La session parlementaire extraordinaire ouvre ses portes ce jour. La ratification des 4 conventions de partenariat, signées il y a une quinzaine de jours au palais d’Etat d’Iavoloha, sera à l’ordre du jour de cette session. En effet, sitôt la cérémonie de signature de l’accord de financement à hauteur de 490 millions de dollars entre la Banque mondiale et l’Etat malagasy effectuée dans la matinée du 21 juillet dernier, le décret de convocation des deux Chambres du Parlement a été pris en Conseil des ministres dans l’après – midi.
Fès - Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste, a adressé, samedi, un Discours à la Nation à l'occasion du 22ème anniversaire de l’accession du Souverain au Trône de Ses glorieux ancêtres.
Voici le texte intégral du Discours Royal :
"Louange à Dieu, Prière et salut sur le Prophète, Sa famille et Ses compagnons.
D'autres lots de vaccins anti-Covid arriveront à Madagascar après ceux reçus le mardi 27 juillet dernier. Il y a plus d'une semaine, l'Afrique a réceptionné un flux important de vaccins provenant de multiples sources dans le cadre du Mécanisme COVAX. Près de 4 millions de doses sont alors affluées sur le continent, en comparaison avec tout juste 245 000 doses envoyées par le Mécanisme au cours du mois de juin.
Avec la crise sanitaire, bon nombre de parents se ruent vers la circoncision collective. Outre la prise en charge durant et après l’opération en cas de complication, certains organisateurs utilisent la technique moderne de circoncision afin de diminuer la douleur de l’enfant et de préserver l’hygiène. Comme à l’accoutumée, le Groupe Sodiat, représenté par le Polyclinique d’Ilafy, organise une circoncision collective pour la Commune rurale d’Ankadikeky-Ilafy. Hier, 40 petits garçons âgé d’un à 5 ans ont été circoncis. Cette année, c’est la Commune d’Ankadikely qui a pris en charge l’opération, contrairement aux années précédentes. La participation du Groupe Sodiat concerne l’approvisionnement en médicaments nécessaires durant et après l’opération, ainsi que la distribution de jouets et friandises pour les enfants, selon le représentant de la Polyclinique d’Ilafy.
Cette année, le nombre des enfants circoncis a été limité à cause de la pandémie et l’urgence sanitaire. Et ce sont les parents qui ont déjà effectué l’inscription de leurs enfants l’année dernière qui ont été priorisés. En effet, cette circoncision de masse organisée par la Polyclinique est la plus attendue des parents. « Elle a été suspendue l’année dernière, mais nous avons préféré attendre, bien que d’autres opérations effectuées par d’autres organisations aient déjà réalisées dans notre Commune », soutient Ravao, parmi les bénéficiaires.
Le but de cette circoncision collective est d’alléger les dépenses des parents et de les soutenir en cette période de crise. Effectivement, la plupart d’entre eux se ruent vers la médecine traditionnelle à cause de la cherté de l’opération. Néanmoins, les enfants courent un grand risque avec cette pratique. Actuellement, le coût d’une circoncision varie aux alentours de 50 000 à 400 000 ariary selon la méthode utilisée.
Anatra R.
Premières prestations de services. Des milliers de jeunes femmes, mères de famille et enfants se sont rués hier à Antsahalava, Fokontany d’Ambolamena, dans la Commune de Bongatsara pour profiter de différents services de santé gratuits. En une journée, environ 4 179 personnes ont été sensibilisées autour de la santé familiale et des maladies non transmissibles. Principalement dans le cadre de la première activité de la clinique gynécologique mobile, remise le 23 juillet dernier par le Japon au ministère de la Santé à travers le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), 109 femmes ont effectué une échographie. « Je profite de la gratuité de la prestation pour examiner mon état de santé. En tant que femme et mère de famille, je dois m’en soucier, plus particulièrement après mon dernier accouchement qui m’a laissé quelques séquelles. Malheureusement, le manque d’argent ne me permet pas de consulter régulièrement un gynécologue ou autres professionnels de santé », a témoigné Fara, mère de deux petites filles. Et elle n’était pas la seule qui a profité de cette occasion. Edwige, une jeune maman d’une vingtaine d’années, s’est également dépêchée sur place pour un suivi médical suite à un accouchement par césarienne.
Selon Rahelonirina Faramalala, chargée du Programme de santé de la reproduction et de planning familial, ledit véhicule médicalisé offre des services gratuits de consultation pré-natale, échographie, vaccination, dépistage des IST/VIH, planification familiale et de sensibilisation relative à la santé de la reproduction. « La clinique est équipée de tables d’examens, appareils échographiques, réfrigération des médicaments, toilettes, … », a-t-elle souligné. Ces propos ont été secondés par Ngoy Kishimba, Représentant par intérim de l’UNFPA Madagascar : « Pour des soins assurés, nous programmons des formations sanitaires à l’endroit des prestataires de services. A cela s’ajoute l’apport d’équipements pour un service de qualité ». Pour le ministre de la Santé publique, Pr Rakotovao Hanitrala Jean Louis, la mise à disposition d’un professionnel de l’échographie demeure actuellement primordiale. Il a aussi avancé qu’une femme a en moyenne 5 enfants. Madagascar doit en même temps prioriser le recours au planning familial ainsi que la résolution du problème des femmes lié à la fistule obstétricale.
Notons que ladite clinique gynécologique mobile va prochainement rejoindre le sud de Madagascar pour appuyer les deux autres qui ont été remises en février 2020. A cette occasion, elle va toujours fournir des services gratuits de santé intégrés à cette population devenue très vulnérable. A titre d’information, les deux cliniques mobiles déjà actives depuis février 2020 ont déjà servi à 4 003 nouveaux utilisateurs en planification familiale. A cela s’ajoutent 3 199 femmes ayant bénéficié de consultations prénatales et post-natales ainsi que 2 602 hommes et femmes en âge de procréer ayant bénéficié de traitement d’IST. En outre, 19 160 femmes et jeunes filles, 9 227 hommes et jeunes garçons ont été aussi informés et sensibilisés sur la planification familiale.
1 393 consultations en une journée
Santé de proximité. Afin de renforcer la lutte contre les maladies, surtout celles non transmissibles, d’autres services en plus de la planification familiale ou encore l’échographie à travers la clinique mobile, ont attiré des milliers de bénéficiaires, hier. Ce sont notamment le test de diagnostic rapide Covid-19, le déparasitage, la radiographie, la circoncision, la vaccination, le dépistage et la prise en charge de la malnutrition, le groupage sanguin et le don de sang, l’écoute et les conseils, la consultation en santé mentale. Il s’agissait aussi du dépistage et la prise en charge du diabète, le dépistage VIH, du cancer du col de l’utérus, HTA, de déficience auditive, soins de l’oreille et de la cataracte, l’extraction dentaire, la consultation ophtalmologique. « Le bilan récapitulatif des prestations effectuées à Bongatsara a fait état de 1 393 consultations dont 366 consultations ophtalmologiques. 248 individus se sont aussi présentés à la dentisterie, 83 ont été enregistrés au déparasitage et 22 enfants ont été circoncis », a rapporté le docteur Rakotoarison Vincent, directeur de la lutte contre les maladies transmissibles (DLMT).
K.R.
Une visite hautement symbolique. Le Président de la République, Andry Rajoelina a reçu, samedi dernier, au Palais d'Etat d'Iavoloha, une délégation de hautes personnalités, envoyées par Felix Tshisekedi, Président de la République Démocratique du Congo et Président en exercice de l'Union africaine. La délégation dirigée par Nicolas Kazadi Kadima, ministre des Finances et ambassadeur itinérant de la RDC a apporté un message de soutien du Président Tshisekedi au Président Andry Rajoelina suite à la tentative d'attentat qui visait une élimination physique de l’homme fort du pays. Un message qui témoigne des liens d'amitié entre les deux hommes d’Etat et qui s’inscrit dans la lignée de la vision panafricaine et stratégique du mandat du Président Tshisekedi à la tête de l'Union africaine, celle d’« une nouvelle Afrique intégrée, prospère et pacifique, dirigée par ses propres citoyens et représentant une force dynamique sur l’arène internationale ».
Le respect des principes démocratiques et de bonne gouvernance, la promotion de la justice sociale, le respect de la dignité humaine et la consolidation de la solidarité africaine sont autant de points qui tiennent à cœur le numéro un de l’Union africaine. Par ailleurs, cette audience fut également l'occasion d’échanger sur des aspects liés à la coopération bilatérale, notamment la redynamisation de la coopération économique entre Madagascar et la RDC ainsi que les engagements communs sur des enjeux régionaux, panafricains et internationaux.
La Rédaction
Clash au sein de l’Opposition du moins à l’intérieur de l’ancien parti au pouvoir Tiako i Madagasikara (TIM) fondé et dirigé par Ravalomanana Marc, l’ancien Chef d’Etat.
En effet, les deux figures de proue, Me Hanitra Razafimanantsoa et Fidèle Razarapiera, de l’émission « Miara-manonja », très prisée par les sympathisants de Ravalomanana ont pris le large. Députés TIM, la première dans le 1 er Arrondissement de Tanà-Ville et le second dans la circonscription d’Ambatondrazaka, Hanitra et Fidèle se démarquent ou plus exactement se libèrent provisoirement ou définitivement de la tutelle encombrante de leur guru, le dictateur-né Ravalomanana. L’avenir nous le dira jusqu’à quand résisteraient-ils ? Est-ce une fracture réelle ou un … cinéma tout court pour amuser la galerie ?
Quoi qu’on dise, la « fugue » qui défraie la chronique des deux bouillants députés et consorts résulte des frustrations de longue date. En fait, partager le même chemin sous la houlette de Ravalomanana relève d’un parcours du combattant. Un parcours difficile et humiliant voire usant ! En effet, l’ancien laitier, dit Ramose, n’offre jamais à ses proches collaborateurs, à ses compagnons de route ou de lutte l’occasion d’exprimer leurs avis. Ravalo dicte et ne laisse aucune chance de concertation au sein de l’état-major du parti. Il décide de tout et tout le monde se soumet et exécute ! A la longue, la situation est humiliante sinon révoltante ou encore frustrante ! L’éclatement ne peut pas être que prévisible encore plus logique.
L’épineuse question relative au choix du chef de l’Opposition à l’Assemblée nationale divise les ténors du TIM. Un choix qui normalement doit se cadrer dans la loi Brunel Razafindratsiandraofa, député d’Ikongo. Une loi nouvellement adoptée par les deux Chambres et validée par la HCC selon laquelle le poste de chef de l’Opposition, vice-président de l’AN, revient à un ou une parlementaire. Une disposition que Ravalomanana rejette catégoriquement du fait que son rêve s’évanouit définitivement. Adieu veau, vache, cochon ! Par contre, les élus TIM qui constituent le principal bloc de l’opposition à Tsimbazaza ont manifesté leur volonté de marcher avec.
Sur le plan général, il est impensable de croire à une quelconque unité de l’Opposition. Le RMDM se trouve en permanence au bord du clash. D’ailleurs, une bonne partie des formations de ladite plateforme, qui refuse le jeu personnel du président, a déjà claqué la porte. Ravalo avec quelques alliés fidèles tentent par tous les moyens de sauver le meuble. Dans la vie d’un parti, l’éclatement est souvent inévitable ! De toute façon, en politique l’unité durable n’existe pas ! Tout est question de jeu d’intérêts.
Attention donc ! Gare à la majorité au pouvoir. D’aucuns savent que l’IRD est constitué d’une myriade de formations politiques ayant soutenu le candidat n° 13 à l’élection présidentielle de 2018. Après la victoire sans conteste et reconnue par tous de Rajoelina Andry, on continue le chemin ensemble tout en partageant le gâteau. Mais il faut dire haut et fort et sans état d’âme que l’IRD n’est pas à l’abri de … l’éclatement. Au fur et à mesure où le prochain scrutin présidentiel approche, à mi-mandat, on sent déjà la fumée. Tout le monde doit veiller au grain en premier lieu le locataire d’Iavoloha du moindre signe précurseur annonçant un éventuel clash ou éclatement.
Ndrianaivo
Le résultat est là. La nouvelle tarification « Optima 3 » a été mise en place par la compagnie Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA) en vue d’unifier les tarifs dans toutes les Régions du pays. Cette optimisation des tarifs d’électricité débouche notamment sur l’amélioration des recettes de la compagnie nationale d’eau et d’électricité, mais allégera également les charges pour les ménages les plus vulnérables. Ces objectifs sont plus ou moins atteints aujourd’hui. En effet, « Optima 3 » a été appliquée depuis le mois dernier, après un essai concluant au mois de juin. « Après un premier mois d’application, nous avons pu constater une baisse de la facture d’électricité pour plus de 90 % de nos abonnés. Nous avons fait une comparaison des factures avec la tarification Optima 3 et celle avec les tarifs appliqués en 2020 », se réjouit Vonjy Andriamanga, directeur général de la JIRAMA. « Je viens de payer ma facture aujourd’hui. Et j’ai vu une déduction entre 15 000 et 18 000 ariary de ma dernière facture du mois dernier. Je me réjouis de ces économies, surtout en ces temps difficiles. Auparavant, j’ai figuré dans le tarif 21 car je gère une gargote. Mais j’ai décidé de basculer vers les tarifs dédiés aux PME. Et voilà le résultat ! Toutefois, malgré cette baisse de la facture, j’essaie quand même d’optimiser au maximum l’utilisation du courant pour que ma facture continue de baisser », témoigne Mahefa, gérant d’une gargote du côté d’Ambanidia. La tarification « Optima » fait ainsi son effet, comme l’ont promis les responsables au niveau de la JIRAMA.
Pour rappel, comme l’ancienne tarification, la nouvelle grille se divise toujours en quatre catégories, à savoir le tarif « Social », « Economique », « Confort » et « Super Confort », sauf que plusieurs points ont été modifiés pour préserver toutes les catégories de clients de la JIRAMA, comme la mise en place des trois tranches pour atténuer le surcoût de la surconsommation des clients.
Cas particuliers
Cependant, certains clients ont quand même observé une hausse de la facture à payer. C’est le cas de Marie, une enseignante à la retraite, habitant du côté des 67 Ha. Après comparaison de sa facture du mois de juin et celle du mois de juillet, elle a vu que sa consommation a augmenté. « Elle est passée de 71 au mois de juin à 77 au mois de juillet. Ma facture d’électricité est alors passé de 22 700 à 27 284 ariary, soit une hausse de 4 584 ariary », détaille-t-elle. Ceci montre donc que toute hausse ou baisse de la facture dépend considérablement de la consommation d’énergie et pas seulement des tarifs appliqués par la JIRAMA. C’est pourquoi, la compagnie s’active actuellement à la sensibilisation des consommateurs à l’économie d’énergie et à la lutte contre la surconsommation.
Rova Randria