Implanté à Antetezanafovoany. Le premier Laboratoire d’innovation sociale (LABIS) est désormais opérationnel dans le premier Arrondissement d’Antananarivo. Il s’agit d’un tiers-lieu numérique accessible pour toute personne qui souhaite acquérir des connaissances et des compétences. Mis en place dans le cadre du projet « Sandratra », le LABIS vise l’insertion sociale, citoyenne et professionnelle des jeunes mères célibataires déscolarisées, âgées entre 15 et 29 ans, dans les premier, troisième et quatrième Arrondissements de la ville d’Antananarivo. Sa construction s’inscrit en marge de la pérennisation des activités d’accompagnement au niveau de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA), même au-delà du projet.
Décidément, Antananarivo serait-il le point de contact, le lieu de rencart ou l’endroit idéal pour la rencontre de tous les maux.
Les vicissitudes des faits d’armes de la JIRAMA font en sorte que les éléments servant les besoins vitaux de l’homme manquent quotidiennement. L’eau, le premier élément vital de tout être vivant sur terre, se fait désirer. Les coupures d’eau sévissent. On est à Antananarivo mais pas à Ambovombe ou à Betroka, dans le Grand Sud victime de la sécheresse chronique. Les délestages, les coupures intempestives d’électricité étranglent tout le monde. Tous les secteurs d’activité économique de quelque taille que ce soit tombent dans la trappe de l’ineptie de la JIRAMA. Tous les espoirs de la relance post-Covid risquent fort de couler dans l’océan de la turpitude voulue par la Compagnie nationale d’eau et d’électricité. Mais, quel comble de malheur !
Primordiale. La compagnie minière d’Ambatovy, avec sa capacité annuelle de 40.000 tonnes de nickel et 4.000 tonnes de cobalt, contribue de manière significative aux recettes d'exportation du pays. Cependant, ces derniers mois, l’entreprise a été confrontée à des difficultés techniques et financières qui ont freiné ses activités et provoqué une dépréciation de ses actifs de 600 millions de dollars, selon les informations du média international Reuters. Après une rupture de pipeline en septembre dernier, la production à Ambatovy a été temporairement suspendue, créant des perturbations majeures.
Le 31 octobre, le groupe japonais Sumitomo, qui détient 54,17 % des parts de la mine, a annoncé une reprise progressive des activités.
La Fondation H s'apprête à accueillir l'exposition « Invitation aux Temps », faisant la part belle à l'artiste plasticienne Finoana Ratovo Andriantseheno, vice-lauréate du Prix Paritana 2024. Ce prix, qui promeut l'art contemporain à Madagascar depuis 2017, signe pour sa huitième édition une mise en lumière des talents émergents de l'île. Du 2 au 28 novembre 2024, les visiteurs auront l'opportunité d'accéder gratuitement à cette exposition qui se tiendra à l'espace Atelier de la Fondation H.
Les atouts de Madagascar en matière d'agriculture et de tourisme ont été mis en avant par Andry Rajoelina lors du 23e Sommet des Chefs d'Etat et de Gouvernement du COMESA, qui s'est tenu récemment à Bujumbura, au Burundi. A cette occasion, le Chef de l’Etat malgache a été le premier à prendre la parole après la cérémonie officielle de passation de pouvoir entre le Président burundais Evariste Ndayishimiye et le COMESA.
Dans son discours, le Président malgache a en effet souligné l'importance des thèmes abordés lors du sommet, à savoir l'agriculture, les ressources minières et le tourisme, en tant que piliers essentiels pour surmonter les défis économiques du continent africain.
Réformes pour l'harmonisation des décisions des Tribunaux administratifs.
Un atelier intitulé « Harmonisation des contentieux liés à la Gestion des Ressources Humaines de l’Etat et à la Gestion du Patrimoine de l’Etat » a été organisé récemment par plusieurs directions et services d'Etat. Cet événement a permis de discuter des défis rencontrés dans la gestion des contentieux administratifs. Lors de l'atelier, il a été signalé que l'organisation de travail ambiguë constitue un des principaux défis car cela peut entraîner des malentendus et des retards dans le traitement des affaires administratives. Les conflits de compétences entre différentes entités administratives ont également été abordés. Ces conflits peuvent compliquer la gestion des contentieux, rendant difficile la détermination des responsabilités de chaque organisme. Les incompréhensions liées aux décisions de justice ont été un autre point clé de discussion. Il a été noté que ces incompréhensions peuvent avoir des conséquences significatives sur l'application des lois et des règlements. La présence du ministère de la Justice, du conseil d’Etat, et du tribunal de Première instance d’Antananarivo a été jugée essentielle. Ces institutions ont contribué à éclaircir certains points de droit et proposer des solutions communes aux défis identifiés. Des réformes du cadre juridique ont été formulées durant l'atelier. Ces réformes visent à améliorer la gestion des contentieux administratifs et seront mises en œuvre par les entités concernées.
Et on revient. Après avoir rôdé ici et là en faisant le tour des grands sujets de l’heure, on revient toujours à ce calvaire insoutenable que la JIRAMA fait subir au peuple.
Jamais le pays n’a vécu autant de crises d’eau et d’électricité. Elles interviennent à tout moment de la journée et de la nuit. Les bidons jaunes plantent le décor dans tous les quartiers de la Capitale et périphéries. La grogne des usagers se généralise. Jusqu’à présent, les mouvements de contestation ne dépassent pas les limites des quartiers. Personne ne souhaite guère que les ires n’aillent pas au-delà des limites des quartiers sinon on ne saura déterminer les issues ! Si les problèmes d’eau commencent à être maîtrisés en raison des interventions des camions citernes qui approvisionnent régulièrement les quartiers, les coupures d’électricité continuent de tordre le cou des abonnés. Les usagers du Réseau interconnecté d’Antananarivo constituent le gros lot des victimes. Il arrive que la coupure d’électricité perdure jusqu’à la moitié de la journée. Les dégâts occasionnés se chiffrent à des sommes inqualifiables. Les petites, les moyennes et grandes entreprises s’agenouillent. Les micro-entreprises telles les ateliers de soudure, les salons de coiffure, les cybercafés, entre autres, qui nourrissent des familles nombreuses passent leur journée à attendre le retour du courant. Tandis que les grosses pointures croulent sous le poids de coûts du carburant car étant obligées de recourir aux groupes électrogènes. L’économie, en général, risque de couler si l’enfer persiste.
Voilà des mois voire des années, la JIRAMA nous fait avaler la couleuvre. Elle présente des excuses sinon des explications bidon. Du n’importe quoi ! Une fois, les techniciens avancent le cas de vétusté des infrastructures, des machines, etc. Une autre, ils s’excusent des problèmes internes. Actuellement, on met sur le dos de l’étiage, la faiblesse du niveau de l’eau, l’origine du chaos. Mais, beaucoup d’observateurs croient comprendre que les vrais problèmes de la JIRAMA se trouvent ailleurs. Madagasikara demeure Madagasikara, le cours de la nature n’a rien changé. Tous les ans, en cette période, tout le monde le sait qu’on est en période d’étiage mais tous les ans, la JIRAMA parvient à surmonter tant bien que mal le problème. Mais pourquoi en cette année la crise est insupportable. Où sont les vrais problèmes ? Allons-y droit au but ! Le premier vrai problème est la caisse de la société. Vide ! La JIRAMA doit avant tout instaurer la bonne gouvernance. Le public a droit de savoir les suites de ces malversations financières qui crevaient la caisse. On vole et on disparait ! JIRAMA ne peut pas envisager de se payer des carburants pour faire fonctionner les groupes au cas où les turbines ne pourraient pas fonctionner à plein régime. Ensuite, les recettes mensuelles ne peuvent pas prendre en charge les dépenses de la société. Lesdites recettes s’élèvent de 80 à 90 milliards d’Ar mais les dépenses atteignent les 180 milliards d’Ar. C’est inimaginable. Un vrai problème qu’on occulte. Il va falloir à tout prix réduire les charges mensuelles. Impossible avec un personnel pléthorique. Il faut oser jusqu’à réduire de moitié l’effectif du personnel. Problème du problème : on n’ose point en envisager ! Pourquoi ? La toute puissante « Intersyndicale » bloquera.
Et on est là !
Ndrianaivo
Toutes les machines de la Centrale d’Ambohimanambola, y compris celles fonctionnant à l’huile lourde ainsi que les Turbines à Combustion (TAC) au gasoil, vont tourner à plein régime. L’annonce a été faite par le Président de la République Andry Rajoelina, descendu sur place, hier dans la matinée. C’est une décision convenue avec les différentes parties prenantes à la réunion de travail qui s’est tenue hier matin sur ce site de production électrique de la JIRAMA.
La réunion a rassemblé le Président de la République Andry Rajoelina, le ministre de l’Energie et des Hydrocarbures, le directeur général de la JIRAMA ainsi que les représentants des entreprises privées de production d’électricité, partenaires du Réseau interconnecté d’Antananarivo (RIA).
Une réunion dont l’objectif est d’apporter des réponses concrètes face aux délestages récurrents qui pèsent sur le quotidien des malgaches et freinent l’économie nationale. L’objectif est réduire de 80% les coupures d’électricité, pour assurer un service continu de 6h à 22h. Tous les groupes, notamment ceux de la société AKSAF, de Symbion, ou encore Noor, seront utilisés.
Sacrifice
Cet effort va être extrêmement coûteux pour l’Etat, avec un budget quotidien de 300 millions d’ariary (9 milliards par mois) uniquement pour le carburant nécessaire aux TAC. « C’est de l’argent qui pourrait être investi dans l’éducation ou les infrastructures », a souligné Andry Rajoelina, qui parle néanmoins d’un « sacrifice » nécessaire pour satisfaire les abonnés de la JIRAMA et ne pas mettre en faillite ceux qui travaillent avec l’électricité.
Face à l’urgence, d’autres actions à court terme ont également été décidées. Dès la semaine prochaine, un parc solaire de 20 MW sera lancé pour renforcer l’approvisionnement d’Antananarivo. Ce projet fait partie d’un programme plus large d’installation de parcs solaires dans 47 Districts du pays. A ce sujet, Andry Rajoelina a exprimé son impatience face aux retards accumulés. « Les équipements sont déjà arrivés depuis plusieurs mois à Toamasina. Il est temps que les travaux commencent », a-t-il martelé.
Le Président a aussi appelé à une gouvernance plus stricte pour éviter les dépenses inutiles, les vols de carburant, notamment, qui affaiblissent la JIRAMA. « Il n’y aura aucune tolérance envers ceux qui continuent à saboter les efforts de redressement. Ils devront répondre de leurs actes », a affirmé le Chef de l’Etat.
Budget orienté
Sur le long terme, le Gouvernement s’oriente vers les énergies renouvelables. Le Chef de l’Etat a annoncé que le budget national de 2024 sera principalement orienté vers le développement énergétique et la restructuration de la JIRAMA. Une des initiatives phares sera le parc solaire flottant sur le lac Iarivo à Ivato, destiné à devenir le plus grand d’Afrique avec une capacité de 50 MW, opérationnelle d’ici l’année prochaine.
« Nous avons pour ambition de produire 1 000 MW d’électricité solaire, dont 250 MW financés par l’Etat », a affirmé le Président. Parallèlement, des projets hydroélectriques d’envergure, tels que Sahofika et Volobe, sont accélérés pour augmenter la capacité nationale. Le projet de Ranomafana, qui devrait débuter en décembre, vise ainsi à fournir 64 MW d’ici trois ans, couvrant à lui seul 25% des besoins de la Capitale.
A Ambohimanambola, Andry Rajoelina a appelé la population à la patience et l’entraide. Et lui de rappeler l’engagement de l’Etat dans la résolution de cette crise. Il a insisté sur l’urgence de la situation et exhorté les agents de la JIRAMA et les partenaires privés à conjuguer leurs efforts pour sortir le pays des ténèbres.
Lalaina A.
Le pont de Manambery reconstruit avant la saison des pluies. L'équipe DRTP SAVA a réalisé une évaluation technique des dégâts sur le pont de Manambery, afin de pouvoir trouver une solution urgente, pour le reconstruire avant la saison pluvieuse. Ce pont de la RN5A a été rompu suite au passage du cyclone Gamane, et le Conseil des ministres a approuvé sa réfection le 9 octobre 2024. Ce projet fait partie du Projet de développement du patrimoine du secteur routier à Madagascar (PDDR), financé par la Banque mondiale. Il est à rappeler qu’une déviation pour passage à gué, sur la RN5A, est ouverte à la circulation depuis le 30 juillet. Avec l'ouverture de cette déviation, les autorités ont décidé que la circulation sur le pont Manambery n’est plus autorisée pour ne pas aggraver les dégâts.
Une résolution régissant les possibles dérives de l’IA adoptée. La 149e Assemblée de l'Union interparlementaire (UIP), qui s'est tenue à Genève le 17 octobre 2024, a voté à l'unanimité en faveur d'une résolution concernant l'influence de l'Intelligence artificielle (IA) sur la démocratie, les droits de l'homme et l'Etat de droit. Les députés ont également approuvé une résolution historique abordant ce sujet crucial. Cette résolution encourage les Parlements du monde entier à élaborer rapidement des cadres juridiques et des politiques robustes pour superviser de manière responsable le développement, le déploiement et l'utilisation de la technologie liée à l'IA. Elle met en avant la nécessité de réduire les risques potentiels pour la démocratie, les droits de l'homme et l'Etat de droit, en soulignant particulièrement l'impact disproportionné que l'IA peut avoir sur les femmes et les filles. Les actions proposées incluent l'adoption de législations contre les deepfakes à caractère intime et les contenus générés par l'IA favorisant les discours haineux ou incitant à la violence. De plus, il est crucial de mettre au point des outils permettant de vérifier l'authenticité des contenus en ligne, offrant ainsi aux utilisateurs la possibilité d'évaluer la véracité des informations. Enfin, une révision et une actualisation des lois existantes afin de combler les lacunes mises en lumière par les avancées de l'IA sont identifiées comme des priorités majeures.
L'intégration de Madagascar à la ZLECAF discutée à l’Assemblée nationale. Un projet de loi visant à ratifier l'adhésion de Madagascar à la ZLECAF a été discuté récemment lors d'une rencontre entre une délégation du ministère de l’Industrialisation et du Commerce, dirigée par Vahinisoa Rasamoely Ranoelimanana, secrétaire Général, et le président de l’Assemblée nationale (PAN), Justin Tokely. Ces discussions illustrent l'importance accordée à cette intégration et les efforts déployés pour mobiliser le soutien nécessaire à sa mise en œuvre. Ce projet vise à renforcer les relations commerciales avec les autres Etats membres et ouvrir de nouvelles perspectives économiques. La ZLECAF a le potentiel de stimuler le commerce intra-africain. En facilitant les échanges entre les pays membres, cette zone de libre-échange pourrait permettre à Madagascar de diversifier ses économies locales. L'accès à un marché de plus de 1,3 milliard de consommateurs offre une opportunité importante pour les entreprises malagasy. Les entreprises locales pourraient bénéficier d'un environnement commercial plus favorable, ce qui encouragerait l'innovation et la croissance économique. Le cadre créé par la ZLECAF encourage également les investissements étrangers. Un des aspects cruciaux de cette intégration est le soutien au développement des infrastructures nécessaires pour améliorer la connectivité régionale. Des infrastructures de transport et de communication améliorées sont essentielles pour faciliter les échanges commerciaux et attirer davantage d'investissements.
Soutien de l'Inde à la transformation digitale de Madagascar. L'ambassadeur de l'Inde à Madagascar, Bandaru Wilsonbabu, a récemment exprimé la volonté de son pays de soutenir Madagascar dans sa transformation digitale. Cela a été évoqué lors de sa rencontre avec Stéphanie Delmotte, ministre chargée du Développement numérique. Ainsi, un atelier est prévu prochainement pour finaliser un Mémorandum d'entente (MOU) entre Madagascar et l'Inde. Ce MOU abordera plusieurs sujets d'intérêt commun, visant à renforcer la collaboration entre les deux pays dans le domaine numérique. Cette initiative s'inscrit dans un contexte où l'Inde est reconnue comme un leader mondial en matière de paiements numériques. Ce pays a réussi à doter plus de 1,3 milliard de personnes de son territoire d'une identité numérique. Cette réalisation a permis de faciliter l'accès aux services financiers, augmentant ainsi l'inclusion économique. Les systèmes de paiement numérique indiens, tels que UPI (Unified Payments Interface), ont été salués pour leur efficacité et impact positif sur l'économie. Lors de cette rencontre, l'ambassadeur a également souligné les diverses offres de formation proposées par le Gouvernement indien. Ces formations sont destinées aux professionnels et étudiants malagasy, témoignant ainsi de la volonté de l'Inde de partager son expertise en matière de transformation digitale.