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Madagascar doit avancer, Madagascar avancera. Telle est la conviction inébranlable du Président Andry Rajoelina. Une conviction qu’il a réaffirmée à plusieurs reprises lors des commémorations du 29 mars et de l'Iftar partagé avec la communauté musulmane, samedi dernier. A travers ses discours prononcés au Mausolée d’Andrainarivo, à Moramanga devant la stèle commémorative des évènements du 29 mars 1947 et lors de la célébration du Ramadan, il a tenu à rappeler l'importance de l’unité nationale et à condamner fermement toute tentative de division du peuple malgache.

Le comble des atrocités !  C'est ce qu'on peut qualifier du triste sort qui s'acharnait et ayant coûté la vie, le 8 mars dernier, au prénommé Raymond, ce père de famille de 53 ans domicilié à Ambohimalaza, démarcheur de véhicule de son vivant. Depuis l'enquête menée par la Section de recherches criminelles (SRC) de la Gendarmerie de Fiadanana, a permis d'épingler les 5 dont une femme, sur les 8 présumés assassins du quinquagénaire. Déférés samedi dernier, les 3 suspects ont atterri à Tsiafahy tandis que 2 dont celle qui mentait être l'acheteuse, croupissent à Antanimora.

Les faits. Le 14 mars dernier, et après que ses proches eurent vainement recherché Raymond pendant toute une longue semaine, une éternité pour eux,  le corps sans vie et démembré de ce chef de famille fut finalement retrouvé dans les environs d'Imerikasinina. 

La UNE du 010425

Publié le lundi, 31 mars 2025

La une du 28 mars 2025

Publié le jeudi, 27 mars 2025

Dignité et honneur en jeu !

Publié le jeudi, 27 mars 2025

Dans moins d’un mois, Madagasikara sera le théâtre d’un rendez-vous de notoriété internationale. Dix ans après le sommet de Moroni en 2014, la Grande île accueillera, le 25 avril 2025, le Vème sommet de la Commission de l’océan Indien (COI) dont le thème principal portera sur « la sécurité et la souveraineté alimentaire pour le développement du marché de l’indianocéanie ». Un défi crucial pour les cinq îles sœurs, Madagasikara, la Réunion (France), les Comores, les Seychelles et Maurice, de l’océan Indien ! Le cas  de Mayotte reste un « sujet fâcheux » ! Notons qu’en 2014, Madagasikara vient tout juste de sortir du long tunnel issu de la crise de 2009. A l’époque le pays, étant banni du Concert des Nations, se trouvait sur la pelouse étant indésirable des rencontres internationales. Mais après le retour à l’ordre constitutionnel et au respect de la démocratie, la Grande île intègre la Communauté internationale. Cinq Chefs d’Etat et de Gouvernement seront normalement présents, le Président du pays hôte SEM Rajoelina Andry Nirina, le Président français SEM Emmanuel Macron, le Président comorien SEM Azali Assoumani, Hon Dr Navinchandra Ramgoolam, Premier ministre de la République de Maurice,  le Président des Seychelles SEM Wavel Ramkalam et Monsieur le secrétaire général de la COI Edgard Razafindravahy.

« La sécurité et la souveraineté alimentaire », thème choisi par le pays hôte, la Grande île, est le centre de gravité des intérêts et des soucis majeurs de Madagasikara pour les Malagasy d’abord et dans le contexte global du marché indianocéanique. Il s’agit de l’axe central de la bataille que les tenants du régime politique en place comptent orienter le débat. En effet, c’est le défi crucial que les dirigeants malagasy se doivent obligeamment de relever. L’insuffisance alimentaire est un problème chronique surtout dans le grand  Sud de l’île. Le Gouvernement  malagasy doit vaille que vaille maîtriser. L’autosuffisance alimentaire étant un objectif vital. La COI est une opportunité de taille pour les cinq îles qui composent la Commission. D’ailleurs, la COI est la seule organisation sous régionale composée uniquement des îles et cela à même au niveau continental ou international. Les îles veulent bien le transformer en opportunité exclusive. C’est dans cette dynamique de développement que Madagasikara veuille bien inscrire le V ème sommet de la Commission de l’océan Indien.

Le contour du principal thème central du sommet étant abordé, il faille noter l’enjeu fondamental du sommet notamment pour Madagasikara en tant que pays hôte. Le pays met en jeu sa dignité et son honneur à travers l’organisation du Vème sommet de la COI le 25 avril prochain. Le Gouvernement et tous les hauts responsables jusqu’à tous les niveaux de responsabilité ont grandement intérêt à faire réussir ce « premier » sommet que le pays a l’honneur d’accueillir et d’organiser. Tout l’honneur et toute la dignité du pays seront mis en jeu. Aucun détail ne doit pas être négligé ni sous-estimé. Les Forces de la Nation quelles que soient leurs formes devront être  mises à contribution pour faire réussir le sommet. La trêve politique s’impose ! La Commune urbaine d’Antananarivo occupe une grande responsabilité, ne serait-ce que la propreté de la ville. Il ne s’agit pas de cacher la pauvreté mais de rendre accueillante la cité des mille. 

Ndrianaivo

Conformément aux consignes du Président Andry Rajoelina, une délégation ministérielle composée des représentants issus du ministère de l’Aménagement du territoire et de la décentralisation, du ministère des Travaux publics, du ministère de l’Intérieur, du ministère de l’Energie et des hydrocarbures, et enfin  du secrétariat d’Etat en charge des Nouvelles villes et de l’habitat a fait le déplacement à Ambatolampy-Tsimahafotsy hier. L’objectif était d’apporter des éclaircissements afin de dissiper les doutes concernant les projets présidentiels qui seront mis en œuvre dans cette zone périphérique d’Antananarivo. 

Pour rappel, des actions de contestations sur fond de mécontentement menées par un groupe d’habitants ont été rapportées sur les réseaux sociaux. Des rumeurs concernant de probables remblayages des rizières auraient été la source de ces contestations. Des affiches faisant part du projet d’installation d’un parc solaire et impliquant lesdits remblayages  a, d’autant plus, renforcé l’inquiétude  de la population.

La descente de la délégation ministérielle a été l’occasion de tenir un dialogue avec les habitants au « Tranompokonolona » dans la Commune d’Ambatolampy- Tsimahafotsy et ce, en présence du maire.

Dialogue fructueux

Selon Rakotoarijaona Hasina Soloson Eric, directeur interrégional du ministère de l’Energie et des hydrocarbures, « le projet de mise en place de parc solaire ne concerne nullement la Commune d’Ambatolampy -Tsimahafotsy ». Et de souligner qu’ « aucun remblayage de rizières ni de démolition ne sont prévus, même pour le projet de construction de l’autoroute Antananarivo – Toamasina qui borde cette Commune ». Les responsables de l’ouvrage feront en sorte que le chantier ne touche pas les rizières afin de ne pas perturber les activités des agriculteurs.

Quant au projet de parc solaire, il concernera surtout la Commune Antehiroka qui est située à l’opposé d’Ambatolampy -Tsimahafotsy et à un endroit qui ne recense aucune construction. D’après toujours ses explications, il n’y aura pas de remblayage puisque les plaques solaires seront installées sur pilotis, c’est-à-dire des fondations en fer. A l’issue des échanges, les habitants ont montré leur satisfaction et leur reconnaissance face à ce geste de l’Etat qui privilégie le dialogue.

Cette rencontre avec la population locale intervient à quelques jours seulement de la descente du Président Andry Rajoelina sur les lieux le 24 mars dernier. Des discussions ont, ainsi, été déjà menées auprès de la population. Au cas où des rizières seraient concernées, des accords en vue d’indemnisation des propriétaires ont déjà été préparés en amont.

S.R. 

Emmanuel Macron posera ses valises à Madagascar le 23 avril pour une visite d’Etat, avant d’enchaîner avec le sommet de la Commission de l’océan Indien le lendemain. L’annonce a été faite lors du dernier Conseil des ministres malgache. L’Elysée ne se contentera donc pas d’une simple escale technique sur la Grande île. Entre poignées de main officielles et signatures d’accord, le programme s’annonce chargé, même si l’agenda du Président français n’a pas encore été totalement dévoilé.

Dans les coulisses, les discussions vont bon train pour mettre la dernière touche aux accords bilatéraux qui devraient être signés à cette occasion. Il est question d’énergie, d’agriculture, d’éducation et d’infrastructures, autant de domaines où la coopération franco-malgache a encore de beaux jours devant elle. De là à savoir si Emmanuel Macron et son homologue malgache profiteront de l’occasion pour aborder le serpent de mer des îles Eparses, rien n’est moins sûr. Ce dossier épineux, ouvert en 2019 avec la création d’un comité mixte, est depuis tombé en léthargie après une première réunion en novembre 2022 à Antananarivo. Certains espèrent un réveil, d’autres se contenteront d’un statu quo poli.

Le protocole prévoit une rencontre bilatérale entre les deux Chefs d’Etat, mais l’agenda exact reste encore en suspens. L’on sait seulement que le Président français débarquera dans le pays dans la matinée du 23 avril et quittera le pays le lendemain, après le sommet de la COI, avec les autres Chefs d’Etat qui seront présents. Si la tradition veut qu’un dîner d’Etat soit organisé lors de ce type de visite, le timing serré avec le sommet de la COI complique la donne. Entre un dîner maintenu, un déjeuner de substitution ou une suppression pure et simple du repas officiel, le choix n’est pas encore arrêté. Ce qui est sûr, c’est que le volet culturel sera au cœur de la visite d’Etat. Des indiscrétions laissent entendre qu’Emmanuel Macron pourrait aller à la rencontre de la jeunesse malgache, histoire de rappeler l’importance des relations entre Paris et Antananarivo.

Cette visite présidentielle, aussi attendue que minutée, s’inscrit dans une lignée plutôt discrète depuis l’indépendance de Madagascar en 1960. François Mitterrand avait inauguré le bal en juin 1990, ouvrant la voie à un rapide passage de Jacques Chirac en 2004, avant que celui-ci ne récidive en 2005. Plus récemment, en 2016, François Hollande avait profité du sommet de la francophonie pour faire un crochet par la Grande île. Emmanuel Macron, lui, sera donc le quatrième Président français à fouler le sol malgache, avec l’ambition affichée de renforcer les liens bilatéraux.

Lalaina A. 

 

Une série d'incendies a éclaté dans deux quartiers de la Capitale, dans la nuit du mercredi à jeudi dernier. A commencer par le sinistre le plus proche, celui survenu à Analakely, et qui a touché le local du « Restaurant des artistes ». Là, c'est le rez-de-chaussée du bâtiment qui a été la proie des flammes. Le feu aurait démarré dans la buanderie, selon les sapeurs-pompiers. Heureusement, leur intervention a permis de maîtriser assez rapidement l’incendie.

Parallèlement à cela, un autre incendie plus dévastateur s'est également déclaré à Ivandry, hier vers 3h du matin. Cette fois-ci, la maison à étage d'un particulier a pris feu.
Ce dernier était si puissant qu'il a fallu mobiliser les équipes de trois casernes de la ville d’Antananarivo dont celle d'Analamahitsy, d'Anosivavaka et bien sûr la caserne de Tsaralalàna. Une trentaine de soldats du feu et 5 fourgons-pompes furent dépêchés sur place. Et preuve que leur tâche n'a pas été un jeu d'enfant, ils ont dû s'escrimer pendant plus d'une heure avant de pouvoir crier victoire. Toutefois, aucun mort, ni blessé n'est à déplorer.

F.R.

Chaque année 500.000 enfants souffrent de malnutrition aiguë et un enfant sur 4 est victime de malnutrition alimentaire sévère à Madagascar. Dans le cadre de ses efforts pour lutter contre la malnutrition et améliorer le bien-être de sa population, une délégation dirigée par le Professeur Vololontiana Hanta Marie Danielle, coordonnatrice nationale de l’Office national de nutrition (ONN), participe au Sommet « Nutrition for growth » (N4G) qui se tient depuis hier à Paris, capitale française.

 

La délégation malagasy, composée du ministre de la Santé et celui de l’Agriculture, de la secrétaire d’Etat à la souveraineté alimentaire, et de la coordinatrice nationale auprès de l’ONN, porte les engagements récemment pris en Conseil des ministres dont la réduction de la malnutrition chronique de 1/3, à moins de 26 % et une allocation sur le budget de l’Etat d’au moins 452 milliards d’ariary par an, consacrés à la nutrition. Ces engagements ambitieux pour la nutrition dans la Grande île représentent des investissements essentiels pour atteindre les objectifs de développement du capital humain et économique.

 

En effet, la malnutrition freine le développement du pays avec un coût estimé de 14 % du produit intérieur brut (PIB). L’investissement en matière de nutrition étant pourtant très rentable avec un retour, alors même que 1 dollar investi dans la nutrition rapporte 23 dollars en termes de productivité.

 

La coordonnatrice nationale de l’ONN a mis en avant les avancées réalisées, en plaidant pour un engagement renforcé des partenaires techniques et financiers afin d’accélérer la mise en œuvre du Plan national d’action multisectorielle pour la nutrition (PNAMN). « La nutrition est au cœur du développement durable de Madagascar. Investir dans ce domaine, c’est investir dans l’avenir de nos enfants et dans la prospérité de notre Nation. Ce Sommet constitue une opportunité majeure pour mobiliser des ressources et renforcer notre action collective contre la malnutrition », a déclaré le Professeur Vololontiana Hanta Marie Danielle.

 

Lors de ce Sommet N4G, la délégation malagasy, lors de sa prise de parole, va insister sur les évolutions persistantes, notamment le retard de croissance et l’insécurité alimentaire qui touchent encore une grande partie de la population, ainsi que la nécessité d’un financement accru pour garantir des interventions nutritionnelles durables et inclusives.

 

Anatra R.

 

Doucement mais sûrement, Madagascar avance dans son évaluation de la transformation numérique avec le Digital Readiness Assessment (DRA), un projet lancé en février 2025 en collaboration avec le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). Ce programme, déployé dans plus de 40 pays, a pour but d'analyser la situation actuelle du numérique sur l'île et d'identifier des axes d'amélioration. Malgré des initiatives prometteuses, Madagascar est encore à la traîne. Le manque d'infrastructures numériques, le coût prohibitif de la connectivité et la persistance de la fracture numérique en termes de compétences restent des freins majeurs. Pourtant, les atouts sont bien présents : l'essor du mobile money et le dynamisme des startups locales sont des signes d’un potentiel de transformation. « La digitalisation est une priorité nationale, mais nous devons encore franchir de nombreux obstacles », a reconnu un cadre du ministère lors du quatrième atelier du DRA, organisé hier.

Résultats

Dans ce contexte, le rôle du Gouvernement devient crucial pour faire avancer cette transformation. Le DRA s’appuie sur cinq piliers stratégiques, incluant le développement des compétences numériques, l’amélioration de l’accès à Internet et la régulation adaptée à la réalité malagasy. Les résultats des consultations menées avec le secteur privé, la société civile, les institutions publiques et le milieu académique sont attendus avec impatience. Ils serviront à tracer une feuille de route pour une digitalisation inclusive et durable. « Le véritable défi est de traduire cette volonté politique en actions concrètes », affirme un entrepreneur local du secteur numérique. Les recommandations issues de ce processus devraient orienter les futurs investissements dans les infrastructures numériques, renforcer les services publics en ligne et améliorer les compétences numériques de la population. Madagascar s’engage donc sur une voie complexe, mais déterminante, vers une économie numérique plus inclusive et résiliente.

 

 

 

Fil infos

  • ACTU-BREVES
  • Ve sommet de la COI - Des engagements solides pour l'avenir de l'océan Indien
  • Obsèques du pape François - Le Président Rajoelina attendu à Rome
  • Visite d’Etat - Madagascar et la France scellent six accords
  • Commission mixte sur les îles Eparses - Un second rendez-vous le 30 juin prochain à Paris 
  • Ve Sommet de la COI - Mobilisation exceptionnelle des Forces de l’ordre
  • Actu-brèves
  • Décès du Pape François - Andry Rajoelina salue la mémoire d’un homme de paix
  • Intégration régionale - Andry Rajoelina plaide pour la libre circulation dans la COI
  • Visite d'Etat d'Emmanuel Macron à Madagascar - Des signatures d'accords en perspective

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Editorial

  • Vème Sommet !
    Clôture du Vème Sommet de la COI ! Effectivement, la cinquième édition de la rencontre au Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement des îles sœurs indianocéanie dans le cadre de la COI au CCI – Ivato s’est tenue le 24 avril dernier. Dois-je rappeler que c’est le troisième Sommet à Madagasikara après celui du 16 mars 1991 et du 27 juillet 2005. Le premier Sommet de la COI a eu lieu à Antananarivo le 16 mars 1991. A peine quelque mois seulement avant la crise politique qui devait déboucher, après une « longue grève », vers la chute de l’Amiral Didier Ratsiraka. Le second à Saint-Denis de La Réunion (France), le 3 décembre 1999. Le troisième à Antananarivo le 27 juillet 2005. Et le 4ème Sommet avant celui d’aujourd’hui, à Moroni en 2014.

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