le ministère de la Santé bénéficie d’une hausse des postes budgétaires à près de 3000 postes mais d’un autre côté, la solde du ministère diminue légèrement de 1%, tandis que le fonctionnement, déjà jugé insuffisant dans la LFI 2021, diminue de -4,1% et les investissements de -21,6%. Face aux risques réels d’une troisième vague avec les mouvements durant les vacances et qui risquent d’être plus rudes avec l’apparition du variant Delta, ce volet devrait être revu autrement », détaillent les représentants de la Société civile. En plus de baisses enregistrées au niveau de ces ministères clés, les appuis en provenance des partenaires techniques et financiers (PTF) affichent aussi des voyants rouges. En effet, si les investissements ont reculé de 16,2% dans l’ensemble, on constate une baisse plus accentuée des financements externes avec une diminution de -14,8% des subventions et de -23,7% des emprunts. Les secteurs sociaux sont touchés, avec une baisse de 20,3% de leurs financements externes par rapport à la LFI 2021. « Face à cette situation, le Gouvernement devrait remobiliser les PTF pour maintenir et augmenter leurs engagements dans les secteurs prioritaires », suggère le CCOC. Cette organisation qui, à son habitude, n’a pas oublié de souligner le traitement tardif de ce document primordial comme chaque année. Sur ce point, ces représentants de la Société civile déplore que « Publié à seulement 10 jours de la fin de la session parlementaire et prévu n’être discuté en séance plénière de l’Assemblée nationale que 4 jours de la fin de la session, le PLFR 2021 n’aura jamais été aussi en retard, aussi bien dans son dépôt que sa publication.»

Hary Rakoto



Concilier l’urgence et la durée dans le développement. C’est à travers ces arguments que le ministère des Transports, du Tourisme et de la Météorologie a publié un appel à manifestation d’intérêt pour l’investissement, la gestion et l’exploitation du fameux «Hôtel des Thermes» d’Antsirabe ainsi que du « Betty plage » de Sainte-Marie. Jusqu’à présent, la gestion de l’«Hôtel des Thermes » d’Antsirabe a été confiée à la Société financière pour le Développement des transports et du tourisme (Sofitrans). « Le délai du contrat affiche une quinzaine d’années renouvelables, nous avons déjà signé le renouvellement de notre côté. Mais certains paramètres du côté des autorités ont peut-être changé la donne pour que l’appel d’offres ouvert soit relancé. Même, il est d’usage de rendre ces appels d’offres publics dans la mesure où il s’agit d’un contrat avec l’administration publique. », affirme un employé au sein du groupe Sofitrans. Agé de plus d’un demi-siècle et composé notamment de sociétés à l’instar du Restaurant Elabola, Le Kafit.It Style. Otenti Cité, l’Assurance Catering, Madagascar Airtour, Zahamotel ou encore l’Hôtel des Thermes jusqu’à Duty Free shop ainsi que les Services Traiteurs, le groupe a subi quelques tumultes dernièrement. Expliquant en partie la nécessité pour les autorités de renouveler le contrat de confiance sur la gestion de ces patrimoines emblématiques de l’Etat.   

Hary Rakoto

C’était prévisible ! C’est à travers ces propos que beaucoup d’automobilistes décrivent les embouteillages sur l’axe Marais Masay. Depuis dimanche, des bouchons se forment du côté d’Ivandry, Ankorondrano et Andranobevava. Ils sont présents dès 8h du matin, puis vers midi jusque tard dans la soirée.

Moins de surfaces cultivables, plus de sols nus. Tel est le principal impact des vents de sable qui se répète dans le Sud, notamment dans les zones côtières entre Amboasary- Atsimo et Beloha, depuis 2020. Le rapport de l’étude menée par CartOng et l’Action contre la faim (ACF), récemment publié, en parle. « Sur les 20% de zones agricoles dans cette partie, plus de 64% sont ensablées.

La situation sanitaire liée au coronavirus demeure de plus en temps rassurante. Les statistiques rapportées par le Centre de commandement opérationnel - Covid-19 tendent vers le positif. Le nombre de patients testés positifs et développant en même temps des formes symptomatiques graves est considérablement en baisse.

Baliser le développement exponentiel des petites exploitations informelles. C’est l’objectif que se fixe le ministère des Mines et des Ressources stratégiques (MMRS) avec l’appui de l’Organisation internationale du travail (OIT), en ayant réalisé une étude sur le recensement des petits exploitants du mica dans les Régions d’Anosy et d’Androy. La restitution des résultats de cette étude a été réalisée hier à l’Hôtel Panorama, Andrainarivo, Antananarivo par visioconférence.

 

Depuis le mois de juin 2020, le cours du pétrole sur le marché international ne cesse d’augmenter. Au vu de l’évolution du marché, les consommateurs devraient alors s’attendre à une hausse éventuelle des prix à la pompe. Toutefois, jusque-là, rien n’est encore fixé. Les parties prenantes, à savoir l’Etat, l’Office malgache des hydrocarbures (OMH) mais aussi les compagnies pétrolières sont encore aujourd’hui en pleine réflexion.

Première dame et icône mode. Mialy Rajoelina ne passe jamais inaperçue à chacune de ses apparitions en public. Que ce soit au cours d'une cérémonie officielle, religieuse ou d'un simple déplacement sur le terrain, l'épouse du Président de la République enchaîne les sans - fautes en matière de goût. D'ailleurs, les adeptes de mode le confirmeront.

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Editorial

  • Constat accablant
    Lors de son périple qui devait l’amener à Amboasary-Atsimo et de retour pour rallier Taolagnaro, le Chef de l’Etat Rajoelina a eu droit à une douche froide qui l’a irrité. En effet, le numéro un du pays se mit en colère en constatant de visu des dysfonctionnements et des négligences des agents locaux en liaison avec des responsables à l’étage supérieur. Rajoelina s’insurge du fait que des responsables au niveau des Fokontany snobent carrément des consignes et instructions qu’il avait bien voulues transmettre lors de ses passages précédents notamment concernant le carnet biométrique pour chaque famille. L’Etat misait beaucoup sur l’usage à bon escient de cet instrument que chaque famille membre de la communauté (Fokontany) doit obligatoirement avoir en possession. Le père ou la mère de famille, selon le cas, est censé disposer et le garder soigneusement ce précieux outil. D’abord, on doit le remplir soigneusement avec l’aide des responsables…

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