Les dons octroyés par le Fonds d'intervention pour le développement (FID) sont utilisés par des gens malveillants comme un appât de gains. Depuis quelques mois, des SMS circulent partout en se faisant passer pour le FID. Des escrocs promettent une somme d’argent provenant du programme « Tosika Fameno ». D’ailleurs, la plupart des personnes ciblées ignorent qu’il s’agit d’une arnaque, vu que la distribution de ce don se fait par SMS.
Comme mode opératoire, ces arnaqueurs sollicitent leurs cibles à appeler le numéro inscrit sur le message et les incitent à leur transférer de l’argent pour régler leur dossier. Obnubilés par une énorme somme d'argent mentionnée dans le soi-disant SMS envoyé par le FID, beaucoup sont tombés dans le piège. Des victimes ont déjà déposé une plainte auprès de cette entité après avoir attendu des jours, sans réponse. Face à cette situation, le FID appelle une fois de plus la population à faire preuve de vigilance et l’incite à ne jamais répondre à ces SMS frauduleux ni appeler les numéros indiqués.
Sensibilisation
Le FID a déjà pris des mesures afin de lutter contre ces arnaques. Des campagnes d’information et de sensibilisation dans les radios et les réseaux sociaux ont été effectuées, à part la collecte de preuves et une collaboration avec les opérateurs téléphoniques. Ainsi, le FID a déjà déposé une plainte auprès de la Gendarmerie nationale, afin d’arrêter et de sanctionner les responsables. Quelques-uns parmi ces escrocs ont déjà été arrêtés par les Forces de l’ordre et placés en détention provisoire. Les recherches se poursuivent.
« Le FID ne réclame jamais d’argent, ni aux bénéficiaires de ses programmes ni à qui que ce soit, et qu’il ne promet pas non plus de fortes sommes par SMS », indique-t-on. Il encourage également chacun à informer immédiatement le FID ou les autorités locales en cas de réception d’un message suspect de ce type. Le « Tosika Fameno » est un programme initié par le Gouvernement, et financé par la Banque mondiale. Chaque ménage bénéficiaire reçoit 100.000 ariary pour un mois et payable en une seule tranche. Il s’agit d’un transfert monétaire non conditionnel.
Anatra R.
La mise en place des obligations vertes est au cœur des discussions entre la Grande île et l’Union européenne lors d’une réunion qui a eu lieu à Bruxelles (Belgique). Le ministre de l’Environnement et du Développement Durable, Max Fontaine, a conduit la délégation malagasy. Ce dernier était accompagné des représentants de la Fondation pour les aires protégées et la biodiversité de Madagascar(FAPBM), ceux de Madagascar National Parks et de l'Agence de coopération allemande pour le développement (GIZ), ainsi que de la représentation diplomatique malagasy en Belgique. La délégation a été accueillie par Geza Strammer, directeur Afrique des partenariats internationaux (INTPA). Lors de cette réunion, les participants ont passé en revue la coopération entre les deux parties. Le ministre Max Fontaine a présenté les réformes engagées par le pays. Il a détaillé les projets prioritaires et mis en avant les opportunités d’investissement dans les domaines de l’environnement, du climat et de la biodiversité. Par ailleurs, l’UE a présenté ses mécanismes de financement innovants. Le « Global Gateway » vise à mobiliser jusqu’à 300 milliards d’euros pour des investissements durables dans les pays partenaires. L’Instrument européen pour le voisinage, le développement et la coopération internationale (NDICI) a également été présenté comme un instrument stratégique.
Réformes
Les discussions ont également porté sur des instruments émergents tels que les crédits carbone relevant de l’article 6 de l’Accord de Paris, les crédits biodiversité et les Paiements pour services éco-systémiques (PSE). Le ministre malagasy a souligné que les réformes et projets en cours ouvrent de réelles opportunités d’investissement durable. « Madagascar veut montrer que le climat, la biodiversité et le développement économique peuvent se renforcer mutuellement. L’Union européenne est un partenaire stratégique pour atteindre cet objectif », a-t-il déclaré. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre d’une tournée des bailleurs de fonds axés sur la préservation de l’environnement. Après Bruxelles, celle-ci se poursuivra à Francfort et se terminera à Berlin, en Allemagne. L’objectif est de mobiliser davantage de partenaires autour de la vision environnementale et climatique du pays.
Carinah Mamilalaina
30.000 élèves, issus de 83 établissements situés dans les huit Communes proches des lieux de gisement de minerais, recevront des kits scolaires fournis par QIT Madagascar Minerals (QMM). Ces fournitures couvrent l’ensemble des écoles concernées et s’inscrivent dans le cadre du programme de responsabilité sociétale des entreprises (RSE) de la société. Ce programme soutient l’éducation et le bien-être des enfants résidant dans des communautés voisines, selon le communiqué officiel. Le lancement officiel a eu lieu la semaine dernière dans la Commune de Manambaro, District de Taolagnaro, Région d’Anosy et la clôture se tiendra le 19 septembre dans la Commune d’Ampasy-Nahampoana, même District et Région. En collaboration avec les autorités locales, QMM cherche à alléger les charges financières des familles et à lutter contre l’abandon scolaire. « On se réjouit que QMM pense à nos enfants », a déclaré une autorité locale. « Ces kits aideront beaucoup de familles et motiveront les élèves à rester à l’école. Ce soutien apporte un réel bénéfice pour notre communauté », a-t-il ajouté. Du côté des familles, l’accueil reste très positif. Ranoro, mère de trois enfants, explique : « Ces fournitures nous soulagent. Mes enfants peuvent commencer l’école sans stress. Cette initiative constitue un grand soutien pour nous ».
Engagement
Cette action s’inscrit dans le cadre de l’accord budgétaire signé en août 2023 entre le Gouvernement malagasy et Rio Tinto. QMM consacrera 4 millions de dollars par an au développement communautaire, sur 25 ans, soit un total de 100 millions de dollars. La moitié du budget financera des projets locaux, l’autre moitié servira à des initiatives régionales. Grâce à cette initiative, les communautés reçoivent un soutien concret et durable. L’entreprise facilite l’accès à l’éducation et stimule le développement économique et social. « La distribution de ces kits scolaires permet aux enfants de démarrer l’année scolaire sereinement. Par conséquent, ce geste contribue à construire un avenir où l’éducation constitue un véritable héritage pour les générations futures », a ajouté l’autorité.
Carinah Mamilalaina
La scène photographique parisienne s’apprête à briller davantage avec l’arrivée de Meja Miangola, une artiste prometteuse à la voix singulière. Née à Madagascar, cette talentueuse photographe dévoilera ses œuvres lors de « Paris on Film », une exposition collective consacrée à l’argentique qui se tiendra du 2 au 9 octobre 2025 au Sunbath Film-Lab, situé dans le XXème Arrondissement de la capitale française.
Une preuve éclatante de son talent : l’une de ses photographies en noir et blanc réalisée sur la pellicule légendaire Double X sert d’affiche officielle pour cet événement, soulignant le caractère distinctif de son approche artistique et la puissance de son regard. Cette exposition marque une avancée significative dans le parcours de Meja Miangola, déjà riche d’expériences. Après deux expositions estivales en France, d’abord à Aubusson puis à Fabrègues en novembre, elle consolide sa présence sur la scène photographique française. Son travail, profondément axé sur l’exploration des lignes, des jeux d’ombre et de la texture humaine des paysages urbains, offre une esthétique qui va au-delà de la simple beauté visuelle pour capturer des fragments d’histoires et des moments empreints d’émotion.
Basée en France, Meja Miangola a découvert précocement la photographie comme un moyen d’expression privilégié, presque intime. Elle a développé un style affirmé, caractérisé par une simplicité captivante et une profondeur émotionnelle enrichie par ses influences cinématographiques et documentaires. Chaque image qu’elle crée se transforme en un souvenir visuel, un dialogue entre la ville, les individus et un passé souvent effleuré. Lors de « Paris on Film », Meja Miangola s’inscrira dans une collaboration artistique aux côtés de vingt-trois autres photographes féminines réunies par l’association « The Analog Women Walk ». Cette initiative cherche à redonner ses lettres de noblesse à la photographie argentique, parfois perçue comme mise en péril par l’omniprésence du numérique. Elle bâtit ici une narration unique où le grain joue un rôle central, devenant une matière sensible au service de récits subtilement imbriqués dans la mémoire urbaine.
Ce rendez-vous marquant à Paris contribuera à façonner l’identité artistique de Meja Miangola, qui s’affirme progressivement comme une voix singulière sur la scène contemporaine française. Son regard trouve le juste équilibre entre l’intime et l'universel, défendant avec constance la magie intemporelle de l’argentique, tout en explorant les réalités complexes des villes et des vies qui y évoluent. Une artiste incontournable dont le travail enrichit avec force et authenticité le panorama photographique actuel.
Si.R
Un exploit historique pour l’e-sport malgache. L’équipe RRage Astranova, composée de Slay, Rucini, Pewpew et Palla, a décroché une brillante 3ᵉ place lors de la PUBG Mobile Africa Cup 2025 (PMAC), tenue le week-end dernier à Nairobi, Kenya. Une performance inédite qui propulse Madagascar parmi les nations montantes du sport électronique sur le continent.
Pourtant, le chemin n’a pas été simple. Qualifiés de justesse lors des phases éliminatoires, les Astranova ont su transformer l’adversité en force. Leur parcours exemplaire a montré toute leur détermination, rigueur et surtout un niveau de jeu prometteur face aux meilleures formations africaines.
La PMAC 2025 a réuni 48 équipes et offert un prizepool global de 8 000 USD, avec à la clé un billet direct pour le PUBG Mobile Global Championship (PMGC), le plus grand rendez-vous mondial de la discipline. Après deux jours de compétition acharnée les 13 et 14 septembre, le classement final a couronné les X Force Rejects (champions d’Afrique et qualifiés pour le PMGC), suivis des Rejects X (2ᵉ), et des Malgaches de RRage Astranova (3ᵉ).
Au-delà du résultat, c’est tout un symbole. Madagascar vient d’écrire une nouvelle page de son histoire e-sportive. Cette performance illustre non seulement l’émergence de talents locaux sur la scène internationale, mais aussi le potentiel d’une discipline en plein essor sur la Grande île.
Avec ce podium, RRage Astranova devient une source d’inspiration pour la jeunesse malgache et démontre que, même dans l’univers ultra-compétitif de l’e-sport, le talent et la passion peuvent hisser haut les couleurs nationales.
Elias Fanomezantsoa
Deuxième défaite de rang pour les bébés Barea. La sélection nationale malgache U17 poursuit difficilement son parcours au COSAFA U17 Youth Championship 2025, qui s’est tenu au Hearts Stadium Harare. Après leur revers inaugural contre le Malawi (1-3), les jeunes Barea ont de nouveau chuté ce dimanche face à l’Afrique du Sud, sur un lourd score de 5-1.
Dès l’entame, les Sud-Africains ont imposé leur rythme et leur puissance physique. Offensifs et bien organisés, ils n’ont laissé que très peu d’espace aux protégés de Mamonjisoa Ranalison , l’entraîneur malgache. Menés 3-1 à la pause, les Barea U17 n’ont pas réussi à inverser la tendance malgré quelques sursauts en seconde période. L’Afrique du Sud, forte de son collectif et de son expérience dans la compétition, a creusé l’écart et scellé le score à 5-1.
La descente menant aux abords du lac Anosy a une nouvelle fois été le théâtre d’un grave accident de la circulation. Vers 4h 30 du matin, le 13 septembre dernier, une Toyota Prado transportant cinq jeunes ayant assisté à une soirée « arrosée », a raté un virage dangereux avant de plonger dans le ravin. Le véhicule a terminé sa course sur l’autre voie longeant le lac, les quatre roues en l’air, complètement détruit.
Le 14 septembre a été une date historique pour l'Eglise catholique. Celle-ci a été consacrée à la célébration des 70 années d’existence des 10 diocèses de Madagascar, à savoir celui d’Antananarivo, Antsirabe, Miarinarivo, Antsiranana, Ambanja, Mahajanga, Fianarantsoa, Toamasina, Taolagnaro et Morondava. L’évènement a été placé sous le signe de l’unité, de la foi et du développement.
Plus de 90 % des habitants du District d’Ambatolampy vivent de l’agriculture et de l’élevage. Pourtant, la dépendance aux méthodes traditionnelles limite fortement la productivité, malgré les efforts et les investissements consentis. Face à ce constat, le ministère de l’Agriculture et de l’Elevage, avec l’appui de partenaires institutionnels et techniques, a organisé une formation dédiée aux paysans. L’objectif est de leur transmettre des techniques modernes de production, capables de réduire les pertes et d’augmenter les rendements. L’ensemble des 19 Communes composant ledit District, dans la Région de Vakinankaratra, a été concerné.