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Interrogé, le Premier ministre Ntsay Christian a repoussé, samedi dernier, le scénario d’un reconfinement immédiat du pays. Le chef du Gouvernement a renouvelé les appels à la prudence et à la vigilance. Le Gouvernement a assumé le pari de laisser un répit à des Malagasy usés par les confinements précédents. Des Malagasy qui ont d’ailleurs généralement bien accueilli l’annonce du locataire de Mahazoarivo. Cependant, si un confinement n’est pas d’actualité, un tour de vis devrait tout de même se faire sentir, estime une frange non négligeable de la population. Cette dernière attend des mesures restrictives souples et dissuasives afin d’enrayer l’avancée de la pandémie de Covid-19 et de préserver au mieux la vie sociale et économique. Des mesures ciblées et une stratégie graduée sont souhaitées. Outre la distribution du CVO+ afin de prévenir la maladie, la sensibilisation et le renforcement du contrôle de l’application des mesures barrières, notamment du port du masque, sont recommandés. « Il faut que chacun redouble d’efforts. La distribution du CVO+ doit être renforcée », opine une citoyenne. Pour les contrevenants au port du masque, l’application stricte des sanctions telles que les travaux d’intérêt général est plébiscitée. La prise de responsabilité des Forces de l’ordre comme aux temps forts de la pandémie dans le pays est fortement voulue.
A l’instar de l’intervention, hier soir, des responsables au niveau de la Direction générale de la fourniture des soins auprès du ministère de la Santé publique, la sensibilisation des personnes présentant des symptômes de la maladie à rallier les centres de santé doit également être renforcée, afin que le dépistage et le traitement puissent se faire dans les meilleurs délais. D’autres évoquent d’autres pistes comme l’interdiction des rassemblements de plus de cinquante personnes. Les manifestations culturelles et sportives notamment sont concernées par cette mesure. L’instauration d’un couvre-feu, pour les bars, revient également avec insistance dans les avis des gens interrogés. La réduction des passagers dans les transports en commun, tels que les taxi-be où la promiscuité entre les passagers est un facteur pouvant favoriser la transmission du virus, est une option qui doit également être discutée, estiment d’autres citoyens. Parlant toujours de promiscuité, le cas des marchés publics et également des écoles doit également être observé de près par le Gouvernement. L’installation de dispositifs de lavage des mains et la désinfection doivent être systématiques, estiment les quelques personnes interrogées. Bien sûr, en cas d’aggravation de la situation, les observateurs estiment que le Gouvernement devra être amené à prendre des mesures plus dures. Notamment les restrictions de déplacement entre les régions, la mise en place de couvre-feu ou la réinstauration de l’état d’urgence sanitaire dans le pays. En tout cas, pour beaucoup, il y a encore de la marge de manœuvre avant de prendre les décisions radicales. Le confinement doit être le dernier recours.
La Rédaction


Le sélectionneur de l'équipe nationale malagasy, Nicolas Dupuis est sorti de son silence vis-à-vis des critiques véhiculées à l'endroit de son équipe et en sa personne. Durant la visite du chantier du « Stade Barea », il s'est exprimé pour faire haro aux rumeurs.  Des critiques qui font suite à la publication de la liste des Barea pour la double confrontation contre l'Ethiopie et le Niger les 24 et 30 mars. « Tout le monde n'est pas derrière moi et mes joueurs. Mais nous restons hyper soudés. Il y a des obstacles et des gens malveillants. Mais il faut accepter les critiques même si elles sont parfois injustes ».

 

Plus de 260 000 salariés. La chaîne d'approvisionnement du textile constitue plus de 20 % des exportations totales de Madagascar, selon les informations recueillies. Pourtant, ce secteur  est affecté par un déficit en conditions décentes dont l'inégalité salariale, la discrimination, la violence et le harcèlement en milieu de travail - particulièrement envers les femmes, les heures tardives de travail et les heures supplémentaires non payées, d'après Coffi Agossou, directeur et représentant résident de l'Organisation internationale du travail (OIT) pour Madagascar, Comores, Maurice et Seychelles. D'un autre côté, ce secteur a été fortement touché par de la crise liée à la Covid-19. Le chômage technique touchant des milliers d'employés, faute de commandes, figure parmi les impacts de la pandémie.

 

L’affaire qui se rapporte sur le trafic de 73,5 kg d’or, actuellement saisis par la Justice sud-africaine, connaît un rebondissement au pays. Car à la suite d’un récent coup de filet dans la Capitale, et auquel nous reviendrons encore, les sept autres personnes impliquées sont toujours en cavale. Du coup, les autorités du pays promettent de fortes récompenses à tous ceux qui détiennent des informations, afin qu’on puisse retrouver les traces des fugitifs. « Evidemment, la source d’information sera protégée et en même temps demeurée confidentielle », selon un communiqué de la Gendarmerie à ce propos.

 

L'heure est grave, plus particulièrement au niveau des Régions Analamanga et Boeny. Les statistiques en témoignent. Le Professeur Rakotovao Hanitrala Jean Louis, ministre de la Santé publique, l'a aussi confirmé vendredi dernier en marge de la cérémonie de dotation de respirateurs et de motos par l'UNICEF à Andraharo. Il a confirmé qu'Analamanga est l'épicentre de la Covid-19, tandis que la Région de Boeny recense de plus en plus de cas confirmés.

 

80 à 90%. Tel est le taux d’assiduité dans la plupart des écoles où l’association Fitia et ses partenaires, dont le PAM, ont (re)dynamisé les cantines scolaires dans le Sud pour faire face au « Kere ». Ce projet baptisé « Avotse », formulé par la Première Dame Mialy Rajoelina, permet à 5 597 élèves inscrits dans 20 écoles primaires publiques (EPP) des Régions d’Androy et Anosy de bénéficier quotidiennement de 2 repas chauds dans les cantines scolaires.

Et puis, quoi encore !

Publié le dimanche, 14 mars 2021

Quelle suite à donner ? Les grosses têtes de « miara-manonja » sous la coupe de Ravalomanana, concoctent laborieusement la suite des évènements. Il faudra pondre un argument solide pour avoir, éventuellement, la chance de faire fléchir Tsimbazaza, la Préfecture. Telle épilogue sans fin de « titi et gros minet » où la petite souris trouve toujours le manège pour déjouer la vigilance du gros chat, les parlementaires TIM tentent l’impossible. Ils sont en train de monter de toute pièce un échafaud capable de survoler les hauteurs des implacables consignes du préfet.

 

Proximité. Les agences de microfinance améliorent leur service pour faciliter l’accès de la population malagasy au service financier. Outre les applications sur téléphone et les demandes en ligne sur les sites web, certains d’entre eux exploitent désormais le réseau social Facebook. Force est de constater que seulement 20 % de la population possèdent un compte bancaire. Avec 2,8 millions d’utilisateurs au niveau national enregistrés en 2020, Facebook est devenu un outil pour favoriser l’inclusion financière.

La semaine dernière, les transporteurs se sont plaints à propos d’une rumeur comme quoi la station de pesage d’Ambatolampy ne fonctionnerait pas comme il se doit. Selon cette rumeur, les chiffres affichés seraient erronés, empêchant ainsi d’avoir des données exactes pour prévenir les surcharges routières et préserver les infrastructures routières. Des faits qui ont été démentis par le ministère de l’Aménagement du territoire et des Travaux publics.

Les derniers chiffres dévoilés le week-end dernier ne sont pas bons. Plusieurs nouveaux cas ont été enregistrés. Doit-on s’attendre à un reconfinement compte tenu des chiffres de la Covid-19 ces derniers temps ? Pas dans l’immédiat, assure le Premier ministre, Christian Ntsay, interrogé en marge d’une descente samedi à Mandroseza, Ankadindratombo et Mandikanamana pour voir de près les infrastructures en vue d'améliorer l'approvisionnement en eau à Antananarivo. « Nous observons de près l’évolution des nouveaux cas à Madagascar.

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Editorial

  • Rendez-vous acté
    Le Gouvernement confirme. Le scrutin au suffrage indirect pour les élections des sénateurs aura lieu le jeudi 11 décembre 2025. Le prescrit de la Loi organique sur les régimes généraux des élections et référendums a été respecté conformément au texte. Le trio de décision pour que toute élection nationale soit conforme à la loi a pris les dispositions nécessaires. En fait, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) propose, la Haute Cour constitutionnelle (HCC) valide et le Gouvernement confirme. Il faut nécessairement que les trois étapes soient respectées pour qu’un scrutin national ait son caractère légal. Et donc, toutes les conditions sont réunies, on peut donner le coup d’envoi !

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