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Inceste - Un chef de famille engrosse sa propre fille

Publié le vendredi, 30 octobre 2020

Les éléments du commissariat de Soavinandriana Itasy ont arrêté un chef de famille de 57 ans pour inceste. En effet, il est soupçonné d’avoir imposé une relation charnelle avec sa fille de 16 ans. Pire, cette dernière serait actuellement enceinte, du moins ce que l’enquête de la Police a révélé.  De plus, un constat médical le confirme. Et pourtant, la victime s’est toujours efforcée de cacher la situation à son entourage. A propos, il y a un témoin à l’affaire. Et ce dernier aurait été aidé par une organisation des droits de la femme et des enfants. Cette dernière le conseille alors d’en parler à la Police, histoire de protéger la victime.
Le père de famille en cause a profité du fait que son épouse soit actuellement absente du foyer, cette dernière étant obligée de suivre un traitement à Antsirabe, dans le Vakinankaratra, pour commettre l’infamie.
Parallèlement à cela, une fillette de 7 ans aurait également subi un viol, un fait survenu cette fois à Anosibe.  Ce drame scandalise l’opinion du fait que l’auteur du crime n’a toujours pas pu être démasqué. Et pourtant, l’affaire date depuis une semaine déjà, sans que l’enquête en cours n’ait permis d’identifier le coupable.
Les images montrant la petite victime, que des internautes ont partagées sur les réseaux, sont intenables. Une source auprès de ce canal d’information a précisé qu’il faudra une intervention chirurgicale pour la victime, vu la gravité du mal, sinon de la conséquence de cette infamie dont la petite innocente a subie.
Le viol est un fléau qui ronge notre société actuelle. Malheureusement, ce sont toujours les plus faibles, ceux qui n’ont pas les moyens de se défendre des instincts bestiaux de ces monstres sans nom et lâches, ces faibles qui payent le plus lourd tribut. Pas plus tard que mercredi dernier, l’opinion se remmémore encore du sort réservé à un jeune mendiant de 14 ans d’Anosiala Ambohidratrimo. Le malheureux a succombé des suites de viols répétitifs dont il était l’objet. Pour l’heure, aucun suspect n’a été également arrêté.
Franck R.


Une solution d’urgence. L’octroi d’un don en nature pour venir en aide aux victimes du Kere dans le Sud constitue une action concrète des députés de Madagascar, votée lors de la récente session ordinaire. Hier, ces élus issus des 4 coins de l’île et de divers partis politiques se sont déplacés en masse au siège du Bureau National de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) à Andrainarivo pour remettre 8,5 tonnes de riz. « Cette mobilisation des députés n’est qu’un début. A cette occasion, j’incite les élus, les nommés, les opérateurs, les responsables dans divers domaines ainsi que les compatriotes à apporter leur part de contribution pour aider les familles en détresse dans le Sud », avance Christine Razanamahasoa, présidente de l’Assemblée nationale. « Les députés artistes vont se réunir avant de poursuivre cet élan de solidarité envers nos concitoyens », ajoute le député Rossy.
Acheminement dès ce week-end
En situation d’urgence alimentaire depuis des semaines. Des milliers de familles issues de divers Districts des Régions Androy, Anosy et Atsimo Andrefana peinent à survivre, notamment à cause des impacts de l’absence de pluies depuis des mois. Le tarissement de l’eau, la famine et l’insécurité y gagnent de l’ampleur de jour en jour. Le don des députés arrive au bon moment, avec les appels au secours lancés ces derniers temps. « L’acheminement de ces sacs de riz, avec quelques autres vivres dans notre stock, se fera en fin de semaine. Nous pourrons vous garantir que toutes les familles en difficulté alimentaire vont en recevoir. Ces bénéficiaires se trouvent dans les Districts d’Ampanihy, Beloha, Tsihombe, Ambovombe et surtout à Amboasary Sud. Ce dernier District enregistre le plus de victimes, quoi que leur nombre ne soit pas encore défini jusqu’ici », a informé le représentant du directeur général du BNGRC, hier lors de la réception des dons.
Patricia Ramavonirina


L’OLEP (Organe de Lutte contre l’Evénement de Pollution) est un organisme chargé de lutter contre la pollution marine due aux hydrocarbures. Une vérification de la gestion administrative, financière et comptable de patrimoine de cet organisme a mis à jour des cas d’abus et de fraudes se traduisant par un détournement de ses ressources financières et s’élevant à plus de 3 milliards d’ariary (soit plus de 15 milliards de francs).

Pour mieux comprendre l’affaire, il faut savoir que, bien que l’OLEP soit placé sous la tutelle technique du ministère chargé de l’Environnement et sous la tutelle financière du ministère de l’Economie et des Finances, c’est un Etablissement public doté de la personnalité morale et jouissant de l’autonomie administrative et financière. Dans l’accomplissement de sa mission, l’une des ressources de l’OLEP est constituée par des redevances versées par les compagnies pétrolières et perçues au titre de la lutte contre la pollution marine causée par les navires pétroliers, lesquelles, normalement, devraient lui revenir en totalité. Pour les besoins de la cause d’ailleurs, l’OLEP dispose de comptes bancaires ouverts à son propre nom, comme le lui permet le Décret N°2004-994 du 26 octobre 2004 l’ayant créé. La vérification susmentionnée a fait apparaître cependant qu’une grande partie des versements de la part des compagnies pétrolières n’a pas été utilisée dans l’intérêt de l’OLEP mais détournée au profit de particuliers.
Il est apparu en effet que les redevances pétrolières en question ont été versées dans des comptes ouverts au nom du ministère de l’Environnement (ce qui est une aberration, voir encadré) et nullement dans ceux de l’OLEP. Pire, l’enquête a révélé que, d’une part, seule une moindre partie des taxes pétrolières ainsi collectées a atterri et transité par la suite dans les comptes et caisses de l’OLEP et d’autre part, et surtout, de nombreux virements et retraits par chèques effectués à partir de comptes au nom du ministère de l’Environnement avaient comme bénéficiaires des cadres de ministères et de tierces personnes. A l’issue de la vérification, l’écart entre les redevances versées par les compagnies pétrolières et les fonds ayant effectivement bénéficié à l’OLEP s’élève au total à 3.049.356.866,94 d’ariary.
L’enquête de conclure que cette somme a été intentionnellement débitée du compte litigieux (celui libellé au nom du ministère, ndlr) « sans comptabilisation nulle part et sans compte rendu auprès du ministère en charge de la tutelle financière et de la Cour des Comptes », avant de déclarer sans la moindre ambiguïté que « des fonds publics ont été détournés, les signataires et bénéficiaires (des chèques et virements, ndlr) enquêtés se rejettent la responsabilité, en prenant pour prétexte d’être simplement porteur ou cosignataire des chèques ».
Pour sa part, L’OLEP, privé d’une grande partie de ses moyens financiers, n’est plus en mesure d’assumer la mission qui lui a été assignée dans les meilleures conditions. A titre d’exemple, les matériels et équipements de lutte contre la pollution existant seraient actuellement vétustes, aucun investissement pour leur renouvellement n’ayant pu être réalisé depuis des années. De même, pour effectuer les exercices annuels de simulation qui lui sont indispensables face aux risques de pollution marine suite au déversement d’hydrocarbures, l’OLEP serait contraint de recourir aux bateaux des particuliers.
La Rédaction


Entorses
Différentes atteintes graves à l’orthodoxie financière et aux principes de la comptabilité publique peuvent être citées comme ayant favorisé cette malversation à grande échelle.
Citons en premier lieu l’absence d’agent comptable au sein de l’OLEP, lequel en tant qu’Etablissement public, devrait pourtant en être obligatoirement doté (Articles 338 et 379 du décret N°2005 du 4 janvier 2005 portant règlement général sur la comptabilité de l’exécution budgétaire des organismes publics). L’agent comptable, signalons-le, est chargé de retracer les opérations de recettes et de dépenses et de dresser la comptabilité d’un Etablissement public, que celui-ci soit à caractère administratif (EPA) ou à caractère industriel et commercial (EPIC). Pour le cas de l’OLEP, les recettes provenant des compagnies pétrolières auraient dû être suivies scrupuleusement, recouvrées et comptabilisées par un agent comptable. Ce qui n’a pas été le cas. Conséquence : les fonctions d’ordonnateur et de comptable ont été cumulées entre les mains du coordinateur national de l’OLEP
En second lieu, l’existence de comptes bancaires au nom du ministère de l’Environnement contrevient aux dispositions de l’Ordonnance N°62-075 du 29 septembre 1962 relative à la gestion de trésorerie. En effet, en application du principe de l’unité de trésorerie visée par cette Ordonnance, un ministère ou une direction administrative et financière n’est pas un organisme public doté de l’autonomie financière et doit déposer la totalité de ses fonds au Trésor mais non auprès d’une banque. Le ministère de l’Environnement n’avait donc pas le droit d’ouvrir un compte bancaire pour y recevoir les redevances versées par les compagnies pétrolières et faire fonctionner ce compte à l’insu du contrôle financier, du Trésor public et de la Cour des Comptes.





 

Efforts soutenus. Tous les secteurs d’activité à Madagascar ont été impactés, de près ou de loin, par la crise sanitaire. Et le domaine du transport et de la logistique n’a pas été épargné. « C’est la suspension des vols internationaux qui a fortement affecté nos activités. Effectivement, certains de nos services en dépendent. Nous avons dû trouver des solutions pour continuer à satisfaire les besoins de nos clients. Pour cela, nous avons donc dû louer des avions. D’autre part, une partie de nos prestations ont également été suspendues, notamment celles réalisées avec l’industrie minière d’Ambatovy, sachant que ses activités sont aujourd’hui encore suspendues », explique Yves Andrianaharison, directeur général de DHL Madagascar. En tout, cette entreprise a enregistré un baisse des activités, estimée entre 20 et 25 %. Toutefois, cette baisse de ses activités n’a pas influé les tarifs proposés à ses clients. « Nous avons en effet essayé de maintenir nos prix au même niveau qu’avant le début de la crise. Heureusement, les activités reprennent petit à petit. Nous avons déjà trois vols cargo par semaine, même si nos espérions au moins cinq vols hebdomadaires », rajoute ce premier responsable de DHL Madagascar.
Cependant, les opérateurs craignent que le reconfinement de plusieurs pays de l'Europé, sachant qu’ils figurent parmi les principaux partenaires de Madagascar, ait d’importantes répercussions sur leurs activités, surtout à l’étranger. La pandémie impacte de manière considérable les relations de la Grande île avec l’extérieur. « C’est pourquoi nous espérons que les activités et les échanges continueront malgré cette deuxième vague de coronavirus, tout cela afin d'éviter de paralyser une nouvelle fois l’économie du pays, mais aussi au niveau mondial. En tout cas, jusque-là, nous pouvons encore travailler "  normalement"  », soutient Yves Andrianaharison.
Il faut noter que le secteur de la logistique n’est pas le seul à être perturbé par les nouvelles mesures prises en Europe. Les opérateurs restent ainsi attentifs à l’évolution de la situation tout en essayant de trouver des solutions adaptées.
Rova Randria

Déjà en cours de démolition. Une partie du bâtiment du ministère de la Communication et de la Culture (MCC) ou ex- CEMDLAC Analakely s’est effondrée hier en fin de matinée. Le bilan de cet accident dressé par le MCC fait état d’aucune perte de vie humaine et de 4 ouvriers blessés, lesquels ont immédiatement reçu les soins adéquats à l’hôpital. Pour sa part, la Commune urbaine d’Antananarivo annonce 6 victimes, dont 2 grièvement blessés suite à l’effondrement. Certains s’en sont sortis avec des fractures sur les bras, d’autres avec des lésions sur leur visage.

Tous les pays doivent renforcer les tests et les systèmes de surveillance, et recommander le port du masque a déclaré hier John Nkengasong, directeur du Centre de contrôle et de prévention des maladies (CDC) de l'Union africaine face au rebond des nouvelles contaminations au coronavirus en Europe.  « Le moment est venu de se préparer à une deuxième vague tout en reconnaissant une situation contrastée en fonction des pays (…) Si nous faisons cela ensemble, nous préparons concrètement le continent à une deuxième vague, qui va indubitablement arriver », a-t-il souligné. Cette mise en garde des pays africains par l’Union africaine a été considérée par les autorités sanitaires malagasy en vue de préserver le pays d’une accélération des cas positifs.

Des survivants ? Plus de 5 000 personnes en provenance des villages et Communes avoisinantes se sont déplacées dans la ville de Tsivory, située à 160km au nord d’Amboasary Sud, pour y trouver refuge depuis le début de cette semaine. « Désemparés, ces gens y sont venus en masse pour chercher de l’aide, notamment de la nourriture pour survivre. En fait, cela fait maintenant près de 2 ans que la pluie a cessé de tomber dans notre localité, ce qui favorise le « Kere ». De plus, la majorité de ces victimes gagnent leur vie avec l’agriculture et l’élevage.

Le dimanche 23 août dernier, la  mutinerie qui s’est produite à la maison centrale de Farafangana, s’est tournée en un bain de sang, qui s’est soldée par l’évasion de quelque 88 détenus. 48 ont été rattrappés le jour même tandis que 23 ont perdu leur vie dans leur tentative de défier les Forces de l’ordre.  Depuis, ces dernières n’ont cessé de traquer jour et nuit les 17 fugitifs restants. Une prime de 2 millions Ar est offerte à tous ceux qui disposent des renseignements sur ces fuyards.

 

Commission-clé

Publié le jeudi, 29 octobre 2020

La Haute Cour de Justice (HCJ) a transmis à l'Assemblée nationale, plus précisément à la Commission spéciale de mise en accusation devant la HCJ, des dossiers concernant d'anciens hauts dirigeants d'Etat pour validation. Les 17 membres de la Commission spéciale présidée par le député de Vohipeno Tsabotokay Honoré ont déjà commencé leurs travaux. Selon le président Tsabotokay, trois dossiers impliquant des membres de Gouvernement de la Transition de 2009 à 2013 et de 2014 à 2018 font l'objet d'études. Ils ont jusqu'au 17 novembre prochain pour présenter les résultats de leurs travaux à l'Assemblée qui va voter à main levée.

 

Dans le bon sens. Au rythme où vont les choses, l’Etat ne devrait plus effectivement avoir de dette auprès des compagnies pétrolières opérant dans le pays dès l’année prochaine. « Si la situation actuelle perdure durant deux ou trois mois, les arriérés de l’Etat seront soldés d’ici la fin de l’année, au plus tard à la fin du mois de janvier 2021. Nous avons rencontré quelques difficultés à cause de la pandémie de coronavirus vu que nos ventes à cette période ont chuté de près de 70%. Mais aujourd’hui, nous sommes à une moyenne de 30 à 32% », soutient Philippe Nicolet directeur général de Galana distribution pétrolière.

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Editorial

  • Recadrage présidentiel
    Au terme d’un Conseil des ministres, délocalisé à Toamasina, la capitale de la Région d’Atsinanana, le Chef de l’Etat Rajoelina Andry et la délégation qu’il conduit, des membres du Gouvernement, se sont enquis de l’état actuel de la situation de l’avancement des travaux s’inscrivant dans le cadre des projets présidentiels dans le Grand Port et aussi de la Région d’Analanjirofo.A Toamasina, le Président Rajoelina et sa suite dont entre autres le Premier ministre, Ntsay Christian, la ministre de la Justice Landy Mbolatiana Randriamanantsoa, le ministre des Travaux publics, le colonel Ndriamihaja Livah Andrianatrehina, le Secrétaire d’Etat en charge des Nouvelles villes Gérard Andriamanohisoa et bien d’autres, ont constaté de visu l’état de la réalisation des travaux. Le chantier MIAMI, un projet présidentiel phare dans le Grand Port de l’Est, continue son bonhomme de chemin. En dépit des retards dus aux crises sanitaires de 2020- 2022 et surtout à cause de…

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