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La 16ème édition du « MadagaSlam Festival » s’annonce exceptionnelle. Comme à l’accoutumée, ce sera un rendez-vous incontournable pour les amateurs de poésie orale et d’expression urbaine. Du mardi 2 décembre au samedi 6 décembre, l’Institut français de Madagascar (IFM), situé à Analakely, devient le théâtre d’un évènement rare, placé sous le signe de la créativité, de l’innovation et de la rencontre entre artistes et publics. 

Parmi les moments forts de cette édition, la venue de Nico K, un artiste français aux multiples talents, suscite déjà l’enthousiasme et l’attente. Nico K, poète, slameur, rappeur et improvisateur, est reconnu pour sa capacité à faire dialoguer les mots avec l’image, le rythme et l’émotion. Son passage à Madagascar s’inscrit dans le cadre de ce festival, une initiative qui célèbre la scène slam locale, tout en invitant des artistes internationaux à partager leur univers. 

La venue de Nico K n’est pas simplement une démonstration de performance, mais aussi une immersion dans un univers où la poésie devient une expérience sensorielle. Le programme est riche et varié. Dès le mardi 2 décembre, la médiathèque de l’IFM accueille « Expoétique », une exposition immersive où Nico K réinvente la relation entre texte et image. Lettres renversées, mots fragmentés, motifs recomposés, cette exposition invite le public à une exploration visuelle de la poésie concrète, transformant chaque regard en une interprétation personnelle. Le vendredi 5 décembre, place à la scène avec « 100 % Impro », un spectacle où l’artiste, accompagné du pianiste Njaka Rakotonirainy, créera en direct, à partir des propositions du public, une performance unique. Un véritable feu d’artifice verbal et musical, où l’énergie brute et l’instinct prennent le dessus, offrant une expérience vivante et imprévisible. 

Le samedi 6 décembre, l’évènement se poursuivra avec une rencontre privilégiée avec Nico K. Le public aura droit à un échange intime à propos de son parcours, sa vision du slam et de la poésie contemporaine. La grande finale du slam national, quant à elle, clôturera cette édition avec brio, en mettant en lumière les talents malgaches qui, par leur verbe et leur audace, tenteront de décrocher le prestigieux titre national et représenter Madagascar à la Coupe du monde de slam, prévue se dérouler à Paris (France) en mai 2026. 

L’arrivée de Nico K à Madagascar n’est pas seulement un événement artistique, mais également une véritable célébration de la poésie comme vecteur d’émotion, de dialogue et de changement. Une occasion unique pour le public malagasy de découvrir un artiste dont la créativité transcende les frontières, et de vibrer au rythme d’un slam qui fait battre le cœur de la capitale.

Si.R

Le Golf du Rova Andakana a accueilli l’édition 2025 du tournoi All Africa Region IV, réunissant les meilleures équipes de la zone Est du continent. Au terme d’une compétition relevée, le Kenya s’est imposé avec autorité, devant l’Ouganda et Madagascar.

Le Kenya intouchable. L’équipe kenyane a survolé le tournoi avec un score total de 642 coups, grâce notamment à la performance exceptionnelle de John Lejirima, auteur d’un remarquable -7, meilleure carte individuelle de la compétition. Il a été solidement épaulé par Elvis Miguiga (+2), Michael Karanga (+3) et Junaid Ayaz Manji (+5), permettant au Kenya de conserver une confortable avance.

Ouganda, une deuxième place solide. Deux coups derrière, l’Ouganda termine à 644 coups, porté par un duo très en forme : Joseph Kasozi (-3) et Joseph Reagan Akena (-1). Le régulier Otukei Antony (E) a également contribué, malgré la contre-performance de Godfrey Kambale (+12) qui coûte probablement au pays une lutte plus serrée pour le titre.

Madagascar complète le podium

Avec un total de 660 coups, Madagascar monte sur la troisième marche du podium. La sélection malgache a pu compter sur Tafitasoa Randriamananiara (+5), auteur de la meilleure performance du groupe. Ses coéquipiers Solofo Radimisaona (+7), Fils Rakotondrafara (+9) et Julien Rasolofoarimanana (+11) ont livré une compétition correcte, même si le fossé reste important avec les deux nations de tête.

L’Ethiopie en difficulté. Celle-ci ferme la marche avec 744 coups, loin derrière, handicapée par des scores élevés : Aklilu Haile Kidane (+28), Binyam Gebrselase Syoum (+29), Rakieb Samora Yonus (+41) et Muluget Dana Babore (+50). Une édition compliquée pour la sélection éthiopienne qui devra revoir sa préparation.

Un tournoi d’envergure régionale, rendez-vous majeur du golf africain. L’Africa Region IV Championship, inscrit au WAGR, continue de s’affirmer comme la compétition phare des meilleures nations de l’Est africain.

Le Kenya, déjà vainqueur en Ouganda (2022), Ethiopie (2023) et Rwanda (2024), confirme plus que jamais son statut de référence continentale.

Avec une participation annoncée de neuf pays et l’engagement des grandes Fédérations régionales, cette édition organisée à Antananarivo confirme la montée en puissance du golf malgache et du Golf du Rova, désormais reconnu comme un parcours capable d’accueillir des événements internationaux.

Elias Fanomezantsoa 

La UNE du 011225

Publié le dimanche, 30 novembre 2025

La FMA contre-attaque. L’affaire du billet annulé de Marthe Ralisinirina, dite Ralisy, prend un tournant décisif. Après plusieurs jours de polémiques enflammées sur les réseaux sociaux, la Fédération Malgache d’athlétisme (FMA) passe à l’offensive. Accusée de sabotage et de favoritisme dans la gestion du déplacement de l’athlète au Meeting de La Réunion et de l’océan Indien, l’instance dirigeante refuse désormais de laisser diffamer son nom.

 

Nul n'est épargné des agressions de bandits à Toamasina, touristes notamment. Et même des gens du secteur du transport de cette ville portuaire de l'Est sont maintenant impliqués dans le vol et les agressions. C'est ce qui s'est produit hier ou deux hauts passagers visiblement distingués du paquebot Luminara Valetta se sont fait agresser et dévaliser au moment où ils ont voulu effectuer une tour de ville, en prenant, chacun, un cyclopousse.

 

 

Randriamiafara Mathieu Itokiana, un petit garçon de 4 ans, se bat depuis plusieurs mois contre un cancer du sang diagnostiqué à un stade avancé. « Tout a débuté au mois de juin dernier. Une tuméfaction au niveau du cou de Mathieu nous a alertés. Nous avons consulté un médecin. Un premier traitement avait permis d’atténuer momentanément les douleurs. Mais une semaine plus tard, l’état de l’enfant s’est brusquement aggravé avec des douleurs abdominales intenses et incessantes. Il a subi une opération d'invagination intestinale. Un ganglion avait été retiré dans son abdomen », raconte Razanadrakoto Nirintsoa, sa mère.

 

« Les matières scientifiques enregistrent de nombreux débouchés de nos jours, avec l’évolution des technologies. Pour ma part, je souhaite faire carrière dans la science, notamment en tant que développeur web, expert en informatique ou chercheur. Raison pour laquelle j’ai choisi la série scientifique pour le baccalauréat ». Andrianina R., lycéenne au sein d’un établissement de la Capitale, nous l’a confié. C’était lors de la « Journée scientifique - La science en action » qui s’est tenue le 28 novembre dernier à l’Alliance française de Tananarive (AFT).

Ecogeste

Publié le dimanche, 30 novembre 2025

Par définition, le terme « écogeste » traduit par un ensemble de comportements visant à sauvegarder l’environnement naturel au sein duquel évoluent les hommes. Un ensemble de gestes conscients et responsables des membres de la communauté villageoise qui s’inscrivent dans la dynamique de la protection de l’écosystème, de la biodiversité et de la nature qui entourent et façonnent les conditions de vie et d’existence des hommes. Un ensemble de comportements dicté par le souci permanent d’assurer la viabilité du présent et l’avenir des générations. Bref, un ensemble message cohérent que les aînés transmettent aux jeunes générations et cela pour la survie de la communauté.

A Madagascar, le programme « One District One Factory » (ODOF) poursuit son ambition de créer une industrie dans chaque District. Les objectifs consistent à transformer les produits locaux sur place, à stimuler l’économie rurale et à réduire le gaspillage des récoltes.

Dans cette optique, la Région de Bongolava a accueilli la célébration de l’Année internationale des coopératives (AIC) et de la Journée de l’industrialisation en Afrique (JIA). L’évènement s’est déroulé vendredi et samedi derniers. Placée sous le thème « Les coopératives construisent un monde meilleur », la manifestation a rassemblé autorités locales, agriculteurs et acteurs économiques. Connue pour sa vocation agricole et son fort potentiel d’élevage, la Région de Bongolava dispose de ressources abondantes. Cependant, l’absence d’industries de transformation freine encore son développement.

 

Le festival d’art urbain, véritable vitrine de la scène culturelle de la capitale, a connu une édition mémorable, témoignant de l’effervescence créative qui anime la ville des mille. Pendant dix jours, le public a été invité à découvrir un univers où l’art et le spectacle se mêlaient avec passion et authenticité. Au cœur de cet événement, une dizaine d’artistes graffeurs et peintres en action ont investi les murs d’Ampasanimalo et d’Antsahavola, donnant naissance à des fresques murales vibrantes, reflet d’une jeunesse audacieuse et d’un art en pleine mutation. Des ateliers créatifs et des shows variés ont également rythmé la programmation, renforçant l’impact de cette manifestation qui ne cesse de prendre de l’ampleur, dynamisant la scène culturelle locale.

La clôture de l’événement s’est faite en apothéose hier, avec un grand rendez-vous en plein air à l’allée des Palmiers, à Antsahavola. Ce moment de communion artistique a permis de rassembler en un seul lieu l’énergie, la diversité et l’esprit du festival. La scène a vibré sous les performances de dix artistes, chacun apportant sa touche unique à un final haut en couleurs. Parmi eux, on peut citer Bolo, Silo, Olo Blaky, Jah Roots Malagasy Revolution, Aloo Groupe, Illicit Soul, Grey, West Bullet et The Red Boy ont enflammé le public avec leurs mélodies éclectiques, allant du rock aux sonorités roots, en passant par le hip-hop, le jazz et la fusion. Une diversité musicale qui a offert un voyage sensoriel, une immersion dans la richesse de la scène locale, tout en restant accessible à un large public, venu nombreux en famille ou entre amis.

Ce spectacle final, festif et fédérateur, incarnait parfaitement l’esprit du festival : un espace de partage, de découverte et de célébration de la créativité malagasy. La scène s’est muée en un véritable melting-pot d’émotions, où chaque artiste a laissé transparaître sa personnalité, renforçant ainsi le lien entre artistes et spectateurs. La réussite de cette édition laisse présager une nouvelle aventure pour l’année prochaine, avec l’espoir qu’elle continue à inspirer et à rassembler. Le Festival d’art urbain n’est pas seulement un événement culturel, mais également une véritable vitrine de la vitalité artistique tananarivienne. Un rendez-vous incontournable pour tous ceux qui croient en la force de l’expression créative pour transformer la ville et ses habitants. De quoi donner une envie d’une nouvelle édition en 2026 !

Si.R

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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