Nos archives web

Shyn, un talentueux artiste de la Grande île, s’affirme aujourd’hui comme une figure centrale de la scène afro-pop en Afrique. Après que la chanteuse Denise ait été nommée aux prestigieux « All Africa Music Award »s (AFRIMA 2025) dans la catégorie Meilleure artiste féminine d’Afrique de l’Est, c’est désormais au tour du chanteur Shyn, Be Jean Prosper de son vrai nom, de capter les projecteurs grâce à une reconnaissance qui dépasse les limites de son île natale.

Récemment mis en avant par Rolling Stone Africa, une référence incontournable pour la musique du continent, son dernier single intitulé « Hiara-dia » a été sélectionné dans la rubrique « Hot picks of the day ». Ce titre incarne parfaitement la richesse et l’énergie de la musique contemporaine malagasy. Sortie à peine il y a une semaine, la chanson « Hiara-dia » a déjà séduit un large public, dépassant les 60.000 écoutes en ligne. Avec la voix envoûtante de Shyn et ses rythmes chaleureux, il a subtilement produit à travers ce morceau des sonorités tropicales, des vibrations afro modernes et des paroles empreintes de sensibilité.

La chanson célèbre l’amour, l’unité et la fierté de l’identité africaine, tout en mettant en évidence l’authenticité et le talent unique de Shyn. En associant ses racines culturelles insulaires aux tendances actuelles de l’afro-pop, l’artiste réussit à créer un univers musical à la fois singulier et captivant. L’attention portée par Rolling Stone Africa marque non seulement une étape importante pour Shyn, mais également une avancée significative pour la musique malagasy, souvent représentée sur la scène artistique panafricaine. En hissant fièrement les couleurs de la Grande île, l'artiste se positionne comme un ambassadeur de la musique pop malagasy, incarnant une jeunesse créative et dynamique, prête à amplifier sa voix bien au-delà des rivages de l’océan Indien. Son succès démontre que les nouveaux talents locaux trouvent leur place dans le paysage musical africain, et que leur créativité a désormais le potentiel de traverser les frontières.

Avec « Hiara-dia », Shyn ne se contente pas de capter les regards. Il bâtit également un pont entre Madagascar et le reste du continent africain, soulignant que la musique malagasy mérite une audience partout dans le monde. Une réussite qui présage une renaissance prometteuse pour la musique locale, prête plus que jamais à s’épanouir sur la scène internationale.

Si.R

La UNE du 041025

Publié le lundi, 03 novembre 2025

Le nouveau ministre de la Jeunesse et des Sports veut redonner du sens à la gestion publique du sport.

Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Alain Désiré Rasambany, a annoncé ce lundi la restitution officielle du Stade Barea à la tutelle de son ministère. “ Je vais faire en sorte que ce stade revient au ministère le plus vite possible”. Une décision forte, présentée lors de la levée du drapeau national au Palais de la Culture et des Sports de Mahamasina, marquant le début d’une nouvelle ère dans la gouvernance sportive à Madagascar.

 

Stupeur et consternation à Antrema, dans la Commune de Katsepy, District de Mitsinjo. Dans la matinée d’hier, neuf corps sans vie ont été découverts sur la côte ouest de la localité, selon les informations rapportées par le maire. Six des victimes sont des femmes, d’après la Direction régionale de l’Agence portuaire maritime et fluviale (APMF) de Mahajanga.

« Deux passeports somaliens ainsi que cinq billets de 20 000 ariary ont été retrouvés parmi les dépouilles en décomposition avancée », a précisé une source au sein de la Gendarmerie du Boeny. Une découverte qui laisse penser que parmi les victimes figureraient des ressortissants étrangers, notamment des Somaliens et possiblement des Comoriens.

 

« Qu’en est-il de notre droit fondamental ? ». Des élèves du Lycée Jean Joseph Rabearivelo (LJJR) se sont posé cette question, écrite dans l’une des pancartes érigés sur la place du 13 Mai. Mécontents de la suspension des cours, ils étaient sortis en furie de leur établissement pour rejoindre la place, hier. « Cela fait maintenant plus d’un mois que nous n’avons pas eu de cours à cause de la grève des enseignants.

L’affaire concernant l’Imprimerie luthérienne malagasy (« Trano Printy Fiangonana Loterana Malagasy » - TPFLM) est loin d'être close. Face aux publications sur les réseaux sociaux, ayant engendré des confusions au sujet du président de l’Eglise luthérienne malagasy (FLM) et du directeur de l’imprimerie, les membres du bureau, sous la direction du vice-président de l’Eglise FLM, le pasteur Manarintsoa Rakotondravony Soloson, ont tenu une réunion le 18 octobre dernier. Des explications ont ensuite été présentées lors du grand synode qui s’est tenu à Fort-Dauphin le 30 octobre, où il a été souligné que certains membres profitent de la situation actuelle dans le pays afin de semer la discorde.

 

Vandalisme légal ?

Publié le lundi, 03 novembre 2025

La Grande île «retombe de nouveau » dans l’implacable piège de la crise politique. L’image flagrante de quelqu’un qui marche sur le fil d’un rasoir, d’un fil-de-fériste ou d’un équilibriste qui joue au prix de sa vie à une altitude proche de la pointe de la Tour Eiffel colle sur les réalités du pays à ce moment précis. La moindre maladresse sinon d’inattention, on risque le pire !

Le prestataire de services financiers mobiles MVola, actif à Madagascar depuis 2010 et désormais premier banque digitale du pays, a récemment pris la parole pour éclaircir une interruption de service temporaire, tout en affirmant qu’aucun acteur extérieur n’était en cause.

Selon le communiqué publié, « la récente indisponibilité temporaire de nos services était strictement d’ordre technique, liée à une maintenance de nos systèmes. Elle n’a aucun lien avec des acteurs ou événements extérieurs à l’entreprise ».

 

 

L’écho envoûtant de la « valiha », instrument emblématique de la Grande île, résonnera dans l’enceinte de l’université d’Antananarivo. Du 12 au 14 novembre, cet instrument sera mis à l’honneur lors d’un atelier destiné à tous, animé par le talentueux musicien et pédagogue Volahasiniaina Linda. Une occasion unique de découvrir, de manière ludique et enrichissante, les mystères de cet instrument à cordes façonné traditionnellement en bambou, porteur d’une histoire millénaire.

 

 

Un vent de contestation souffle sur le football malgache. Samedi dernier, devant le Stade Barea de Mahamasina, d’anciens joueurs de la sélection nationale, emmenés par l’ex-capitaine Faneva Andriatsima, ont tenu un rassemblement pacifique. Leur message est clair : il faut agir face aux nombreuses défaillances qui minent la Fédération malgache de football (FMF).

Sur les réseaux sociaux, les internautes vont plus loin. Certains appellent ouvertement les dirigeants du pays à dissoudre la FMF, accusée de mauvaise gestion et d’un manque de résultats. Un mot d’ordre qui inquiète, tant les précédents rappellent les lourdes conséquences que pourrait subir Madagascar.

Fil infos

  • Elections consulaires des Français de l’Etranger - La liste Français du Monde revendique une meilleure prise en charge sociale
  • Refondation - « L’espoir d’un véritable renouveau démocratique s’amenuise », dixit la société civile
  • Direction Générale de l’ARAI - Un homme de l’intérieur prend les rênes
  • Premières pluies - Les infrastructures déjà mises à très rude épreuve
  • Actu-brèves
  • HCC - Trois anciennes ministres réintègrent l’Assemblée nationale
  • Concertation nationale - LES RECOMMANDATIONS D’UN CITOYEN D’AMBATONDRAZAKA
  • Détention de Rinah Rakotomanga - Son avocate dénonce des dessous politiques
  • Actu-brèves
  • Loi de finances - Nouveau huis clos des députés

La Une

Recherche par date

« November 2025 »
Mon Tue Wed Thu Fri Sat Sun
          1 2
3 4 5 6 7 8 9
10 11 12 13 14 15 16
17 18 19 20 21 22 23
24 25 26 27 28 29 30
Pub droite 1

Editorial

  • Désagrément séculaire
    Antananarivo, la ville basse, vit tous les ans les difficultés humainement gênantes dues aux caprices des eaux en période de pluie. En 1610, quand le Roi Andrianjaka, le demi-frère d’Andriatompokoindrindra, se décida de déménager le chef-lieu de son royaume d’Ambohimanga, à Analamanga, il ne comptait pas, à jamais d’ailleurs, s’installer sur la vaste plaine de Betsimitatatra mais il choisit le site d’une colline hautement perchée surplombant ladite plaine. Un choix délibéré et assumé ! Notons qu’Analamanga n’était pas un lieu inhabité. A son arrivée, des occupants s’y installaient déjà : les Vazimba. Ces derniers y vivaient paisiblement. Au moment où les guerriers – éclaireurs envoyés par le souverain d’Ambohimanga frappèrent à la porte, les Vazimba, premiers occupants de la Colline bleue n’ont pas déployé de la résistance. Ils obtinrent en revanche l’assurance de pouvoir se déménager à Antehiroka.

A bout portant

AutoDiff