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Une nouvelle génération d’élèves malagasy s’apprête à quitter le pays pour poursuivre ses études supérieures en Turquie. Cette année, 23 élèves de l’Ecole internationale Maarif bénéficieront d’une bourse d’études, leur ouvrant les portes des universités turques. Parmi eux, six sont titulaires d’une bourse YTB (accordée par l’Etat turc) et dix-sept autres bénéficient de la bourse Maarif. Le départ du groupe est prévu pour le mardi 28 octobre 2025.

 

Les deux bourses YTB et Maarif ont un même objectif : ouvrir les horizons des jeunes malagasy. Les bourses YTB (Türkiye Burslari) sont offertes par le Gouvernement turc à des étudiants étrangers dans le cadre d’un programme international. Chaque année, plus d’une centaine d’élèves malagasy en profitent. Ce dispositif complet prend en charge les frais de scolarité, le logement, le billet d’avion aller-retour, l’assurance santé et même une allocation mensuelle. Les inscriptions se font en ligne chaque mois de janvier, avant une sélection rigoureuse menée par l’ambassade de Turquie.

La bourse Maarif est, quant à elle, attribuée par la Fondation internationale Maarif de Turquie, qui supervise le réseau d’écoles Maarif implantées dans plusieurs pays, dont Madagascar. Cette bourse permet aux meilleurs élèves de l’établissement d’accéder à des formations gratuites dans des universités turques partenaires. Les frais liés à l’hébergement, au transport aérien et à l’argent de poche restent à la charge de leurs familles.

 

Une école internationale, deux systèmes éducatifs

Installée à Antananarivo, l’Ecole internationale Maarif est la première école publique turque ouverte à Madagascar. Elle offre une double formation, notamment en malagasy et en français, permettant aux élèves d’obtenir à la fois le baccalauréat malagasy et le baccalauréat français. « L’Ecole Maarif fait partie de la Fondation Maarif, créée sous la tutelle du Président Erdogan. Elle accueille des élèves de diverses nationalités : malienne, guinéenne, pakistanaise, chinoise, coréenne, arabe et malagasy, dans un environnement laïque et multiculturel », relate Ramanantsoa Fanomezana, directeur général de l’établissement.

L’Ecole Maarif renforce cette année son orientation vers le système français, offrant aux élèves le choix entre plusieurs spécialités comme les mathématiques, la physique-chimie, ou encore la nouvelle filière STMG (Sciences et technologies du management et de la gestion).

Depuis le lancement du partenariat, les premiers boursiers Maarif ont rejoint la Turquie en 2023, ouvrant la voie à une coopération éducative durable. En 2024, douze nouveaux élèves ont pris le relais, et la promotion 2025 confirme cette dynamique ascendante.

Parmi les nouveaux boursiers, Karen Rasoanaivo, bachelière de la série A2, intégrera l’université de Sakarya où elle étudiera la science politique. « Mon choix s’explique par la situation actuelle qui prévaut à Madagascar. La science politique aide à comprendre les blocages du développement et à renforcer nos institutions », confie-t-elle avec conviction.

A travers les programmes YTB et Maarif, la Turquie consolide ses liens éducatifs et culturels avec Madagascar. Ces bourses offrent aux jeunes talents malagasy une chance unique de se former à l’international, dans un environnement académique dynamique et reconnu. Pour l’Ecole Maarif internationale, comme pour la Fondation Maarif, investir dans la jeunesse, c’est investir dans l’avenir et les 23 nouveaux boursiers de l’année 2025 en sont la preuve vivante.

E.F.

Le docteur Soanandrasana Rahelinirina a remporté le Prix de la meilleure présentation par poster durant la Conférence internationale sur les sciences des pandémies 2025. Elle a reçu une récompense pour son poster « Identifying risk factors for plague infection in the northern plague foci in Madagascar, 2024 ». Ce travail a mis en avant la surveillance et la prévention des risques de peste à Madagascar. La mission s’est déroulée dans la Commune d’Ambararata Sofia, District de Bealanana, Région de Boeny, une zone isolée et difficile d’accès. Le docteur Rahelinirina est un cadre scientifique mammalogiste au sein de l’Unité Peste, de l’Institut Pasteur de Madagascar. Ce dernier collabore avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS), hébergeant le laboratoire central « Peste » du ministère de la Santé publique.

 

Ses activités de recherche sont axées sur la surveillance des maladies zoonotiques transmises par les petits mammifères et le contrôle des populations de rongeurs. Son travail s’étend sur plusieurs projets comme l’étude des stratégies de lutte contre les rongeurs, l’évaluation des risques de leptospirose humaine dans la zone urbaine d’Antananarivo et l’évaluation des facteurs de risque de la peste dans les foyers à Madagascar.

 

Le travail du Dr Rahelinirina s’appuie sur un partenariat constant avec les autorités sanitaires nationales et locales, un pilier de la mission de santé publique de l’IPM. Ce dernier a félicité la lauréate pour cette reconnaissance de l’excellence de la recherche à Madagascar sur la scène scientifique internationale.

 

La conférence a été organisée par le « Pandemic Sciences Institute » et l’Université d’Oxford, du 30 juin au 1er juillet 2025 à Oxford (Royaume-Uni) et a rassemblé des experts mondiaux autour du thème : « Prendre une longueur d’avance, explorer la manière dont nous pouvons travailler ensemble pour prédire, identifier et contrôler les menaces d’épidémie et de pandémie à l’échelle mondiale ».

 

Recueillis par Anatra R.

Un week-end d’enfer. C’est le mot qui revient sur toutes les lèvres à Ankorondrano, théâtre de deux incendies d’une rare intensité entre la nuit du samedi et la matinée d’hier. En l’espace de quelques heures, les flammes ont dévoré aussi bien des bâtiments industriels que des maisons d’habitation, transformant ce quartier d’affaires animé en un véritable champ de ruines.

 

Tout a commencé vers 22h 45, samedi. Un feu d’une violence extrême s’est déclaré dans les locaux de deux entreprises appartenant au groupe Zital. Le premier, un entrepôt de stockage de la société dénommée P., spécialisée dans la production de papiers toilettes W. et de serviettes hygiéniques T. ; et le second, une société de pêche baptisée M., fabricant de flotteurs destinés aux activités maritimes.

 

En quelques minutes, les flammes ont tout englouti. De gigantesques colonnes de fumée noire se sont élevées dans le ciel, visibles à plus de deux kilomètres à la ronde. Le crépitement du feu, les explosions sporadiques de matériel et la chaleur suffocante ont plongé le secteur dans une atmosphère d’apocalypse.

 

Toute la nuit, les sapeurs-pompiers de Tsaralalàna, renforcés par leurs collègues venus des autres casernes de la capitale, ont mené une lutte acharnée. A 4 heures du matin, après près de six heures d’efforts, ils sont enfin venus à bout du brasier. On a recensé aucun blessé, ni perte en vie humaine, mais les dégâts matériels se chiffrent à plusieurs centaines de millions d’ariary.

 

Les éléments du Commissariat du 8ème Arrondissement et ceux du poste avancé d’Ankorondrano ont aussitôt sécurisé le périmètre, redoutant des intrusions ou des tentatives de vol. L’origine du feu reste mystérieuse pour l’instant.

 

L’enfer recommence au petit matin

 

Mais le répit fut de courte durée. A peine quelques heures plus tard, dimanche matin vers 9h 15, un nouveau foyer s’est déclaré, cette fois-ci à Ankorondrano-ouest, à moins d’un kilomètre du premier sinistre. En un rien de temps, le feu a ravagé plusieurs dizaines de maisons situées derrière l’église de Tsaramasay, à proximité de la voie ferrée.

 

Des cris, des pleurs, des habitants couraient dans tous les sens. La panique fut totale. Les flammes, attisées par le vent, ont progressé si vite qu’une centaine de toits auraient été réduits en cendres avant même l’arrivée des secours.

 

« Tout est parti d’une petite maison au fond de l’allée, mais ses occupants étaient introuvables quand le feu s’est déclaré », confie un riverain, encore sous le choc. En fin de matinée, les autorités locales ont commencé à recenser les sinistrés. Le Bureau national de gestion des risques et catastrophes (BNGRC), appuyé par des associations et des bénévoles, prépare désormais une aide d’urgence pour les dizaines de familles ayant tout perdu dans ce double drame.

 

Franck R.

 

Trafic illégal - La douane renforce ses contrôles

Publié le dimanche, 26 octobre 2025

La Brigade mobile de surveillance (BMS) est au cœur d’une nouvelle ère pour la douane malagasy. Jeudi dernier, à Toamasina, un voyage de presse a présenté les dispositifs mis en place pour protéger le territoire et encadrer les échanges commerciaux. L’objectif est de bâtir une frontière intelligente, sûre et transparente. La BMS intensifie désormais ses opérations. La lutte contre la contrebande et les trafics d’espèces protégées, de drogues et d’armes se renforce chaque jour. Des contrôles rigoureux assurent la traçabilité des flux commerciaux. Le plombage systématique des conteneurs limite les détournements et sécurise les recettes publiques. Selon Lainkana Zafivanona Ernest, directeur général de la douane, cette stratégie s’inscrit dans une vision maritime et terrestre cohérente. « Une flotte moderne composée d’un avion de surveillance DA62 MPP, de trois bateaux de patrouille et de stations terrestres de contrôle viendra soutenir la BMS. A ces moyens s’ajouteront bientôt une unité canine et des patrouilles aériennes. Les livraisons sont prévues entre 2026 et 2027 », a-t-il annoncé.

 

Sécurisation

Cette politique va au-delà du simple contrôle douanier. En canalisant les exportations vers des circuits légaux, elle favorisera le rapatriement des devises, stabilisera l’ariary et contribuera au financement des priorités nationales : éducation, santé, sécurité, eau et électricité. Chaque conteneur contrôlé représente un pas vers une économie plus stable et une souveraineté retrouvée. Parallèlement, la douane franchit une étape décisive avec la création de l’Intelligence and Scientific Laboratory à Toamasina. Ce laboratoire de dernière génération mettra fin aux longs transferts d’échantillons vers Antananarivo ou l’étranger. Les analyses seront disponibles en quelques heures grâce à des équipements de pointe — spectromètres, chromatographes et microscopes électroniques. « Les résultats seront intégrés directement au système SYDONIA World, garantissant transparence et rapidité. Ce centre profitera également au ministère du Commerce, des Mines et de l’Environnement, qui pourront y effectuer des vérifications de qualité et de sécurité », a conclu le DG.

Carinah Mamilalaina

A l'occasion de la Semaine de l’Havatsa-UPEM (Union des Poètes et Ecrivains Malgaches), un rendez-vous incontournable dédié à la valorisation de la littérature malagasy, l’écrivain Harilala Ranjatohery a dévoilé trois ouvrages marquants lors d’une cérémonie conviviale organisée à la Bibliothèque nationale, sise à Anosy. Cet événement a offert une tribune privilégiée à l’auteur afin de partager avec un public enthousiaste et curieux les nuances et les trésors de son univers littéraire.

Face à une salle comble, Harilala Ranjatohery a présenté ses trois dernières publications, chacune témoignant de sa sensibilité artistique et de son engagement. Le premier livre, intitulé « Itadiavam-bady i dadatoa », est un recueil de vingt nouvelles inspirées de la vie quotidienne à Madagascar. Sur un peu plus de 400 pages, l’auteur dépeint, avec une plume tantôt mordante tantôt attendrie, les paradoxes et les aspirations d’une société contemporaine en quête de repères. Sous des anecdotes parfois teintées d’ironie se dissimule une réflexion profonde sur les défis et les espoirs du monde actuel.

Le deuxième ouvrage, « Tandindona », rassemble des poèmes écrits entre 1980 et 1995. Fruit de son parcours consacré à la Faculté des Lettres de l’université d’Antananarivo, ce recueil capture avec finesse l’intensité des émotions humaines. A travers des poésies empreintes de nostalgie et d’élan, Harilala Ranjatohery sonde les méandres des sentiments, du passage du temps et de l’incontournable question du devenir dans une langue qui, tout en étant intimement personnelle, trouve écho auprès d’un large lectorat.

Enfin, l’auteur a redonné vie à « Julie Marie », son roman initialement publié en 1997, grâce à une réédition enrichie. Ce récit humaniste explore la fragilité des relations amoureuses et le poids des choix personnels. Entre désillusions et quêtes sentimentales, cette œuvre intemporelle illustre comment la littérature peut émerger comme témoin d’époques successives et continuer à toucher les cœurs bien au-delà de son époque d'origine. Comme il le confie lui-même, ces trois œuvres traduisent sa vision : écrire revient à observer et décrypter les joies, blessures et aspirations de la société. Une perspective qui résume son parcours littéraire et sa volonté d’ériger la littérature en miroir vibrant des expériences humaines et en vecteur de mémoire collective.

La Semaine de l’Havatsa-UPEM, inaugurée le 21 octobre dernier dans la salle Dox de la Bibliothèque nationale, réaffirme ainsi la vitalité de la littérature malagasy contemporaine. Portée par des voix comme celle de Harilala Ranjatohery, cette célébration démontre combien les lettres malagasy continuent d’éclairer le cheminement culturel et social du pays, tout en nourrissant un héritage partagé.

Si.R

 Une première mondiale pleine de promesses. Les jeunes boulistes malgaches ont hissé haut les couleurs de la Grande île lors du championnat du monde jeunes de pétanque 2025, disputé à Isla Cristina, en Espagne. L’équipe nationale a remporté la médaille d’or en doublette mixte et décroché l’argent en triplette mixte, une performance historique pour une première participation mondiale.

 Une victoire historique face à la Belgique. En doublette mixte, Madagascar s’est imposé 13 à 12 face à la Belgique, au terme d’une finale haletante et pleine de suspense jusqu’à la dernière mène. Ce sacre mondial, le premier pour le pays dans cette catégorie, marque une étape majeure dans l’histoire du sport malgache.

 Une finale triplette mixte disputée avec honneur. Portés par leur élan, les jeunes Malgaches se sont également qualifiés pour la finale en triplette mixte, après avoir dominé l’Espagne 2 sur le score de 13 à 6. En finale, ils se sont inclinés 6 à 13 face à l’Italie, décrochant une honorable médaille d’argent. Un résultat exceptionnel qui témoigne du haut niveau de jeu affiché tout au long de la compétition.

La Fédération sport boules malagasy (FSBM) a salué cette double performance comme une fierté nationale et un signe fort du développement de la pétanque à Madagascar. « Ces jeunes ont montré du courage, de la discipline et un esprit d’équipe exemplaire. Ils prouvent que la relève est bien là », a réagi le staff technique de la FSBM.

 

Pour une première expérience sur la scène internationale, les jeunes représentants malgaches ont impressionné par leur maturité et leur cohésion. Leur parcours exceptionnel avec une médaille d’or et une d’argent  confirme que Madagascar s’impose désormais comme une nation montante de la pétanque mondiale.

 Elias Fanomezantsoa 

La sélection malagasy a réalisé un excellent début de parcours au Championnat du monde jeunes de pétanque à Isla Cristina, en Espagne. Engagée dans l’épreuve triplette mixte, l’équipe composée de Tafitasoa Mitia Nomenjanahary, Fenohasina Sarobidy Razanakoto, Jean Nathanael Rasoloson Andriatsivolo et Harson Clarito Andriambelonony a enchaîné les performances convaincantes, hier.

 

Le quartier des 67Ha, notamment dans la partie Sud, a une nouvelle fois été le théâtre d’un drame sanglant. Jeudi soir, aux environs de 21 heures, un chef de famille, commerçant de son vivant, a été froidement assassiné à proximité de l’ancien arrêt de bus 30, dans la ruelle menant à une salle de sport privée, connue sous le nom de T.C.

Le couple venait de terminer sa journée de travail et regagnait son domicile, chargé de marchandises, lorsqu’un groupe de quatre individus leur a barré la route. L’agression s’est transformée en tragédie. 

« En voulant protéger sa femme, l’homme a provoqué la colère des assaillants », confie une source proche de l’enquête. Les bandits se sont alors acharnés sur lui, le poignardant en plein cœur avant de s’enfuir dans une ruelle sombre.

Les malfaiteurs ont emporté avec eux environ deux millions d’ariary ainsi que des marchandises dont la nature reste encore indéterminée. Gravement blessé, le père de famille a été évacué d’urgence à l’hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona (HJRA). Il a malheureusement succombé à ses blessures, en cours de route.

Son épouse, également touchée lors de l’agression, a été hospitalisée et se trouverait hors de danger.

Les éléments de la Police ont ouvert une enquête pour retrouver la trace des quatre meurtriers, dont la fuite a plongé une fois de plus les habitants des 67Ha dans la peur et l’indignation.

 

Franck R.

Madagascar s’engage à renforcer son autonomie financière dans le financement de la vaccination, un pilier essentiel de la santé publique. Cette orientation stratégique vise à atteindre les Objectifs de développement durable (ODD), notamment le troisième qui promeut la bonne santé et le bien-être pour tous. Le pays réaffirme son adhésion à l’engagement pris lors de la Déclaration d’Abuja, prévoyant d’allouer 15 % du budget national à la santé. 

Dans cette optique, le Schéma national de vaccination (SNV 2023-2027) a été mis en place pour garantir la pérennité du Programme élargi de vaccination (PEV). La Grande île a également célébré cette année, plus précisément en mai dernier, l’éradication du poliovirus de type 1, un jalon majeur dans la santé publique. Le taux de couverture vaccinale atteint désormais 95 %, soit 19 millions de personnes protégées à travers le pays.

 

Alors que les pics de la pollution ont été enregistrés au cours de cette semaine, une légère amélioration de la qualité de l’air est observée à Antananarivo. La preuve : le voile gris couvrant le ciel s’est peu à peu dissipé hier. Pour les deux prochains jours, les conditions météorologiques resteront défavorables à l’accumulation des polluants, et la qualité de l’air devrait rester modérée, à en croire le bulletin en date d’hier. 

 

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Editorial

  • Vulgaire face-à-face
    C’est encore loin, très loin le « renouveau » ou « refondation », c’est selon. Annoncé avec tam-tam sur les stations de radio et de télévision nationales ou même privées, le face-à-face entre le Gouvernement et les députés de l’Assemblée nationale devait avoir lieu le lundi 17 novembre. En réalité, cinq membres du Gouvernement ont été convoqués par les élus du peuple à savoir les ministres des Travaux publics, de la Santé publique, de l’Education nationale, de l’Energie et des Hydrocarbures, de l’Eau, de l’Hygiène et de l’Assainissement et de la Décentralisation. En tout, six départements clés autour desquels s’articule le bon déroulement du quotidien du peuple. Jusque-là, rien de répréhensible ni d’objection ! C’est un droit constitutionnel prévu par la loi fondamentale que les représentants du peuple « convoquent » des membres de l’Exécutif et cela afin de rendre compte des stratégies que lesdits ministres convoqués entendent entreprendre afin…

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