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Une crise sanitaire dans le District d’Ikongo, Région de Fitovinany. Le nombre de cas de paludisme ne cesse d'augmenter, et ce depuis le mois d’avril dernier. Bien que des médecins aient été dépêchés sur place, la situation empire de jour en jour. Face à cette situation, le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) a décidé de renforcer son équipe présente dans cette localité. Hier, des représentants du ministère de la Santé publique, de la Gendarmerie nationale, ainsi que du Bataillon médical de l’Armée ont quitté la Capitale afin de renforcer les équipes médicales et de secours sur place.

 

Selon le directeur général du BNGRC, le Général Elack Olivier Andriakaja, l’épidémie à Ikongo est considérée comme un danger imminent, nécessitant des mesures d’urgence. Le District d’Ikongo est en alerte. Sur ce, les unités sanitaires de la Gendarmerie nationale ainsi que le Bataillon médical de l’Armée sont prêts à intervenir.

 

Hormis les équipes médicales, du CVO (Covid-Organics), de la Chloroquine et autres médicaments pour des traitements antipaludiques ont été envoyés à Ikongo. Ainsi, 5.000 doses de médicaments ont été expédiées pour renforcer le dispositif de prise en charge des patients, avec la possibilité d’envoyer d’autres médicaments supplémentaires si nécessaire.

 

Au départ de cet équipage, ce responsable a rassuré la population que les cas détectés jusqu’ici ne concernent que le paludisme. Aucun cas de dengue ni de chikungunya n’a été encore enregistré jusqu’à présent.

 

Pour rappel, des campagnes de désinfection, une distribution de vivres, des actions de sensibilisation, des consultations médicales ont été déjà effectuées à Ikongo. Des campagnes de sensibilisation communautaire ont été organisées dans tous les Fokontany des Districts d’Ikongo et Vohipeno afin d’informer la population sur les symptômes du paludisme et les mesures préventives. Plusieurs personnes ont déjà perdu la vie à cause de cette maladie. Les  traitements sont gratuits, et des fournitures médicales comme le Test de diagnostic rapide (TDR) ont été distribuées aux différents centres de santé situés dans ces localités.

 

Anatra R.

Du rififi à Antsohihy !   Là, une récente décision du Pôle anti corruption ou Pac de Mahajanga pour incarcérer provisoirement F., cet enseignant universitaire, a fait un grand bruit, hier ! En cause, le concerné, qui exerce dans une université privée à Antsohihy, et suite à la plainte de l'une de ses étudiantes au niveau de cette juridiction pour corruption sexuelle, après avoir proposé des faveurs académiques en échange de relations sexuelles avec la victime. "En réalité, d'autres jeunes étudiantes ont déjà porté plainte aussi contre ce même professeur. Mais c'est leur collègue qui a enfoncé l'enseignant", assure notre source à Mahajanga.
Pourquoi le Pac ? Un petit éclaircissement du point de vue judiciaire, s'impose. La sollicitation d’un avantage, même sans qu’il soit obtenu, suffit à constituer le délit de corruption passive, selon le code pénal. Ceci dit, le tribunal a mis l’enseignant en cause dans son collimateur, puis a finalement délivré un mandat d’arrêt.  L'on a souligné que les faveurs sexuelles sont des "avantages" au sens de deux articles du code pénal.

Menaces et pression

De quoi reproche-t-on donc au juste à ce professeur de Finances et comptabilité et de commerce international dans cette université privée d'Antsohihy dont la maison mère est à Mahajanga ? En effet, le professeur, sur la foi du témoignagne de l'élève victime, l'aurait carrément menacée et fait du chantage sur ses notes d'admissibilité à l'examen si la fille n'accepterait pas de coucher avec lui. "Vous êtes toutes sous mon autorité ! Et c'est moi qui contrôle tout", aurait alors fait savoir le professeur.


Puisque la victime n'a donc pas accepté à la sirène de la tentation que lui aurait tendu son enseignant, ce dernier l'a punie en lui infligeant de mauvaises notes. Elle a alors échoué !  Ce qui n'a pas manqué d'étonner les autres professeurs, qui savaient pourtant l'aptitude de la jeune fille pour affronter les épreuves. Du coup, un recoupement a eu lieu au niveau de l'université privée concernée à Mahajanga.

Là, les agissements néfastes du prof en cause furent étalés au grand jour.  La victime a porté plainte, et l'affaire a été porté devant la justice.. Le professeur mis en cause fut arrêté à Antsohihy puis transféré à Mahajanga. Et on connaît la suite. Comme nous l'avions décrit plus haut, plusieurs autres jeunes étudiante dans ladite université privée auraient été aussi victimes de ce professeur libidinal, et préoccupé pour assouvir ses instincts bestiaux plutôt qu'à la qualité de ses cours.

Franck R.

Depuis quelques jours, Antananarivo est rythmée par une scène devenue quasi ordinaire mais toujours aussi frustrante : des files de véhicules qui s’allongent devant les stations-service, à la recherche d’un carburant qui semble se faire rare. A Ankorondrano, même les camions citernes s’alignent patiemment sur le parking de la Logistique pétrolière, dans l’espoir d’être approvisionnés. Cette image résume à elle seule le paradoxe du moment : d’un côté, les autorités affirment que les stocks sont suffisants, de l’autre, les automobilistes n’en voient pas la couleur. Plusieurs pompistes se contentent de murmurer que « le ravitaillement ne va pas tarder, peut- être demain matin ». Quant aux gérants de station, ils préfèrent garder le silence. « Ce n’est pas nous qui gérons ça », lâche brièvement l’un d’eux, avant de retourner à ses affaires. Les causes de cette pénurie non déclarée restent floues, mais certains évoquent des problèmes logistiques persistants et une distribution en dents de scie. Une situation qui n’est pas sans rappeler les tensions du passé, et qui pousse une nouvelle fois la population à s’interroger sur la transparence réelle du secteur pétrolier dans le pays.

 

Baisse

 

Et pourtant, dans ce flou général, une information inattendue est venue adoucir un peu la colère de certains usagers : depuis le 30 juin à minuit, les prix des carburants à la pompe ont été officiellement revus à la baisse. 200 ariary en moins sur le litre de gasoil, désormais à 4 900 Ar, et autant sur l’essence SP qui s’affiche maintenant à 5 320 Ar. Même le pétrole lampant n’échappe pas à la tendance, avec un recul de 50 Ar, à 3 380 Ar le litre. Ce réajustement s’inscrit, d’après les responsables, dans une volonté de refléter les baisses observées sur le marché international. Une bonne nouvelle ? « Sur le papier oui. Mais encore faut-il trouver une station qui en vend... », ironise Jean-Yves, conducteur de taxi-be de la ligne 133. Rina, travaillant dans la communication, elle, garde espoir : « Au moins les prix baissent, c’est déjà ça. On ne va pas cracher dessus, même si c’est compliqué en ce moment ». Entre la communication rassurante des autorités et la réalité d’un carburant qui se raréfie, les consommateurs malagasy voient leur patience s’user.

 

Felana Rajaonarivelo, réalisatrice engagée connue pour défendre les causes sociales à Madagascar, voit son dernier court-métrage documentaire, intitulé « Debout ! », rayonner à l’échelle internationale. Cette œuvre figure parmi celles qui seront en lice lors de l’édition 2025 du prestigieux « New York Independent Art Film Festival », lequel se tiendra les 11 et 12 octobre à New York (Etats-Unis). Cet événement mettra à l’honneur des œuvres indépendantes qui allient engagement social et démarche artistique, donnant ainsi la parole à des réalités souvent invisibles.

« Debout ! » s’inscrit parfaitement dans cette philosophie en offrant une vision touchante et profondément humaniste du quotidien de quatre femmes malagasy en situation de handicap. A travers leurs histoires de vie, le film dévoile avec sincérité et émotion leur résilience face aux multiples défis sociaux et physiques qu’elles rencontrent, tout en illustrant leur détermination à se tenir debout face à ces obstacles. Déjà présenté dans divers festivals aux Etats-Unis, au Bénin et en République démocratique du Congo, ce documentaire incarne le pouvoir du cinéma en tant qu’outil de sensibilisation et vecteur de changement.

Produit avec le soutien de Canal+ Madagascar et Fireflies, le film porte un regard éclairant sur des réalités souvent marginalisées. La démarche de Felana Rajaonarivelo transcende le témoignage pour devenir une véritable remise en question des préjugés sur le handicap. A travers son travail, elle valorise la force intérieure et la dignité des femmes qui luttent quotidiennement pour leur place dans la société et leur inclusion. L’engagement de la cinéaste a été largement reconnu. En novembre 2024, lors de la 11ème édition de l’« Emergence Films Festival » à Lomé (Togo), Felana Rajaonarivelo a reçu deux distinctions notables : une Mention spéciale et le Coup de cœur du jury pour « Debout ! », outre le Prix « Femme d’Impact ».

Ces prix soulignent non seulement l’excellence artistique de son œuvre, mais aussi la pertinence et la puissance de son message, porté par une voix féminine forte et engagée. Avec cette reconnaissance, la réalisatrice continue de mettre Madagascar au-devant de la scène internationale grâce à un cinéma profondément humaniste. La projection à New York offrira une tribune mondiale à ces histoires de courage, tout en attirant une lumière nécessaire sur les défis à relever pour les personnes en situation de handicap, dans un contexte social parfois marqué par l’indifférence.

Si.R

Le football malagasy est de nouveau sur le devant de la scène internationale. Cette fois-ci, le fait ne concerne pas ses équipes nationales ou ses clubs encore moins ses joueurs mais de son président de la Fédération nationale, en l’occurrence Alfred Randriamanampisoa. Lors d’un match comptant pour le championnat de Madagascar entre Mama F.C. et Elgeco plus, dont il est le fondateur, le président de la Fédération s’est illustré.

 

Coup de filet de la Police de l'air et des frontières (PAF), dans le domaine de la lutte contre les évasions d'animaux protégés du pays, à l'aéroport d'Ivato, dimanche dernier. Cette fois-ci, 4 primates connus sous le nom scientifique de ???????????????????????????????????????????? ???????????????????????????????????? ou Sifaka ont failli passer la frontière à cause des trafiquants. En effet, les deux présumés passeurs, qui forment un couple dont un Comorien de nationalité malagasy de 51 ans et d'une Malagasy de 22 ans ont été arrêtés.  Ils étaient sur le point de s'embarquer sur le vol Ek 708 d'Emirates à destination de Dubaï lorsqu'ils se sont vu leur voyage s'abroger brutalement à l'aéroport. Car les fins limiers de la PAF, lors d'une ultime vérification, ont décelé la présence des primates dans les valises des deux passagers en cause.

 

Un grand souffle pour les producteurs. Durant l’évènement « Santa-bary 2025 » qui s’est déroulé dans la Commune rurale d’Ambohijanahary, District d’Amparafaravola, Région d’Alaotra- Mangoro, la récolte de riz hybride a atteint les 8,6 tonnes par hectare, soit plus du double de la moyenne nationale habituelle, estimée à 3,5 tonnes/ha. 

 

L’épreuve de Malagasy au programme de la matinée, suivi de celle des Sciences de la Vie et de la Terre (SVT) dans l’après-midi. La session pour l’obtention du Brevet d’études du premier cycle (BEPC) a commencé hier pour les 299.312 candidats inscrits sur tout le territoire national. Ce deuxième examen officiel s’est déroulé sans incident majeur auprès des 9.000 salles issues des 1.072 centres. Certains candidats ont quand même oublié ou perdu leurs convocations, mais ce souci a aussitôt été réglé par les responsables. « Nous avons préparé des duplicatas pour les candidats qui n’ont pas apporté leurs convocations afin d’éviter leur stress », informe Tantelinirina Razafiarivony, responsable au sein du centre CEG Antanimena.

Mission délicate !

Publié le lundi, 30 juin 2025

Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025.

La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. 

La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde entre deux Etats souverains, Madagasikara et la France.

 

Dans un pays où la transparence dans les passations de marchés publics reste un défi quotidien, la GIZ, agence allemande de coopération internationale, prend les devants. Avec le lancement d’une série de journées portes ouvertes à travers la Grande île, elle tente de briser l’opacité souvent reprochée aux appels d’offres internationaux. Du 5 au 19 juillet, à Antananarivo, Antsiranana et Mahajanga, l’organisation ira à la rencontre des opérateurs économiques, des autorités locales et du grand public. 

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  • Faux et usage de faux, atteinte à la sûreté de l’Etat - Deux opérateurs économiques recherchés 
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  • 45ème Sommet de la SADC - Un enjeu stratégique et un honneur régional

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Editorial

  • Une SADC résiliente
    En marge de la 45ème édition du Sommet de la SADC à Madagasikara, du 3 au 18 août, le train entrant dans le cadre de cet évènement majeur démarre avec l’ouverture de la 8ème édition de la SIW, « Semaine de l’industrialisation de la SADC », hier 28 juillet jusqu’au 1er août. Cinq cents participants issus de 24 pays de l’Afrique australe, membres de la SADC, se réunissent à Antananarivo, dans un splendide cadre de Novotel Convention & Spa. SIW entend dynamiser l’élan de l’industrialisation de l’Afrique australe. Le thème choisi « Promouvoir l’industrialisation, la transformation agricole et la transition énergétique pour une SADC résiliente » traduit concrètement les objectifs. Madagasikara, pays hôte, à travers cette Semaine met les bouchées doubles. Les tenants du régime misent sur une opportunité sans précédent pour booster ce secteur, l’industrie, en pleine mutation.

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