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La solution la plus efficace. Au cours des deux derniers mois, la Capitale a fait face à une vague de pollution de l’air. Hier encore, le ciel d’Antananarivo était gris de la pollution due aux fumées des feux de brousse dans les périphéries mais aussi des gaz d’échappement dégagés par les vieilles voitures circulant dans la ville. L’environnement n’est pas le seul impacté par cette pollution. La santé des habitants de la Capitale est également gravement atteinte. Selon les chiffres publiés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), près de 22 % de la population décèdent chaque année à Madagascar à cause des maladies liées à la pollution de l’air. Face à cette situation alarmante, le ministère de l’Environnement et du Développement durable a déjà lancé un SOS à tous les habitants de la ville pour qu’ils changent leur habitude et qu’ils pratiquent le reboisement. Toutefois, jusque-là, l’engagement citoyenne n’est pas encore palpable. Le ministère préconise la reforestation de la Région d’Analamanga et la création de spots de forêts aux alentours de la Capitale. «Les forêts qui composeront ces spots pourront notamment capter la pollution pour éviter que celle-ci ne reste dans l’air. Plus ces zones forestières seront grandes, plus elles capteront la pollution tout en produisant de l’oxygène. De plus, elle contribuera à la régularisation du climat dans la Région » soutient Vahinala Baomiavotse Raharinirina, ministre de l’Environnement et du Développement durable.
En effet, plusieurs études ont confirmé que les arbres en ville étaient capables d’absorber environ la moitié des particules les plus fines, qui sont aussi parmi les plus nocives pour nos poumons. Mais planter n’importe quel arbre n’importe où n’est pas suffisant, car suivant l’espèce ou encore ses conditions d’implantation, il pourrait avoir l’effet inverse. C’est pourquoi, le ministère évoque le concept du reboisement utile. Les initiatives dans ce sens sont ainsi encouragées. En tout cas, le ministère prépare déjà des actions pour lutter contre la pollution de l’air à Antananarivo.
Rova Randria


Après l’arrestation  le 14 octobre dernier de trois femmes de 24, 25 et de 45 ans , qui sont impliquées dans une affaire de pornographie en ligne et de traite de personnes, elles ont été récemment déférées au Parquet, puis finalement placées sous mandat de dépôt. L’affaire s’est déroulée à Ambatomaro.  Des indicateurs ont rapporté à la Police sur ce qui se tramait dans une maison suspecte dans ce quartier. Le renseignement a informé les Forces de l’ordre sur les sales activités à caractère pornographique dont on incrimine ses locataires, des descendantes d’Eve.
Sur la foi de ce renseignement, les limiers du service des enquêtes spécialisées de la Police se sont mobilisés sur place. Ils y ont surpris les trois principales suspectes dans l’affaire, mais aussi 8 autres, celles   que les premières ont prétendument prostituées. Durant l’enquête, il s’avérait que ces dernières avaient été recrutées à Ambalavao, Ambositra et Tsiroanomandidy. Leur mission : se prostituer via Internet depuis la Capitale. Les clients : des étrangers qui pourront profiter sexuellement de ces femmes malagasy, du moins virtuellement, et moyennant un paiement conséquent. Une situation permettant à ces mâles étrangers d’assouvir leurs fantasmes dans tous leurs aspects.
A part cette maison à Ambatomaro, il existe aussi une autre à Andranomena, laquelle devait également servir aux mêmes fins.
Quant aux huit jeunes immigrantes, qui ont entre 18 et 24 ans, elles expliquent avoir été trompées par les trois entremetteuses lors du recrutement. Les premières affirment avoir été forcées ou presque de regagner la Capitale où on ne leur a expliqué ce qu’on attendait vraiment d’elles qu’une fois sur place.  Les concernées avancent qu’elles n’ont pas été d’accord. Mais que finalement, elles ont dû accepter, n’ayant pas les moyens financiers pour payer les frais de retour chez elles. De plus, elles auraient été contraintes de verser 50 000 ariary par mois, somme prélevée de leurs salaires, et ce, durant une période de six mois. On leur aurait expliqué que cette somme serait les frais de l’ouverture d’un compte pour ce sale boulot.
Les huit jeunes femmes relatent aussi à la Police les tortures subies et surtout leur séquestration dans cette demeure, et où elles n’ont droit à un repos que pour six heures dans la semaine. Enfin, elles doivent trimer dur dans une plage horaire comprise entre 23h et 1h du matin.
Franck Roland



La section de la RN 44 Sud (Moramanga-Vohidiala, 133 km) sera entièrement bitumée avant fin 2022. Le chantier sur le deuxième lot (Amboasary Gare-Vohidiala, 73 km) s’ébranle, celui sur le premier (Marovoay-Amboasary Gare, 60 km) bat son plein. Deux entreprises de nationalité chinoise ont adjugé les marchés : China Road and Bridge Corporation (CRBC) pour le lot 2 et China Geoingeeniring Corporation (CGC) pour le lot 1.
Si le chantier sur l’axe Amboasary-Vohidiala a démarré le 13 octobre dernier pour une durée de 24 mois, celui sur la portion Marovoay-Amboasary a débuté le 10 octobre 2019 pour une durée de 18 mois. Mais un avenant a été décidé pour rallonger ce délai de 11 mois. La fin du chantier initialement prévue le 10 avril prochain sera donc reportée au 10 mars 2022.
Les équipes de la CRBC ont commencé à investir le terrain depuis la semaine passée où des ressortissants chinois ont rejoint la petite ville d’Andaingo Gare où des matériels ont déjà été acheminés. En effet, la construction d’une base-vie servant de centre de commandement s’amorce à Bembary, le chef-lieu de la Commune intercalée entre Amboasary et Andaingo. Le personnel chargé du contrôle s’installe aussi déjà sur le site du projet.
Les travaux de bitumage de la RN 44 Sud font partie des projets présidentiels. Leur réalisation actuelle s’inscrit dans le cadre du Projet d’appui à la connectivité des transports (PACT) financé par la Banque mondiale. Cette dernière, échaudée par l’insuccès de la construction de la même route sous la présidence de Marc Ravalomanana, garde un œil très attentif sur les manières de conduire les chantiers sur cet axe routier. Washington fait d’eux le projet-pilote en Afrique.
Le 5 septembre 2004, le Président de l’époque inaugurait la portion bitumée Moramanga-Marovoay Gara (20 km) dont la construction était assurée par la japonaise Daiho Corporation. Un redimensionnement de cette portion est en perspective à présent. Sous la transition (2009-2014), la portion Amboasary-Vohidiala était bitumée par endroits et des ouvrages de franchissement étaient construits sur financement européen. Le Gouvernement du Président Hery Rajaonarimampianina (2014-2018) bitumait aussi une section située au sud d’Andaingo.
La construction de la « route du riz » a toujours fait l’objet des discours politiques passionnés. Tant de promesses ont été dites à son sujet. Les paroles non tenues ont blasé les usagers à la longue. Le passage le plus problématique est celui situé entre Andaingo et Vohidiala. Le secteur est caractérisé par la présence des sols qui s’effritent facilement durant la saison des pluies notamment.
La RN 44 Sud revêt d’un intérêt vital pour l’Alaotra regroupant les Districts d’Ambatondrazaka, d’Amparafaravola et d’Andilamena abritant en leur sein le plus grand bassin rizicole de Madagascar qui est représenté par le lac Alaotra et ses plaines. Faisant office de trait d’union avec les autres régions de l’île, la RN 44 Sud traverse sept Communes rurales à savoir (du nord au sud) Manakambahiny Andrefana, Andilanatoby, Andaingo, Bembary, Amboasary Gare, Morarano Gare et Ambohibary.
M.R.

Un camion des « Médecins de l'océan Indien » est actuellement attendu dans la Région d'Androy. Un convoi spécial y sera accueilli d'ici deux à trois jours. Toujours dans le cadre de ses interventions humanitaires, cette association a acheminé des vivres et de la farine infantile dans la partie sud de la Grande île. Sollicitée par le Département de La Réunion, désireux d'apporter une aide à une population malagasy victime de malnutrition, cette association majoritairement composée de Réunionnais n'a pas hésité à y répondre favorablement. Selon son président, Dr Firoze Koytcha, sa collectivité a voté une subvention de 100 000 euros, soit plus de 400 millions d'ariary. A cela s'ajoutent quelques aides provenant des opérateurs malagasy voulant contribuer à cette action.

Actuellement, le commissariat de police de Tanambao II à Toamasina, lance un avis de recherche sur deux employés d'une agence de microfinance  de cette localité. Il s'agit de Haingonirina serge Aimé Randriarimanana, chef d'agence, mais aussi de Natacha Randrianomenjanahary, cette jeune caissière au sein de la première agence  de microfinance. Plusieurs accusations present sur les fugitifs. Mentionnons entre autres un abus de confiance, du vol mais aussi de faux et usage de faux. Les forces de l'ordre préviennent désormais que tous ceux qui les hébergent ou  les cachent, sont considérés comme des complices et sont donc passibles d'une poursuite, selon la loi en vigueur. 

Opérationnel d'ici peu. La mise en place d'un Tribunal spécial dans le traitement des cas de violence basée sur le genre (VBG) a fait partie des priorités de la Première dame Mialy Rajoelina, lors de sa nomination en tant qu'Ambassadrice dans cette lutte, en avril 2019. Un an et demi plus tard, ce projet vient d'être concrétisé par le ministère de la Justice, à travers une circulaire sortie hier. « La chaîne pénale anti-violences basées sur le genre (CPA-VBG) a été instituée pour renforcer davantage la poursuite et la répression des infractions, tant celles déjà connues et punies par le Code pénal que celles introduites dans la nouvelle loi n° 2019-008 », communique le ministère. Elle permettra également la quantification et la centralisation des données destinées à évaluer la performance de la Justice pénale dans cette lutte.

Gonflement de prix des produits essentiels. Depuis le 1er novembre dernier, la plupart d'entre les magasins, centres commerciaux et importateurs ont augmenté le prix de leurs marchandises. Une situation qui, d'après leurs explications, est due à la dépréciation de l'ariary. En effet, ces produits sont en général en provenance de l'étranger comme la Chine. « Tous nos stocks sont déjà épuisés peu après la période de confinement, et ceux que nous vendons actuellement sont de nouveaux arrivages », avance une vendeuse dans une boutique à Soarano.

Leçon à retenir

Publié le mercredi, 04 novembre 2020

L’Europe rechute. La France trébuche. L’Allemagne retombe, etc. Le coronavirus revient en puissance dans le vieux continent. Le confinement retrouve son chemin. Les Gouvernements européens n’ont point d’autres choix que d’obliger leurs concitoyens à se remettre au … confinement tout en imposant les gestes barrières. Jusqu’à preuve du contraire, le « confinement » associé de près par les mesures barrières demeure la solution la plus efficace pour endiguer, au plus vite, la propagation de la Covid-19.

La DPA déjà dépassée d’un mois. Le divorce entre Air Madagascar et Air Austral a été officialisé au mois de juillet dernier. La CNAPS (Caisse nationale de prévoyance sociale) est donc devenu le nouveau partenaire de la compagnie aérienne malagasy. Au tout début du mois de septembre, Mamy Rakotondraibe, directeur général de la CNAPS et président du Conseil d’administration d’Air Madagascar, a annoncé qu’un business plan devrait être concrétisé à la fin du mois de septembre. « Nous organisons en effet des réunions hebdomadaires pour l’élaboration d’un nouveau plan d'affaires. Nous espérons identifier d’ici là LA stratégie pour pouvoir ensuite la présenter aux partenaires ainsi qu’aux créanciers, sans oublier l’Etat malagasy », avait-il déclaré à la presse le 2 septembre dernier.

« On ne va pas dépasser le taux d'inflation de 6 % jusqu'à la fin de l'année ». Tels sont les mots du gouverneur de la « Banky Foiben'i Madagasikara » (BFM), Henri Rabarijohn, hier, lors d'une conférence de presse à Antaninarenina. Il faut dire que la perception de la dépréciation continue de l'ariary a changé le comportement des commerçants durant les derniers mois. Certains affichent même une augmentation de prix de leurs produits. Mais le gouverneur a mis les points sur le « i » durant son discours. « A la fin du mois de septembre 2020, la variation de l'indice de prix à la consommation, en glissement annuel, a été de 4,3 % contre 5,3 % à la même date de 2019. Le prix des carburants est resté stable, ce qui implique que le coût de transport des opérateurs demeure inchangé.

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Editorial

  • Recadrage présidentiel
    Au terme d’un Conseil des ministres, délocalisé à Toamasina, la capitale de la Région d’Atsinanana, le Chef de l’Etat Rajoelina Andry et la délégation qu’il conduit, des membres du Gouvernement, se sont enquis de l’état actuel de la situation de l’avancement des travaux s’inscrivant dans le cadre des projets présidentiels dans le Grand Port et aussi de la Région d’Analanjirofo.A Toamasina, le Président Rajoelina et sa suite dont entre autres le Premier ministre, Ntsay Christian, la ministre de la Justice Landy Mbolatiana Randriamanantsoa, le ministre des Travaux publics, le colonel Ndriamihaja Livah Andrianatrehina, le Secrétaire d’Etat en charge des Nouvelles villes Gérard Andriamanohisoa et bien d’autres, ont constaté de visu l’état de la réalisation des travaux. Le chantier MIAMI, un projet présidentiel phare dans le Grand Port de l’Est, continue son bonhomme de chemin. En dépit des retards dus aux crises sanitaires de 2020- 2022 et surtout à cause de…

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