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La lutte menée par la douane malagasy contre le trafic de tortues endémiques du pays a fait récemment jeter quatre personnes en prison, précisément à Tsiafahy. C'est le cas d'un Israélien qui fut arrêté par les douaniers de l'aéroport international d'Ivato. Ces derniers l'ont surpris avec 59 bébés tortues au moment de son embarquement. Sitôt après son déferrement mardi dernier, l'Israélien fut placé sous mandat de dépôt à la maison de force de Tsiafahy.
Parallèlement, trois autres présumés trafiquants, cette fois-ci des Malagasy ont été également incarcérés. L'une, puisqu'il s'agit d'une femme, a rejoint le chemin de la maison centrale d'Antanimora tandis que les deux hommes de ce mini-réseau furent mis en détention à Tsiafahy, du moins à titre provisoire.
D'après une information douanière, les trois pratiquent des ventes prohibées et en ligne de ces tortues.
Cette affaire a montré que le réseau aurait changé de méthode pour revendre les cheloniens à sa clientèle.
Mais grâce aux efforts de la Police via son service de la cybercriminalité, de la douane, du ministère de l'Environnement et du Développement durable pour combattre les braconnages et le trafic de tortues endémiques du pays, ces présumés trafiquants ont pu être démasqués à temps.
La loi nationale en vigueur et le CITES interdisent formellent le trafic, le braconnage ainsi que la consommation de la chair de ces reptiles du pays. D'ailleurs, la ministre Vina Marie-Orléa, en sa qualité de président adjoint de CITES Madagascar, avait particulièrement insisté sur ce point.
F.R.

La une du 29 juin 2023

Publié le mercredi, 28 juin 2023

Une chanteuse qui  construit doucement mais sûrement sa carrière artistique tout en se consacrant à ses études. Après des semaines de composition et de répétition, la pépite malagasy qui brille sur le sol français a finalement sorti son premier single personnel baptisé «  Tu rayonnes ». De plus, une grande nouvelle, Anisha travaille sur son premier album. Rappelons qu’elle a déjà à son actif un seul single écrit par l’artiste Camelia Jordana baptisé « De là-haut » sorti au mois de mai dernier. Depuis l’annonce de sa victoire, les fans n’attendent plus que la sortie d’un premier album. Après des  mois de suspense, la star malagasy qui vit en France a enfin dévoilé une date du lancement de cet album tant attendu et ce, prévu pour le mois d’octobre. A noter que c’était en novembre 2022 qu’elle a reçu son sacre. Cependant, Anisha a pris le temps qu’il faut pour sa sortie. Comme les grands artistes, elle participe activement à l’écriture mais également aux arrangements musicaux des titres. Un album qui aura des influences folk, des ballades pop-rock mais surtout de nombreuses collaborations avec d’autres artistes. La jeune femme a annoncé que ce sera un album 100% en langue française. Il est à rappeler qu’en remportant la Star Academy,  Anisha a eu un contrat avec la maison de disques Sony Music Entertainment ainsi qu’un chèque de 100 000 euros. Une grande victoire qui a prouvé qu’une fois de plus la jeunesse malagasy peut faire des miracles  dotée de talent. Anisha commence à baigner sereinement dans une carrière artistique internationale. Le commencement  d’une grande aventure musicale. Elle commence à  tracer son avenir dans l’industrie de la musique  car depuis  sa participation à  la Star Academy, Anisha a pu bénéficier d'un coup de projecteur. En effet, lors des primes, plusieurs artistes ont déjà exprimé leur souhait de collaborer avec elle, à l'instar de Slimane qui lui a proposé de le rejoindre dans sa tournée, ou de Claudio Capéo, qui l'a invitée pour une collaboration sur son prochain album. Côté étude la jeune s’apprête à rendre ses mémoires en master 2.  Pour Anisha, l’aventure ne fait que commencer et tout laisse à croire que le meilleur reste  à venir. A noter que son morceau « Tu rayonnes » est déjà disponible sur toutes les plateformes de musique.
Sitraka Rakotobe

Après quatre jours de cauchemar et passés en enfer, les 8 passagers du petit canot à moteur furent finalement retrouvés, donc sauvés de la mort. Le sauvetage s'est déroulé mardi après-midi dernier au large d'Ampolahambe, Commune d'Ambanizana, District de Maroantsetra. La Commune des environs de Masoala en question, est à cheval entre Maroantsetra et Antalaha. Mais on peut dire que sans cette importante mobilisation de moyens et de personnel des différentes entités navales et maritimes, on peut dire que ces indisciplinés, puisque c'est le cas de le dire, seraient déjà morts. Mais les concernés ont eu aussi la vie sauve grâce au 3 litres de miel que l'unique passagère de l'embarcation a emmené avec elle. Ils l'ont avalé à petites gorgées pendant leurs quatre jours de danger et de conditions extrêmes.
Sitôt l'opération de sauvetage terminé, les secours ont acheminé les victimes sur la terre ferme, à Ampolahambe où le Fokonolona leur a donné à manger.
Hier matin, les huit passagers du canot ont été emmenés à Maroantsetra où ils ont été soumis à un examen médical. Leur état n'est pas à craindre. Leurs proches se sont rendus sur place. Ils étaient en liesse.
Mais revenons sur l' insistance de ces huit personnes à prendre encore la mer, malgré le danger et surtout l'interdiction de l'Agence portuaire maritime et fluviale (APMF).
De prime abord, la pirogue est prévue pour transporter du bétail et du fret, et non des passagers. Le 24 juin dernier, les 8 indiscplinés de la mer ont voulu rejoindre Antsiraka sise à Soanierana-Ivongo via Lokintsy à Sainte-Marie. Or, l'APMF de cette île a déjà sorti une note interdisant toute navigation en mer, à cause de la dégradation météorologique.
Mais brûlant de passer le 26 juin en famille, les 6 passagers clandestins, le commandant de bord répondant au nom de Gaëtan et son second ont alors cherché tous les moyens pour partir encore.
Afin d'échapper donc au contrôle des agents de l'APMF de Lokintsy, les clandestins ont rejoint Maromandia pour le trajet par trop risqué que périlleux, et censé les conduire à Antsiraka. Mais les conditions étaient tellement mauvaises qu'elles ont provoqué cette panne moteur. Dès lors, la frêle embarcation était partie à la dérive, emporté par la forte houle. Samedi après-midi dernier, elle fut localisée dans la zone maritime d'Ambodiatafana à Sainte-Marie.
Le commandant a lancé un appel de détresse à l'Apmf de Sainte-Marie. Or, ce fut impossible pour la vedette de secours de se lancer en mer avec des vagues de 3 mètres. Ce n'était que le dimanche matin suivant que la vedette a pu finalement naviguer en vue de rechercher le canot en détresse. Mais faute d'équipement et autres instruments de bord permettant de repérer sa position, la vedette de l'Apmf a dû rentrer bredouille, toujours dimanche dernier. Entre-temps, le préfet de Sainte-Marie a lancé un appel à tous les opérateurs économiques de Mananara-Nord, et possédant de plus puissants bateaux pour participer aux secours.
En cause, le canot des victimes aurait vogué vers cette ville. De leur côté, les Organisations mixtes de conception ou OMC de Maroantsetra, de Soanieràna-Ivongo, de Sainte-Marie et de Mananara-Nord étaient en état d'alerte maximale. Pendant cela, les communications avec les occupants du petit navire à la dérive, n'ont pas cessé de se dégrader. Cependant, on a essayé de maintenir à tout prix le contact téléphonique avec les victimes. Le commandant, lui, a donné sa dernière position, qui était estimée se situer dans un triangle formé de Masoala, Maroantsetra, Tanambe et Mananara-Nord. Et que lui, et les autres étaieny affamés et épuisés à force de pagayer avec leurs mains. C'était dans ces circonstances que le gouvernement a décidé d'envoyer un hélicoptère pour participer aux recherches. Le survol par celui-ci des zones estimatives où le canot était censé voguer au gré des vents et des vagues, était payant. Le 27 juin dernier, le canot fut finalement repéré au large d'Ampolahambe. Et on connaît la suite de l'affaire qui s'est dénouée de manière positive.
Franck R./Kamy


L’hiver s’installe. Malgré un début timide, le froid va sévir pendant la fin de semaine dans les villes des régions centrales et notamment à Antananarivo.
En effet, le service de la météorologie malagasy a annoncé une baisse généralisée des températures et surtout les parties centrales de Madagascar. Le thermomètre affichera 2°C par exemple à Antsirabe en moyenne pour les minimales, dans la Capitale, il ne fera pas très chaud non plus avec 7 à 10 °C. Des pics de 4°C seront prévus à Tanà la nuit.
La nuit, des températures avoisinant le zéro degré ont été même enregistrées dans les Districts d’Antanifotsy, Ambatolampy et Ambalavao. Des régions réputées comme les plus froides de la Grande île. A Antsirabe, le contenu des châteaux d’eau a même gelé sous le coup du froid.
« Quelle fut notre surprise, le matin en voulant prendre la douche, l’eau ne coulait plus.Au début, on pensait que c’était une défaillance au niveau des canalisations ou de l’installation. Après une courte inspection, on a constaté que l’eau contenue dans les seaux a gelé. Cela nous a fait déduire que celui du réservoir était aussi dans le même état. Il a fallu attendre des heures pour que l’eau coule à nouveau», déclara Faustin A, un habitant de la ville d’Eaux sur l’extrême froid qui y règne actuellement.
Contrairement aux réservoirs d’eau apparents, les eaux des puits ne sont pas gelées vu qu’ils se trouvent à une certaine profondeur et arrivent à garder leur état liquide.
Ce froid glacial est la conséquence du passage d’un système frontal au Sud du pays. Un fort vent d’alizé va aussi s’ajouter à cela demain et façonner la météo pendant plusieurs jours.
Les trois derniers jours de la semaine seront marqués par des brouillards matinaux sur les hauts plateaux. Ils ne se dissiperont que tardivement. Ailleurs, le soleil sera au rendez-vous.
Nikki Razaf


Dupée. Une foule immense s’est rassemblée devant les portes de la société QMM à Taolagnaro pour réclamer les compensations qui leur ont été promises par une association locale. Cette association qui s’est présentée à la population locale comme étant un soi-disant porte-parole de la société minière. Pourtant, concernant le paiement de ces compensations, QMM a déjà annoncé au mois de mars dernier avoir versé la totalité pour les pêcheurs et les usufruitiers, suite au conflit ayant opposé les deux parties durant des mois, l’année dernière. Pour rappel, Plus de 5 000 bénéficiaires dont des usufruitiers et pêcheurs confondus ont perçu leurs compensations financières d’après le calendrier établi. Ces compensations sont relatives aux préjudices subis par les communautés locales et liés aux activités de QMM. Le montant total de la somme distribuée sur ce processus de compensation s’élève à plus de 11 milliards d’ariary. Ledit processus a duré sept semaines et la dernière séance de paiement a eu lieu en mars dernier. Un paiement que l’association a fait miroiter à une grande partie de la population de la zone rurale de Taolagnaro qui ne faisait pourtant pas partie des bénéficiaires de base. De plus, un accord a été déjà trouvé, l’année dernière, pour mettre fin aux différends relatifs aux questions foncières sur les terrains exploités par la compagnie.
Blocage
La liste finale des bénéficiaires éligibles à ces compensations a été établie par les commissions mixtes dirigées par la Région Anosy et composées des représentants des plaignants de l’époque, des chefs traditionnels locaux, de la société civile et des directions techniques régionales concernées. « Le jour de la fête nationale, moment d'unité et de partage, des actes de violence et de déstabilisation de la paix sociale ont eu lieu dans la Région Anosy. Des intrusions et barrages illégaux ont été enregistrés sur la voie et aux alentours du site minier de QMM. Cela fait suite au blocage de deux installations routières à proximité de QMM, depuis le lundi 26 juin. Nous déplorons ces événements alors que cette période est dédiée à la concorde et à la célébration de nos valeurs. QMM condamne fermement toute violence. Nous appelons au calme et au dialogue », expliquent les responsables de QMM. Pour garantir la sécurité des personnes et des installations, QMM a décidé de suspendre temporairement ses activités, dans l'attente d'un retour au calme garantissant la sécurité des salariés. Près de 300 d'entre eux sont actuellement bloqués sur le site depuis bientôt 24h. Et de rajouter : « Nous voulons assurer notre soutien à leurs familles, et sommes déterminés à garantir leur sécurité ». QMM en appelle à la responsabilité de chacun, pour préserver un climat de paix, et renforce sa détermination à maintenir un dialogue serein et exempt de toute menace pour les communautés, les employés et des infrastructures. Sur le plan des dialogues, la société reste toujours ouverte, selon les responsables.
 

La rédaction

LA UNE DU 27 JUIN 2023

Publié le lundi, 26 juin 2023

L’équipe nationale malagasy de basketball moins de 19ans s’est offert un beau cadeau à la veille de la fête nationale. Les « Ankoay » gagnent leur deuxième match de groupe 83-66 face au Liban. Une victoire historique du basketball malagasy et du sport malagasy en général. Une première victoire du sport collectif dans une compétition mondiale que les Ankoay U19 ont inscrite au Olah Gabor Arena de Debrecen, Hongrie ce dimanche 25 juin. Et cerise sur le gâteau, deux Malagasy figurent dans le top performances de la deuxième journée. Après deux journées de compétition, Lovasoa Andriatsarafara figure en tête, devant Mathias M’Madi, avec 22 points (14 rebonds) et 3 passes décisives tandis que son compatriote se trouve en seconde position avec 34 points (7 rebonds). Mais M’Madi reste le meilleur marqueur de ce mondial U19 avec 64 points marqués après deux matches.

Horrible et inadmissible ! C'est ce qu’on puisse dire à propos de ces enlèvements associés à un double meurtre survenus vendredi soir dernier à Amparafaravola. La cible : une petite famille de Sahamamy, une petite Commune de la région. Non contents de la résistance que leur a opposé l'aîné de la fratrie de ladite famille de trois enfants, les ravisseurs ont ouvert le feu sur le premier, le tuant sur le coup. Lorsque le chef de famille a voulu voir ce qui s'était passé, les bandits n'ont pas hésité non plus à lui tirer dessus. 

77,10 %. Tel est le taux de réussite enregistré pour la Circonscription scolaire (CISCO) d'Antananarivo ville. Autrement dit, environ 8 candidats sur 10 ont décroché leur premier diplôme officiel cette année. Ce taux a augmenté d'environ 3 % par rapport à celui de l'année dernière, affiché à 75,20 %. Pour les autres CISCO de la Direction régionale de l'Education nationale (DREN) d'Analamanga, le taux de réussite s'est également amélioré. 84,24 % des candidats ont été admis pour Antananarivo Avaradrano, contre 83,74 % pour Antananarivo Atsimondrano. Les résultats ont été disponibles depuis le week-end dernier, non seulement pour les CISCO dans la Capitale et périphéries, mais aussi pour la plupart d'entre elles reparties dans les quatre coins de l'île. Seulement une dizaine de Circonscriptions, situées dans les zones isolées, n'ont pas pu sortir les résultats en fin de semaine, d'après une source auprès du MEN.

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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