Le rideau est tombé sur la célébration de la Journée internationale des droits de la Femme. Presque dans tout Madagasikara, le pouvoir public et l’ensemble des mouvements associatifs en lien de près ou de loin avec la lutte pour les droits des femmes ont organisé des manifestations publiques et officielles durant la Journée du 8 mars.
Dans la Grande île, sur toute l’étendue du territoire de la République Malagasy, depuis que l’Assemblée Générale a adopté la date du 8 mars comme Journée internationale des droits de la Femme en 1977, des cérémonies officielles pour célébrer la « Journée » ont été organisées.
Le Dialogue public-privé (DPP), initiative de collaboration entre les acteurs économiques et les services publics, se poursuit cette année avec un nouvel échange qui s’est tenu le 6 mars à la Cité des Cultures BOA Antaninarenina. Lancé en février dernier, ce cycle de discussions a pour but de renforcer les consultations entre les deux secteurs notamment en ce qui concerne les réformes fiscales en cours et à venir. La rencontre a vu la participation de la Direction générale des impôts et des représentants des entrepreneurs spécialisés dans le secteur bancaire et financier.
L’éminente auteure malagasy Michèle Rakotoson est actuellement à Bruxelles pour participer au Salon du livre, un événement marquant qui se déroule du 13 au 15 mars. Ce jeudi, elle rencontrera les lecteurs à la librairie Tropisme, accompagnée de Fabienne Jonca, une autre voix de l’océan Indien. Cette rencontre sera l’occasion de présenter Lalana, son œuvre emblématique, dont la première édition remonte à plus de 20 ans, publiée par les éditions de l’Aube. Lalana a su conquérir un public exigeant, notamment dans les milieux littéraire et universitaire.
L’exaspération. C’est le sentiment qui domine auprès des usagers de l’axe entre Ankadimbahoaka et Anosy. Alors que des mesures strictes avaient permis d’améliorer la fluidité du trafic sous le précédent mandat du maire, la situation se détériore à nouveau. Stationnements anarchiques, marchands occupant la chaussée, piétons traversant en dehors des passages cloutés, nids de poule laissés à l’abandon, la circulation est redevenue un cauchemar quotidien pour les automobilistes et les usagers des transports en commun.
Le renforcement de la connectivité aérienne entre Madagascar et l'Afrique du Sud est au cœur des discussions actuelles.
Et avec une attention particulière portée à l'augmentation potentielle des vols opérés par Airlink, la compagnie sud-africaine. Cette initiative s'inscrit dans une stratégie plus large visant à accroître l'accessibilité de Madagascar, en capitalisant également sur l'afflux important de vols internationaux en provenance de régions clés telles que les Etats-Unis, l'Asie, le Royaume-Uni et l'Allemagne. La rencontre entre le ministre des Transports et de la Météorologie malagasy et l'ambassadeur d'Afrique du Sud témoigne de l'engagement des deux pays à renforcer leur coopération dans le domaine du transport aérien. Au-delà du transport aérien, l'expertise sud-africaine en matière de transport ferroviaire sera mise à profit pour développer et étendre le réseau existant à Madagascar. La présence déjà établie de la banque "Development Bank of South Africa" (DBSA), qui finance des projets aéroportuaires et portuaires sur l'île, indique une volonté d'approfondir la collaboration économique et infrastructurelle entre les deux nations.
Changeons de paradigme. Pour une nouvelle manière de voir les choses, allons-y vers un nouveau mode de pensée, de conception et d’action.
Des compatriotes râlent à la longueur de la journée pour dénoncer ceci et cela. De la misère à l’insécurité. De délestage à la coupure d’eau aux braquages aveugles en passant au mauvais état des routes, etc. De la corruption généralisée à l’inefficacité des Forces de l’ordre en passant par l’incompétence, dit-on, des dirigeants à relever les défis, etc. Une situation réelle. De vrais problèmes. Mais, un sage observateur et aguerri fait la remarque suivante à l’adresse de tout râleur face à sa litanie : « si les grognes, souvent très méchantes, entendues çà et là, ont fait avancer les choses, Madagasikara serait déjà, depuis belle lurette, parmi les pays émergents sinon plus. Et il en rajoute, tais-toi et travaille, travaille beaucoup et beau. Et tu verras que le pays avancera ».
Et si nous optons tous pour une nouvelle façon de voir les affaires nationales. Nous gardons notre position vis-à-vis des tenants du pouvoir, vis-à-vis des acteurs politiques de quelque bord que ce soit et nous orienterions l’axe de nos pensées et réflexions vers la productivité, le travail et l’amélioration de notre manière de concevoir les choses. Et tout cela dans la discrétion.
Ceci est un appel au changement ! A une révolution ! Mais, faites attention, un changement ou une révolution à notre intérieur. Il ne s’agit pas, d’abord, de changer les … autres mais de moi et de toi, à l’intérieur de chacun. Le réflexe de vouloir toujours changer les autres ou le régime en place est un mauvais paradigme, une mauvaise habitude, un mauvais réflexe qui nous mène nulle part. Un groupe dominé en nombre par des râleurs n’avance guère. Un pays dont la majorité des concitoyens se font constituer par des râleurs, des hurleurs sera au dernier rang vis-à-vis des autres.
Madagasikara est un grand pays qui regorge de richesses naturelles (sous-sol, sur terres et en mer), des potentialités qui ne demandent qu’être appréciées dans leur juste valeur, qu’à être exploitées rationnellement. Nous perdons notre temps à … scruter les autres surtout leurs défauts et en faire une litanie. Nous devons tous rattraper le temps perdu !
L’ancien Président des Etats-Unis Barack Obama, alors qu’il fut candidat aux primaires des démocrates, il a su dénicher une formule magique « We change », « nous changeons », concept qui avait fait tilt. Le jeune avocat afro-américain a ébloui et séduit l’électorat démocrate qui allait l’amener à la Maison Blanche. Pour la première fois dans les annales des élections présidentielles des Etats-Unis qu’un noir (américano-africain), marié à une noire pure, puisse franchir le seuil de la Maison Blanche en sa qualité de 45 ème Président des Etats-Unis d’Amérique.
Le temps arrive pour chaque citoyen de ce beau pays, s’il n’est pas déjà tard, appartenant dans le cercle du pouvoir, simple citoyen, élite nationale, du milieu urbain que rural, bref tout citoyen lambda, de faire examen de conscience sur le juste comportement qu’il faille adopter. Que chacun fasse son métier, fasse son travail consciencieusement.
Si vous êtes encore en chômage, ouvre bien les yeux ! Il y a bien des opportunités offertes, il faut les saisir.
Ndrianaivo
MAE : La salle de conférence modernisée. La rénovation et la modernisation de la salle de conférence du ministère des Affaires étrangères (MAE) incarnent un pas significatif vers une diplomatie malagasy plus dynamique et ouverte sur le monde. Grâce au précieux soutien technique et financier du gouvernement chinois, cet espace réaménagé est désormais apte à accueillir des événements et réunions internationaux d'envergure dans des conditions optimales. Cette initiative, inaugurée par la ministre Rafaravavitafika Rasata, avec la présence de l'ambassadeur de la République Populaire de Chine, S.E.M. Ji Ping, témoigne de l'excellence du partenariat sino-malagasy, fondé sur des valeurs d'amitié, de confiance mutuelle et d'engagement commun pour le développement. La nouvelle salle de conférence symbolise non seulement un investissement dans l'infrastructure, mais aussi un engagement renouvelé à œuvrer pour un avenir meilleur, en collaboration étroite avec les partenaires internationaux.
Egalité des sexes : Le progrès exige une action immédiate. La 69ème réunion de la Commission de la condition de la femme (CSW69) a débuté le 10 mars 2025 au siège des Nations unies à New York, et se déroulera sur une période de dix jours. Cet événement rassemble des représentants de gouvernement, d'organisation de la société civile, d'experts et d'activistes du monde entier, tous unis par un objectif commun : promouvoir l'égalité des sexes. Au cours de cette réunion, un examen approfondi sera effectué sur la déclaration et le programme adoptés lors de la Conférence mondiale sur les femmes à Pékin en 1995, qui a marqué un tournant décisif dans la lutte pour les droits des femmes et l'égalité. Madagascar est représenté par deux sénatrices, Emiline Ramarosoa et Sidonie Raharinirina, ainsi que par des députées de l'Assemblée nationale. Leur participation témoigne de l'engagement du pays envers la cause de l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes. A la CSW69, les discussions porteront sur des actions concrètes, des politiques et des investissements nécessaires pour garantir que toutes les femmes et les filles, peu importe leur situation géographique, puissent bénéficier des droits qui leur sont dus. Les conclusions et recommandations formulées à l'issue de chaque session seront soumises au Conseil économique et social (ECOSOC), qui assurera leur suivi. Cette démarche est essentielle pour s'assurer que les engagements pris lors de cette réunion se traduisent par des actions significatives sur le terrain.
Raffermir les relations diplomatiques et commerciales avec l’Inde. Une délégation de députés malgaches, conduite par le président de l'Assemblée nationale, M. Tokely Justin, est arrivée à New Delhi, en Inde. Cette visite officielle, qui se déroule du 10 au 14 mars 2025, fait suite à une invitation du Président du Lok Sabha, M. OM Birla, et du Président du Rajya Sabha. Lundi dernier, la délégation a entamé son programme par une réunion de travail avec l'ambassade de Madagascar, en présence de Tahina Rasamoelina, chargée d'affaires. Cette rencontre a permis de coordonner les activités prévues durant le séjour. Au cours de ces cinq jours, les parlementaires malgaches auront plusieurs rencontres avec des responsables indiens. L'objectif de cette visite est de renforcer les relations parlementaires et bilatérales entre Madagascar et l'Inde, ouvrant ainsi la voie à une coopération accrue dans divers domaines. Le programme détaillé des rencontres reste encore à préciser, mais il s’annonce riche en échanges et en perspectives pour le développement des deux nations.
Université de Mahajanga, le Professeur Blanchard Randrianambinina se succède à lui-même.
L'université de Mahajanga maintient le cap avec la réélection du Professeur Blanchard Randrianambinina à sa présidence. Seul candidat à sa propre succession, il a remporté les élections universitaires qui se sont déroulées lundi sur le campus d’Amborovy. Les résultats provisoires confirment ainsi la continuité à la direction de l'établissement pour celui qui fut également secrétaire général du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Ce second mandat offre au Professeur Randrianambinina l'opportunité de poursuivre les initiatives engagées et de consolider le développement de l'université. Parallèlement à la présidence, l'université de Mahajanga a renouvelé ses instances dirigeantes. Des élections ont désigné les directeurs des différents établissements, les membres du conseil d'administration, ainsi que les responsables des mentions et écoles doctorales. Il est à noter que l'ancienne ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le Pr Elia Béatrice Assoumacou, a postulé pour prendre la direction de l'école doctorale de génie du vivant et modélisation.
Tsiafahy pour tous les suspects hommes, Antanimora pour les femmes. C'est la décision prise par les juges d'instruction à l'issue du déferrement des suspects dans l'affaire de détournement de drogue saisie qui ébranle Nosy Be.
Les suspects dans cette affaire ont été présentés devant le Parquet du Pôle anti-corruption (PAC) d’Antananarivo. Débutée lundi dans l'après-midi, l'audition de tous les suspects n'a pris fin qu’hier vers 4 heures du matin. Parmi les principaux suspects figurent R.A.Z. (Commandant de la compagnie territoriale de Nosy Be), B.T.J.B. (Gendarme, non déféré pour raison de santé), R.A., A.B.A., R.A.S, B.S.O. (Tous des gendarmes), tous accusés d’abus de pouvoir dans le détournement de cocaïne saisie, de trafic de drogue, de détention et d’usage de drogues, d’association de malfaiteurs et de blanchiment d’argent.
R.L. (Commandant de la brigade territoriale de Dzamandzar) est également mis en cause dans l'affaire, accusé de corruption, après avoir exigé 20 millions d'ariary pour éviter des poursuites contre un certain K.B., ainsi que d'association de malfaiteurs et de blanchiment d’argent. D'autres suspects, dont un certain J.M.A., sont accusés de port illégal d’armes à feu sans autorisation. Le dossier inclut X, R.A., A., M., R.F., et R.H.C., tous impliqués dans le trafic de drogue, la détention et l’usage de drogues, ainsi que dans des actes de complicité.
Réquisition
Durant l'audition, le Parquet a requis la mise en détention provisoire des accusés. Une réquisition qui a été entendue. Après leur interrogatoire, 8 hommes R.A.Z., R.L., J.M.A., R.P.F., R.A., A.B.A., R.A.S., et B.S.O. ont été placés en détention à Tsiafahy, tandis que 3 femmes, R.A., R.F., et R.H.C., ont été incarcérées à Antanimora, afin de garantir leur comparution devant la justice et d'éviter toute collusion entre accusés ou tentative de fuite. L'enquête est toujours en cours, avec plusieurs suspects recherchés, notamment X, un individu non encore identifié, et deux autres hommes en fuite à savoir un certain Ali et un autre appelé Mike.
L’affaire dont il s’agit est un détournement de cocaïne, de trafic de drogue à haut risque, de corruption, d’abus de fonction et de blanchiment d’argent, impliquant plusieurs membres de la Gendarmerie locale sur l’île de Nosy Be. Le 2 août 2024, une importante saisie de cocaïne a été faite par les Forces de l’ordre. La Grande île ne devait être qu’une étape pour la marchandise, d’après les informations qui circulent autour de cette affaire. La drogue était par ailleurs mélangée à du sucre.
De graves incohérences dans le volume de drogue saisi sont rapidement apparues après la saisie. Un officier supérieur de la Gendarmerie a admis la présence de deux colis de cocaïne en sa possession. Des soupçons de corruption et de détournement sont rapidement apparus. Pour des raisons d’ordre public notamment, la Cour Suprême a décidé de dessaisir le Tribunal de Nosy Be et de confier l’affaire au PAC d’Antananarivo. Le 11 mars donc, après l’audition des suspects, les juges d’instruction ont pris la décision de placer les accusés déférés en détention provisoire, considérant la gravité des charges retenues à leur encontre. Le PAC assure que la justice sera rendue avec la plus grande rigueur et que toute la lumière sera faite sur cette affaire à haut risque.
La Rédaction