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Une enveloppe dédiée aux secteurs sociaux. Alors que les recettes de l’Etat diminuent, les dépenses sociales augmentent de 18% durant cette période de pandémie. L’Union européenne a alors octroyé un don de 11,6 milliards d’ariary, mercredi dernier afin d’appuyer le Gouvernement malagasy. D’après le communiqué de la délégation de l’Union européenne à Madagascar, cette somme soutiendra deux projets des Organisations non gouvernementales (ONG) internationales et malagasy. Les ONG Action contre la faim, Médecins du monde, Care et action socio-sanitaire et Organisation Secours appuient le secteur santé et atténuent l’impact économique et social de la pandémie sur les populations vulnérables. Tandis que l’Humanité et Inclusion, Douleur sans frontière ainsi que le SOS Villages d’enfants renforcent la protection des personnes les plus vulnérables.
Les ONG en collaboration avec les communautés et les autorités mèneront alors quatre actions en matière de risposte sanitaire et de crise sociale. Les activités sont axées sur la sensibilisation de la population aux gestes barrières, la fourniture d’équipement de protection individuelle aux personnels soignants, la mise en place d’une cellule de veille pour un appui psychosocial des populations et le soutien économique à travers des transferts monétaires. « Ces interventions toucheront plusieurs millons de personnes dans le cadre de la sensibilisation aux gestes barrières ainsi que plus de 1700 membres de personnel médical et non médical qui sont en première ligne pour faire face à cette pandémie. Près de 76 350 personnes bénéficieront d’un appui en protection sociale dans les villes particulièrement  touchées par le confinement et la crise » souligne Giovanni Di Girolamo, ambassadeur de l’Union européenne à Madagascar.
Concernant les actions déjà menées à l’annonce de l’urgence sanitaire dans le pays, l’Union européenne figurait parmi les parties prenantes lors de la levée de fonds dans le cadre de l’élaboration du plan de mitigation. Elle a aussi déjà fait un don de masques de protection à l’endroit du ministère de l’Aménagement et des Travaux publics.
Recueillis par Solange Heriniaina


 Une recrudescence des violences domestiques et conjugales. Depuis le début de la période de confinement, des plaintes supplémentaires liées à des violences conjugales sont enregistrées par la Police nationale. En effet, on a enregistré 175 cas, avance le Directeur général de la Police nationale, le commissaire général de police, Danny Marius Rakotozanany. 
 Le confinement a été une période difficile pour la plupart des femmes. Outre le stress causé par la propagation de la pandémie, la gérance du budget et les maltraitances envers les conjoints et enfants ont augmenté en cette période de crise. D’après un sociologue, l’impossibilité de sortir peut engendrer des violences supplémentaires ou plus graves. «  Tous les jours, il existe toujours des violences qu’elles soient physiques ou morales. Mais durant le confinement, la situation s’est aggravée. L’inactivité, la promiscuité et l’anxiété en sont les principales causes », soutient-il.
 Selon l’estimation de l’agence des Nations unies chargée de la santé sexuelle et reproductive, 31 millions de cas supplémentaires de violences familiales seraient à déplorer dans le monde si le confinement se poursuivait encore six mois. Au mois d’avril dernier, le secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (ONU), Antonio Guterres, avait lancé un appel mondial à protéger les femmes et jeunes filles « à la maison », alors que le confinement provoqué par la pandémie de Covid-19 augmente les violences conjugales dans les familles.
 Recueillis par Anatra R.

la une du 05 juin 2020

Publié le jeudi, 04 juin 2020

Un récent rapport établi par le Service Central de la lutte contre les abus de stupéfiants et de substances psychotropes, Direction de la Police économique Anosy, a évoqué le résultat de son action dans une période comprise entre les mois de mars et mai 2020. Au cours de ce laps de temps, 8 cas de trafic ont été enregistrés. 13 suspects dont une femme ont été arrêtés puis soumis à une enquête, et placés sous mandat de dépôt. Outre ces incarcérations, il y eut également la saisie de quelque 185, 25 kg de stupéfiants.

 

Si les nouvelles contaminations diminuent progressivement dans les premiers pays foyers du Covid-19, à Madagascar, la situation sanitaire tend vers une tendance haussière des porteurs du virus. Selon le Dr Solofoniaina Armand Rafalimanantsoa, directeur de veille sanitaire, de surveillance épidémiologique et de riposte (DVSSER) auprès du ministère de la Santé publique, nous connaîtrons toujours une phase ascendante de la pandémie, probablement même au mois prochain. « Compte tenu du nombre de contaminations qui monte en flèche, c'est-à-dire l'identification de plusieurs nouveaux cas confirmés, le pays restera en phase ascendante au mois de juillet. Les personnes qui contractent le coronavirus vont se multiplier considérablement », souligne-t-il.

 

La distribution des « Vatsy Tsinjo » pour les chauffeurs de taxi-ville dans la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) a permis de recenser le nombre des véhicules exerçant dans ce domaine actuellement. A cette occasion, la CUA a enregistré 2 000 licences de taxi, c’est-à-dire ceux qui ont réalisé comme il se doit leur visite de conformité. Après la sensibilisation réalisée auprès des taximen, 2 000 autres sont venus régulariser leur situation auprès de la CUA, ce qui porte à 4 000 le nombre des taxis réguliers dans la Capitale.

Re-voilà le loser !

Publié le mercredi, 03 juin 2020

Ravalomanana Marc réapparaît. Il se réveille d'un coma après un « traumatisme crânien », suite aux terribles chocs à répétition dus à une série d'échecs depuis 2007. L'ancien Chef de l'Etat ne s'en remet pas. Etant un « oiseau » de mauvais augure, sa réapparition ne présage rien de bon ni d'utile pour le pays. Comme l'ours qui revient tout juste d'un long sommeil ou d'une longue hibernation, Ravalo n'est pas encore en pleine possession de ses capacités physiques et  intellectuelles. Il dit n'importe quoi sinon des bêtises. Plutôt, il peste des délires jusqu'à proférer des menaces à peine voilées. Au moins trois sujets brûlants embrasent l'atmosphère nationale.

 

166 millions de dollars. C’est le montant débloqué par le Fonds monétaire international (FMI) pour Madagascar au début de la pandémie. Malgré les financements extérieurs déjà reçus dont le dernier montant s’élève à 440 millions de dollars, le ministère de l’Economie et des Finances Richard Randriamandrato a fait savoir que son département négocie en ce moment un autre financement auprès de cette institution de Bretton Woods. Et ce, dans le cadre du Facilité de crédit rapide (FCR). L’objectif étant de combler le déficit budgétaire.

Au bénéfice des consommateurs. Les abonnés auprès de la JIRAMA se sont plaints de la facture salée qu’ils ont reçue ces deux derniers mois. Pour remédier à cela et alléger ainsi les lourdes consommations des clients en confinement, notamment dans les Régions d’Analamanga, Atsinanana et désormais dans l’Alaotra Mangoro, la société nationale d’eau et d’électricité a décidé d’élever la limite de la première tranche de consommation à 50 KwH, au lieu de 25 KwH, pour les clients du tarif 14. « Pour nos clients, cela impliquera notamment qu’ils paieront moins. Effectivement, cette nouvelle disposition leur sera particulièrement avantageuse étant donné que les 25 KwH supplémentaires vont être payés au prix de 141 ariary par KwH, et non plus de 764 ariary par KwH, le prix appliqué pour la deuxième tranche de consommation », a expliqué Vonjy Andriamanga, directeur général de la JIRAMA, hier. Ainsi, les factures seront plus ou moins allégées.

 

Dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, ces dernières heures, un groupement de personnes qui se présentent comme une association des raiamandreny de Tamatave s'est exprimée sur la situation actuelle, notamment la pandémie de coronavirus, dans le pays en général et à Tamatave en particulier. Dans leur déclaration, les conférenciers, parmi lesquels figurent des membres du Malagasy Tonga Saina et du Tiako i Madagasikara, se sont évertués à critiquer toutes les mesures annoncées par le Président de la République pour endiguer la propagation du Covid-19 dans la capitale du Betsimisaraka. Affirmant devoir ainsi prendre leurs responsabilités en tant que raiamandreny, ils sont ainsi allés demander au Président de la République Andry Rajoelina de déposer sa démission dans un délai de 72 heures, sans préciser outre mesure ce qu'ils allaient faire à l'échéance de l'ultimatum.

 

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Editorial

  • A l’épreuve du feu !
    Une adolescente qui sort de nulle part erre dans le vague à une heure indue quelque part. Une autre à peu près du même âge fugue avec un autre adolescent et refuse de rentrer chez elle. Une autre retrouvée morte et jetée comme un torchon sale n’importe où. Une fillette de quatre ans violée, violentée et assassinée atrocement avec la complicité d’une … famille entière etc.! La société malagasy d’aujourd’hui serait-elle à la dérive ? Quoi qu’il en soit, notre environnement sociétal, pris entre deux feux, subit une épreuve brûlante.

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