La Capitale et ses périphéries suffoquent ! Les pics de la pollution de l’air sont constatés ces derniers jours à Antananarivo. Un brouillard sous forme de voile gris y est permanent dans la journée. Il s’agit de la concentration de particules fines de pollution qui dépasse largement le seuil fixé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Ces pics de la pollution de l’air se prolongent chaque année en septembre, octobre et novembre. « En fait, les fumées de briques provenant d’Ambohitrimanjaka ainsi que celles des feux de brousse et des forêts venant de plusieurs localités finissent à Antananarivo. A cela s’ajoutent les gaz d’échappement des voitures et les fumées industrielles, favorisant la pollution », informe Rila Albani Rakotomanana, directeur de la gestion des pollutions et des déchets auprès du ministère de l’Environnement et du Développement durable (MEDD). Selon ses dires, seule la tombée de la pluie allège cette pollution, en améliorant la qualité de l’air.
La santé publique affectée
Des effets immédiats. La pollution de l’air affecte la santé publique, notamment celle des gens les plus vulnérables, à savoir les enfants, les femmes enceintes ou encore les personnes âgées et ayant des maladies respiratoires chroniques comme l’asthme. Arinoro R., jeune cadre souffrant de la pollution, en témoigne : « Je me sens asphyxiée en permanence, sans parler d’un mal de tête insupportable. De plus, mes yeux picotent depuis plusieurs jours. Mes spray et huiles essentielles en accessoires pour s’adapter à cette situation ne marchent plus (...) », nous confie-t-elle.
Dans tous les cas, la consultation d’un médecin s’avère la meilleure option quand la pollution affecte la santé. D’ailleurs, les cas de consultations y afférents ont augmenté ces derniers jours, d’après les médecins traitants. « Le toux, la grippe ainsi que les troubles respiratoires et les maladies oculaires constituent les principaux motifs de consultation auprès de mon cabinet. En général, je les recommande de mieux se protéger, par exemple : toujours se munir d’un masque, spray et inhalateur. Pour ceux qui le peuvent, il vaut mieux rester à la maison le temps que cette pollution s’allège », avance un médecin traitant en centre-ville.
Des efforts déployés
Fruit de la collaboration du MEDD avec d’autres ministères et entités partenaires, l’élaboration du bulletin sur la qualité de l’air est actuellement en finalisation. « La phase de test pour lire et analyser les mesures de la qualité de l’air, à travers le capteur mis en place, s’est tenu au lycée de Nanisana. Ces mesures sont traduites en smiley avec des codes couleurs, par exemple un sourire pour le vert, pouvant être traduit que la qualité de l’air est saine », explique notre source au sein du ministère de tutelle.
« Parmi les efforts déployés figure également l’obtention des équipements ultramodernes pour détecter les gaz d’échappement des voitures. D’ailleurs, les normes y afférentes sont en cours d’élaboration. Quant aux fumées de briques, nous nous sommes déjà entretenus avec le maire d’Ambohitrimanjaka pour proposer et identifier ensemble des alternatives, dont l’usage des fourneaux. Quoi qu’il en soit, nous sommes les auteurs de la pollution de l’air, c’est pourquoi il s’agit d’une lutte commune, pour le bien de tous », ajoute notre interlocuteur. Ce responsable n’a pas manqué d’avancer diverses issues face à ce fléau, dont l’usage de la mobilité électrique ou encore le remplacement du charbon de bois en charbon écologique. Aussi, les citadins sont encouragés à cultiver les plantes dépolluantes, tant dans leurs jardins que dans leurs lieux de travail, etc.
Recueillis par P.R.
Des cris, des pleurs, puis une scène d’horreur et panique générale devant le drame. La scène, insoutenable, s’est déroulée hier vers 14h sur le By-pass, juste en face de la station-service Jovenna d’Iavoloha. Au milieu des débris d’une gargote pulvérisée, cinq corps gisaient à terre, dont deux sans signe de vie. L’un d’eux, un chauffeur de camion originaire d’Antsirabe, ne se relèvera plus jamais.
Le véhicule en cause, un tout-terrain de marque Toyota, a terminé sa course contre un poteau électrique de la JIRAMA. Selon les premiers témoignages recueillis, le conducteur - un homme de 57 ans, pilote de profession et domicilié à Ilaivola-Ivato - roulait en direction du centre-ville lorsqu’un camion non identifié aurait surgi brusquement d’un croisement connu sous le nom de « lavage ». Pris de court, le conducteur du véhicule 4x4 aurait tenté d’éviter la collision, mais sa manœuvre s’est transformée en cauchemar.
En déviant brutalement, le 4x4 a percuté six passants qui marchaient sur le bord de la route avant de finir sa course dans un poteau. La violence du choc a été telle que l’un des piétons, âgé d’une cinquantaine d’années, est mort sur le coup. Les cinq autres victimes ont été grièvement blessées et transportées d’urgence à l’HJRA d’Ampefiloha.
Sur place, les Forces de l’ordre ont rapidement établi un périmètre de sécurité pour contenir une foule en colère. Certains témoins, bouleversés, étaient très remontés contre le chauffeur du véhicule tout-terrain, qu’ils tenaient pour responsable de la tragédie. La présence des policiers et des gendarmes a permis d’éviter un lynchage.
Des témoins affirment que le conducteur aurait été en train de parler au téléphone au moment des faits, une hypothèse que la Police n’a pas encore confirmée. Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes exactes de l’accident.
Franck R.
Dans son rapport Global Investment Risk and Resilience Index 2025, réalisé par Henley & Partners en partenariat avec AlphaGeo, Madagascar est classé parmi les nations les plus vulnérables du monde à l’investissement, avec un score de risque total de 45,73 / 100 et un score de résilience de 33,97 / 100, au rang de 196e sur 216 pays évalués. Dans cette méthodologie, un score de risque plus faible signifie une stabilité plus forte, tandis qu’un score de résilience plus élevé traduit une meilleure capacité d’un pays à se remettre de chocs macro-économiques, politiques ou climatiques. Ces résultats placent Madagascar dans la « moyenne inférieure » au sein du continent africain, soulignant des défis économiques structurels persistants.
Malgré des atouts comme son potentiel agricole, minier ou touristique, Madagascar reste lourdement pénalisé par des faiblesses institutionnelles, un déficit d’infrastructures, et une forte dépendance vis-à-vis de l’agriculture et des matières premières. Ces fragilités augmentent son exposition aux risques externes tels que les fluctuations des marchés, les changements climatiques et les perturbations de chaînes logistiques. Un investisseur étranger pourrait donc considérer que « l’opportunité existe, mais l’environnement exige prudence ». Comme le résume un entrepreneur du secteur privé local : « Nous voyons l’intérêt des capitaux étrangers, mais le terrain reste incertain ». De fait, l’indice établit que pour attirer davantage d’investissements directs étrangers, Madagascar devra renforcer ses garanties juridiques et politiques, améliorer la transparence et consolider son climat des affaires.
Signal d’alerte
Par conséquent, les implications pour l’économie sont multiples. D’une part, le classement fonctionne comme un signal d’alerte : il invite les autorités à accélérer les réformes structurelles, à moderniser leurs infrastructures et à favoriser la diversification économique. Comme le souligne un expert « Il ne s’agit plus seulement de produire davantage, mais de bâtir une structure qui résiste aux chocs ». D’autre part, il ouvre un levier d’action : en améliorant la capacité de résilience, via une meilleure gouvernance, un soutien à l’innovation, des investissements dans les secteurs de l’énergie, du tourisme et des infrastructures, Madagascar pourrait progressivement améliorer son image auprès des investisseurs internationaux et évoluer vers un classement plus favorable. Le pays devrait notamment veiller à étoffer sa base industrielle, réduire la dépendance à l’agriculture, et renforcer la gestion de ses ressources naturelles. En résumé, le rapport ne se contente pas de pointer les vulnérabilités : il montre aussi un potentiel d’amélioration, pourvu que les mesures adéquates soient prises. Le défi est désormais de transformer ces chiffres en une dynamique concrète de confiance, de développement durable et de croissance inclusive pour la Grande île.
Vendredi 24 octobre
Iraimbilanja
La capitale s’éveille progressivement, laissant derrière elle le calme de la nuit pour retrouver son rythme animé et sa dynamique musicale. Ce vendredi promet d’être un véritable hommage au rock local. Le groupe légendaire Iraimbilanja prendra le relais au Piment Café, situé à Behoririrka. Le show débutera à 20h 30. Avec plus de quatre décennies d’expérience artistique, Batata, Niry les autres musiciens offriront une prestation vibrante qui célèbrera leur patrimoine musical à travers des titres emblématiques comme « Tao an-tsekoly », « Mosoara », « Zavavy », « Tsy ho ahy ianao ». Malgré toutes ces années, leur énergie et leur dévouement continuent de séduire toutes les générations, illustrant l’éternelle vitalité du rock malagasy.
Ifanihy
Après une absence remarquée sur la scène, Ifanihy, le prince du « vazo miteny » ou chanson à texte, revient ce vendredi à l’Ubuntu Lounge By-Pass pour un concert très attendu. Connu pour ses compositions mêlant humour et profondeur, Roland Harison Randriamanantsoa, de son vrai nom, a su conquérir un public fidèle et intergénérationnel grâce à son jeu de guitare virtuose et sa capacité à insuffler malice et sincérité dans ses morceaux. Sur scène, il revisitera ses classiques tels que « Baranjely », « Ikala Dauphine » ou « Lanitra iray », des titres intemporels qui incarnent l’authenticité des chansons malagasy. L’ambiance chaleureuse et intimiste promet d’offrir un moment d’échange privilégié, où la musique devient un langage universel. Ce retour d’Ifanihy n’est pas seulement une performance, mais aussi une célébration de la créativité locale. Ce sera une occasion rare de renouer avec un artiste dont la simplicité et le talent incarnent l’âme vibrante de la scène musicale locale.
Mashmanjaka
Mashmanjaka et sa bande ont décidé de briser leur silence en offrant une soirée exceptionnelle qui aura lieu au Jao's Pub d’Ambohipo, ce vendredi à partir de 21h. Sur scène, l’artiste sera entouré de musiciens qui ont contribué à l’écriture de son dernier album, à savoir Ranto Niaina à la guitare, Dads à la basse, et Cedrick Ratovo à la batterie. Ensemble, ils promettent une performance électrisante, mêlant roots, dancehall, hip-hop et reggae, pour offrir une ambiance urbaine vibrante et dynamique. La soirée sera également marquée par la présence du chanteur Shekba, ajoutant une touche supplémentaire à cette fête musicale. Les habitués du lieu peuvent s’attendre à une expérience musicale endiablée, où passion et énergie seront au rendez-vous, pour le plaisir de tous les amateurs de rythmes percutants et d’atmosphère chaleureuse.
Samedi 25 octobre
« Le Jazz et Moi, le Jazz et Nous »
Après un mois de pause, Fara West, la salle de concert emblématique de Faravohitra, renaît sous le signe du jazz et du dialogue interculturel. Fidèle à sa mission de valoriser la diversité culturelle malgache, ce lieu privilégié ouvre sa nouvelle saison ce samedi à 19h avec l’évènement « Le Jazz et Moi, Le Jazz et Nous ». Sur scène, Sandrine Rajaofetra, accompagnée du groupe Mad’in Voyage, invitera le public à un voyage musical empreint d’émotion et de complicité. Ce spectacle prometteur incarnera l’esprit d’évasion et de partage, renforçant le rôle de Fara West comme un véritable pont entre cultures, où la musique est devenu un langage universel pour célébrer la richesse de Madagascar, et même au-delà.
Feon’Antsignanagna
Demain soir, le No Comment Bar d’Isoraka s’apprête à vibrer au rythme des artistes composant les « Feon’Antsignanagna » ou Voix de l’Est. Ils investiront le sous-sol de ce célèbre établissement ce samedi à partir de 20h 30 pour une soirée musicale exceptionnelle. Connus pour leur talent en musique et en slam, ces talents locaux promettent une expérience authentique et émouvante, mêlant poésie et mélodies. Une occasion unique pour le public de découvrir ou redécouvrir la richesse artistique de cette région. Ce rendez-vous, placé sous le signe de la convivialité et de la créativité, s’annonce comme un moment fort pour admirer la scène musicale malagasy. Une soirée à ne pas manquer pour ceux en quête d’émotion et de partage.
Dimanche 26 octobre
Rija Ramanantoanina
Ce dimanche à partir de 14h, le célèbre crooner Rija Ramanantoanina invite ses fans à un après-midi musical au temple FJKM d'Ankadikely. Connu pour son charme irrésistible et sa voix envoûtante, il promet de captiver son public lors de cet événement intime, empreint de convivialité et de joie. Son répertoire, centré sur l’amour, contient également des chansons évangéliques, touchant le cœur et l’âme de chacun. Rija, réputé pour ses performances scéniques captivantes, sait créer une ambiance unique, faisant vibrer l’auditoire grâce à son charisme naturel. Un rendez-vous à ne pas manquer pour tous ceux qui recherchent une expérience musicale authentique et émouvante.
Prévu du 15 au 22 novembre prochain à Toamasina, le Championnat des clubs de l’océan Indien (CCOI 2025) n’aura finalement pas lieu aux dates initialement annoncées. L’Association de handball de l’océan Indien (AHBOI) a décidé de reporter la compétition à une date ultérieure, invoquant le contexte national actuel.
Si le calendrier est amené à changer, une certitude demeure, Madagascar reste le pays hôte de cette édition dès que les conditions permettront la tenue du tournoi. Une décision qui témoigne de la confiance renouvelée des instances régionales envers la fédération malgache de handball et la ville portuaire de Toamasina, choisie pour accueillir l’événement.
En attendant cette grande fête du handball régional, Toamasina se prépare à vibrer au rythme du championnat national senior, programmé du 30 octobre au 9 novembre 2025. Cette compétition nationale revêt une importance particulière, puisqu’elle servira non seulement à désigner les champions de Madagascar, mais aussi à sélectionner les clubs qualifiés pour le futur CCOI.
Douze ligues régionales ont déjà confirmé leur participation, annonçant une compétition relevée et disputée. Entre ambitions sportives et préparation à l’échelle régionale, cette édition s’annonce comme un moment clé pour le handball malgache, déterminé à affirmer sa place sur la scène de l’océan Indien.
E.F.

L’Allée des baobabs échappe in extremis au ravage destructif du feu !
Des feux de brousse d’une terrible intensité se déchainaient autour du site de la légendaire « Allée des baobabs », un joyau du patrimoine national. Un haut lieu du tourisme national qui attire des visiteurs sinon des touristes du monde entier. Selon les informations émanant des responsables locaux, le site a pu être sauvé au dernier moment.
Pour tous les circuits touristiques vers l’ouest dans le Menabe, la visite de l’Allée des baobabs est incontournable, un passage obligé, de préférence vers la fin de la journée pour assister un magnifique coucher de soleil entre les baobabs. En effet, un endroit très prisé par les touristes fortunés. C’est inconcevable de voir un jour l’Allée des baobabs … calcinée ! La protection et la sauvegarde de nos patrimoines à valeur ajoutée touristique doit faire l’objet des traitements particuliers. La communauté villageoise de base, la première concernée par la sauvegarde, est appelée à veiller constamment de telle sorte qu’aucun danger puisse porter atteinte à l’intégrité du précieux joyau du village. Les responsables étatiques, le département de l’Environnement et du Développement durable, pour sa part, doit établir une stratégie durable pour la protection permanente de nos richesses naturelles notamment en cette période de feux de brousse fréquents. On assiste actuellement à des sonnettes d’alarme tirées un peu partout par les comités de vigilance de base sur le péril qui touche le pays en raison des incendies de brousse que l’on constate déclarés un peu partout. Ils lancent les alertes, des appels urgents, du fait que lesdits feux menacent très sérieusement les zones forestières du pays jusque dans les aires protégées. Il importe d’établir des politiques nationales de sauvegarde de la biodiversité qui abrite la faune et flore endémiques. Une urgence parmi les urgences prioritaires nationales qui attendent la nomination du nouveau patron du MEDD et par la suite des actions concertées au niveau du Gouvernement. Faut-il rappeler à tout moment que la sauvegarde de l’environnement et la protection des activités touristiques constituent la pierre angulaire du développement de Madagasikara. Sans omettre évidemment l’intérêt majeur que représentent pour le pays les autres secteurs-clé tels l’énergie, l’industrie et ses dérivées et le secteur agricole. En fait, le monde agricole en déperdition a besoin en urgence d’être sauvé ou secouru. Sans minimiser le rôle capital que jouent nos richesses naturelles endémiques, en faune et flore, dans le processus du développement de Madagasikara. La conservation de nos espèces protégées constitue un trésor naturel que les riches touristes internationaux se déplacent de loin pour les admirer ou les visiter dans leur milieu naturel. Autant de richesses et d’opportunités que nous avons intérêt à les capitaliser au service de l’intérêt général du pays.
Personne n’est pas sans savoir de la décadence de notre patrimoine culturel au profit de la culture de l’autre rive (andafindranomasina). Le goût et les rythmes de l’occident supplantent les richesses culturelles du pays. Nos valeurs culturelles héritées de nos ancêtres se dissipent comme une trainée de fumée qui avec le temps disparait pour ne plus revenir. Serait-ce le résultat d’une loi implacable dictée par la mondialisation !
Pour le moment, l’Allée des Baobabs est sauvée ! Qu’en est-il des autres ! Réfléchissons !
Ndrianaivo
Deux établissements relevant du Groupe Sodiat, dirigé par l’homme d’affaires et opérateur économique bien connu Maminiaina Ravatomanga, ont fait l’objet de vastes perquisitions dans la journée d’hier, mardi. Les sites concernés sont la Madagascar Security Academy (MSA) et le Golf du Rova tous deux situés du côté d’Andakana.
Selon les informations recueillies sur place, l’opération s’est déroulée dans le strict respect du cadre légal en vigueur.
Les Forces mixtes, aperçues sur les lieux, se sont munies d’un mandat de perquisition en bonne et due forme. La fouille aurait débuté entre 8h30 et 9 heures, pour ne s’achever qu’en fin d’après-midi, aux alentours de 16 heures. Durant toute la journée, les enquêteurs ont passé au peigne fin les deux sites, passant en revue les bâtiments ainsi que les espaces extérieurs, y compris les vastes jardins qui entourent les infrastructures.
Pour l’heure, les raisons exactes ayant motivé ces opérations de perquisition demeurent inconnues du grand public. Aucune déclaration officielle n’a encore été faite pour préciser le contexte de ces interventions. Ce que l’on sait, en revanche, c’est que cette double descente intervient dans un climat où le PDG du Groupe Sodiat semble attirer une attention accrue de la part des autorités.
Il convient en tout cas de rappeler que Madagascar Security Academy (MSA) est un établissement d’enseignement technique et de formation professionnelle régulièrement autorisé à ouvrir ses portes en 2024 par les ministères compétents. L’école propose un large éventail de formations, notamment en sécurité et sûreté, sûreté aéroportuaire, ainsi que plusieurs programmes qualifiants destinés aux métiers de terrain. Ces formations, officiellement homologuées la même année, sont ouvertes aux entreprises privées locales et étrangères œuvrant dans le domaine de la sécurité, mais également aux agents internes du groupe, dans le cadre de la formation continue, devait récemment indiquer la société en réponse à certaines fausses informations qui ont circulé.
Quant au Golf du Rova, fondé en 1930, il s’agit d’un haut lieu historique du sport et du tourisme à Madagascar. Ce site prestigieux abrite le premier et unique parcours de golf de 18 trous du pays, entouré d’un environnement verdoyant d’exception.Le complexe comprend également un hôtel cinq étoiles offrant des prestations haut de gamme, très prisé aussi bien par les visiteurs étrangers de passage que par les amateurs locaux de golf et de détente.
La Rédaction
Un appel à l'unité et la réconciliation. Un ton d'apaisement a résonné hier au Palais d'Etat de Mahazoarivo, lors de la cérémonie officielle de passation de pouvoir entre l'ancien Premier ministre, le Général Zafisambo Ruphin Fortunat Dimbisoa, et le nouveau locataire du poste, Rajaonarivelo Herintsalama Andriamasy. Le Général Zafisambo a tenu à souligner l'impératif du patriotisme pour guider le pays vers la reconstruction et la résolution de ses crises récurrentes. Il a mis en exergue la nécessité de s'attaquer aux racines des maux qui gangrènent la nation, et a fermement plaidé pour l'éradication de toute forme de vengeance, qu'elle soit directe ou indirecte. "Nous devons faire preuve de respect mutuel, d'entraide et de pardon, le patriotisme doit toujours primer", a-t-il déclaré, appelant à une synergie constructive. De son côté, le nouveau Premier ministre, a affiché une détermination sans faille à insuffler une dynamique de progrès rapide et de développement pour Madagascar. Il a promis de veiller à la justice, d'exiger la rigueur et l'honnêteté de tous, et de ne tolérer aucune forme d'abus, de corruption, ou de détournement des richesses nationales et des biens publics. "Nous entrons dans une nouvelle ère", a-t-il affirmé, insistant sur le renforcement des liens de solidarité et la mobilisation de tous les Malagasy pour bâtir un avenir de paix, de justice et de prospérité.
L’Assemblée nationale en deuil avec la disparition de Diny Georges. C'est avec une profonde émotion et une grande tristesse que le président de l'Assemblée nationale, les députés et l'ensemble de la famille parlementaire de Madagascar ont appris le décès de Diny Georges. Figure emblématique de la vie politique malgache, il fut ancien député et vice-président de l'Assemblée nationale populaire (ANP). Ses obsèques se dérouleront à Ambanja ce vendredi 24 octobre. Il a consacré une grande partie de sa vie au service de son pays et de sa région. Élu député d'Ambanja pour la première fois de 1983 à 1989, il a ensuite été réélu de 1989 à 1992, cumulant alors les hautes fonctions de vice-président de l'ANP et de président de la Commission finances et économie de cette même Assemblée. Engagé au sein du parti AREMA, il a également exercé des responsabilités influentes au niveau local et régional, notamment en tant que premier président du Comité exécutif du Firaisampokontany d’Antsiranana I et comme président du Comité exécutif du Faritany d’Antsiranana. Au-delà de son parcours parlementaire et politique, l’ancien député s'est distingué par son engagement résolu dans le développement des infrastructures publiques, laissant une empreinte indélébile dans le nord de l'île. On lui doit notamment une implication majeure dans la construction du Centre universitaire régional (CUR) polytechnique de Diégo-Suarez, aujourd'hui fièrement connu sous le nom d'Université d'Antsiranana.
Suspension des concours administratifs. Dans le cadre de la refondation du pays, le Chef de l’Etat, le colonel Michaël Randrianirina, a ordonné la suspension de l’ensemble des concours administratifs. Cette mesure vise à renforcer la transparence des recrutements publics et garantir l’égalité d’accès pour tous les citoyens. Un décret officiel viendra prochainement entériner cette décision. En attendant, le premier concours concerné est celui du recrutement de 150 élèves magistrats à l’Ecole nationale de la magistrature et des greffes (ENMG), dont les épreuves étaient prévues à partir du 28 octobre prochain. Selon le ministère de la Justice, cette suspension temporaire permettra d’harmoniser les procédures et de s’assurer que les futurs concours répondent aux principes de mérite et d’équité prônés par la refondation nationale.
Dans le flou total. Bon nombre des acquéreurs et ceux tirés au sort pour bénéficier des logements et appartements dans les programmes étatiques s’inquiètent de leur sort, après le changement des dirigeants. « Nous nous demandons si les sommes déjà versées ainsi que les contrats seront encore valides. Ceci d’autant plus que beaucoup de publications sur les réseaux sociaux encouragent la prise en main de ces logements par l’Etat pour ensuite les redistribuer aux fonctionnaires ou aux enseignants», avance un des bénéficiaires des logements à Imeritsiatosika, voulant garder son anonymat. Ces 320 logements sociaux de 70m² ont été attribués grâce à un système de vente-location, dont les bénéficiaires ont été tirés au sort en 2023 sur 3 500 demandes. Le loyer mensuel a été fixé entre 175 000 et 200 000 ariary sur une période de 15 à 20 ans, selon les informations recueillies en septembre dernier. « Nous demandons respectueusement les responsables de convoquer une réunion commune pour nous rassurer et donner des explications sur la suite des procédures après le tirage», sollicite H.R., un autre bénéficiaire en désarroi.
Les procédures de vente et de recouvrement s’enchaînent
L’agence nationale d’appui au logement et à l’habitat (ANALOGH) a communiqué mardi dernier que « la prise en main de la vente et le recouvrement des programmes de logements initiés par l'État se poursuit dans le strict respect des procédures légales et en totale transparence...Ces logements, appartements et terrains ne sont nullement abandonnés tel qu'il est actuellement véhiculé. L'ANALOGH demeure pleinement engagée dans la continuité du service public et dans la préservation du patrimoine immobilier de l'État. À ce jour, l'Agence entretient un contact permanent avec les acquéreurs et les bénéficiaires éligibles conformément aux dispositions en vigueur». Ladite agence demeure ainsi l'unique entité légalement habilitée à assurer la mise en œuvre et la continuité de ces projets. toutes les personnes concernées peuvent ainsi s'adresser directement à son siège sis à Soanierana Ankadimbahoaka pour toute information officielle.
Par ailleurs, l'Agence précise dans son communiqué que « les terrains liés à ces programmes constituent des réserves foncières appartenant à l'État, exclusivement destinés à la poursuite des projets de logements. Toute tentative d'appropriation ou de lotissement illégal de ces terrains sera considérée comme une infraction grave et fera l'objet de sanctions prévues par la législation en vigueur».
Recueillis par P.R.
Les procédures de vente ont déjà été lancées pour ces sites, à savoir :
· Cité des 320 logements Imerintsiatosika,
· Cité Vatofotsy de 80 logements à Antsirabe,
· Cité Ylang Ylang de 80 logements à Nosy Be,
· Cité Soa de 15 appartements à Fianarantsoa,
· Lake Village Ivato de 135 appartements.
Les conditions d’accès aux logements situés à Ivato ont été rendues publiques en 2023, selon l’ANALOGH. Pour les autres logements, c’est le ministère de tutelle qui s’est chargé de l’organisation du tirage au sort. L’agence d’ajouter que les prix des logements ont été fixés de manière à être accessibles à toutes les catégories sociales. Toutefois, elle reconnaît que l’offre reste largement insuffisante par rapport à la demande...