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Près de la moitié de la population malagasy souffre d'hypertension artérielle. Selon les statistiques officielles, le taux de prévalence est de 43 à 54 %. A Madagascar, cette maladie est devenue un problème de santé publique. L'OMS (Organisation mondiale de la santé)  estime que plus de 11 millions de Malagasy, soit près de la moitié de la population, sont hypertendus. De source médicale, une personne est considérée être atteinte de l'hypertension lorsque sa tension artérielle monte jusqu'à 14/9, voire plus. Dans notre pays, cette maladie dite non-transmissible touche fréquemment les personnes âgées de 18 ans et plus.

 

Finances publiques - Fin de la gabegie 

Publié le lundi, 17 juin 2019

Une bonne gouvernance financière. Le ministère de l’Economie et des Finances met en place une réforme dans la gestion des finances publiques malagasy. Ainsi, un nouveau guide pratique sur l’exécution budgétaire est lancé officiellement hier au sein du ministère de tutelle, situé à l’avenue de l’Indépendance de Toamasina. Ce nouveau document sert de référence dans la procédure d’exécution du budget. « Le Président de la République ne tolère plus la gabegie dans les dépenses publiques. En plus, nous ne possédons que très peu de temps pour mettre en œuvre la loi de Finances rectificative 2019.

Diplomatie réactivée

Publié le lundi, 17 juin 2019

Madagasikara refait surface. Le pays se relève et retrouve lentement mais sûrement sa place sur la scène internationale, dans le concert des Nations libres et souveraines. Moribonde voire même éteinte, la Relation extérieure de la Grande île est désormais revigorée. En soixante ans d'indépendance, la diplomatie malagasy connut des hauts et des bas. Malmenée par les mésaventures des régimes successifs, elle galérait  jusqu'à perdre le cap !

 

Un mauvais début. La saison touristique pour le parc national d’Ankarafantsika commence habituellement au mois de mai pour se terminer en novembre. Toutefois, les touristes ne se ruent pas à la réserve comme à leur habitude. « Chaque saison, à cette période de l’année, les touristes arrivent déjà en nombre pour visiter le parc. Mais ce n’est pas le cas cette année. En effet, en termes de statistiques, du mois de janvier au mois de mai dernier, nous n’avons accueilli que 1 125 visiteurs contre 1 350 l’année dernière à la même période, soit une baisse de 20 % », précise Tahiry Germain Ratsinjovindraihibe, chef de volet écotourisme au sein du parc national d’Ankarafantsika. La principale origine de cette baisse est l’insécurité.

Annoncée vendredi par le Président de la République Andry Rajoelina, la première séance de dialogue entre l'Etat malagasy et les opérateurs pétroliers a eu lieu, hier dans l'après-midi, au Palais d'Etat d'Ambohitsorohitra. Les questions relatives à la détermination de la structure de prix du carburant à la pompe et les contrats des fournisseurs de la JIRAMA sont au menu des discussions. Une rencontre à laquelle ont participé le Premier ministre Christian Ntsay, le ministre de l'Energie, de l'Eau et des Hydrocarbures, le ministre de l'Aménagement du territoire, de l'Habitat et des Travaux publics.

La question énergétique est au cœur des préoccupations majeures du moment à Madagascar. La stratégie de la carotte engagée par le pouvoir central avec les pétroliers, en faveur de la baisse du prix à la pompe, en est la partie visible de l'iceberg. Il en est de même du sort réservé aux îles malagasy dans le Canal de Mozambique et de celui des blocs pétroliers soumis aux appels d'offres lancés en Afrique du Sud l'an passé.

 

LA UNE DU 18 JUIN 2019

Publié le lundi, 17 juin 2019

Depuis 2006, la Polyclinique d’Ilafy organise, tout le mois de juin, une circoncision de masse dans la Commune d’Ankadikely-Ilafy, son lieu d’implantation. Samedi dernier, 47 enfants issus de 18 Fokontany d’Ilafy ont été circoncis. Agés d’un à cinq ans, ces petits garçons ont également reçu des friandises et des jouets, outre la prise en charge gratuite. L’opération a été réalisée par une vingtaine de personnels médicaux dont 6 chirurgiens. D’après le docteur Georges Rakotoarison, directeur médical de la Polyclinique d’Ilafy, cet établissement se concentre surtout sur la qualité de la chirurgie. « Bon nombre de parents ne sont pas convaincus par la circoncision collective puisqu’ils ont peur de la qualité de l’opération et sont très exigeants par rapport à l’hygiène et la santé de leurs progénitures. Mais pour nous, notre priorité est la qualité. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle, le nombre des enfants opérés est limité », avance-t-il. Depuis ces dizaines d’années de partenariat avec ladite Commune, l’établissement hospitalier n’a jamais reçu aucune plainte venant des parents à propos d’une complication médicale ou d’une mauvaise prise en charge des enfants.

Samedi dernier, une mère de famille de 52 ans et sa fille de 34 ans ont dû à répondre de leurs actes devant le Parquet d’Anosy. La veille de cela, des limiers du Service central des enquêtes spécialisées et de la lutte contre les fraudes documentaires (SCESLFD), sis à Anosy, les ont arrêtées à Sabotsy-Namehana à la suite de la plainte des parents d’une jeune malagasy qui est partie travailler en Chine. Cette dernière réside donc dans ce pays depuis 2017 en tant que baby-sitter avec un salaire de 1,2 million d’ariary par mois. Dans cette affaire, ce sont les deux femmes sus-mentionnées qui sont ici les présumées passeuses. A propos de la plainte des parents de la victime, elle parle du calvaire total que l’émigrée devait endurer actuellement en Chine. La coupe a tellement débordé que la jeune malagasy a fini par appeler ses géniteurs au téléphone pour leur raconter ses tourments. En réalité, elle s’est sentie trahie par les passeuses par rapport à la teneur initiale du contrat. Car au lieu de travailler comme baby-sitter, ses contacts chinois et malagasy établis en Chine, l’avaient obligée à se marier avec un Chinois. Ils auraient également confisqué son passeport et sa carte d’identité.

A l’issue des résultats provisoires publiés par la CENI samedi dernier, force est d’admettre que les grands partis politiques d’antan ne seront pas représentés à la prochaine législature. La plupart de ceux qui faisaient la pluie et le beau temps dans le paysage politique malagasy depuis l’indépendance en 1960, ou même avant pour d’autres, ont perdu à jamais leur aura auprès des électeurs. Oubliés par la population, ces partis politiques entrent dans le placard de l’histoire de la République malagasy et risquent d’y rester longtemps. La faute incombe entièrement à leurs fondateurs et dirigeants qui, d’un côté,  n’ont pas su inculquer à la base l’idéologie du parti et de l’autre par leurs propres fautes en changeant de costume vestimentaire à chaque régime. Les simples membres fatigués par les grands écarts de leur leader ont préféré déchirer leur carte d’adhésion et assisté impuissamment à l’enterrement de leur parti.
«  Ci-gît », tel pourrait être l’écriteau à mettre sur le placard où se trouvaient les dossiers des partis politiques existants à Madagascar au  ministère l’Intérieur. Et ma foi, ils sont plusieurs à être réduits en silence. A commencer par les trois grands partis créés peu avant ou au lendemain de la déclaration de l’indépendance de Madagascar en 1960.

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Editorial

  • Quelle marge de manœuvre ?
    Dans sept jours francs à compter de ce jour se tiendra le second round de la négociation relative au sort réservé des cinq îles Eparses : Juan de Nova, Europa ou Ampela, les Glorieuses ou Sambatra, Bassas da India ou Bedimaky et Tromlin ou Loza. La première phase du dialogue se tenait en 2019 à Antananarivo. D’aucuns n’ignorent que la réunion se terminait en queue de poisson. Chacun campe sur sa position.

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