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Alors que les évènements liés à une hystérie collective des élèves, faits survenus le 18 octobre dernier n'en finissent pas de hanter et secouer l'école Notre Dame de Mandroseza, voilà que le phénomène étrange s'est de nouveau manifesté, hier matin. Cette fois- ci, une dizaine d'élèves, autres que les précédents, étaient alors en proie à des convulsions s'apparentant toujours à la possession par le mauvais esprit de "l'Ambalavelona".  Ce sont des filles, en général. Mais les versions des faits sont encore très différentes.

Le projet Filets sociaux de sécurité (FSS) arrive à son terme tandis que le projet Filets de sécurité et de résilience (FSR) bat son plein. Plus de 1 177 000 ménages vulnérables bénéficieront de ces programmes de protection sociale non contributive dont 281 000 nouveaux ménages soutenus à travers les programmes classiques, et plus de 671 600 autres par le biais des programmes d’urgence en réponse aux chocs. Le projet FSR intervient dans 23 Régions de Madagascar, de 2023 jusqu' en 2027, en offrant aux familles les plus démunies les moyens d’améliorer leurs conditions de vie et de renforcer leur résilience, à travers le développement du capital humain et la création d’activités génératrices de revenus. Les filets sociaux favorisent l’égalité des chances pour tous. En améliorant les compétences productives et financières des communautés vulnérables, ces programmes promeuvent l’inclusion économique et sociale  et favorisent l’accroissement des actifs productifs.

La question de la place des femmes et des jeunes filles dans le système éducatif à Madagascar revêt une importance cruciale. Elle soulève des enjeux sociaux, économiques et politiques qui affectent non seulement les individus, mais aussi le développement global de la société malagasy. Le projet « Femmes Engagées à Madagascar », organisée par le programme de l’Union européenne d’appui à l'émancipation de la femme et de lutte contre les violences basées sur le genre, ayant débuté à l’université d’Antananarivo, vise à aborder ces questions fondamentales à travers une série de dialogues.

Que des sornettes !

Publié le jeudi, 24 octobre 2024

Quelque part dans les Saintes Ecritures de la Bible, il est dit : « Un temps pour toute chose ! » « Un temps pour se taire, un temps pour parler ! » « Un temps pour pleurer, un temps pour rire ! » Bref, chaque chose a son temps ! Mais, pour les « insensés », bibliquement et peut-être politiquement parlant, « un temps pour parler, un autre pour… parler sinon pour divaguer ! » 

Le 8 novembre prochain, la Maison des Sciences de l'Homme Paris accueillera une journée d'étude captivante centrée sur le rythme  « tsapiky », sous la direction du chercheur et professeur Julien Mallet. Intitulée "Des funérailles comme studio : Ethnographie d’une cérémonie composite à Madagascar", cette journée met en lumière la richesse culturelle de la Grande île à travers le prisme de la musique et des rituels. Le projet se déroule dans un contexte particulièrement poignant, étant donné qu’il explore le thème des "secondes funérailles" de la mère de Damily, un artiste malagasy éminent qui a récemment fait sa résidence en France.

En toute discrétion mais avec une réelle implication, la Princesse Stéphanie de Monaco continue de prouver que l’engagement humanitaire ne se limite pas aux belles paroles. En effet, elle a effectué un séjour discret dimanche et lundi dans la Grande île pour ses engagements. 

Ce n’est pas la première fois que la Princesse  pose le pied à Madagascar, mais cette fois, son retour revêt une signification particulière. A l’occasion des 20 ans de Fight Aids Monaco, celle qui a toujours eu à cœur de défendre les causes humanitaires a choisi de revenir là où tout avait commencé pour elle avec l’association : Madagascar.

Après sa subite disparition à Talatamaty, avant-hier matin, une jeune femme de 22 ans a été finalement retrouvée à Anosiala Ambohidratrimo, vers 4h du matin, hier. La nouvelle s'est répandue comme une traînée de poudre, du moins sur les réseaux sociaux, où l'on a parlé du kidnapping  de la concernée, du fait qu'elle aurait été également droguée, mais qui se serait d'ailleurs fait déposer par des inconnus en 4x4, à Anosiala, sur les bords de la RN4. Notons au passage que la concernée souffre d'un léger trouble mental. Actuellement, elle a pu rentrer chez elle après que son père, aidé par la Gendarmerie, est venu la récupérer hébétée et sans voix, depuis.

La UNE du 24/10/24

Publié le jeudi, 24 octobre 2024



Le réseau continue d'opérer. Alors que l'on croit en finir avec le réseau de trafiquants de carburant frelaté à Toamasina, certains de ses membres se trouvant sous les verrous, le phénomène refait subitement surface ! Cependant, on ignore s'il existe un lien ou non avec le récent et vaste coup de filet : 24 nouvelles arrestations, ce qui équivaut donc à d’autres suspects à présenter au Parquet, si ce n'est déjà fait !
Touchons du bois ! Hier, les révélations du patron de la section de recherche criminelle (SRC) de la Gendarmerie de Fiadanana, le colonel Tahiana Ravelomanana, ont permis de savoir que ce réseau vend son carburant frelaté dans des localités situées dans le nord de Toamasina telles que Mananara-Nord, Maroantsetra ou encore Soanierana-Ivongo. L'arrestation des 24 personnes récemment impliquées dont 9 sont les présumés commanditaires, découle d'une plainte par l'Office Malgache des Hydrocarbures ou OMH auprès de ce service de la Gendarmerie. Avec ce récent développement de l'affaire, espérons que le réseau en cause a été réellement démantelé.
Après une ouverture de l'enquête, l'équipe de la SRC a ainsi effectué une descente sur place, pour surprendre le réseau de trafiquants, le 10 octobre dernier. C'était dans ces circonstances qu'elle a pu mettre la main sur le carburant frelaté et qui était saisi dans 10 habitations différentes dans les quartiers de Toamasina : 7.950 litres de gazole, 11.410 litres d'essence, 4 véhicules, 5 motos, 8 pompes, et enfin 4 camions citernes.
Concernant particulièrement ces camions citernes, les chauffeurs qui travaillent pour le compte des sociétés de transports, et qui sont en contact avec le réseau, les font garer dans la voie publique. Cette situation facilite le travail des contrebandiers afin de pomper le carburant authentiques des cuves. Par la suite, les trafiquants ajoutent du pétrole sur le gazole. Pour supprimer la teinte rouge, propre au pétrole, ils versent finalement de l'acide sulfurique là- dessus, et le tour est joué !
Hier, le patron de la SRC Fiadanana a annoncé qu'une partie des suspects avaient été auditionnés par le Parquet d'Anosy. Mais l'enquête devra reprendre encore la semaine prochaine. De fait, les 24 personnes impliquées et arrêtées à Toamasina, vendredi dernier,  ont vu leur période de garde à vue à Fiadanana se prolonger encore. Enfin, l'OMH lance un appel aux usagers afin d'être très vigilants car le carburant frelaté constitue un danger pour la distribution de ce produit dans le pays.
Franck R.

Tsimbina

Publié le mardi, 22 octobre 2024


Sans crier gare ni tambour battant, le programme « Tsimbina » fait son bonhomme de chemin. Il  continue sur sa trajectoire, sans faire trop de bruit ni tam-tam, pour aller à la rencontre des populations vulnérables vivant dans la précarité. Le programme « Tsimbina » s’inscrit dans l’accompagnement des gens des couches populaires de manière à ce qu’elles puissent tenir debout face aux caprices souvent intenables de la misère. Une action visant à renforcer la résilience du pays.  Soutenu par la Banque mondiale, « Tsimbina » ambitionne de contribuer aux efforts de redressement de la Nation.
Le lancement des opérations « Tosika Fameno » ou « Tsimbina » entre dans le cadre de la réponse globale du Gouvernement malagasy aux impacts collatéraux de la crise sanitaire, la pandémie de Covid- 19 à partir de 2020 jusqu’en début de 2022. En effet, il fallait soutenir par des aides en nature les couches populaires les plus vulnérables et parallèlement consolider les bases pour mieux asseoir la résilience auprès de la population. C’est une exigence voulue par l’état de nécessité nationale décrété par le Gouvernement. La pandémie écartée, du moins en général, les tenants du pouvoir avec le concours des soutiens matériels des bailleurs dont la Banque mondiale se trouvent dans l’obligation  de continuer l’assistance en moyens matériels la population en situation de précarité.
Le département en charge de la population et de la solidarité nationale, au nom du Gouvernement  s’occupe des actions sur terrain. Un calendrier de dispatching national par Région est établi. Tout récemment, la Région de Vakinankaratra a été le théâtre de la distribution. Une somme modique, pour certains peut-être, de 150. 000 ariary a été perçue par chaque ménage bénéficiaire pour le District d’Antsirabe. Dans la Commune d’Ambohibary – Sambaina 4. 296 ménages ont été ciblés et 2. 558 à Ambatolampy. Ces familles défavorisées éprouvent la plus grande difficulté à surmonter les effets  dévastateurs de la misère. En fait, il y avait eu déjà un premier paiement. Le deuxième s’effectuait ce vendredi dernier. En somme, dans la Commune d’Ambohibary, 12. 139 personnes au total ont bénéficié du programme « Tsimbina » contre 7. 962 à Ambatolampy.
Aurélie Razafinjato, la ministre de la Population et de la Solidarité nationale supervisait la distribution dans cette Région de Vakinankaratra. Et à chaque déplacement, la ministre ne manquait pas de rappeler que cette aide financière n’a pas été conçue pour suppléer aux efforts individuels de chacun à améliorer directement leur condition de vie. Il ne s’agit que d’un coup de pouce. Le feu Amiral Didier Ratsiraka l’avait bien dit dans son « Boky Mena » : « Nous avons besoin des aides (de l’extérieur) pour nous aider à se débarrasser des aides ». Ce fut une belle parole mais qui, malheureusement, n’avait pas été suivie d’actes concrets.
Un proverbe japonais dit que « Si tu veux aider un pêcheur, offre lui une canne à pêche au lieu d’un poisson ». Le grand Roi Andrianampoinimerina n’a jamais donné du manioc ou de riz à ses sujets, il leur a offert d’une bêche et les encourage à travailler. Ainsi, le programme « Tsimbina » vise à accompagner les concitoyens en difficulté mais ce programme ne remplacera jamais les efforts de chacun à améliorer leur condition de vie.
Ndrianaivo

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Editorial

  • Alexandre Georget intronisé
    La cérémonie officielle d’installer le nouveau PDS de la CUA, Alexandre Georget s’est effectuée ce mercredi dernier. Le nième PDS de la ville des Mille prend quartier à l’Hôtel de ville d’Analakely. Le PDS Alexandre Georget succède à ce poste, tant convoité, à une autre PDS Ramanantsoa Harilala qui devait céder son fauteuil en raison de sa démission pour cause de candidature à la Mairie, laquelle ex-PDS qui remplaça feu Ramanambitana Richard lui aussi un ancien PDS prenant le relai d’Andriantsitohaina Naina, le maire élu sous la couleur Orange nommé ministre. Et cette valse en espace de quelques mois. Alexandre Georget est un vieux de la vieille de la lutte aux côtés de Rajoelina Andry Nirina depuis 2007. Un fidèle parmi les fidèles de la cause Orange. Militant écologiste, Georget crée le parti Vert et s’affiche sans faille dans les rangs du combat pour la protection de l’environnement et des…

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