76, 785 millions de dollars. Tel est le montant de la subvention octroyé par le Fonds mondial pour mettre fin aux épidémies notamment le SIDA, la tuberculose et le paludisme. Mais cette ressource financière importante exige une bonne gestion pour qu’elle ait un impact direct sur la population. Ainsi, l’Instance de coordination nationale des subventions du Fonds mondial (CCM) a organisé une session de partage sur la lutte contre la corruption et la fraude durant la journée d’hier. La formation s’est déroulée au sein du ministère de l’Economie et du Plan à Anosy.
Après l’élection de son président la veille, lors de l’ouverture officielle de la session spéciale, le bureau permanent de l’Assemblée nationale se complète. Les 6 vice-présidents de la Chambre basse ont été les premiers à être désignés hier. Il s’agit de Rasolonjatovo Honoré dit Papasolo (vice-président pour l’ex-province d’Antananarivo), Bavy Angelica (vice-présidente pour l’ex-province de Toamasina), Jean Jacques Rabenirina (vice-président pour l’ex-province de Toliara), Nina Rahantanirina (vice-présidente pour l’ex-province de Mahajanga), Jocelyne Rahelihanta (vice-présidente pour l’ex-province d’Antsiranana) et Jean Brunelle Razafintsiandraofa (vice-président pour l’ex-province de Fianarantsoa).
La démission du Premier ministre Ntsay Christian et de son Gouvernement est attendue ce jour. L’information a été confirmée par la Présidence. L’annonce devrait intervenir dans la matinée. La presse est conviée au Palais d’Etat d’Iavoloha. Cette démission était attendue par bon nombre d’observateurs. Ce serait, en effet, une manière pour le Premier ministre et son Gouvernement de se conformer à l’article 54 de la Constitution qui dispose en son alinéa premier que « le président de la République nomme le Premier ministre, nommé par le parti ou le groupe de partis majoritaire à l’Assemblée nationale ». La quasi-totalité des membres du bureau permanent de l’Assemblée nationale est connue. La mise en place des commissions ne devrait pas tarder.
Il fait partie des proches de première heure de Hery Rajaonarimampianina mais aussi parmi les premiers à prendre la poudre d'escampette lorsqu'il est apparu que le navire HVM commençait à prendre l'eau de toutes parts. Preuve que son départ du pays s'est fait d'une manière précipitée, Henri Rabary-Njaka, puisqu'il s'agit de lui, a laissé des impayés derrière lui.
A J-1 des Jeux des îles, Madagascar annonce les couleurs. Du 19 au 28 juillet aura lieu à l'île Maurice et à Rodrigues, la 10e édition des Jeux des îles. La compétition réunira plus de 2000 sportifs venant de sept îles de l’océan Indien. Quatorze disciplines seront au programme : l’athlétisme, le badminton, le basketball, le beach volley, la boxe, le cyclisme, le football, l’haltérophilie, le judo, la natation, le rugby, le tennis de table, la voile et le volleyball. Seule la discipline rugby a promis devant les médias qu’elle remportera la médaille d’or quel que soit le prix à payer. Les Makis Rugby à VII ont été reçus par le ministre coach Hajo Andrianainarivelo dans son bureau, hier matin. Pour que les joueurs puissent entamer dans la sérénité la compétition, le M2PATE a remis un sac de riz de 50kg aux joueurs pour leurs familles et une enveloppe ainsi que des polos, des shorts et des survêtements complets. « Nous devons toujours mettre à l’esprit qu’on n’est pas là juste pour participer mais pour gagner », annonce le ministre Hajo Andrianainarivelo aux joueurs afin de les motiver.
Vendredi dernier, un présumé cerveau du kidnapping était interpellé à Tsimbazaza. Les investigations policières ont révélé qu’il serait impliqué dans des forfaits perpétrés avec ses complices d’un gang spécialisé à la fois dans le kidnapping, les braquages de véhicules sur la RN7 sans parler des attaques à main armée. Les faits. En octobre 2018, Maevatanana fut le théâtre d’une attaque armée. Les cibles : un couple de businessman local. Les assaillants ont fait main basse sur une somme de 80 millions d’ariary. Sitôt informée, la Police s’est mobilisée. Les recherches qu’elle a menées ont débouché sur l’arrestation d’un auteur présumé à l’assaut. La poursuite de l’enquête était telle que quatre autres complices supposés furent également démasqués à leur tour. Mais l’action policière était loin de s’arrêter de sitôt. Un renseignement a révélé que le présumé commanditaire a réussi dans une autre localité.
A nouveau, la Police était partie à la recherché du fugitif.
2584. Tel est l’effectif des enseignants-chercheurs et chercheurs enseignants recensés à Madagascar. Les premiers travaillent auprès des universités et instituts supérieurs, tandis que les seconds s’exercent auprès des centres nationaux de recherche. La majorité d’entre eux exercent à Antananarivo, selon les informations recueillies auprès du SECES (Syndicat des enseignants chercheurs et chercheurs enseignants de l’enseignement supérieur). Cette statistique est largement insuffisante par rapport aux besoins. « Contrairement aux informations véhiculées, la relève existe dans le domaine de l’enseignement supérieur. Le problème réside dans la suspension du recrutement et du reclassement, ces dernières années. La preuve, plus de 1 250 demandes d’assistants et assistants de recherche ainsi que 250 autres de Maîtres de conférences ou Maîtres de recherche ont été reçues mais restent en suspens jusqu’ici », informe le Pr Sammy Grégoire Ravelonirina, président du SECES section Antananarivo. Avec le gel du recrutement, la majorité de ces diplômés de l’enseignement supérieur travaillent comme vacataires.
« Miara-mirona ». Députée du District d’Ambatofinandrahana, Christine Razanamahasoa a été élue, sans surprise, présidente de l’Assemblée nationale lors de la rentrée parlementaire d’hier. Seule et unique candidate en lice pour le poste, elle a été « plébiscité » lors d’un vote à bulletin secret en séance plénière, avec 147 voix sur 147 exprimées. 4 députés étaient absents lors du vote. Elle avait été désignée, la veille, par la coalition majoritaire à la Chambre basse, Isika Rehetra miaraka amin’ny prezida Andry Rajoelina, dont elle est issue, comme candidate au perchoir. Hier, sa candidature a reçu le soutien des députés élus sous l’étiquette d’indépendants, notamment ceux du « Groupe parlementaire de la République » présidé par le député Neypatraiky Rakotomamonjy. Opposition au pouvoir actuel, le Tiako i Madagasikara, par le biais de la députée Maître Hanitra Razafimanantsoa, élue dans le premier arrondissement de la Capitale, affirme également soutenir la candidature de Christine Razanamahasoa espérant que cette dernière respecte la démocratie au sein de l’Hémicycle, soit ouverte et à l’écoute des députés. Son élection est logique. La parlementaire est une proche du Président de la République Andry Rajoelina.
L’enquête menée dans le cadre de l’enquête préliminaire ouverte par le Parquet national financier (PNF) français concernant les époux Ravatomanga (Groupe Sodiat) vient de prendre une tournure en faveur de ces derniers. En effet, la chambre de l’instruction de la Cour d’appel de Paris a infirmé, le 24 juin dernier, les ordonnances autorisant les saisies immobilières prises le 15 juin 2018 par le juge des libertés et de la détention concernant des biens appartenant au couple suscité situés sur le sol français. En clair, la Cour a ordonné la mainlevée immédiate des saisies en question, ayant estimé que les mis en cause n’ont violé aucune norme fiscale ou comptable en vigueur. Pour mieux comprendre cette affaire, il faut savoir qu’elle a démarré suite à des dénonciations, orchestrées visiblement par des politiciens malagasy, apparues dans la presse aussi bien nationale qu’internationale. Les délations en question accusent Maminiaina Ravatomanga de trafic de bois de rose, de corruption et de fraude fiscale. Selon certaines sources également, les accusations auraient été appuyées par une « déclaration de soupçon » de bien mal acquis effectuée auprès de la Justice française, une démarche qui aurait eu pour effet de déclencher l’enquête préliminaire du PNF.