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La règlementation de la circulation des charrettes et pousse-pousse dans la ville d’Antananarivo est opérationnelle depuis le début de ce mois. Après la publication de cette note de service et afin de sensibiliser les conducteurs de ces moyens de transport, les policiers municipaux et communaux ont organisé une rencontre avec les propriétaires de ces moyens de transport, la semaine dernière. D’ailleurs, le manque de communication et de sensibilisation entre les parties concernées reste une grande lacune dans l’application de la loi dans la Capitale.

 

Dérive policière

Publié le mercredi, 12 juin 2019

Attention, un grave danger guette le régime IEM de Rajoelina Andry Nirina. En fait, la dérive policière plane et risque d'assombrir la prestation courageuse bien appréciée jusque-là. La gâchette facile constatée ces derniers temps témoigne de la dangerosité de la situation. Les exactions abusives commises par certains éléments des Forces de la défense et de la sécurité  (FDS) coûtant la vie aux concitoyens ont tendance à se multiplier et s'érigent même en mode opératoire …systématique.

 

Modernisation. La cartographie mue avec l’arrivée de la nouvelle technologie.  Dans le cadre de la célébration de la journée mondiale de la topographie, l’Autorité nationale en matière de cartographie et d’informations géographiques a fait savoir, hier, les touches d’innovation apportées dans la mise à jour des cartes de Madagascar. En effet, la topographie actuelle requiert la précision  qui entre dans le cadre de l’amélioration des infrastructures. A noter que la localisation part d’un point pour maintenir les mêmes coordonnées afin d’éviter les erreurs dans la mise en place d’une infrastructure. Dorénavant, cette institution utilise des appareils sophistiqués. Les informations seront facilement consultables grâce à un GPS différentiel.

Des victimes innocentes. Après les membres du réseau OTIV-Boeny, voilà que ceux d'une mutuelle de santé des employés des entreprises sont eux aussi victimes des responsables indélicats dans leur organisme. Il s'agit des membres de l'Organisation médicale inter-entreprises de Toliara (OMIT).

 

Officieusement élus, ils croupissent pourtant en prison. Ce fait inédit à Madagascar et rarissime dans le monde entier soulève tant de questionnements et de discussions sur les réseaux sociaux. Ce cas concerne quatre candidats à l'élection législative  qui en se référant aux résultats officieux publiés par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) sont en bonne position pour ravir la place ou l'une des places en jeu dans leur District respectif. Bien qu'ils soient réduits au silence durant la campagne électorale, leurs colistiers et leurs équipes ont fait le boulot avec les résultats qu'on connait.

LA UNE DU 13 JUIN 2019

Publié le mercredi, 12 juin 2019

Un petit garçon de 3 ans fut enlevé le 24 mai dernier à Soavinandriana-Itasy. Le lendemain, ses ravisseurs ont exigé une rançon de 10 millions d’ariary aux parents de l’enfant pour le prix de sa liberté. Vendredi dernier, ces derniers ont envoyé la somme de 1 million d’ariary aux bandits histoire aussi pour les parents du gosse de connaître au moins l’identité de l’inconnu lequel est le propriétaire du numéro de téléphone avec lequel il s’est servi pour réceptionner l’argent. Ce fut chose faite. Entre-temps, l’affaire a favorisé une meilleure collaboration avec la Brigade criminelle et les sociétés d’appels téléphoniques mobiles. L’objectif était simple : avoir la traçabilité des ravisseurs. C’était dans ces circonstances que la Police les a localisés dans la Capitale, précisément à Ivandry. Mais cela n’a pas abrogé pour autant l’enquête. Le 3 juin dernier, les bandits ont de nouveau contacté les parents du petit otage mais cette fois-ci avec un autre numéro de téléphone. En procédant toujours comme la fois précédente, la Police a repéré d’où venait l’appel. Cette fois, il provient d’Andilamena et cela a facilité la tâche des limiers de la BC afin de savoir que le petit otage s’y trouvait avec les kidnappeurs. Du coup, les éléments de la BC s’étaient donc dépêchés dans cette localité du Nord-Est sise aux confins des Régions du Betsiboka et de l’Alaotra-Mangoro. Ils ont bénéficié de l’appui de leurs collègues basés localement. 

Le premier arrivé est le premier servi. D’après l’Arrêté n° 167/2004, article 3 en date du 5 janvier 2004 fixant les conditions d’ouverture des établissements d’enseignement supérieur privé, tous les Instituts d’enseignement supérieur privé, entre autres, ne doivent pas s’implanter à une distance inférieure à une cinquantaine de mètres d’un marchand de boissons alcoolisées. Or, la Direction de l’Enseignement supérieur et de la Recherche  scientifique a remarqué ces derniers temps qu’ils sont actuellement nombreux à ne plus respecter les règles. En tenant  compte de cette la loi en vigueur, c’est la question d’ancienneté qui s’impose. « Nous ne sommes pas concernés pour le moment par cet Arrêté et nous espèrerons que notre situation demeurera ainsi. L’ESTIIM respecte les normes et textes réglementaires régissant les universités. L’université s’est implantée aux 67ha sud, rue Agosthino, il y a une quinzaine d’années. Et s’il y a eu et /ou aura une ouverture d’un bar ou d’un local pour vente de boissons alcoolisées aux alentours de notre établissement, c’est ultérieur à notre installation. D’ailleurs, une étude in situ est toujours réalisée par les ministères de tutelle avant l’octroi de toute autorisation d’ouverture. Et si une fermeture s’impose, c’est aux bars et marchands de boissons alcoolisées de s’exécuter », avance Miandrasoa Tsimanirihasina Andrianadison, directeur général de l’« Engineering School of Tourism, Informatic, Interpretership and Management » (ESTIIM).  « Le ministère profite de cette annonce pour rappeler aux Instituts supérieurs privés de renouveler leurs offres de formation », indique la Professeure Raharimalala Laurence, directeur de l’Enseignement supérieur et de la Recherche  scientifique. Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Scientifique (Mesupres)  invite ainsi toutes les institutions en infraction par rapport à cet arrêté à déménager. Un délai de 6 mois leur est accordé pour trouver un lieu conforme au bien des étudiants qui sont l’avenir du pays. D’après toujours ses dires, ce ne sont pas les établissements supérieurs publics qui vont enfreindre les règles. Particulièrement, en ce qui concerne l’université d’Antananarivo, la franchise universitaire y est toujours respectée. Les nouvelles écoles qui viennent d’ouvrir leurs portes en sont visées.

Une série d’entretiens est au programme du Président de la République malagasy, à Genève, en marge de la 108e Conférence internationale du travail qui coïncide pour rappel avec le centenaire de l’Organisation internationale du travail (OIT). Hier, le Président Andry Rajoelina, a ainsi rencontré notamment le directeur général de l’Organisation internationale du travail. Il s’est également entretenu avec la chancelière allemande Angela Merkel. Lors de cet entretien, l’accent a été mis sur des domaines tels que l’énergie, l’environnement ou l’éducation. Convaincue notamment par les efforts déployés par Madagascar dans le domaine environnemental, la chancelière allemande a émis sa volonté d’appuyer la Grande-île via l’Union européenne. Une délégation ministérielle malagasy se rendra prochainement en Allemagne suite à l’invitation du numéro Un allemand. « Ensemble nous allons travailler avec l'Allemagne avec une approche pragmatique entre nos deux pays autour de projets concrets », a ainsi indiqué le Chef de l’Etat malagasy à l’issue de cet entretien. C’est le deuxième grand dirigeant européen rencontré par le Chef de l’Etat malagasy. A la fin du mois de mai dernier, le Président Andry Rajoelina avait rencontré officiellement son homologue français Emmanuel Macron. Et ce, trois mois après la première
rencontre entre les deux hommes en marge du « One Planet Summit » à Nairobi.

Le ministère de l’Environnement et du Développement durable (MEDD) doit prendre des mesures concernant le transport des produits forestiers sur la RN44 Sud entre Vohidiala et  Moramanga. Des camions chargés de grumes, de bois carrés, de sacs de charbon… continuent de circuler librement sur cet axe routier la nuit contrairement aux  dispositions de la loi en vigueur. D’autres catégories de bois aussi voyagent certainement. La loi interdit formellement tout déplacement des produits sur l’étendue du territoire de 18 heures du soir à 6 heures du matin. La loi le stipulant n’est pas encore modifiée ou déclarée caduque. Pour le cas considéré, le trafic est particulièrement intense aux alentours de 21 et de 22 heures sur la portion Morarano Gare (MLA)-Moramanga. Curieusement, des gendarmes assurent le contrôle routier à cette heure-ci au niveau du lieudit Antanambao Ampitambe s’ils y sont absents le jour. Les véhicules transportant des produits de pin de la société d’Etat Fanalamanga sont facilement identifiables de par la nature des marchandises à bord. Ces types de produits aussi sont frappés par la même interdiction. Selon des ouï-dire entendus sur le terrain, les camions en infraction appartiennent aux riches forestiers basés dans la capitale du Mangoro. Ceux-ci ont l’habitude de braver la loi en vigueur.

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  • Sénat – Exécutif - Une communication optimum entre les deux institutions réclamée par les sénateurs
  • Intoxication alimentaire ou empoisonnement à Ambohimalaza - Le traiteur placé en garde à vue
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  • Ntsay Christian - « Il faut dénoncer toute forme de dérive ! »
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Editorial

  • Cauchemardesques
    L’apocalypse ! La série noire continue. Tout comme si la galère déroutante de la JIRAMA ne suffit pas que voilà d’autres soucis poignants viennent empirer la situation déjà préoccupante. Au fait, les conditions de vie précaires et vulnérables dues à l’emprise dans le cercle vicieux de la misère et de l’insécurité se suffisent même plus que nous voilà qu’il faille ajouter d’autres faits troublants nous conduisant tout droit vers une psychose inénarrable. Et nous revenons à la charge et tirons, en appuyant cette fois-ci plus forte la sonnette d’alarme. La série noire des cauchemars ne peuvent plus continuer ainsi.

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