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Depuis des lustres, l'on déconseille formellement de se rendre très tôt le matin,  à Andravoahangy et à Besarety, ces deux quartiers infestés de bandits. A commencer par le sort réservé à une mère de famille, agressée vers 5h30 du matin à Besarety, hier. La victime, gargotière de son état, était sur le point de se rendre au marché d'Andravoahangy pour y effectuer un achat lorsque trois malfaiteurs munis d'objets tranchants l'ont suivie discrètement avant qu'ils ne soient passés à l'action. Pendant que l'un d'eux maintenait fermement la dame, les deux autres larrons ont entrepris de la dépouiller de ses objets, de valeur et autres, mais également de l'argent liquide d'un montant de 150 000 ariary.

 

«  Nos ancêtres ont su vivre en harmonie et préserver l’environnement, tout en assurant une bonne gestion des ressources. Ils ont respecté, voire valorisé la notion du “sacré” sur les terres, les arbres, et même les buissons et les bouts de bois ou “tapakazo” », expose la Pr Ramisandrazana Rakotoariseheno, historienne et anthropologue. Mais ces pratiques et croyances ancestrales sont actuellement marginalisées puisque les habitants ne connaissent ni leur signification ni leurs bienfaits. A cela s’ajoutent les impacts de la modernisation.  « Les humains sont souvent pointés du doigt en tant qu’auteurs de la destruction de l’environnement.

Première université virtuelle publique à Madagascar. Dorénavant, le Centre national de télé-enseignement de Madagascar (CNTEMAD) devient une université numérique. La présentation de ce projet a été annoncée hier.

Ce projet s'inscrit dans le programme du Gouvernement et mis en œuvre par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESupReS) en collaboration avec le ministre des Postes, afin d’améliorer d’une part l'accès à l’éducation dans le pays et de l’autre la qualité de l’enseignement.

 

Lueur d’espoir !

Publié le mercredi, 04 juin 2025

Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis.

En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur.

Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale,   Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus  pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

La guerre commerciale entre la Chine et les Etats-Unis affecte l’économie mondiale. « Elle provoque une hausse des prix, notamment du pétrole. En conséquence, les importations deviennent plus coûteuses ». C’est ce qu’a expliqué Ahmed El Maghribi, expert en commerce international à la Chambre de Commerce de Casablanca, lors du webinaire intitulé « Vers le renforcement des échanges commerciaux entre le Maroc et Madagascar », hier. Ce dernier a précisé qu’en 2023, le Maroc a importé pour 70 milliards de dollars. Ce montant élevé s’explique par la hausse des prix du pétrole. Dans ce contexte, les deux nations souhaitent relancer leurs échanges commerciaux.

Le festival Sômaroho, l’un des événements culturels incontournables de la Grande île, entame cette année sa 12e édition. Depuis ses débuts, ce rendez-vous annuel s’est imposé comme une véritable vitrine de la richesse musicale et festive de Madagascar, attirant chaque année des milliers de spectateurs. L’événement se déroulera du 6 au 10 août au stade Ambodivoanio, sur l’île de Nosy Be, en promettant une expérience encore plus grandiose et inoubliable. Pour la première fois, le groupe Sodiat, reconnu pour son engagement dans la promotion de la culture malagasy, apportera son soutien en tant que sponsor officiel.

Deuxième et dernier jour de la visite d’Etat de la Présidente slovène, Nataša Pirc Musar, à Madagascar hier. L’éducation a été au cœur du programme. C’est dans une ambiance chaleureuse, empreinte de solidarité et de communion, que la Cheffe d'Etat a clôturé son séjour dans la Grande île, en compagnie du Président Andry Rajoelina. Ensemble, ils se sont rendus, hier matin, au site d’Akamasoa, à Andralanitra, où ils sont restés jusqu’à midi.

Cette visite a notamment été marquée par l’inauguration de l’école primaire publique (EPP) de Bemasoandro, un don du peuple slovène. A cette occasion, des médicaments, du matériel médical, scolaire et sportif, également offerts par la Slovénie, ont été remis à la communauté. Cette école comprend 12 salles de classe réparties sur quatre niveaux et peut accueillir jusqu’à 1 378 élèves. Les travaux de construction ont duré 12 mois et mobilisé 90 ouvriers.

 

La convocation du premier vice-président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Andoniaina Andriamalazaray, par les services de cybercriminalité a suscité une vive réaction de l'institution. Suspecté de divulgation d'informations relatives à une proposition de loi sur le régime général des élections et des référendums, le vice-président bénéficie du soutien indéfectible de la CENI. Son président, Dama Arsène Andrianarisedo, dénonce une procédure irrégulière, entamée sans l'aval du Bureau permanent, contrairement aux dispositions réglementaires. 

 

La une du 4 juin 2025

Publié le mardi, 03 juin 2025

DIAMAR

Publié le mardi, 03 juin 2025

La diaspora se mobilise. Il n’est jamais tard pour bien faire, dit-on. Ce n’est que vers le mi-mandat (le second) de Rajoelina Andry Nirina en tant que chef de la magistrature suprême du pays que des Malagasy résidant à Andafy (France, Europe) se manifestent et affichent leur soutien au régime Orange de Rajoelina.

« Diaspora (malagasy) manohana an’i Andry Rajoelina » (DIAMAR) regroupe plusieurs associations, partis politiques et ressortissants malagasy résidant en Europe. Entre autres, les partis Hiaraka Isika, Tanora MalaGasy Vonona (TGV) France, Freedom France ainsi que les associations Union pour l’émergence de Madagasikara (UEM) et Tous ensemble pour Madagasikara (TEM). Il s’agit, en gros,  d’une « Fédération » unissant les démembrements d’associations et de partis politiques constituant l’ossature de la plate-forme IRMAR soutenant le Président Rajoelina dans ses œuvres de redressement du pays.

DIAMAR s’inscrit en ligne droite de la mobilisation internationale, en Europe, pouvant s’étendre vers les autres pays tels les Etats-Unis, le Canada, certains pays d’Afrique comme le Kenya, le Maroc, l’Egypte, etc. Le régime Orange a besoin des renforts en provenance d’Ampitan-dranomasina de manière à élargir le champ d’action. Le soutien extérieur des « enfants » du pays acquis à la cause du régime Orange pèse beaucoup dans les efforts de développement.

Un mouvement fédérateur en France pour appuyer un régime quelque fois malmené par des opposants qui choisissent de s’exiler là-bas. La France, ce pays d’asile, ancienne puissance coloniale, « abrite » des détracteurs du pouvoir en place dans le pays. Qui des fugitifs craignant fort le risque d’arrestation, qui des anciens collaborateurs limogés et voulant régler certains comptes, qui des sympathisants des anciens régimes (TIM, HVM) évoluant en France ou en Europe, en somme tout un ensemble d’éléments, désirent avoir un jour ou l’autre la … tête du numéro un du pays. De là, en France ou en Europe, ils émettent, par réseaux sociaux interposés, des messages sinon des critiques virulentes, acerbes en tout cas mortifères parfois sous la forme des informations mensongères visant à détruire directement l’honorabilité de hauts dirigeants du pays. Profitant de la liberté d’expression et de leur situation hors limite d’atteinte des représailles du régime, les Fanirisoa Ernaivo et compagnie se délectent à tirer des boulets rouges contre Rajoelina et ses lieutenants. Ainsi, l’apparition de cette plateforme soutenant Rajoelina sur le sol français s’érige en symbole fort pour équilibrer les forces en présence. 

DIAMAR, étant une ambassadrice du régime sous la houlette de Rajoelina Andry en France et en Europe, marche sur des œufs. Forcément, elle incarne la lutte légitime contre la misère dans le pays. Toute maladresse, quelle que soit la forme, sera interprétée comme l’image du pouvoir à Madagasikara. DIAMAR a le rôle crucial de véhiculer l’amour de la Patrie auprès des concitoyens. Elle se doit de sensibiliser la diaspora sur l’importance de soutenir son pays et d’être des ambassadeurs dignes de la souveraineté nationale. A l’approche de la Fête de l’indépendance de notre pays, chaque membre de la DIAMAR doit faire preuve de dignité, de respect et de jalousie, dans le sens propre du terme, sur les intérêts de la Nation. Les recommandations du Chef de l’Etat « l’amour de la Patrie doit être marqué au quotidien par le travail et les actes » seront respectées.

Ndrianaivo

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Editorial

  • La fin d’une présence ! 
    L’USAID ferme définitivement ses portes. Présente à Magasikara depuis 1984, l’Agence américaine pour le développement quitte pour de bon le pays. Fondée le 3 novembre 1961 par l’administration américaine du temps de John Fitzgerald Kennedy, le 35 ème Président des Etats-Unis, l’United States of America Agency for international Development (USAID), présente dans la Grande île depuis 40 ans, fut un pilier de l’aide internationale américaine. A Madagasikara, les domaines d’activités privilégiés par l’USAID tournaient autour des secteurs sociaux prioritaires comme la lutte contre la pauvreté, assistance pour la consolidation de la résilience de la population, amélioration de la santé publique, la sécurité alimentaire, etc.

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