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Le sport au travail, nouveau credo des administrations. Les fonctionnaires jouent un rôle primordial dans le développement du pays. Effectivement, il leur faudra un esprit sain dans un corps sain… Quelques administrations pionnières appliquent ce précepte antique en proposant une activité physique à leurs agents. A la clé, moins d’absentéisme et  beaucoup de meilleures performances.
Il y a encore quatre ans seulement, 25% pratiquent des activités sportives. Depuis l’arrivée de l’ASIEF (Association sportive interministérielle pour l’entretien des fonctionnaires), ce chiffre s’est inversé. Le nombre de participants au tournoi national de l’ASIEF ne cesse d’augmenter que ce soit au niveau régional ou national.
 A Mahajanga, les fonctionnaires étaient plus de 10 000 à honorer le rendez-vous national du sport contre 6 000 à Antsiranana, lors de la précédente édition. Avant cela, le nombre record de participants à l’époque de l’ASOIMI est de quelque 4 000 fonctionnaires. Grace aux efforts incommensurables fournis par l’équipe de l’ASIEF dirigée par son président John Andrianarison, le chiffre ne cesse de grimper.
Lors de la dernière édition, on a même constaté l’implication du Premier ministre Ntsay Christian , le ministre du Sport et de la Jeunesse et quelques ministres dans l’évènement. Chose qui n’a jamais eu lieu avant. « Nous remercions vivement l’Etat de la confiance que le Gouvernement nous a accordé dans l’organisation de l’ASIEF dont nous nous sommes toujours battus pour améliorer l’exigence des transparences », avance John Andrianarison dit John Love.
L’activité physique et le sport, excellents facteurs de bonne santé mais aussi de cohésion et de motivation, peuvent jouer un rôle important dans la prévention des risques psychosociaux et sur la qualité du travail collectif.
Selon une enquête, le nombre des fonctionnaires malades dans les hôpitaux publics, victime d’AVC, de diabète, a considérablement diminué depuis par rapport  à 2016,2017 et 2018. Et cela réduit aussi le budget loué par l’Etat dans la prise en charge des soins médicaux des agents publics.
« L’activité physique préserve notre capital santé physique et mental à tout âge. Bouger régulièrement diminue l’apparition des maladies chroniques, prévient des accidents cardiovasculaires, maintient le moral en hausse, réduit le stress et aide à lutter contre le cancer… Dans le cadre du travail, l’activité physique et sportive régulière entre collègues se révèle être un levier efficace de motivation et de bien-être », explique John Andrianarison président sortant de l’ASIEF.
Ce dernier a déjà intégré l’équipe dirigeante de sport d’entretien des fonctionnaires depuis 2006 en tant que conseiller. Il ne ménage aucun effort pour sensibiliser ses confrères fonctionnaires à pratiquer et à vivre la passion du sport au niveau de la Fonction publique. L’ASIEF convie donc les responsables administratifs à faire du sport un credo dans les administrations.
Elias Fanomezantsoa



Cinq jours que la société nationale d’eau et d’électricité fait face à un problème d’envergure avec sa centrale hydroélectrique à Andekaleka. Le 02 janvier dernier, un des transformateurs de la centrale a explosé, suite à un incendie. Et depuis, les responsables et les techniciens enchaînent les descentes et les interventions pour constater les dégâts et surtout trouver le plus rapidement la solution. « Le règlement de ce problème passe notamment par trois étapes. La première étape concerne le nettoyage de la zone incendiée. Tous les matériels défectueux ont été enlevés. Ensuite, nos techniciens passeront par l’évaluation de chaque câble relié au transformateur, et au remplacement des câbles détruits par les feux. La troisième étape se concentrera sur la vérification des deux autres transformateurs, pour écarter toute éventuelle défaillance», détaillent les responsables de la JIRAMA. En parallèle, les techniciens s’activent pour installer le nouveau transformateur, d’où les coupures à répétition durant la journée d’hier, dans toute la ville d’Antananarivo et ses environs. En effet, le transformateur est déjà arrivé sur les lieux, hier, tôt dans la matinée de même que divers matériels nécessaires, permettant aux techniciens de procéder de suite à son installation. D’autres matériels devront également arriver aujourd’hui. Toutefois, cette installation nécessite de temps et de la technicité. Ainsi, les responsables n’ont pas encore communiqué la date où la situation reviendra plus ou moins à la normale. Tout ce qu’ils répètent c’est que: «nos techniciens sont à pied d’œuvre, ne dorment pas de jour comme de nuit pour régler dans les moindres délais ce problème». 
 Pour rappel, depuis cet incendie, Andekaleka est en effet hors de fonction, privant le Réseau interconnecté d’Antananarivo (RIA) d’une production d’électricité de plus de 30MW. Andekaleka fournit près de la moitié de l’électricité sur le RIA. La JIRAMA doit alors procéder à un délestage tournant à cause de ce gap de production. Cependant, le programme de délestage tournant est loin d’être respecté. Cela énerve un peu les clients de la compagnie. « Cette coupure représente une grande perte pour nous. Tous nos produits laitiers ne sont plus consommables », déplore Marie Ange commerçante. Le temps que l’approvisionnement en électricité de sa boutique revienne à la normale, ses produits commencent à fondre. « En une demi-journée, mon fonds de commerce a été réduit presque à zéro. On comprend les difficultés que la compagnie nationale doit affronter en ce moment, Cependant, il serait plus bénéfique que ces délestages respectent scrupuleusement des calendriers annoncés et qu’ils ne durent pas autant », ajoute-t-elle. Cependant, les abonnés de la JIRAMA doivent encore demeurer patients en attendant que tout soit réglé.
En tout cas, le ministère de la Justice mènera une enquête plus approfondie sur la principale origine de cet incendie.
Rova Randria


Quid du respect des mesures sanitaires ? La pandémie de Covid-19 se propage à grande vitesse dans la Région d’Analamanga. Le renforcement des mesures sanitaires ainsi que la fermeture des écoles en disent plus. Cependant, des citoyens inconscients et indisciplinés osent encore défier ce danger qui pèse sur la tête de la population. Les transports en commun se trouvent en première ligne, plus précisément les « taxis-be » de la ligne urbaine et suburbaine.
Depuis un certain temps, plusieurs aides-chauffeurs n’utilisent plus de visière. Et dans certains bus, les receveurs se servent de cet équipement pour se protéger du soleil et non du virus. Ils mettent seulement la visière au cas où il y a des contrôles effectués par la Police de la circulation. De plus, on ne voit plus de gel désinfectant dans les « taxis-be », sans parler des mêlés durant la matinée et en fin d’après-midi. Pourtant, pour certaines lignes reliant Analakely et Ambohimanarina, un « cadenceur » détient un flacon de gel hydroalcoolique du côté d’Antanimena. Et pour tous les bus concernés qui y passent, ce sont seulement le chauffeur et son aide qui reçoivent quelques gouttes sur leurs mains.
Selon les responsables de coopérative, ils ont déjà pris en charge l’approvisionnement en produits désinfectants pour tous les véhicules qui travaillent chez eux. Sur ce, l’achat du gel hydroalcoolique revient aux transporteurs. Cependant, ces derniers expliquent, à leur tour, qu’ils n’ont pas les moyens d’en acheter. Aussi, durant les heures de pointe, le nombre de places dans les « taxis-be » revient à 5 par banquet. Et plusieurs receveurs ne cachent plus leur pratique pour remplir tous les strapontins, et ce, sous les yeux des agents de la circulation. Et si les passagers se plaignent, cela devient une dispute entre ces derniers, le chauffeur et son aide, sans parler des menaces et des insultes dans certains cas à l’endroit de ces passagers exprimant leur ras-le-bol.
Mais de l’autre côté, le relâchement quant au respect des barrières sanitaires est dû à la  malveillance des agents de la circulation. Bien que l’effectif de ces derniers ait été renforcé, le contrôle ne se passe plus comme il se doit depuis l’augmentation du nombre de contaminés en cette troisième vague du coronavirus. A vrai dire, les agents ne font que jeter un œil de l’extérieur, sans se soucier du nombre de passagers en trop. Seuls, quelques-uns d’entre eux travaillent jusque tard dans la nuit au niveau des arrêts de bus et montent à bord de ces véhicules.
Anatra R.

Quand on pense à Madagascar, il est difficile d'associer ce pays de l'océan Indien aux sports d'hiver. Mais il y a quatre ans, à l'âge de 16 ans, Mialitiana Clerc, est devenue la première femme malgache à participer aux Jeux olympiques d'hiver de PyeongChang, en Corée du Sud. Aujourd'hui, elle s'apprête à représenter son pays sur la scène des Jeux olympiques d'hiver de Beijing. Dans une interview exclusive au Quotidien du Peuple en ligne, Mialitiana Clerc a exprimé l'espoir que son histoire inspire davantage de jeunes à poursuivre leurs rêves.

« La fermeture des établissements devrait dépendre de la situation afférente à la Covid-19 dans chaque Circonscription scolaire (CISCO) d’Analamanga, et non généralisée ». Le Père Jules Ranaivoson, premier responsable de la Direction nationale des écoles catholiques (DINEC) s’est exprimé ainsi, hier, dans une interview accordée à une station radio d’Antananarivo. « Le report de la rentrée scolaire au 17 janvier est une sage décision pour la CISCO d’Antananarivo-ville et celles environnantes, avec l’évolution alarmante de la pandémie.

Le taux de  risque de glissement de terrain et chutes de blocs et de pierres à Ambaninampamarinana et ses  alentours est très élevé. Après une descente effectuée, hier, par l’équipe du Bureau national de gestion des risques et de catastrophes (BNGRC), les techniciens ont annoncé que tous les indicateurs d’alertes locales sont déjà présents dans cet endroit.

Défis délicats

Publié le mercredi, 05 janvier 2022

Fini, les bling-bling de fin d'année et du Nouvel an ! Tout le monde au travail. Le Gouvernement  rentre de « congé annuel ». Une rentrée laborieuse que les membres de l'Exécutif ont entamée avec détermination par le premier Conseil des ministres du mercredi 5 janvier. Le rendez-vous hebdomadaire auquel le Chef de l'Etat donne les consignes utiles pour la bonne marche des affaires de l'Etat et aussi les mesures exigées par la situation sanitaire qui se dégrade au fil du jour.

La lutte contre les différentes types de trafics de ressources naturelles continue encore jusqu’à aujourd’hui. Les autorités mettent en place des dispositifs pour limiter ces trafics voire même en finir avec toute cette chaîne de valeur. Durant une descente, dans la Commune de Bedaboka, dans la Région Melaky, une équipe du ministère de l’Environnement et du Développement durable accompagnée de l’adjoint au maire a fait la découverte d’un port clandestin.

Le rythme et les pas de danse dans la peau. La troupe de danse urbaine Gasy Makua n’est rien de moins que la juste conséquence d’une passion dont à l’origine le danseur Adelin Andoul Anzie Rambeloson. Le déclic s’est produit en avril 2017 lors d’une collaboration avec le chanteur Odyai. Par amour et attachement de la danse, Andoul Anzie a créé le team Gasy Makua.

Au cours de la présentation de vœux du Nouvel an des représentants des différentes institutions, dirigées par leur président respectif, à son endroit et de son épouse, le Président de la République a répondu de manière argumentée aux critiques concernant le projet de transport par câble ou téléphérique à Antananarivo, affirmant que ce projet n'impacterait pas sur les autres priorités du pays. Devant ses invités, hier dans la matinée au Palais d'Etat d'Iavoloha, le Chef de l'Etat a dénoncé « le refus du développement » de ceux qui affirment que les actuels projets de l'Etat ne sont pas prioritaires. 

Fil infos

  • Îles malgaches de l’océan Indien - Madagascar exige des compensations  
  • Coopération militaire - GSIS, l’unité d’élite de la Gendarmerie prête à évoluer sur tous les fronts
  • Restitution des îles Eparses - Deuxième face à face à Paris ce jour
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  • Diplomatie - Un juriste malgache élu au Comité onusien pour les migrants 
  • Empoisonnement à Ambohimalaza - Le bilan ne cesse de s'alourdir
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  • Président Andry Rajoelina - « 65 ans d’indépendance sont signe de maturité historique »
  • Bus électriques, nouvel avion militaire,… - Le Chef de l’Etat concrétise ses engagements
  • Madagasikara - A l’unisson !

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Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

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