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Ny Ando Ralitera a été nommé ministre de l’Energie et des Hydrocarbures. Cette nomination suscite de grandes attentes, car l’énergie touche directement chaque foyer à Madagascar. La JIRAMA, qui fournit l’électricité et l’eau, reste au centre des préoccupations. « Quand on parle d’énergie, c’est d’abord la JIRAMA qui vient à l’esprit », explique Tojo Ralobo, père de famille. « Est-ce que le nouveau ministre va résoudre les problèmes d’électricité et d’eau ? », ajoute-t-il. Un expert en énergie souligne l’importance du rôle du ministre. Selon lui, « la population attend un retour à la stabilité, une meilleure qualité du réseau et une gestion plus transparente ». La mission de la JIRAMA est essentielle. « Il faut assurer la continuité du service, renforcer le réseau et restaurer la confiance du public », a-t-il annoncé. Le ministère joue aussi un rôle clé dans le développement rural et industriel, ainsi que dans la création d’un climat favorable aux investissements. Dans les zones rurales, l’accès à l’électricité reste limité. « Le ministre doit accélérer l’électrification rurale », insiste l’expert. « Il faut soutenir les solutions locales et durables, comme les mini-réseaux solaires, les systèmes hybrides ou la micro-hydraulique.», souligne-t-il. Pour les entreprises, l’énergie est vitale : elles demandent des tarifs stables, un approvisionnement fiable et une bonne coordination entre le ministère, la JIRAMA et les producteurs indépendants. Les investisseurs, eux, attendent un climat de confiance et une gouvernance solide.

Continuité

Lors de son discours après la passation de service, Ny Ando Ralitera a rappelé que « le développement économique et industriel de Madagascar dépend largement du secteur de l’énergie ». « De nombreuses plaintes ont été entendues. Il nous appartient maintenant d’y répondre et de résoudre ces problèmes », a-t-il ajouté. Il a également souligné que les projets en cours devraient se poursuivre. Le ministre a insisté sur l’importance de l’action concrète : « De nombreux techniciens sont passés ici, mais seules les connaissances ne suffisent pas pour résoudre les problèmes, des décisions fermes sont nécessaires. » Ce dernier a invité tous les acteurs, en particulier le secteur privé, à collaborer de manière transparente et efficace. « La porte est ouverte à la coopération, au dialogue et à l’écoute », a-t-il affirmé. L’ancien ministre, Olivier Jean Baptiste, a rappelé que l’accès à l’électricité reste faible, seulement 35% de la population. « L’objectif est d’atteindre 70 à 80% avec tous les projets du pacte énergétique », a indiqué ce dernier. 

 

Carinah Mamilalaina

Les communautés malagasy reprennent leur droit. L’accès aux richesses naturelles de Madagascar entre dans une nouvelle ère. Clôturé en septembre 2025, le projet ABS-Mada, financé par le Fonds pour l’environnement mondial (FEM) et mis en œuvre sous la tutelle du ministère de l’Environnement et du Développement durable (MEDD), a posé les bases d’une gestion équitable et durable des ressources génétiques de la Grande île. L’Objectif est de garantir que les bénéfices issus de l’exploitation de ces ressources profitent d’abord aux communautés locales, gardiennes de la biodiversité.

Le projet, lancé il y a quatre ans, visait à appliquer concrètement le protocole de Nagoya sur l’Accès et le Partage des Avantages (APA). Il s’agissait de mettre fin à la biopiraterie qui, pendant des décennies, a permis l’exploitation non autorisée de plantes, molécules et savoirs traditionnels malagasy. Désormais, tout chercheur ou entreprise souhaitant utiliser ces ressources doit obtenir un Consentement préalable en connaissance de cause (CPCC) auprès des communautés concernées, condition indispensable à la délivrance du Permis APA.

« Le CPCC n’est pas un simple document administratif, mais la reconnaissance du droit des communautés à décider du devenir de leurs ressources », explique un responsable du MEDD. Les bénéfices issus de l’utilisation de ces ressources peuvent être monétaires (redevances, contrats), ou non monétaires (formation, transfert de technologies, infrastructures locales).

Au-delà des textes, la réussite du projet repose sur la formation et l’autonomisation des communautés. Grâce à la collaboration avec des partenaires comme Natural Justice, des représentants communautaires ont été formés à établir des registres communautaires de leurs ressources génétiques et à définir des protocoles bioculturels fixant leurs propres règles d’accès. Ces outils juridiques novateurs garantissent la reconnaissance officielle de leurs savoirs traditionnels.

“ Le projet a permis de doter Madagascar d’un cadre légal clair pour la gestion de son patrimoine génétique. Il renforce la capacité des communautés et de l’Etat à assurer un partage juste des bénéfices issus de nos richesses naturelles », selon Rinah Razafindrabe, directeur  des Aires protégées, des Ressources naturelles renouvelables et des Ecosystèmes au MEDD, résumant  l’enjeu.

Si le financement du FEM s’achève, les acquis du projet sont désormais institutionnalisés au sein du MEDD, garantissant la continuité des activités. Le suivi des accords APA et la sensibilisation des acteurs économiques deviennent des missions permanentes de l’Etat.

E.F.

 

Macabre découverte en série dans la rivière Ikopa. En l’espace de quelques jours seulement, des restes humains ont été repêchés à différents endroits de ce cours d’eau. Tout a commencé le week-end dernier avec la découverte d’une jambe sectionnée du côté de Mandroseza. Puis, quelques jours plus tard, une tête – probablement appartenant à la même victime – a été retrouvée, cette fois à Alasora.

Selon les informations recueillies, la jambe désarticulée a été remise mardi soir au service de la morgue de l’hôpital d’Ampefiloha par le Bureau municipal d’hygiène (BMH). La tête, quant à elle, a été transférée par la Commune d’Alasora. « La victime serait une jeune femme, à en juger par ses traits. Mais il reste encore à confirmer si la jambe lui appartient bien », confie une source proche du dossier.

A ce jour, aucune famille ne s’est encore manifestée pour réclamer les restes. Ni la Gendarmerie ni le commissariat d’Alasora n’a enregistré de plainte relative à une disparition correspondant à cette affaire. Le silence est également total du côté de la Brigade criminelle (BC) Anosy, chargée de l’enquête.

Si, dans un mois, aucun proche ne se présente, le service mortuaire de l’hôpital devra procéder à l’inhumation des restes au cimetière d’Anjanahary, conformément à la procédure.

Dès les premières découvertes, des rumeurs avaient circulé selon lesquelles la jambe aurait flotté sur le lac réservoir de Mandroseza. Mais ces informations ont été démenties : le membre humain chaussé a en réalité été repêché dans l’Ikopa, au point kilométrique 9 – rivière qui alimente justement le lac.

Pour de nombreux observateurs, la piste d’un meurtre suivi d’un démembrement reste la plus probable. Le secteur, désormais placé sous surveillance, renforce l’image inquiétante d’une Ikopa qui, année après année, s’impose tristement comme un véritable cimetière à ciel ouvert.

 

Franck.R.

 

Récemment nommé à la tête du ministère des Travaux publics, Henri Jacob Razafindrianarivo a souligné, hier lors de la cérémonie de passation de service avec l’ancien ministre, l’importance de poursuivre les projets déjà lancés par l’Etat. Dès sa première intervention, il a insisté sur la notion de continuité, en citant en exemple l’Autoroute 1, reliant Antananarivo à Toamasina. « C’est déjà signé, et puisque c’est signé, ça doit se poursuivre et être mené à terme », a-t-il déclaré, rappelant que la priorité est de mener à bien les chantiers déjà engagés. Cette autoroute stratégique, d’une longueur d’environ 260 kilomètres, vise à fluidifier la circulation entre la Capitale et le principal port national, facilitant ainsi le transport des marchandises et renforçant l’économie locale. Le ministre a toutefois souligné que la question du financement reste ouverte : « Pour le moment, on ne peut pas encore dire d’où viendra le financement. La passation vient de se faire et ensuite on verra comment trouver les fonds nécessaires pour pouvoir poursuivre tous ces travaux. » La déclaration met en lumière un équilibre délicat entre ambition et contraintes budgétaires, alors que le Gouvernement cherche à sécuriser des fonds nationaux et internationaux pour garantir la continuité des projets.

Ressources financières

L’enjeu économique de l’Autoroute 1 est important, mais sa réalisation dépend fortement de la mobilisation des ressources financières. Le coût total du projet est estimé à plusieurs centaines de millions de dollars, et l’Etat doit trouver des partenaires pour compléter le financement nécessaire. Selon des acteurs du secteur du transport et de la logistique, la finalisation de cette infrastructure pourrait réduire les coûts et les délais de livraison, tout en ouvrant de nouvelles perspectives pour le commerce intérieur et extérieur. Cependant, certains observateurs avertissent que la réussite de ce chantier repose non seulement sur la disponibilité des fonds, mais aussi sur une gestion rigoureuse et transparente des ressources. « Achever ce projet est essentiel pour l’économie du pays, mais il faut d’abord s’assurer que chaque étape financière est sécurisée », note un spécialiste du développement des infrastructures. Le ministre Henri Jacob Razafindrianarivo réaffirme ainsi la nécessité de conjuguer ambition et prudence : maintenir la continuité des travaux tout en cherchant activement des solutions de financement reste le défi central des prochains mois, condition indispensable pour que l’Autoroute 1 devienne un véritable moteur économique pour Madagascar.

 

Les fans de Marion attendaient avec une impatience indescriptible cet instant tant espéré. Celui de la célébration de ses 20 ans de carrière sur scène. Initialement prévu pour le 26 octobre, puis repoussé au 26 novembre, cet événement emblématique a finalement trouvé sa nouvelle date. Le grand jour est fixé pour le 16 novembre 2025, au Palais des Sports de Mahamasina. Une reprogrammation qui, loin d’être un simple changement de calendrier, témoigne de la volonté de l’artiste et de ses organisateurs de faire de cette soirée un moment inoubliable, empreint de paix et de joie. Sylvanno Ratsimandresy, de SR EVENT, a expliqué lors d’une conférence de presse que cette décision était « Une reprogrammation définitive, suite à plusieurs semaines d’incertitude causées par les récents événements dans le pays. Nous tenons à ce que cette célébration demeure un symbole de joie et d’unité. Ce report nous a donné l’opportunité de préparer un concert encore plus puissant et chargé de sens », a-t-il précisé. Marion, qui a choisi de revenir dans son pays natal après trois années passées aux Etats-Unis, veut marquer cet anniversaire avec éclat, en réunissant ses fans autour d’un spectacle live exceptionnel. Depuis ses débuts en 2003 avec le tube « Efa tia », Marion a su imposer un style unique, mêlant le R&B soft à la malgache. Influencé par des légendes telles que Boyz II Men, Brian McKnight ou R. Kelly, il a conquis un public fidèle avec près de 300 chansons et une dizaine d’albums. Sa créativité, toujours en mouvement, lui permet de diversifier son répertoire tout en restant fidèle à ses racines. Lors de sa participation au concert Génération 2000’s en juillet dernier, il a déjà prouvé sa capacité à offrir une expérience live authentique, avec musiciens et choristes, loin des concerts en playback ou en USB qui ont marqué certaines périodes de sa carrière. Aujourd’hui, Marion demeure l’un des rares chanteurs à maintenir le flambeau du R&B local, malgré sa parenthèse américaine débutée en 2023. Le rendez-vous du 16 novembre sera donc l’occasion de revisiter ses succès qui ont fait vibrer ses fans, tout en célébrant deux décennies de passion et de talent. Tous les billets déjà achetés restent valables, et SR Event promet de nombreuses surprises pour cette soirée exceptionnelle. Une chose est sûre, ce concert, bien que reporté, restera gravé dans les mémoires comme un véritable hymne à la musique et à l’amour de ses fans.

Si.R

La UNE du 291025

Publié le mardi, 28 octobre 2025

Le cycle infernal des incendies ne semble plus vouloir s’arrêter dans la capitale et ses alentours. Après le drame survenu au foyer FLM d’Ambohibao, un nouveau sinistre s’est déclaré hier vers 1h du matin à Amborompotsy-Talatamaty. Cette fois-ci, c’est la société Madasia Plastics, spécialisée dans la fabrication de produits en plastique et des sacs en toile de jute, et tenue par des ressortissants chinois, qui a été entièrement dévastée par les flammes.

 

Le Laboratoire des Radio-Isotopes de l’Université d'Antananarivo célèbre cette année ses 60 ans au service de l'enseignement, de la recherche et du développement. Les thématiques de recherche étant le carbone des sols, la biodisponibilité des nutriments du système sol-plante dans le contexte des changements globaux. La commémoration a été marquée par une conférence internationale qui s'est tenue dans l’enceinte de cet établissement. Elle est intitulée : Ecosystème tropicaux, naturels et productifs face aux défis globaux, sciences de la durabilité et co-constructif de solution.

 

Plus de 6.000 patients par mois bénéficiaires. Des centres de santé de base (CSB) dans une douzaine de villages ruraux de Madagascar ont pu être électrifiés grâce à l’énergie solaire. De plus, les communautés environnantes bénéficient elles aussi de services électriques essentiels tels que l’éclairage, la recharge de téléphones portables et le stockage frigorifique, grâce à un modèle innovant qu’est le « Powerhub ».

 

Domaines prioritaires

Publié le mardi, 28 octobre 2025

Une série d’études sera lancée à travers cette colonne éditoriale dont le motif vise à tirer la sonnette d’alarme à l’endroit des nouveaux tenants du pouvoir. Un rappel des domaines prioritaires et ceux des secteurs clés. Il y aura des redites certainement sinon du déjà entendu tant pis, l’essentiel et le vital valent la peine d’être insistés car il y va des intérêts majeurs de la population voire de la Nation.

Domaines prioritaires. Trois points principaux font partie des domaines prioritaires. D’abord, le « sosialim-bahoaka » ensuite la santé publique et l’éducation, et enfin la sécurité.

Fil infos

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Editorial

  • Mieux … !
    Sauf contre temps, le Premier ministre, chef du Gouvernement, Herintsalama Andriamasy Rajaonarivelo va présenter le programme du Gouvernement à l’Assemblée nationale ce mardi 18 novembre 2025. Il s’agit d’un exercice « rituel » dicté par la Constitution. En effet, en vertu de l’Art. 99 de la Loi fondamentale comme suit : « Dans les trente jours de sa nomination, le Premier ministre présente son programme de mise en œuvre de la Politique générale de l’Etat au Parlement qui peut émettre des suggestions. » Ainsi donc, c’est une obligation constitutionnelle au cours de laquelle l’Exécutif se plie devant les représentants du peuple et se donne de tous les efforts afin que les concitoyens soient à la première loge de ce que le Gouvernement compte entreprendre pour assurer et offrir le maximum d’opportunités à la Refondation de la République Malagasy.

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